Une nouvelle serie ou le premier tome n'est pas vraiment parlant. Le dessin est correct, mais c'est le scenario des prochains tomes qui determinera vraiment la qualite de la bd. Bref une bd que je ne conseille pas d'acheter tout de suite, il vaut mieux attendre la suite savoir si le scenario vaut la peine de poursuivre cette serie.
Ma critique va sans doute se rapprocher de ce que j'ai pu écrire à propos de "la croisière..." ou "des phalanges". Le vaisseau de pierre se situe dans la même lignée que la production habituelle de christin et bilal. C'est bien écrit, résolument ancré dans des questions de notre temps (enjeux économiques, de pouvoir etc), et graphiquement trés élaboré. Ceci dit, ce type de bd n'est pas facile d'accès. Il demande le même effort que la plongée dans un roman. Cette dernière réflexion exprime assez bien ce que je pense de l'association bilal-christin. Ces deux auteurs ne considèrent certainement pas la bd comme une grosse déconne... Et tant mieux pour le neuvième art, même si (et là je me répéte aussi), je ne prise pas trop ce type de bd hyper sérieuse.
Sur ce coup là, je me suis un peu ennuyé. Est ce le caractère pessimiste du propos ? Je ne sais pas. Pourtant le postulat servant de départ à cette histoire me séduisait assez (la construction d'une cité idéale). Mais bon, ceci dit, comme toutes les productions de Bilal et Christin, cette bd est à découvrir, car ces deux là ne parlent jamais pour ne rien dire.
Pas mal comme bd mais ne justifiant pas paradoxalement un investissement. Voila en une phrase et deux clics, mon avis.
L'histoire est singulière. Elle utilise en fait le schéma du huit clos pour développer sa trame faite de mystère et d'angoisse. Au cinéma on a vu ça dans un milliard de films (dont les plus significatif sont alien bien sûr, mais aussi The thing de carpenter ou encore blair witch), mais en bd ce type d'histoires a rarement été abordée de cette manière. Et c'est sans doute ce qui m'a un peu embêté. J'ai eu l'impression tout au long de ma lecture, que zéro absolu était un story board élaboré. Comme si cette histoire ne trompait de média en fait... En bouclant le dernier tome, j'ai trouvé le tout trés interessant, mais il manquait quelque chose. Une âme... du mouvement... je ne sais quoi.
La toile de fond est intéressante et à peu près crédible. Le choix d'une héroïne austère, quadragénaire et habillée en bonne sœur est original à une époque où la mode est aux petites pépées sexy, court vêtues, aux seins énormes. L'humour, sans être au premier plan, est bien présent, comme presque toujours avec Garth Ennis, ici grâce à des personnages comme le major anglais amnésique qui se réjouit de la guerre ou le gourou obsédé sexuel. Les dessins sont bien foutus, même si ceux qui ont déjà lu des BD illustrées par Ezquerra risquent de leur trouver un petit air de déjà-vu (il dessine des trognes pas possibles à ses personnages, mais il a tendance à se répéter un peu). Les scénars, bien que reposant sur des idées invraisemblables dignes des nanars de S-F à la Ed Wood (les grosses limaces mutantes qui transforment les soldats en zombies invincibles, par exemple), sont pas mal foutus. Les dialogues sont bons (mais pas toujours bien traduits). Mais malgré tous ces bons ingrédients, la sauce ne prend pas complètement... "Bloody Mary" se lit sans ennui aucun, certes, mais sans réelle passion non plus, hélas...
Depuis toujours attiré par la BD, Bernard Werber a décidé un beau jour d'adapter son succès planétaire, Les Fourmis.
Le transfert est plutôt réussi, le style de Serres étant très adapté pour ce type d'illustration. Il est toutefois plus difficile de s'attacher aux personnages de la BD qu'à ceux des romans. La part d'imagination est forcément moins importante. Werber a laissé de côté tous ses personnages "humains" pour ne s'intéresser qu'au côté myrmicéen de son histoire. Dommage. Cela aurait permis de faire deux albums plutôt qu'un one-shot au goût d'inachevé.
Pour les fans.
Bon, oui, ok, c'est sympa, c'est touchant, c'est pas larmoyant, pas déplaisant...
MAIS... MAIS... MAIS...
De là à dire que c'est l'ultime chef-d'oeuvre de l'année, il y a un pas que je me garderai bien de franchir. Des BD signées par des auteurs trentenaires qui y racontent en noir et blanc les difficultés de leur petite vie, il y en a des dizaines, et je ne trouve pas que celle-ci sorte particulièrement du lot. Je trouve ça nettement moins bien que du Trondheim, par exemple... Je vais sans doute passer pour le c****** cynique de service en disant ça, mais j'ai l'impression que les gens se sentent obligés d'adorer cette BD et de lui attribuer la note maximale juste parce qu'elle traite d'un sujet grave et qu'ils veulent montrer que ce sont de jeunes adultes sensibles et responsables, concernés par les problèmes de la société...
Cette BD pourrait être comparée à un bonne Bouteille : d'abord assez corsée , puis en se décantant, on l'apprécie à sa juste valeur. En effet, je trouve le début de l'histoire assez…embrumé. Puis une fois " dans la place " (i.e. la tour) on se laisse prendre au jeux, au gré des rencontres et de l'intrigue grandissante. En outre le dessin est plaisant, les couleurs n' agressent pas comme tendent à le faire les BDs à la mode. C'est important pour les gens qui travaille trop comme moi, ;) que les couleurs soient bien dosées, car dans le cas contraire on se retrouve, vite, avec des yeux de lapins mixomatosés…Bref je vous conseille de lire ce tome, en attendant les autres,sans modération…
J'ai trouvé cette BD par hasard, je m'attendais à tout sauf à ce que j'ai lu. Mais ça m'a plu. Le dessin n'est pas extraordinaire mais plaisant, je l'ai trouvé triste mais vraie... Fait avec de très bonnes intentions, pour nous faire réfléchir. L'auteur a très bien réussi ça. Même si l'histoire est prévisible, elle n'en reste pas moins bien arrangée et facile à comprendre.
Ouah les dessins, les peintures, c'est beau ( surtout les scènes de l'esprit du lac ). L'histoire un peu compliquée ( mais après relecture prend tout son sens ) n'en est pas moins très profonde, voire poétique. J'aime beaucoup. La fin du tome 1 nous donne vraiment envie de lire le tome 2. Si vous aimez les aventures pleines de réflexion sans être pour autant pacifique et dépourvue d'actions, je vous conseille vraiment d'essayer.
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Prophet
Une nouvelle serie ou le premier tome n'est pas vraiment parlant. Le dessin est correct, mais c'est le scenario des prochains tomes qui determinera vraiment la qualite de la bd. Bref une bd que je ne conseille pas d'acheter tout de suite, il vaut mieux attendre la suite savoir si le scenario vaut la peine de poursuivre cette serie.
Le Vaisseau de Pierre
Ma critique va sans doute se rapprocher de ce que j'ai pu écrire à propos de "la croisière..." ou "des phalanges". Le vaisseau de pierre se situe dans la même lignée que la production habituelle de christin et bilal. C'est bien écrit, résolument ancré dans des questions de notre temps (enjeux économiques, de pouvoir etc), et graphiquement trés élaboré. Ceci dit, ce type de bd n'est pas facile d'accès. Il demande le même effort que la plongée dans un roman. Cette dernière réflexion exprime assez bien ce que je pense de l'association bilal-christin. Ces deux auteurs ne considèrent certainement pas la bd comme une grosse déconne... Et tant mieux pour le neuvième art, même si (et là je me répéte aussi), je ne prise pas trop ce type de bd hyper sérieuse.
La Ville qui n'existait pas
Sur ce coup là, je me suis un peu ennuyé. Est ce le caractère pessimiste du propos ? Je ne sais pas. Pourtant le postulat servant de départ à cette histoire me séduisait assez (la construction d'une cité idéale). Mais bon, ceci dit, comme toutes les productions de Bilal et Christin, cette bd est à découvrir, car ces deux là ne parlent jamais pour ne rien dire.
Zéro absolu
Pas mal comme bd mais ne justifiant pas paradoxalement un investissement. Voila en une phrase et deux clics, mon avis. L'histoire est singulière. Elle utilise en fait le schéma du huit clos pour développer sa trame faite de mystère et d'angoisse. Au cinéma on a vu ça dans un milliard de films (dont les plus significatif sont alien bien sûr, mais aussi The thing de carpenter ou encore blair witch), mais en bd ce type d'histoires a rarement été abordée de cette manière. Et c'est sans doute ce qui m'a un peu embêté. J'ai eu l'impression tout au long de ma lecture, que zéro absolu était un story board élaboré. Comme si cette histoire ne trompait de média en fait... En bouclant le dernier tome, j'ai trouvé le tout trés interessant, mais il manquait quelque chose. Une âme... du mouvement... je ne sais quoi.
Bloody Mary
La toile de fond est intéressante et à peu près crédible. Le choix d'une héroïne austère, quadragénaire et habillée en bonne sœur est original à une époque où la mode est aux petites pépées sexy, court vêtues, aux seins énormes. L'humour, sans être au premier plan, est bien présent, comme presque toujours avec Garth Ennis, ici grâce à des personnages comme le major anglais amnésique qui se réjouit de la guerre ou le gourou obsédé sexuel. Les dessins sont bien foutus, même si ceux qui ont déjà lu des BD illustrées par Ezquerra risquent de leur trouver un petit air de déjà-vu (il dessine des trognes pas possibles à ses personnages, mais il a tendance à se répéter un peu). Les scénars, bien que reposant sur des idées invraisemblables dignes des nanars de S-F à la Ed Wood (les grosses limaces mutantes qui transforment les soldats en zombies invincibles, par exemple), sont pas mal foutus. Les dialogues sont bons (mais pas toujours bien traduits). Mais malgré tous ces bons ingrédients, la sauce ne prend pas complètement... "Bloody Mary" se lit sans ennui aucun, certes, mais sans réelle passion non plus, hélas...
Les Fourmis
Depuis toujours attiré par la BD, Bernard Werber a décidé un beau jour d'adapter son succès planétaire, Les Fourmis. Le transfert est plutôt réussi, le style de Serres étant très adapté pour ce type d'illustration. Il est toutefois plus difficile de s'attacher aux personnages de la BD qu'à ceux des romans. La part d'imagination est forcément moins importante. Werber a laissé de côté tous ses personnages "humains" pour ne s'intéresser qu'au côté myrmicéen de son histoire. Dommage. Cela aurait permis de faire deux albums plutôt qu'un one-shot au goût d'inachevé. Pour les fans.
Pilules bleues
Bon, oui, ok, c'est sympa, c'est touchant, c'est pas larmoyant, pas déplaisant... MAIS... MAIS... MAIS... De là à dire que c'est l'ultime chef-d'oeuvre de l'année, il y a un pas que je me garderai bien de franchir. Des BD signées par des auteurs trentenaires qui y racontent en noir et blanc les difficultés de leur petite vie, il y en a des dizaines, et je ne trouve pas que celle-ci sorte particulièrement du lot. Je trouve ça nettement moins bien que du Trondheim, par exemple... Je vais sans doute passer pour le c****** cynique de service en disant ça, mais j'ai l'impression que les gens se sentent obligés d'adorer cette BD et de lui attribuer la note maximale juste parce qu'elle traite d'un sujet grave et qu'ils veulent montrer que ce sont de jeunes adultes sensibles et responsables, concernés par les problèmes de la société...
Thorinth
Cette BD pourrait être comparée à un bonne Bouteille : d'abord assez corsée , puis en se décantant, on l'apprécie à sa juste valeur. En effet, je trouve le début de l'histoire assez…embrumé. Puis une fois " dans la place " (i.e. la tour) on se laisse prendre au jeux, au gré des rencontres et de l'intrigue grandissante. En outre le dessin est plaisant, les couleurs n' agressent pas comme tendent à le faire les BDs à la mode. C'est important pour les gens qui travaille trop comme moi, ;) que les couleurs soient bien dosées, car dans le cas contraire on se retrouve, vite, avec des yeux de lapins mixomatosés…Bref je vous conseille de lire ce tome, en attendant les autres,sans modération…
Jo
J'ai trouvé cette BD par hasard, je m'attendais à tout sauf à ce que j'ai lu. Mais ça m'a plu. Le dessin n'est pas extraordinaire mais plaisant, je l'ai trouvé triste mais vraie... Fait avec de très bonnes intentions, pour nous faire réfléchir. L'auteur a très bien réussi ça. Même si l'histoire est prévisible, elle n'en reste pas moins bien arrangée et facile à comprendre.
Kwaïdan
Ouah les dessins, les peintures, c'est beau ( surtout les scènes de l'esprit du lac ). L'histoire un peu compliquée ( mais après relecture prend tout son sens ) n'en est pas moins très profonde, voire poétique. J'aime beaucoup. La fin du tome 1 nous donne vraiment envie de lire le tome 2. Si vous aimez les aventures pleines de réflexion sans être pour autant pacifique et dépourvue d'actions, je vous conseille vraiment d'essayer.