Springer m'a agréablement surpris; son dessin a bien évolué depuis "Terres d'Ombre" (sympa, mais quand on y rejette un oeil on voit la différence), et est franchement pas mal, quoiqu'un peu sombre à mon goût. Le (seul) petit reproche que je ferais consiste en l'utilisation informatique de l'effet de transparence, à mon avis peu réaliste.
Ceci étant dit, le scénario me laisse un peu sur ma faim. Pour tout dire, cette histoire de vampires -- qui semble au demeurant originale et remanie bien le folklore sur le thème -- me rappelle vaguement X-files... Ce 1er tome seul ne suffit pas pour donner un avis autre qu'incertain, car sur ces 72 pages (ça c'est bien !) on n'a droit qu'à une entrée en matière somme toute succinte.
Je vous conseillerais d'y jeter un oeil, et en cas de doute, d'attendre le tome 2. En tout cas je reste pour l'instant incertain quant à mon opinion sur ce livre.
une bd qui se lit mais qui ne m'a franchement pas donné envie d'acheter la suite.
une héroïne pas super attachante, des dessins façon "Crisse" en moins bien..et une histoire qui n'accroche pas...
conclusion: une bd qui se lit agréablement tout de même et dont j'acheterais ptet le dernier volume pour savoir ce qu'elle cache sous son masque...(( suspence plus stressant qu'autre chose d'ailleurs...)
J’ai longuement hésité entre 3/5 et 4/5...
C’est vrai que les planches de Gibrat sont magnifiques, peut être même plus que dans Le Sursis, c'est dire. Les cadrages sont toujours aussi précis et variés, là, rien à redire.
Ceci dit, au niveau de l'histoire, ya quelques failles quand même. Tout est trop facile. Facile pour l'auteur, qui ne se creuse pas beaucoup pour les différentes situations que rencontrent les héros. Facile pour le lecteur qui peut, pour l'instant, tout prévoir à l'avance. Jamais le récit ne nous surprend.
Ça reste pourtant très plaisant à lire, surtout grâce à la narration, au ton très juste, et au dessin proche de la perfection.
J’attends la suite pour revoir mon avis.
13/20 Une bonne bd qui trouve sa conclusion dans "Samba Bugatti".Un univers complet, une "course poursuite" tragique qu' il ne faut pas négliger, même si, c' est vrai, est moins aboutit que "Samba Bugatti"(Aussi bien au niveau dessin que scénario.)
On trouve dans cette BD tout ce qui fait le charme, mais aussi les limites du personnage de Lobo : c'est ultraviolent et bien gore, c'est méchant (on y voit des parents prêts à tuer leurs enfants de peur que ce soient eux qui ne les tuent, le Père Noël est montré comme un vieux salaud), ça ne se prend pas au sérieux, les dessins sont bien crados comme on les aime, mais en même temps, c'est bourrin, il n'y a quasiment pas de scénario, et ça s'oublie aussi vite que ça se lit. Marrant, plus réussi que "Le Dernier Czarnien", mais clairement pas indispensable.
cette BD m'a beaucoup fait penser au "fleau des dieu" puisqu'on est entre SF et medieval.
C'est un cocktail pas evident pour les auteurs, mais le resultat est tres convainquant, et j'ai hate de lire la suite.
le dessin et les couleurs sont vraiment belles, rien à dire.
bref, je suis persuadé de rajouté une etoile à cette serie à la sortie du T2.
Le 1er tome m'avait emballe. Une nouvelle histoire des Stryges à l'époque contemporaine. J'avais bien aimé le second également.
Par contre le dernier tome, me semble-t-il, fait un peu dans la facilité côté scénario. Il manque quelque chose. Dommage.
ce n'est pas le meilleur Davodeau, mais il reste d'un tres bon cachet.
la toile de fond est comme d'habitude un simple extrait de vie quotidienne qui tourne au tragique.
tout aurait pu rester simple, sans le moinde probleme, tout aurait dû rester simple. Pourtant, un petit grain de sable vient tout chambouller.
c'est bien mis en scene, avec les quelques exagerations qui fond tout devier.
c'est simple et efficace.
Un tome assez étrange...
Un peu comme dans La Guerre Eternelle, on ne sait pas trop pourquoi les hommes et les Krells vont se battre, si ce n'est à cause de la peur de l'étranger.
Et la désertion de ce groupe tourne vite au huit clos. C'est oppressant au possible, même si l'on peut regretter que les perso n'aient pas plus de profondeur. Cela est sans doute dû au faible nombre de pages, qui a empêché les auteurs de fouiller autant qu'ils l'auraient voulu.
Par contre, j'ai vraiment du mal avec le dessin. C'est froid, et parfois limite laid.
Ça reste pourtant un one shot étonnant.
La bande dessinée nous a déjà offert un certain nombre de personnages de détectives décalés, maladroits ou distraits : Jérôme K. Jérôme Bloche, l’inspecteur Moroni, Chicanos… C’est un peu dans la même lignée, mais avec un personnage féminin, que se place cette série. Le personnage en question est Clara Dominique, une fille de détective, qui embrasse le métier de son père un peu par hasard après la mort de celui-ci. Débutante et encore mal assurée des méthodes du métier, elle ne manque néanmoins pas d’entrain et utilise à de bonne fin sa capacité particulière à découvrir les motivations profondes des gens sur lesquels elle est amenée à enquêter.
Lapière, le scénariste, a pris soin de doter son héroïne d’une certaine fragilité émotionnelle, ce qui la rend d’autant plus attachante. Elle découvre dans l’immeuble de son père tout un groupes de voisins unis dans l’adversité de la vie de tous les jours. Elle en fait sa nouvelle famille , son nouveau cocon protecteur. Le lecteur a droit à une description assez réussie de ces relations de voisinages.
Chaque album présente une enquête et peut donc être lu séparément des autres, même si les multiples personnages secondaires ainsi que l’héroïne, elle-même, sont sujets à des évolutions.
Présenter en 46 planches, une enquête complète est souvent une gageure. Car ce format souvent trop court ne permet pas toujours de raconter une enquête dans toute sa complexité. Souvent, que cela soit dans des séries policières comme Jérôme K. Jérôme Bloche, Le Choucas ou Cliff Burton, certains albums sont un peu faibles dans leur développement : faute de place, le héros arrive un peu trop vite à deviner le clé de l’énigme. C’est un peu ce qui arrive, malheureusement, dans le premier album. Le deuxième est plus réussi à cet égard, le déroulement de l’enquête est plus crédible et plus attrayant.
Le troisième album est réellement attachant malgré un défaut majeur dans son déroulement : dès la moitié de l'album, le lecteur devine facilement qui est le coupable, ce qui fait de la surprise finale un pétard quelque peu humide.
Mais que le récit même du déroulement de l’enquête soit réussi ou non, la clé de l’énigme de ces albums repose toujours sur une idée originale et recherchée. Pas de place ici pour un manichéisme de mauvaise augure, non, Lapière tente de prendre à bras le corps l’humain dans toute sa complexité. On est donc plus proche de Simenon que des tueurs machiavéliques mais peu crédibles d’Agatha Christie.
Le dessin est le point fort de la série. Chauzy est un dessinateur surdoué, il ne semble avoir aucune limite et arrive à retranscrire n’importe quelle attitude, sa mise en scène est très belle et ses couleurs directes magnifiques. Du grand art.
Une série à suivre…
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Springer m'a agréablement surpris; son dessin a bien évolué depuis "Terres d'Ombre" (sympa, mais quand on y rejette un oeil on voit la différence), et est franchement pas mal, quoiqu'un peu sombre à mon goût. Le (seul) petit reproche que je ferais consiste en l'utilisation informatique de l'effet de transparence, à mon avis peu réaliste. Ceci étant dit, le scénario me laisse un peu sur ma faim. Pour tout dire, cette histoire de vampires -- qui semble au demeurant originale et remanie bien le folklore sur le thème -- me rappelle vaguement X-files... Ce 1er tome seul ne suffit pas pour donner un avis autre qu'incertain, car sur ces 72 pages (ça c'est bien !) on n'a droit qu'à une entrée en matière somme toute succinte. Je vous conseillerais d'y jeter un oeil, et en cas de doute, d'attendre le tome 2. En tout cas je reste pour l'instant incertain quant à mon opinion sur ce livre.
Marlysa
une bd qui se lit mais qui ne m'a franchement pas donné envie d'acheter la suite. une héroïne pas super attachante, des dessins façon "Crisse" en moins bien..et une histoire qui n'accroche pas... conclusion: une bd qui se lit agréablement tout de même et dont j'acheterais ptet le dernier volume pour savoir ce qu'elle cache sous son masque...(( suspence plus stressant qu'autre chose d'ailleurs...)
Le Vol du Corbeau
J’ai longuement hésité entre 3/5 et 4/5... C’est vrai que les planches de Gibrat sont magnifiques, peut être même plus que dans Le Sursis, c'est dire. Les cadrages sont toujours aussi précis et variés, là, rien à redire. Ceci dit, au niveau de l'histoire, ya quelques failles quand même. Tout est trop facile. Facile pour l'auteur, qui ne se creuse pas beaucoup pour les différentes situations que rencontrent les héros. Facile pour le lecteur qui peut, pour l'instant, tout prévoir à l'avance. Jamais le récit ne nous surprend. Ça reste pourtant très plaisant à lire, surtout grâce à la narration, au ton très juste, et au dessin proche de la perfection. J’attends la suite pour revoir mon avis.
Beatifica Blues
13/20 Une bonne bd qui trouve sa conclusion dans "Samba Bugatti".Un univers complet, une "course poursuite" tragique qu' il ne faut pas négliger, même si, c' est vrai, est moins aboutit que "Samba Bugatti"(Aussi bien au niveau dessin que scénario.)
Lobo - Le Noël de Lobo
On trouve dans cette BD tout ce qui fait le charme, mais aussi les limites du personnage de Lobo : c'est ultraviolent et bien gore, c'est méchant (on y voit des parents prêts à tuer leurs enfants de peur que ce soient eux qui ne les tuent, le Père Noël est montré comme un vieux salaud), ça ne se prend pas au sérieux, les dessins sont bien crados comme on les aime, mais en même temps, c'est bourrin, il n'y a quasiment pas de scénario, et ça s'oublie aussi vite que ça se lit. Marrant, plus réussi que "Le Dernier Czarnien", mais clairement pas indispensable.
Morgana
cette BD m'a beaucoup fait penser au "fleau des dieu" puisqu'on est entre SF et medieval. C'est un cocktail pas evident pour les auteurs, mais le resultat est tres convainquant, et j'ai hate de lire la suite. le dessin et les couleurs sont vraiment belles, rien à dire. bref, je suis persuadé de rajouté une etoile à cette serie à la sortie du T2.
Le Maître de Jeu
Le 1er tome m'avait emballe. Une nouvelle histoire des Stryges à l'époque contemporaine. J'avais bien aimé le second également. Par contre le dernier tome, me semble-t-il, fait un peu dans la facilité côté scénario. Il manque quelque chose. Dommage.
Le réflexe de survie
ce n'est pas le meilleur Davodeau, mais il reste d'un tres bon cachet. la toile de fond est comme d'habitude un simple extrait de vie quotidienne qui tourne au tragique. tout aurait pu rester simple, sans le moinde probleme, tout aurait dû rester simple. Pourtant, un petit grain de sable vient tout chambouller. c'est bien mis en scene, avec les quelques exagerations qui fond tout devier. c'est simple et efficace.
Le Bataillon des lâches
Un tome assez étrange... Un peu comme dans La Guerre Eternelle, on ne sait pas trop pourquoi les hommes et les Krells vont se battre, si ce n'est à cause de la peur de l'étranger. Et la désertion de ce groupe tourne vite au huit clos. C'est oppressant au possible, même si l'on peut regretter que les perso n'aient pas plus de profondeur. Cela est sans doute dû au faible nombre de pages, qui a empêché les auteurs de fouiller autant qu'ils l'auraient voulu. Par contre, j'ai vraiment du mal avec le dessin. C'est froid, et parfois limite laid. Ça reste pourtant un one shot étonnant.
Clara
La bande dessinée nous a déjà offert un certain nombre de personnages de détectives décalés, maladroits ou distraits : Jérôme K. Jérôme Bloche, l’inspecteur Moroni, Chicanos… C’est un peu dans la même lignée, mais avec un personnage féminin, que se place cette série. Le personnage en question est Clara Dominique, une fille de détective, qui embrasse le métier de son père un peu par hasard après la mort de celui-ci. Débutante et encore mal assurée des méthodes du métier, elle ne manque néanmoins pas d’entrain et utilise à de bonne fin sa capacité particulière à découvrir les motivations profondes des gens sur lesquels elle est amenée à enquêter. Lapière, le scénariste, a pris soin de doter son héroïne d’une certaine fragilité émotionnelle, ce qui la rend d’autant plus attachante. Elle découvre dans l’immeuble de son père tout un groupes de voisins unis dans l’adversité de la vie de tous les jours. Elle en fait sa nouvelle famille , son nouveau cocon protecteur. Le lecteur a droit à une description assez réussie de ces relations de voisinages. Chaque album présente une enquête et peut donc être lu séparément des autres, même si les multiples personnages secondaires ainsi que l’héroïne, elle-même, sont sujets à des évolutions. Présenter en 46 planches, une enquête complète est souvent une gageure. Car ce format souvent trop court ne permet pas toujours de raconter une enquête dans toute sa complexité. Souvent, que cela soit dans des séries policières comme Jérôme K. Jérôme Bloche, Le Choucas ou Cliff Burton, certains albums sont un peu faibles dans leur développement : faute de place, le héros arrive un peu trop vite à deviner le clé de l’énigme. C’est un peu ce qui arrive, malheureusement, dans le premier album. Le deuxième est plus réussi à cet égard, le déroulement de l’enquête est plus crédible et plus attrayant. Le troisième album est réellement attachant malgré un défaut majeur dans son déroulement : dès la moitié de l'album, le lecteur devine facilement qui est le coupable, ce qui fait de la surprise finale un pétard quelque peu humide. Mais que le récit même du déroulement de l’enquête soit réussi ou non, la clé de l’énigme de ces albums repose toujours sur une idée originale et recherchée. Pas de place ici pour un manichéisme de mauvaise augure, non, Lapière tente de prendre à bras le corps l’humain dans toute sa complexité. On est donc plus proche de Simenon que des tueurs machiavéliques mais peu crédibles d’Agatha Christie. Le dessin est le point fort de la série. Chauzy est un dessinateur surdoué, il ne semble avoir aucune limite et arrive à retranscrire n’importe quelle attitude, sa mise en scène est très belle et ses couleurs directes magnifiques. Du grand art. Une série à suivre…