Un one-shot assez particulier qui mélange le roman graphique avec un peu de thriller et aussi...de science-fiction !
Un jeune ado ne se souvient pas de sa soirée, apprend la disparition d'une jeune femme qu'il semble avoir rencontrée, et il trouve des photos étranges dans sa caméra. Il va partir enquêter sur la disparition en essayant de trouver des réponses à ses questions....
Le scénario est un peu prenant parce que je voulais savoir les réponses aux mystères et lorsque je les ai eues, j'ai été un peu déçu. Pas à cause des éléments de réponses, mais de la manière dont c'est écrit. On dirait que ça se termine au milieu du récit alors qu’il n’y a pas de suite. La relation entre le héros et la jeune femme m'a aussi semblé un peu superficielle, en tout cas je n'y ai pas trop cru.
Ça se laisse lire sans problème et le dessin est correct, mais je suis resté sur ma faim.
J’ai longtemps pensé de mettre que 2 étoiles à cet album. Mais finalement la mayonnaise prend davantage sur la fin, c’est plus rythmé et plus intéressant dans le dernier tiers du récit.
Le principe de cette histoire est assez simple. Sur la page de gauche, dessiné dans un style réaliste, ce que vis et fait réellement le héros, tandis que la page de droite, dessinée dans un style semi caricatural et se déroulant sur un ton plus humoristique, c’est ce qui passe par la tête du héros, comment il vit et analyse les événements.
Quant à l’intrigue elle-même, elle est minimaliste : le héros, atteint de quelques troubles psychiques, est persuadés que son frère – qu’il n’a pas vu depuis longtemps – a été assassiné par sa femme. Il va donc essayer d’enquêter pour démontrer que ses soupçons sont justifiés.
Le début est un peu mollasson, et l’intrigue décolle d’autant moins que chaque page est presque « doublée ». Mais, peu à peu, le délire du héros emballe l’histoire, et la page de droite se différencie de plus en plus de celle de gauche, le héros y sombrant dans une folie encouragée par une figurine de Mickey aux airs de diablotin.
Le côté polar est assez minime, même si au final il s’impose, dans une histoire qui ressemble pour les auteurs à un petit exercice de style.
Je comprends le ressenti de mes prédécesseurs, une œuvre dont on peut largement se passer. On ne sait pas encore trop à quoi s’attendre.
Pour autant, si je n’ai lu que le 1er tome je reste curieux de connaître la suite. L’auteure, que je découvre, possède une certaine patte.
Le graphisme m’a fait d’entrée un peu peur mais je m’y suis fait très rapidement pour même finalement succomber à ce côté un peu brut. Ça a un certain cachet et ça me change de mes habitudes.
Niveau histoire, on en est encore qu’à l’intro, l’auteur place son univers et quelques pions (encore bien flous d’ailleurs) mais ma lecture fut agréable. J’ai bien aimé le côté improbable de l’idée de base et surtout le personnage de Shiori complètement barré.
À voir ce que ça donne véritablement par la suite mais why not pour l’instant ?
C'est une sympathique série de fantasy et de divertissement comme Arleston sait les imaginer.
Le monde qu'il met ici en scène est relativement original puisqu'il est basé sur une technologie mélangeant technique et magie, mise au point par des maginieurs, mi-mages mi-ingénieurs. Cela donne un cocktail aux limites du merveilleux et du steampunk.
Ses héros sont les enfants du défunt empereur qui attendent leur majorité pour accéder au pouvoir tandis que l'exécrable oncle régent tient les rênes de l'empire et ne souhaite rien d'autre que d'assassiner ces adolescents. Ses manigances semblent toucher à leur but quand, le jour même où Altek aurait dû devenir enfin empereur, le monde s'arrête de tourner, empêchant la cérémonie, et le futur empereur est envoyé par son oncle en périple de par le monde pour chercher le pardon des dieux. Il sera pour cela accompagné de son autre oncle, guerrier protecteur, de sa préceptrice, une savante énergique et très volontaire, et plus tard de deux voleurs rencontrés au détour d'une rue et qui ont découvert le secret d'Altek... qu'il serait en réalité plutôt une impératrice.
Le dessin de Dana Dimat est tout à fait agréable. Il est parfaitement dans la lignée des publications précédentes d'Arleston, se rapprochant du style de Didier Tarquin pour Lanfeust de Troy. L'ambiance, les couleurs et les décors jouent aussi en ce sens : les amateurs de ces séries là ne seront pas dépaysés.
La mise en scène par contre amène quelques surprises, avec une structure en courts chapitres avec pages de garde et titres à la Jules Verne, ainsi que plusieurs pages intermédiaires offrant au choix des illustrations, des pages d'explications sur le monde ou encore la famille du héros, le dialogue entre deux corbeaux plus ou moins narrateurs qui suivent les héros, ou encore des dialogues entre un narrateur invisible et l'un des personnages. Cette composition semble rappeler régulièrement que c'est une histoire que l'on lit et qu'il ne faut pas forcément la prendre au sérieux. Aussi original que ce soit, cela m'a sorti assez régulièrement du récit et je ne suis pas totalement amateur de cette méthode narrative.
Pour ce qui est de l'intrigue, je l'ai trouvée très agréable. Les personnages sont bons et on a rapidement envie de les suivre. Le contexte de guerre froide entre les héros et le régent, où les deux camps savent qu'ils sont prêts à s'entretuer en permanence mais maintiennent officiellement les apparences, est assez amusant. Puis quand l'aventure commence pour de bon, elle est plutôt prenante, notamment grâce à la confrontation des personnages qu'elle oppose et allie. Le scénario reprend au passage quelques idées déjà vues ici et là, comme cette planète qui arrête de tourner et sa zone crépusculaire comme dans Le Monde d'Arkadi de Caza, ou encore ce fleuve qui passe de monde en monde et qui rappelle beaucoup le fleuve Thétys de Dan Simmons dans sa série Hyperion. J'ai par contre trouvé que certains passages étaient trop téléphonés et faciles, le pire étant cette page en fin de tome 1 où s'accumulent trois grosses facilités : le héros qui se débarrasse d'un geste d'un danger mortel, ce geste l'envoyant comme par hasard tuer net son puissant adversaire et en même temps les corbeaux trouvant un moyen assez peu crédible de montrer la route à prendre à la savante.
Quant au second tome, il a un côté un peu plus brouillon et convenu. L'action y est déjà en place et Arleston fait le choix d'intégrer des éléments de Science-Fantasy qui là encore ne sont pas sans rappeler ses autres séries comme Lanfeust des Etoiles entre autres. Il y a aussi une place plus importante, presque un peu encombrante, laissée à l'humour avec en particulier les comportements assez nunuches de la sœur et du frère assez nunuches qui accompagnent le héros.
Malgré ces quelques facilités et une légère impression de déjà-vu, j'ai lu cette BD avec plaisir car j'aime ce type de divertissement bien mené, bien dessiné et de bonne composition. J'ai trouvé la fin un peu rapide et prévisible mais j'ai passé un plutôt bon moment.
Un moine copiste décide de s'associer à un redoutable tueur de monstres, Sir Duncross, pour consigner ses exploits et alerter la population sur l'existence de ces créatures et les moyens de les éliminer. Duncross, guerrier taciturne et implacable, s'est voué corps et âme à cette mission, quel qu'en soit le prix.
L'univers évoque immanquablement celui de The Witcher, avec ce héros solitaire, asocial et expert dans l'art du combat, que l'on rémunère pour affronter des horreurs tout droit sorties des cauchemars, des monstres qui démembrent leurs victimes ou prennent possession de leurs corps. À ses côtés, point de magicienne envoûtante ni de ménestrel exubérant, mais un moine ventripotent à la bravoure fluctuante, dont la ténacité et l'humanité apportent une belle contrepartie à la hargne glaçante du chevalier.
Le dessin, à mi-chemin entre comics et franco-belge, propose une fantasy légère en apparence, qui contraste agréablement avec la noirceur du propos. La mise en scène est maîtrisée, le rythme soutenu, bien que certaines scènes de combat, longues et brutales, s'éternisent parfois, Sir Duncross n'étant jamais épargné et sortant rarement indemne de ses affrontements.
La lecture se révèle plaisante, bien menée, mais souffre d'un manque d'originalité, surtout pour qui est familier de l'univers de The Witcher, auquel le récit emprunte tellement. Malgré sa pagination généreuse (plus de 80 pages), l'album se compose d'une courte introduction suivie d'un récit principal assez vite lu, donnant l'impression qu'il ne s'agit là que d'un aperçu des possibles aventures du héros, sauf qu'il s'agit bien visiblement d'un one-shot et qu'il n'y en aura pas davantage. On referme donc l'ouvrage avec une certaine frustration, devant un récit honnête et efficace, mais qui aurait gagné à développer davantage son potentiel.
Cette série sur l'urgence écologique se démarque un peu des très nombreuses séries sur cette thématique. Hugo Clément propose un documentaire engagé basé principalement sur le bien-être animal et la relation homme-animal. C'est parfois violent comme le prouve les chapitres sur les abattoirs ou sur le massacre des globicéphales aux Féroé. Pendant 12 chapitres Clément se met en scène avec un discours maintenant connu pour ceux et celles qui suivent cette thématique de près: Il y a urgence, nous fonçons dans le mur mais ne culpabilisons pas et gardons espoir. Cela me laisse dubitatif car je ne vois rien beaucoup changer depuis Rio, au contraire.
Les chapitres sont assez courts et travaillent beaucoup sur le spectaculaire. Toutefois j'ai aimé que l'auteur soulève certains points peu visités comme le by catch de la pêche ou l'implication de plus en plus grande des mafias dans ce circuit écologique. En voulant rester proche du terrain cela conduit Clément à introduire des chapitres presque anecdotiques forts en émotion ( les globicéphales pour la cruauté et les gorilles du Burundi en soulagement) parmi des chapitres à l'impact bien plus lourd ( l'élevage en batterie, la pollution plastique, la fonte du permafrost). Cela donne un résultat qui manque parfois de cohérence dans l'importance des thématiques. De plus l'auteur utilise quelques argumentations maladroites (comme le surpoids des chasseurs). Enfin son exposé manque quelquefois de précisions. Ainsi toutes les viandes ne se valent pas en terme de GES et tous les végétaux ne sont pas neutres ( café ou chocolat par exemple).
Le graphisme de Dominique Mermoux fait bien le travail dans le style documentaire. C'est simple et efficace. Il y a des cases difficiles et cruelles mais l'auteur se garde de tout voyeurisme et de sensationnalisme morbide.
Je regrette que Clément n'ait pas trouver une place pour le gaspillage alimentaire. Un sujet qui me touche beaucoup.
Une lecture avec quelques faiblesses mais plusieurs points très intéressants.
Adélidélo est une série pour les tous petits qui commencent à lire ou se font encore lire les histoires par leurs parents.
Elle est composée de petits albums souples au format proche des livres illustrés pour la jeunesse. Chacun comprend 7 histoires suffisamment courtes pour convenir à la publication dans le magazine Pomme d'Api ou à une très rapide histoire du soir. Adélidélo y est une petite fille de moins de 6 ans qui vit avec ses parents, son petit frère bébé et son gentil doudou monstre, Mochu, avec qui elle partage ses confidences. Ses histoires sont celles d'une enfant de son âge, la majorité du temps à la maison avec ses parents, à jouer ou à faire des câlins, et quelques fois dehors avec ses amis ou en balade.
C'est une série mignonne et douce, le genre que des parents ont bien envie de lire à leurs enfants et dont la rapidité et la simplicité favorise la lecture. La forme est à mi chemin entre livre jeunesse illustré et BD, avec seulement deux grosses cases par page et une police de caractère pour la narration qui se rapproche des livres d'apprentissage de la lecture.
Adélidélo est une jeune fille énergique et qui ne manque pas d'idées. Elle est un peu égocentrique et directive mais cela reflète bien l'esprit des enfants de son âge dont le monde est centré autour d'eux avec des parents aux petits soins. Ni méchante ni trop turbulente, elle permettra sans aucun doute à beaucoup de très jeunes lecteurs de s'identifier facilement à elle. Et comme elle aime sincèrement ses parents et leur faire des câlins, elle plaira aussi à ceux qui veulent faire lire ses aventures à leurs enfants.
Bref, une série sympathique que j'aurais volontiers empruntée à l'époque où mes enfants avaient encore l'âge que je leur raconte des histoires avant de s'endormir ou pour leur laisser entre les mains quand ils venaient d'apprendre à lire.
J'ai lu et avisé Ici, on a toujours une raison de sourire il y a peu et j'ai donc eu envie de relire "The Moon on a Rainy Night".
J'avais découvert ce manga il y a environ quatre ans en ligne et je n'en avais gardé que très peu de souvenirs si ce n'est que ça parlait de surdité, de musique et d'une romance lycéenne.
Bon, en soi je me rappelais effectivement des trois sujets principaux de l'œuvre mais, pour citer un gascon au grand nez "on aurait pu dire bien des choses encore". Déjà, le sujet de la surdité n'est pas ici qu'un gimmick visant à rendre la romance "atypique", le sujet est traité avec sérieux, on aborde les difficultés quotidiennes, les idées reçus, les problèmes d'équités dans la société et surtout les grandes difficultés pour créer et maintenir des relations sociales lorsque l'on souffre d'un handicap. On aborde même avec tout autant de sérieux le sujet de l'impact d'un handicap sur l'entourage de la personne, sans tomber dans le piège de la survalorisation des difficultés de personnes valides face aux difficultés bien plus invisibilisés des personnes handicapées. C'est même l'une des rares œuvres que j'ai eu entre les mains dernièrement a avoir aborder le sujet de la jeune aidance (la situation complexe et tout aussi invisible aux yeux du plus grand nombre des jeunes personnes devant s'occuper aux quotidiens d'une personne à charge, très souvent un membre de leur famille).
Bon, après, même si je reconnais beaucoup de qualités à la série, je ne m'emballe pas non plus. La romance est sympathique mais un peu trop classique à mon goût, un peu trop mièvre par moment aussi. Elle n'en ai pas rebutante, loin de là, mais ça ne me parle pas vraiment. J'aime le mièvre mais avec tout de même un minimum de substance, que diable !
Il y a aussi la traduction VF, mon ennemi de toujours. La traduction n'est pas mauvaise dans son ensemble, mais j'ai tout de même noté quelques passages où la formulation de certains personnages m'a semblé discordante (comme l'une de nos protagonistes s'exprimant à quelques reprises que ce que fait l'autre est "sexy", qui me semble vraiment être un terme trop fort et trop bateau pour ce moment-là).
Ces deux défauts restent minimes, la série n'est pas mal écrite et mérite la lecture.
Ça ne fait pas vibrer mon cœur d'artichaut (il faut dire que les romances lycéennes ne me parlent plus vraiment) mais je lui reconnais d'être très intéressante et documentée. Les œuvres de références pour se renseigner sur le sujet de la surdité mis à disposition à la fin des albums sont d'ailleurs de très bons ajouts.
2.5
Premier recueil de strips de l'autrice underground américaine Lynda Barry que je lis et le résultat est mitigé.
Le dessin est correct. Ce n'est pas un style que j'aime particulièrement, mais au moins c'est lisible et pas moche comme chez d'autres artistes underground qui font volontairement dans la laideur. Quant au scénario, ce sont une suite d'anecdotes mettant en vedette une adolescente un peu mal dans sa peau ainsi que son entourage. C'est un sujet vu et revu et je n'ai pas eu l'impression que l'autrice apportait quelque chose de nouveau sur le sujet. Il faut dire qu'hormis une histoire d'une vingtaine de pages, chaque anecdote ne dure que le temps de 4 cases alors il y a peu d'espaces pour développer. Un autre problème est que c'est verbeux avec le texte qui prend la moitié des cases. Parfois on dirait plus un livre illustré qu'une BD ! Du coup c’est un peu lourds à lire.
Ça se laisse lire, mais je ne le conseil la lecture qu'au gros fan des comics dits indépendants.
De Thomas Legrain je ne connais que Latah qui, sans être honteux, ne m’avait pas laissé un grand souvenir. Je n’avais pas trop accroché au graphisme que je juge pro mais trop lisse et inadapté à la jungle.
L’anticipation version sf, par contre, lui va plutôt bien. J’ai lu ce 1er tome avec plaisir et intérêt. Rien de follement original mais assez bien foutu, une bonne entame pour les amateurs. De plus le nombre de pages est généreux pour bien cerner cet univers.
Le récit prend place dans un futur pas si lointain, où les robots se sont rebellés et ont mis à mal l’humanité. Les différentes forces en présence ayant bien diminuées lors de ce conflit, une sorte de statu quo s’est installée, les meccha se contentant de rapines et les humains de survivre dans quelques cités.
Précisons qu’avec le temps, les robots ont commencé à se démarquer en développant une identité propre, on a les alphas et leur meute, les indépendants … Les humains pour lutter ont mis au point de nouveau robot sans I.A. mais qui partage la conscience d’une humaine, ils agissent en binôme comme des rangers via le MAD.
Voilà pour le background.
L’intrigue prend place en Russie, Novgorod plus précisément, ce qui amène son petit lot de dépaysement dans le vocabulaire. Nous nous attacherons au quotidien de Daïa et son robot qui prendra une tournure inattendue en enquêtant sur un meurtre.
Ça ne chamboulera pas son petit monde mais c’est très bien tenu, du bon divertissement. Un mix réussi de x références : Blade Runner, zombies, la geste des chevaliers dragons … et parfaitement mis en images.
J’ai bien aimé l’ambiance.
3,5
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Un one-shot assez particulier qui mélange le roman graphique avec un peu de thriller et aussi...de science-fiction ! Un jeune ado ne se souvient pas de sa soirée, apprend la disparition d'une jeune femme qu'il semble avoir rencontrée, et il trouve des photos étranges dans sa caméra. Il va partir enquêter sur la disparition en essayant de trouver des réponses à ses questions.... Le scénario est un peu prenant parce que je voulais savoir les réponses aux mystères et lorsque je les ai eues, j'ai été un peu déçu. Pas à cause des éléments de réponses, mais de la manière dont c'est écrit. On dirait que ça se termine au milieu du récit alors qu’il n’y a pas de suite. La relation entre le héros et la jeune femme m'a aussi semblé un peu superficielle, en tout cas je n'y ai pas trop cru. Ça se laisse lire sans problème et le dessin est correct, mais je suis resté sur ma faim.
L'Agent double
J’ai longtemps pensé de mettre que 2 étoiles à cet album. Mais finalement la mayonnaise prend davantage sur la fin, c’est plus rythmé et plus intéressant dans le dernier tiers du récit. Le principe de cette histoire est assez simple. Sur la page de gauche, dessiné dans un style réaliste, ce que vis et fait réellement le héros, tandis que la page de droite, dessinée dans un style semi caricatural et se déroulant sur un ton plus humoristique, c’est ce qui passe par la tête du héros, comment il vit et analyse les événements. Quant à l’intrigue elle-même, elle est minimaliste : le héros, atteint de quelques troubles psychiques, est persuadés que son frère – qu’il n’a pas vu depuis longtemps – a été assassiné par sa femme. Il va donc essayer d’enquêter pour démontrer que ses soupçons sont justifiés. Le début est un peu mollasson, et l’intrigue décolle d’autant moins que chaque page est presque « doublée ». Mais, peu à peu, le délire du héros emballe l’histoire, et la page de droite se différencie de plus en plus de celle de gauche, le héros y sombrant dans une folie encouragée par une figurine de Mickey aux airs de diablotin. Le côté polar est assez minime, même si au final il s’impose, dans une histoire qui ressemble pour les auteurs à un petit exercice de style.
Sanda
Je comprends le ressenti de mes prédécesseurs, une œuvre dont on peut largement se passer. On ne sait pas encore trop à quoi s’attendre. Pour autant, si je n’ai lu que le 1er tome je reste curieux de connaître la suite. L’auteure, que je découvre, possède une certaine patte. Le graphisme m’a fait d’entrée un peu peur mais je m’y suis fait très rapidement pour même finalement succomber à ce côté un peu brut. Ça a un certain cachet et ça me change de mes habitudes. Niveau histoire, on en est encore qu’à l’intro, l’auteur place son univers et quelques pions (encore bien flous d’ailleurs) mais ma lecture fut agréable. J’ai bien aimé le côté improbable de l’idée de base et surtout le personnage de Shiori complètement barré. À voir ce que ça donne véritablement par la suite mais why not pour l’instant ?
La Baroque Épopée du monde qui ne voulait plus tourner
C'est une sympathique série de fantasy et de divertissement comme Arleston sait les imaginer. Le monde qu'il met ici en scène est relativement original puisqu'il est basé sur une technologie mélangeant technique et magie, mise au point par des maginieurs, mi-mages mi-ingénieurs. Cela donne un cocktail aux limites du merveilleux et du steampunk. Ses héros sont les enfants du défunt empereur qui attendent leur majorité pour accéder au pouvoir tandis que l'exécrable oncle régent tient les rênes de l'empire et ne souhaite rien d'autre que d'assassiner ces adolescents. Ses manigances semblent toucher à leur but quand, le jour même où Altek aurait dû devenir enfin empereur, le monde s'arrête de tourner, empêchant la cérémonie, et le futur empereur est envoyé par son oncle en périple de par le monde pour chercher le pardon des dieux. Il sera pour cela accompagné de son autre oncle, guerrier protecteur, de sa préceptrice, une savante énergique et très volontaire, et plus tard de deux voleurs rencontrés au détour d'une rue et qui ont découvert le secret d'Altek... qu'il serait en réalité plutôt une impératrice. Le dessin de Dana Dimat est tout à fait agréable. Il est parfaitement dans la lignée des publications précédentes d'Arleston, se rapprochant du style de Didier Tarquin pour Lanfeust de Troy. L'ambiance, les couleurs et les décors jouent aussi en ce sens : les amateurs de ces séries là ne seront pas dépaysés. La mise en scène par contre amène quelques surprises, avec une structure en courts chapitres avec pages de garde et titres à la Jules Verne, ainsi que plusieurs pages intermédiaires offrant au choix des illustrations, des pages d'explications sur le monde ou encore la famille du héros, le dialogue entre deux corbeaux plus ou moins narrateurs qui suivent les héros, ou encore des dialogues entre un narrateur invisible et l'un des personnages. Cette composition semble rappeler régulièrement que c'est une histoire que l'on lit et qu'il ne faut pas forcément la prendre au sérieux. Aussi original que ce soit, cela m'a sorti assez régulièrement du récit et je ne suis pas totalement amateur de cette méthode narrative. Pour ce qui est de l'intrigue, je l'ai trouvée très agréable. Les personnages sont bons et on a rapidement envie de les suivre. Le contexte de guerre froide entre les héros et le régent, où les deux camps savent qu'ils sont prêts à s'entretuer en permanence mais maintiennent officiellement les apparences, est assez amusant. Puis quand l'aventure commence pour de bon, elle est plutôt prenante, notamment grâce à la confrontation des personnages qu'elle oppose et allie. Le scénario reprend au passage quelques idées déjà vues ici et là, comme cette planète qui arrête de tourner et sa zone crépusculaire comme dans Le Monde d'Arkadi de Caza, ou encore ce fleuve qui passe de monde en monde et qui rappelle beaucoup le fleuve Thétys de Dan Simmons dans sa série Hyperion. J'ai par contre trouvé que certains passages étaient trop téléphonés et faciles, le pire étant cette page en fin de tome 1 où s'accumulent trois grosses facilités : le héros qui se débarrasse d'un geste d'un danger mortel, ce geste l'envoyant comme par hasard tuer net son puissant adversaire et en même temps les corbeaux trouvant un moyen assez peu crédible de montrer la route à prendre à la savante. Quant au second tome, il a un côté un peu plus brouillon et convenu. L'action y est déjà en place et Arleston fait le choix d'intégrer des éléments de Science-Fantasy qui là encore ne sont pas sans rappeler ses autres séries comme Lanfeust des Etoiles entre autres. Il y a aussi une place plus importante, presque un peu encombrante, laissée à l'humour avec en particulier les comportements assez nunuches de la sœur et du frère assez nunuches qui accompagnent le héros. Malgré ces quelques facilités et une légère impression de déjà-vu, j'ai lu cette BD avec plaisir car j'aime ce type de divertissement bien mené, bien dessiné et de bonne composition. J'ai trouvé la fin un peu rapide et prévisible mais j'ai passé un plutôt bon moment.
Duncross contre les créatures du mal
Un moine copiste décide de s'associer à un redoutable tueur de monstres, Sir Duncross, pour consigner ses exploits et alerter la population sur l'existence de ces créatures et les moyens de les éliminer. Duncross, guerrier taciturne et implacable, s'est voué corps et âme à cette mission, quel qu'en soit le prix. L'univers évoque immanquablement celui de The Witcher, avec ce héros solitaire, asocial et expert dans l'art du combat, que l'on rémunère pour affronter des horreurs tout droit sorties des cauchemars, des monstres qui démembrent leurs victimes ou prennent possession de leurs corps. À ses côtés, point de magicienne envoûtante ni de ménestrel exubérant, mais un moine ventripotent à la bravoure fluctuante, dont la ténacité et l'humanité apportent une belle contrepartie à la hargne glaçante du chevalier. Le dessin, à mi-chemin entre comics et franco-belge, propose une fantasy légère en apparence, qui contraste agréablement avec la noirceur du propos. La mise en scène est maîtrisée, le rythme soutenu, bien que certaines scènes de combat, longues et brutales, s'éternisent parfois, Sir Duncross n'étant jamais épargné et sortant rarement indemne de ses affrontements. La lecture se révèle plaisante, bien menée, mais souffre d'un manque d'originalité, surtout pour qui est familier de l'univers de The Witcher, auquel le récit emprunte tellement. Malgré sa pagination généreuse (plus de 80 pages), l'album se compose d'une courte introduction suivie d'un récit principal assez vite lu, donnant l'impression qu'il ne s'agit là que d'un aperçu des possibles aventures du héros, sauf qu'il s'agit bien visiblement d'un one-shot et qu'il n'y en aura pas davantage. On referme donc l'ouvrage avec une certaine frustration, devant un récit honnête et efficace, mais qui aurait gagné à développer davantage son potentiel.
Le Théorème du vaquita
Cette série sur l'urgence écologique se démarque un peu des très nombreuses séries sur cette thématique. Hugo Clément propose un documentaire engagé basé principalement sur le bien-être animal et la relation homme-animal. C'est parfois violent comme le prouve les chapitres sur les abattoirs ou sur le massacre des globicéphales aux Féroé. Pendant 12 chapitres Clément se met en scène avec un discours maintenant connu pour ceux et celles qui suivent cette thématique de près: Il y a urgence, nous fonçons dans le mur mais ne culpabilisons pas et gardons espoir. Cela me laisse dubitatif car je ne vois rien beaucoup changer depuis Rio, au contraire. Les chapitres sont assez courts et travaillent beaucoup sur le spectaculaire. Toutefois j'ai aimé que l'auteur soulève certains points peu visités comme le by catch de la pêche ou l'implication de plus en plus grande des mafias dans ce circuit écologique. En voulant rester proche du terrain cela conduit Clément à introduire des chapitres presque anecdotiques forts en émotion ( les globicéphales pour la cruauté et les gorilles du Burundi en soulagement) parmi des chapitres à l'impact bien plus lourd ( l'élevage en batterie, la pollution plastique, la fonte du permafrost). Cela donne un résultat qui manque parfois de cohérence dans l'importance des thématiques. De plus l'auteur utilise quelques argumentations maladroites (comme le surpoids des chasseurs). Enfin son exposé manque quelquefois de précisions. Ainsi toutes les viandes ne se valent pas en terme de GES et tous les végétaux ne sont pas neutres ( café ou chocolat par exemple). Le graphisme de Dominique Mermoux fait bien le travail dans le style documentaire. C'est simple et efficace. Il y a des cases difficiles et cruelles mais l'auteur se garde de tout voyeurisme et de sensationnalisme morbide. Je regrette que Clément n'ait pas trouver une place pour le gaspillage alimentaire. Un sujet qui me touche beaucoup. Une lecture avec quelques faiblesses mais plusieurs points très intéressants.
Adélidélo
Adélidélo est une série pour les tous petits qui commencent à lire ou se font encore lire les histoires par leurs parents. Elle est composée de petits albums souples au format proche des livres illustrés pour la jeunesse. Chacun comprend 7 histoires suffisamment courtes pour convenir à la publication dans le magazine Pomme d'Api ou à une très rapide histoire du soir. Adélidélo y est une petite fille de moins de 6 ans qui vit avec ses parents, son petit frère bébé et son gentil doudou monstre, Mochu, avec qui elle partage ses confidences. Ses histoires sont celles d'une enfant de son âge, la majorité du temps à la maison avec ses parents, à jouer ou à faire des câlins, et quelques fois dehors avec ses amis ou en balade. C'est une série mignonne et douce, le genre que des parents ont bien envie de lire à leurs enfants et dont la rapidité et la simplicité favorise la lecture. La forme est à mi chemin entre livre jeunesse illustré et BD, avec seulement deux grosses cases par page et une police de caractère pour la narration qui se rapproche des livres d'apprentissage de la lecture. Adélidélo est une jeune fille énergique et qui ne manque pas d'idées. Elle est un peu égocentrique et directive mais cela reflète bien l'esprit des enfants de son âge dont le monde est centré autour d'eux avec des parents aux petits soins. Ni méchante ni trop turbulente, elle permettra sans aucun doute à beaucoup de très jeunes lecteurs de s'identifier facilement à elle. Et comme elle aime sincèrement ses parents et leur faire des câlins, elle plaira aussi à ceux qui veulent faire lire ses aventures à leurs enfants. Bref, une série sympathique que j'aurais volontiers empruntée à l'époque où mes enfants avaient encore l'âge que je leur raconte des histoires avant de s'endormir ou pour leur laisser entre les mains quand ils venaient d'apprendre à lire.
The Moon on a Rainy Night
J'ai lu et avisé Ici, on a toujours une raison de sourire il y a peu et j'ai donc eu envie de relire "The Moon on a Rainy Night". J'avais découvert ce manga il y a environ quatre ans en ligne et je n'en avais gardé que très peu de souvenirs si ce n'est que ça parlait de surdité, de musique et d'une romance lycéenne. Bon, en soi je me rappelais effectivement des trois sujets principaux de l'œuvre mais, pour citer un gascon au grand nez "on aurait pu dire bien des choses encore". Déjà, le sujet de la surdité n'est pas ici qu'un gimmick visant à rendre la romance "atypique", le sujet est traité avec sérieux, on aborde les difficultés quotidiennes, les idées reçus, les problèmes d'équités dans la société et surtout les grandes difficultés pour créer et maintenir des relations sociales lorsque l'on souffre d'un handicap. On aborde même avec tout autant de sérieux le sujet de l'impact d'un handicap sur l'entourage de la personne, sans tomber dans le piège de la survalorisation des difficultés de personnes valides face aux difficultés bien plus invisibilisés des personnes handicapées. C'est même l'une des rares œuvres que j'ai eu entre les mains dernièrement a avoir aborder le sujet de la jeune aidance (la situation complexe et tout aussi invisible aux yeux du plus grand nombre des jeunes personnes devant s'occuper aux quotidiens d'une personne à charge, très souvent un membre de leur famille). Bon, après, même si je reconnais beaucoup de qualités à la série, je ne m'emballe pas non plus. La romance est sympathique mais un peu trop classique à mon goût, un peu trop mièvre par moment aussi. Elle n'en ai pas rebutante, loin de là, mais ça ne me parle pas vraiment. J'aime le mièvre mais avec tout de même un minimum de substance, que diable ! Il y a aussi la traduction VF, mon ennemi de toujours. La traduction n'est pas mauvaise dans son ensemble, mais j'ai tout de même noté quelques passages où la formulation de certains personnages m'a semblé discordante (comme l'une de nos protagonistes s'exprimant à quelques reprises que ce que fait l'autre est "sexy", qui me semble vraiment être un terme trop fort et trop bateau pour ce moment-là). Ces deux défauts restent minimes, la série n'est pas mal écrite et mérite la lecture. Ça ne fait pas vibrer mon cœur d'artichaut (il faut dire que les romances lycéennes ne me parlent plus vraiment) mais je lui reconnais d'être très intéressante et documentée. Les œuvres de références pour se renseigner sur le sujet de la surdité mis à disposition à la fin des albums sont d'ailleurs de très bons ajouts.
Come over come over
2.5 Premier recueil de strips de l'autrice underground américaine Lynda Barry que je lis et le résultat est mitigé. Le dessin est correct. Ce n'est pas un style que j'aime particulièrement, mais au moins c'est lisible et pas moche comme chez d'autres artistes underground qui font volontairement dans la laideur. Quant au scénario, ce sont une suite d'anecdotes mettant en vedette une adolescente un peu mal dans sa peau ainsi que son entourage. C'est un sujet vu et revu et je n'ai pas eu l'impression que l'autrice apportait quelque chose de nouveau sur le sujet. Il faut dire qu'hormis une histoire d'une vingtaine de pages, chaque anecdote ne dure que le temps de 4 cases alors il y a peu d'espaces pour développer. Un autre problème est que c'est verbeux avec le texte qui prend la moitié des cases. Parfois on dirait plus un livre illustré qu'une BD ! Du coup c’est un peu lourds à lire. Ça se laisse lire, mais je ne le conseil la lecture qu'au gros fan des comics dits indépendants.
M-A-D
De Thomas Legrain je ne connais que Latah qui, sans être honteux, ne m’avait pas laissé un grand souvenir. Je n’avais pas trop accroché au graphisme que je juge pro mais trop lisse et inadapté à la jungle. L’anticipation version sf, par contre, lui va plutôt bien. J’ai lu ce 1er tome avec plaisir et intérêt. Rien de follement original mais assez bien foutu, une bonne entame pour les amateurs. De plus le nombre de pages est généreux pour bien cerner cet univers. Le récit prend place dans un futur pas si lointain, où les robots se sont rebellés et ont mis à mal l’humanité. Les différentes forces en présence ayant bien diminuées lors de ce conflit, une sorte de statu quo s’est installée, les meccha se contentant de rapines et les humains de survivre dans quelques cités. Précisons qu’avec le temps, les robots ont commencé à se démarquer en développant une identité propre, on a les alphas et leur meute, les indépendants … Les humains pour lutter ont mis au point de nouveau robot sans I.A. mais qui partage la conscience d’une humaine, ils agissent en binôme comme des rangers via le MAD. Voilà pour le background. L’intrigue prend place en Russie, Novgorod plus précisément, ce qui amène son petit lot de dépaysement dans le vocabulaire. Nous nous attacherons au quotidien de Daïa et son robot qui prendra une tournure inattendue en enquêtant sur un meurtre. Ça ne chamboulera pas son petit monde mais c’est très bien tenu, du bon divertissement. Un mix réussi de x références : Blade Runner, zombies, la geste des chevaliers dragons … et parfaitement mis en images. J’ai bien aimé l’ambiance. 3,5