J'ai trouvé ça confu et difficile de suivre et de lire cette histoire jusqu'au bout. C'est l'univers graphique fascinant que nous offre Ledroit, qui m'a permi de prendre plaisir à lire ces 3 premiers tomes.
Une série originale, typiquement dans l'esprit de Jan Bucquoy, Du temps ou il ne se contentait pas d'emprunter une petite caméra 8 mm pour aller filmer des crottes de mouettes sur les plages d'Oostende.
Assez difficile d'accès malgré son coté fantastique (bien agréable d'ailleurs), elle met en lumière des aspects peu reluisants des pays alliés "de second rang" pendant la drôle de guerre.
Ainsi que quelques trucmuches politico-judico-policiers à la Belge....
A lire.
PS: amis non-Belges, accrochez vous! :)
Niveau dessins c'est tres agréable, clair, fluide, les couleurs sont bonnes, bien adaptées, tres bonnes à ce niveau.
Pour le scénario c'est bien, un bon univers se met en place, l'intrigue est sans surprise mais intéressante, c'est un bon premier tome, il faudra voir la suite.
Un scénario qui nous fait voyager tour à tour de la Terre vers l’espace… Brumes écossaises, Amérique du Sud, station spatiale… Le scénario et le graphisme n’ont rien de transcendants mais sont quand même très sympathiques.
Bien avant Azrayen, Lax et Giroud s’étaient déjà penché sur un des trous noirs de l’histoire française contemporaine. Celui des oubliés d’Annam, ces maquisard français, anciens résistants de la guerre 40-45, qui, envoyés en Indochine, officiellement pour combattre des poches de résistance japonaise, se sont retrouvés dans une sale guerre destinée à mater dans l’œuf le mouvement populaire communiste d’Ho-chi-minh… Derrière les fausses apparences d’une guerre contre le fascisme, ce n’était qu’une guerre coloniale, dans ce qu’elle a de plus sale.
Certains de ces militaires français, par idéal, changèrent de camp, et leur « trahison » fût cachée sous de faux actes de décès ou de disparition. Ils n’existaient plus pour l’état français.
Le grand mérite de ce diptyque est d’abord d’évoquer cet oubli, de lutter contre l’amnésie générale et la propension des états à cacher la partie sombre de leur histoire. Et l’on apprend beaucoup de choses, à la lecture de ces deux albums, sur l’autre face de l’histoire, sur ces pages qui manquent à nos livres d’histoire.
« Les oubliés d’Annam » est pourtant une fiction, mais qui repose sur une base documentaire solide qui force le respect. Mais ce n’est pas un chef d’œuvre pour autant. Dans le premier tome, les couleurs gâchent un peu le dessin de Lax et la résolution de l’intrigue, à la fin du second tome, est un peu trop alambiquée à mon goût. Le personnage principal, un journaliste d’aujourd’hui qui cherche un de ces soldats disparus, est attachant mais il prend peut-être trop de place face au véritable sujet. Plutôt que de découvrir les choses au travers de l’enquête de ce journaliste, j’aurais peut-être préféré que l’on me raconte directement l’histoire de l’homme disparu au sujet duquel il mène une enquête. Cela aurait évité à l’intrigue tout ce petit côté thriller et jeu de piste trop cliché qui déforce le véritable but de cette œuvre : accomplir un devoir de mémoire.
Voici « Les femmes en blanc » qui débarquent sous le soleil, serait-on tenté de penser à voir les dessins !…. Mais c’est sans s’apercevoir que « Cactus Club » est scénarisé par Gilson et non pas par l’ami Cauvin (l'ami des gags réchauffés). Et cela fait toute la DIFFERENCE ! ! ! D’ailleurs, il suffit de se plonger dans un album pour s’en rendre compte ! Cette série humoristique fait mouche grâce aux gags qui sont de bonne facture dans l’ensemble. Un pur moment de détente en perspective !
Une bonne surprise de chez Dupuis qui se démarque des séries habituelles industrialisées par Cauvin !
A lire certainement !
A acheter ? C’est à vous de voir . . . si vous n’êtes pas trop exigeants sur les dessins, sans doute que oui
Difficile pour moi d'avoir déjà un avis sur cet album. J'hésite entre 3 et 4 étoiles. Il faudra que je le lise encore une fois.
Le cadre historique est très intéressant, mais j'avoue avoir eu un peu de mal à situer les choses au début. L'aventure commence directement et on ne comprend pas très bien d'emblée qui est qui? Qui sont les bandits, qui est la police? Il aurait été préférable d'inclure, dans la bd même, quelques informations d'ordre historique au lieu de les placer en fin d'album. Car sur le coup, elle n'était pas dispensable.
Le dessin d'Hermann, en couleurs directes est superbe mais j'aurais aimé disposer d'un plus grand format de planche, le souci de détail est si poussé qu'on a parfois l'impression de s'écorcher les yeux sur des cases ridiculement petites.
Autre reproche : la difficulté de différencier certains personnages secondaires qui ont un peu tous la même gueule.
A part ces petites réclamations d’usage, je tiens à préciser que cette aventure palpitante est un album d’Hermann tout à fait recommandable.
Encore une série des inséparables Warnauts et Raives.
Une série qui se lit avec plaisir avec les dessins parfaitement réalisés d’une Ville….Venise …et plus tard dans la série... l’Afrique…
Ce récit nous entraîne à travers les multiples ruelles de la ville « Venise » en nous tenant constamment réceptif à la qualité du scénario.
Il n'y a pas à dire, ce couple d’auteurs nous offre toujours de la qualité…
Un premier tome plein de surprises de part sa situation geographique peu exploitée dans la BD.
C'est tres original, plutot amusant, et loin des vieux clichés pourris sur l'Afrique noire.
Le dessin est très agréable, les couleurs donnent une atmosphère chatoyante tres intéressante.
Ceci dit, je pense qu'il faudra attendre le tome 2 pour mieux juger, ce premier tome étant encore un peu confus.
Ah, voilà une belle surprise.
J'ai bien accroché au dessin et surtout à l'environnement décrit, j'ai un petit faible pour les décors qui mélangent les influences (les bagnoles et les intérieurs rétro à côté de technologie pas vraiment cyberpunk mais façon destroy dans un futur pas si éloigné que ça...)
Les couleurs sont belles, elles secondent très efficacement le trait de Moreno qui là aussi sait se montrer à l'aise pour mélanger des influences.
Les personnages : Pour ne parler que des principaux: le régulateur manque un peu de profondeur, je lui préfère Ambrosia, qui apporte un peu plus de mystère.
Le scénario : Globalement ça va. Y'a un ou deux trucs qui m'ont paru bizarre, j'ai eu l'impression d'avoir sauté des planches avant que les héros ne se retrouvent au match: y'a un raccourci un peu gros là à mon avis. J'aurai aimé voir le Régulateur enquêter pour retrouver la piste du politicien. Mais bon... Les auteurs font ce qu'ils veulent hein ... :o)
Par contre la fin est très bien fichue, on n'a qu'une hâte : retrouver les persos dans les tomes suivants.
Voilà, j'ai hésite à mettre 4/5 grâce au dessin qui est vraiment superbe, mais en attendant la suite, je reste sur 3/5 à cause de ces aspects de l'ensemble scénar/persos que je trouve parfois un peu gros...
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Requiem - Chevalier Vampire
J'ai trouvé ça confu et difficile de suivre et de lire cette histoire jusqu'au bout. C'est l'univers graphique fascinant que nous offre Ledroit, qui m'a permi de prendre plaisir à lire ces 3 premiers tomes.
Jaunes
Une série originale, typiquement dans l'esprit de Jan Bucquoy, Du temps ou il ne se contentait pas d'emprunter une petite caméra 8 mm pour aller filmer des crottes de mouettes sur les plages d'Oostende. Assez difficile d'accès malgré son coté fantastique (bien agréable d'ailleurs), elle met en lumière des aspects peu reluisants des pays alliés "de second rang" pendant la drôle de guerre. Ainsi que quelques trucmuches politico-judico-policiers à la Belge.... A lire. PS: amis non-Belges, accrochez vous! :)
Le Souffleur de rêves
Niveau dessins c'est tres agréable, clair, fluide, les couleurs sont bonnes, bien adaptées, tres bonnes à ce niveau. Pour le scénario c'est bien, un bon univers se met en place, l'intrigue est sans surprise mais intéressante, c'est un bon premier tome, il faudra voir la suite.
Tropique des étoiles
Un scénario qui nous fait voyager tour à tour de la Terre vers l’espace… Brumes écossaises, Amérique du Sud, station spatiale… Le scénario et le graphisme n’ont rien de transcendants mais sont quand même très sympathiques.
Les oubliés d'Annam
Bien avant Azrayen, Lax et Giroud s’étaient déjà penché sur un des trous noirs de l’histoire française contemporaine. Celui des oubliés d’Annam, ces maquisard français, anciens résistants de la guerre 40-45, qui, envoyés en Indochine, officiellement pour combattre des poches de résistance japonaise, se sont retrouvés dans une sale guerre destinée à mater dans l’œuf le mouvement populaire communiste d’Ho-chi-minh… Derrière les fausses apparences d’une guerre contre le fascisme, ce n’était qu’une guerre coloniale, dans ce qu’elle a de plus sale. Certains de ces militaires français, par idéal, changèrent de camp, et leur « trahison » fût cachée sous de faux actes de décès ou de disparition. Ils n’existaient plus pour l’état français. Le grand mérite de ce diptyque est d’abord d’évoquer cet oubli, de lutter contre l’amnésie générale et la propension des états à cacher la partie sombre de leur histoire. Et l’on apprend beaucoup de choses, à la lecture de ces deux albums, sur l’autre face de l’histoire, sur ces pages qui manquent à nos livres d’histoire. « Les oubliés d’Annam » est pourtant une fiction, mais qui repose sur une base documentaire solide qui force le respect. Mais ce n’est pas un chef d’œuvre pour autant. Dans le premier tome, les couleurs gâchent un peu le dessin de Lax et la résolution de l’intrigue, à la fin du second tome, est un peu trop alambiquée à mon goût. Le personnage principal, un journaliste d’aujourd’hui qui cherche un de ces soldats disparus, est attachant mais il prend peut-être trop de place face au véritable sujet. Plutôt que de découvrir les choses au travers de l’enquête de ce journaliste, j’aurais peut-être préféré que l’on me raconte directement l’histoire de l’homme disparu au sujet duquel il mène une enquête. Cela aurait évité à l’intrigue tout ce petit côté thriller et jeu de piste trop cliché qui déforce le véritable but de cette œuvre : accomplir un devoir de mémoire.
Cactus Club
Voici « Les femmes en blanc » qui débarquent sous le soleil, serait-on tenté de penser à voir les dessins !…. Mais c’est sans s’apercevoir que « Cactus Club » est scénarisé par Gilson et non pas par l’ami Cauvin (l'ami des gags réchauffés). Et cela fait toute la DIFFERENCE ! ! ! D’ailleurs, il suffit de se plonger dans un album pour s’en rendre compte ! Cette série humoristique fait mouche grâce aux gags qui sont de bonne facture dans l’ensemble. Un pur moment de détente en perspective ! Une bonne surprise de chez Dupuis qui se démarque des séries habituelles industrialisées par Cauvin ! A lire certainement ! A acheter ? C’est à vous de voir . . . si vous n’êtes pas trop exigeants sur les dessins, sans doute que oui
Caatinga
Difficile pour moi d'avoir déjà un avis sur cet album. J'hésite entre 3 et 4 étoiles. Il faudra que je le lise encore une fois. Le cadre historique est très intéressant, mais j'avoue avoir eu un peu de mal à situer les choses au début. L'aventure commence directement et on ne comprend pas très bien d'emblée qui est qui? Qui sont les bandits, qui est la police? Il aurait été préférable d'inclure, dans la bd même, quelques informations d'ordre historique au lieu de les placer en fin d'album. Car sur le coup, elle n'était pas dispensable. Le dessin d'Hermann, en couleurs directes est superbe mais j'aurais aimé disposer d'un plus grand format de planche, le souci de détail est si poussé qu'on a parfois l'impression de s'écorcher les yeux sur des cases ridiculement petites. Autre reproche : la difficulté de différencier certains personnages secondaires qui ont un peu tous la même gueule. A part ces petites réclamations d’usage, je tiens à préciser que cette aventure palpitante est un album d’Hermann tout à fait recommandable.
Les Suites Vénitiennes
Encore une série des inséparables Warnauts et Raives. Une série qui se lit avec plaisir avec les dessins parfaitement réalisés d’une Ville….Venise …et plus tard dans la série... l’Afrique… Ce récit nous entraîne à travers les multiples ruelles de la ville « Venise » en nous tenant constamment réceptif à la qualité du scénario. Il n'y a pas à dire, ce couple d’auteurs nous offre toujours de la qualité…
Les Corruptibles
Un premier tome plein de surprises de part sa situation geographique peu exploitée dans la BD. C'est tres original, plutot amusant, et loin des vieux clichés pourris sur l'Afrique noire. Le dessin est très agréable, les couleurs donnent une atmosphère chatoyante tres intéressante. Ceci dit, je pense qu'il faudra attendre le tome 2 pour mieux juger, ce premier tome étant encore un peu confus.
Le Régulateur
Ah, voilà une belle surprise. J'ai bien accroché au dessin et surtout à l'environnement décrit, j'ai un petit faible pour les décors qui mélangent les influences (les bagnoles et les intérieurs rétro à côté de technologie pas vraiment cyberpunk mais façon destroy dans un futur pas si éloigné que ça...) Les couleurs sont belles, elles secondent très efficacement le trait de Moreno qui là aussi sait se montrer à l'aise pour mélanger des influences. Les personnages : Pour ne parler que des principaux: le régulateur manque un peu de profondeur, je lui préfère Ambrosia, qui apporte un peu plus de mystère. Le scénario : Globalement ça va. Y'a un ou deux trucs qui m'ont paru bizarre, j'ai eu l'impression d'avoir sauté des planches avant que les héros ne se retrouvent au match: y'a un raccourci un peu gros là à mon avis. J'aurai aimé voir le Régulateur enquêter pour retrouver la piste du politicien. Mais bon... Les auteurs font ce qu'ils veulent hein ... :o) Par contre la fin est très bien fichue, on n'a qu'une hâte : retrouver les persos dans les tomes suivants. Voilà, j'ai hésite à mettre 4/5 grâce au dessin qui est vraiment superbe, mais en attendant la suite, je reste sur 3/5 à cause de ces aspects de l'ensemble scénar/persos que je trouve parfois un peu gros...