Bon, celle-là, je la mets pour le plaisir de parler d'une curiosité, d'une rareté, d'un truc inconnu, mais c'est pas la peine de la chercher chez le libraire du coin ou à votre bibliothèque habituelle : ça date des années 70, c'était dessiné par des tâcherons anonymes pour le studio Desclez, ça n'a pas connu un très gros succès et ça n'a jamais été réédité depuis, ce sont des collectors assez difficiles à dénicher et qui risquent de n'intéresser que les fans de San-Antonio et pas le lecteur de BD lambda.
Moi, je dois vous avouer que je suis un gros aficionado du père San-A., et que cette version BD ne m'a pas vraiment déçu. Évidemment, pour ça, il faut savoir à quoi s'attendre, à savoir que ça a pris un bon petit coup de vieux (mais dans le fond, ça donne un charme), et que comme c'était destiné à être lu par un plus large public que les romans, bon nombre des éléments si caractéristiques des romans de San-Antonio sont gommés : vocabulaire moins argotique et moins inventif, moins de calembours, moins de violence, pas de scènes coquines, pas de passages "philosophiques" sur la connerie humaine... Néanmoins, l'esprit du grand Fred n'est pas trahi (après tout, c'est son propre fils était aux commandes, avec sa bénédiction). Le résultat, c'est une sorte de "Tintin" qui ne se prendrait pas du tout sérieux. Une curiosité à découvrir pour les fans de San-Antonio, mais les autres peuvent s'épargner la peine de visiter tous les bouquinistes de province dans l'espoir de mettre la main sur ces albums contre des sommes indécentes.
Cet album m'a laissé perplexe...
le dessin est intrigant, car il est tres realiste (les mouvements sont tres juste) mais il est en meme temps caricatural, et d'une lecture peu aisée... on se retrouve souvent à ne pas reconnaitre tres bien certains personnages et a perdre le fil de la lecture.
D'autre part les couleurs tres informatisées viennent aseptiser les ambiances, et ne sont pas a la hauteur.
L'histoire, elle, est bien menée et de bonne facture... certains passage sont neanmoins complexes à lire et à comprendre. La thematique est tres proche des vampire facon Anne rice. si vous avez aimé les romans, vous apprecierez cette vision alambiqué de ce vieux mythe.
Je ne peux pas dire que cette BD m'ait déplu, vraiment loin de là, mais je ne serai pas aussi élogieux que d'autres. J'ai vraiment beaucoup aimé l'atmosphère qui s'en dégage, la façon de traiter le sujet, ni trop lourde, ni trop sentimentaliste, avec ce qu'il faut d'humour...un chouette bouquin, mais (il en faut toujours un) mais quoi???, je n'ai pas totalement accroché, peut-être un peu trop de quotidien, ou alors pas le temps de vraiment s'accrocher aux personnages (c'est vrai, elle se lit peut-être un peu vite???).
C'est pourquoi j'ai longtemps hésité entre le 3 et le 4/5... Je lui mettrais 15/20 mais ce n'est pas la quotation en vigueur, alors...
Ceci dit, je conseillerais vivement de l'avoir dans sa bibliothèque ou alors plutôt sur sa table de chevet... c'est une BD à lire et surtout à relire. Elle fait réfléchir et c'est bien!
D'ailleurs, je vais m'y replonger.
Sam & Twitch est une série "spin-off" de Spawn. Pour autant, l'ambiance générale et les thèmes sont tout à fait différents. Samuel Burke et Trent "Twitch" Williams sont 2 flics, bizarres, complémentaires et surtout intègres. Depuis leur rencontre avec Al Simmons (dans Spawn), il vivent dans un univers composite : au monde concret, triste et sale de la ville dont ils voient bien souvent le pire, se greffent des concepts paranormaux, des êtres pétris de magies et de mythologies diverses.
Comme si leurs enquêtes n'étaient pas assez compliquées, ils sont de plus détestés par la majorité de leurs collègues, pour la plupart ripoux. C'est donc sur plusieurs fronts qu'ils doivent se battre, envers et contre tous.
L'ambiance est glauque, les couleurs sombres (souvent dans les tons marrons/jaunes et gris/bleus/noirs) nous mettent en face de la saleté et du pessimisme de cette ville et de ses bas-fonds.
Comment y survivre sans devenir fou ? La réponse est simple et salvatrice pour les 2 héros, l'humour est leur meilleure défense, et ils le manient comme une arme de précision. L'intrigue, assez obscure au début, du fait entre autres du nombre d'intervenants, se délie lentement et s'inscrit dans la lignée des bons polars.
Angel Medina, pour sa part, nous gratifie de son style très détaillé, assez chargé, typique et distinctif du studio Mac Farlane (à l'instar d'un Greg Capüllo par exemple). Certains n'aimeront pas, ce trait est particulièrement dur avec les personnages, difficile en effet d'en trouver un "beau" tant l'exagération est parfois grande. moi, j'aime assez ce style, proche par moment de la caricature, mais toujours ancré dans la réalité.
L'ensemble donne donc un comic de bonne facture, son point fort étant principalement les rapports entre les personnages, où toute une gamme de sentiments, l'amitié en tête, sont développés avec talent par les auteurs.
À découvrir, assurément.
Contrairement à ce qu'en disent la plupart des gens, je trouve cette bd très belle. Ce qu'il y a de fantastique ici, c'est simplement que les sentiments, lorqu'ils sont très forts, dépassent la simple pensée, pour avoir des répercutions physiques. C'est une idée que je trouve très interessante. Elle donne beaucoup de force aux sentiments.
Je ne m'étendrais pas sur une description plus précise ; je trouve que Piehr a bien fait ça, à la seule différence que moi, je l'acheterai.
Le dynamisme du graphisme laisse oublier une technique moins aboutie que celle de Margerin. L'analogie avec le monde de Lucien est par ailleurs évidente tant par les thèmes traités (même si ici, la dominante beur remplace le monde des rockers de lucien), que par l'approche graphique. Cet album se lit un sourire aux lèvres. C'est sans prétention, mais pas mal vu.
j'aime bien.
J'en ai lu quelques uns il y a des plombes. Je paris même que certains des autres posteurs de bth n'étaient même pas nés à l'époque. J'en garde le souvenir d'une bd honnête, d'un héros hyper balèse avec le berêt qui finissait de le singulariser.
If my memory is good, et elle l'est en général, les gamins ne devraient pas être déçu par ce type de bd, même si depuis l'irruption du manga, même les films de stallonne font penser aux contes de la mère l'oie.
un bien bel ouvrage,au dessin virtuose et a la colorisation informatique toute en finesse.esthetiquement,une reussite.
le bemol vient d'un decoupage trop systematiquent tape a l'oeil,ou l'on sombre parfois dans le manierisme,une finition parfois choquante(quasi omnipresence des crayonnés apparaissant sous la colorisation,au point de pouvoir lire les textes des bulles en italien!),et un scenario pour le moins obscur pour le moment....esperons que le tome 2 nous apportera la lumiere...
J'ai bien aimé cette série. Le dessinateur est simplement excellent -- les dégradés, les contrastes qui choquent, les couleurs, tous réunis sont vraiment efficaces pour plonger le lecteur dans l'ambiance. C'est sur, on *sent* l'histoire quand on la lit, on est dedans. Le contraste robot/histoire et le concept du robot qui raconte l'histoire est bien trouvé et sympathique.
En revanche, pour ma part, je suis un adepte du concept. Okay -- on sait tous que le méta-baron est surpuissant, mais pourquoi resservir du "Il a tué 70k personnes en 3 minutes" à toutes les sauces? Personnellement je trouve que le gigantisme est de trop au niveau des nombres. Il est vrai que cela pourrait exprimer le fait que notre société est trop attachée aux nombres et à leur valeur et ce, dans tous les domaines (du compte en banque aux notes des enfants, en passant par la taille du sexe) mais quand même.
Pour moi, il s'agit la d'un moyen facile d'exprimer le gigantisme des choses. Voyez Starwars, est-il mentionné partout que l'Empire possédait des milliers de mondes et des dizaines de milliers de star destroyers ? Non, pourtant on sent pertinemment le concept de l'Empire.
D'autre part, il est clair qu'il y a une très grande contribution personnelle de la part du scénariste. Il me fait penser à l'auteur de l'anime "Evangelion" : il a lui même dit "Tout ce que je raconte dans cette histoire, c'est ma vie" et idem, il y a une tres forte présence de l'image des parents et de l'épreuve, idem pour le sexe et l'inceste. Tout comme Shinji éprouve du désir pour Rei, qui n'est autre que le 'clone' de sa mère, Aghnar va enfanter avec sa propre mère.. L'importance du sexe, idem... Le personnage principal qui acquiert les pouvoirs d'un Dieu, idem.
La différence étant que Evangelion est désespéré, tandis que le Méta-Baron est un peu désespéré au niveau du personnage, mais la BD en elle même pète un maximum, ce qui me laisse penser que le scénariste vit totalement dans son trip et assouvit son rêve à travers le Méta-baron.
Une série nettement plus réussie que la version française : les dessins sont bien plus beaux, l'héroïne plus sexy, et il y a beaucoup plus d'action. Cela dit, ça ne casse quand même pas trois pattes à un canard : c'est bien foutu, les scénars sont pas trop tartes, on prend plaisir à en lire quelques épisodes, mais ça s'oublie aussi vite que ça se lit et c'est clairement pas indispensable, à part peut-être pour les fans inconditionnels du personnage.
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Les Aventures du commissaire San-Antonio
Bon, celle-là, je la mets pour le plaisir de parler d'une curiosité, d'une rareté, d'un truc inconnu, mais c'est pas la peine de la chercher chez le libraire du coin ou à votre bibliothèque habituelle : ça date des années 70, c'était dessiné par des tâcherons anonymes pour le studio Desclez, ça n'a pas connu un très gros succès et ça n'a jamais été réédité depuis, ce sont des collectors assez difficiles à dénicher et qui risquent de n'intéresser que les fans de San-Antonio et pas le lecteur de BD lambda. Moi, je dois vous avouer que je suis un gros aficionado du père San-A., et que cette version BD ne m'a pas vraiment déçu. Évidemment, pour ça, il faut savoir à quoi s'attendre, à savoir que ça a pris un bon petit coup de vieux (mais dans le fond, ça donne un charme), et que comme c'était destiné à être lu par un plus large public que les romans, bon nombre des éléments si caractéristiques des romans de San-Antonio sont gommés : vocabulaire moins argotique et moins inventif, moins de calembours, moins de violence, pas de scènes coquines, pas de passages "philosophiques" sur la connerie humaine... Néanmoins, l'esprit du grand Fred n'est pas trahi (après tout, c'est son propre fils était aux commandes, avec sa bénédiction). Le résultat, c'est une sorte de "Tintin" qui ne se prendrait pas du tout sérieux. Une curiosité à découvrir pour les fans de San-Antonio, mais les autres peuvent s'épargner la peine de visiter tous les bouquinistes de province dans l'espoir de mettre la main sur ces albums contre des sommes indécentes.
Volunteer
Cet album m'a laissé perplexe... le dessin est intrigant, car il est tres realiste (les mouvements sont tres juste) mais il est en meme temps caricatural, et d'une lecture peu aisée... on se retrouve souvent à ne pas reconnaitre tres bien certains personnages et a perdre le fil de la lecture. D'autre part les couleurs tres informatisées viennent aseptiser les ambiances, et ne sont pas a la hauteur. L'histoire, elle, est bien menée et de bonne facture... certains passage sont neanmoins complexes à lire et à comprendre. La thematique est tres proche des vampire facon Anne rice. si vous avez aimé les romans, vous apprecierez cette vision alambiqué de ce vieux mythe.
Pilules bleues
Je ne peux pas dire que cette BD m'ait déplu, vraiment loin de là, mais je ne serai pas aussi élogieux que d'autres. J'ai vraiment beaucoup aimé l'atmosphère qui s'en dégage, la façon de traiter le sujet, ni trop lourde, ni trop sentimentaliste, avec ce qu'il faut d'humour...un chouette bouquin, mais (il en faut toujours un) mais quoi???, je n'ai pas totalement accroché, peut-être un peu trop de quotidien, ou alors pas le temps de vraiment s'accrocher aux personnages (c'est vrai, elle se lit peut-être un peu vite???). C'est pourquoi j'ai longtemps hésité entre le 3 et le 4/5... Je lui mettrais 15/20 mais ce n'est pas la quotation en vigueur, alors... Ceci dit, je conseillerais vivement de l'avoir dans sa bibliothèque ou alors plutôt sur sa table de chevet... c'est une BD à lire et surtout à relire. Elle fait réfléchir et c'est bien! D'ailleurs, je vais m'y replonger.
Sam & Twitch
Sam & Twitch est une série "spin-off" de Spawn. Pour autant, l'ambiance générale et les thèmes sont tout à fait différents. Samuel Burke et Trent "Twitch" Williams sont 2 flics, bizarres, complémentaires et surtout intègres. Depuis leur rencontre avec Al Simmons (dans Spawn), il vivent dans un univers composite : au monde concret, triste et sale de la ville dont ils voient bien souvent le pire, se greffent des concepts paranormaux, des êtres pétris de magies et de mythologies diverses. Comme si leurs enquêtes n'étaient pas assez compliquées, ils sont de plus détestés par la majorité de leurs collègues, pour la plupart ripoux. C'est donc sur plusieurs fronts qu'ils doivent se battre, envers et contre tous. L'ambiance est glauque, les couleurs sombres (souvent dans les tons marrons/jaunes et gris/bleus/noirs) nous mettent en face de la saleté et du pessimisme de cette ville et de ses bas-fonds. Comment y survivre sans devenir fou ? La réponse est simple et salvatrice pour les 2 héros, l'humour est leur meilleure défense, et ils le manient comme une arme de précision. L'intrigue, assez obscure au début, du fait entre autres du nombre d'intervenants, se délie lentement et s'inscrit dans la lignée des bons polars. Angel Medina, pour sa part, nous gratifie de son style très détaillé, assez chargé, typique et distinctif du studio Mac Farlane (à l'instar d'un Greg Capüllo par exemple). Certains n'aimeront pas, ce trait est particulièrement dur avec les personnages, difficile en effet d'en trouver un "beau" tant l'exagération est parfois grande. moi, j'aime assez ce style, proche par moment de la caricature, mais toujours ancré dans la réalité. L'ensemble donne donc un comic de bonne facture, son point fort étant principalement les rapports entre les personnages, où toute une gamme de sentiments, l'amitié en tête, sont développés avec talent par les auteurs. À découvrir, assurément.
Bout d'homme
Contrairement à ce qu'en disent la plupart des gens, je trouve cette bd très belle. Ce qu'il y a de fantastique ici, c'est simplement que les sentiments, lorqu'ils sont très forts, dépassent la simple pensée, pour avoir des répercutions physiques. C'est une idée que je trouve très interessante. Elle donne beaucoup de force aux sentiments. Je ne m'étendrais pas sur une description plus précise ; je trouve que Piehr a bien fait ça, à la seule différence que moi, je l'acheterai.
Black Blanc Beur - Les Folles années de l'intégration (Les Beurs)
Le dynamisme du graphisme laisse oublier une technique moins aboutie que celle de Margerin. L'analogie avec le monde de Lucien est par ailleurs évidente tant par les thèmes traités (même si ici, la dominante beur remplace le monde des rockers de lucien), que par l'approche graphique. Cet album se lit un sourire aux lèvres. C'est sans prétention, mais pas mal vu. j'aime bien.
Benoit Brisefer
J'en ai lu quelques uns il y a des plombes. Je paris même que certains des autres posteurs de bth n'étaient même pas nés à l'époque. J'en garde le souvenir d'une bd honnête, d'un héros hyper balèse avec le berêt qui finissait de le singulariser. If my memory is good, et elle l'est en général, les gamins ne devraient pas être déçu par ce type de bd, même si depuis l'irruption du manga, même les films de stallonne font penser aux contes de la mère l'oie.
Morgana
un bien bel ouvrage,au dessin virtuose et a la colorisation informatique toute en finesse.esthetiquement,une reussite. le bemol vient d'un decoupage trop systematiquent tape a l'oeil,ou l'on sombre parfois dans le manierisme,une finition parfois choquante(quasi omnipresence des crayonnés apparaissant sous la colorisation,au point de pouvoir lire les textes des bulles en italien!),et un scenario pour le moins obscur pour le moment....esperons que le tome 2 nous apportera la lumiere...
La Caste des Méta-barons
J'ai bien aimé cette série. Le dessinateur est simplement excellent -- les dégradés, les contrastes qui choquent, les couleurs, tous réunis sont vraiment efficaces pour plonger le lecteur dans l'ambiance. C'est sur, on *sent* l'histoire quand on la lit, on est dedans. Le contraste robot/histoire et le concept du robot qui raconte l'histoire est bien trouvé et sympathique. En revanche, pour ma part, je suis un adepte du concept. Okay -- on sait tous que le méta-baron est surpuissant, mais pourquoi resservir du "Il a tué 70k personnes en 3 minutes" à toutes les sauces? Personnellement je trouve que le gigantisme est de trop au niveau des nombres. Il est vrai que cela pourrait exprimer le fait que notre société est trop attachée aux nombres et à leur valeur et ce, dans tous les domaines (du compte en banque aux notes des enfants, en passant par la taille du sexe) mais quand même. Pour moi, il s'agit la d'un moyen facile d'exprimer le gigantisme des choses. Voyez Starwars, est-il mentionné partout que l'Empire possédait des milliers de mondes et des dizaines de milliers de star destroyers ? Non, pourtant on sent pertinemment le concept de l'Empire. D'autre part, il est clair qu'il y a une très grande contribution personnelle de la part du scénariste. Il me fait penser à l'auteur de l'anime "Evangelion" : il a lui même dit "Tout ce que je raconte dans cette histoire, c'est ma vie" et idem, il y a une tres forte présence de l'image des parents et de l'épreuve, idem pour le sexe et l'inceste. Tout comme Shinji éprouve du désir pour Rei, qui n'est autre que le 'clone' de sa mère, Aghnar va enfanter avec sa propre mère.. L'importance du sexe, idem... Le personnage principal qui acquiert les pouvoirs d'un Dieu, idem. La différence étant que Evangelion est désespéré, tandis que le Méta-Baron est un peu désespéré au niveau du personnage, mais la BD en elle même pète un maximum, ce qui me laisse penser que le scénariste vit totalement dans son trip et assouvit son rêve à travers le Méta-baron.
Lara Croft Tomb Raider
Une série nettement plus réussie que la version française : les dessins sont bien plus beaux, l'héroïne plus sexy, et il y a beaucoup plus d'action. Cela dit, ça ne casse quand même pas trois pattes à un canard : c'est bien foutu, les scénars sont pas trop tartes, on prend plaisir à en lire quelques épisodes, mais ça s'oublie aussi vite que ça se lit et c'est clairement pas indispensable, à part peut-être pour les fans inconditionnels du personnage.