Voici un superbe album : la couverture, lisse, douce, aux couleurs attirantes, porte un superbe Toho Daisuké (le héros) plastifié. Présentation atypique et vraiment belle, faisant de cet album un très bel objet ! Le papier est d'ailleurs très épais, apparemment de très bonne qualité.
Côté scénario, direction le Japon médiéval, avec une histoire de samouraïs, emplie de bravoure, de combat, de sens de l'honneur, avec un fond de Barbe-bleue.
Le dessin est très particulier, et je pense que certains le trouveront laid. Pour ma part, je le trouve assez fascinant, avec de très beaux plans, mais par contre un manque de dynamisme certain, en particulier dans les combats où les personnages sont malheureusement très figés.
Je ne sais à vrai dire que trop penser de cet album : il me semble finalement assez peu original, le scénario, s'il est bien fait, est en définitive assez mince, le dessin présente certains défauts... Cependant, malgré tous ces points négatifs, l'ambiance créée par les auteurs est très prenante et assez envoûtante.
Alors jetez-y un oeil, et si comme moi vous vous retrouvez plongé dans cet univers, lisez-le !
Tome 2 : Shiro Yuki
Deuxième tome, et même commentaires que pour le premier. D’un côté, l’album en tant qu’objet est toujours aussi superbe, le dessin, dans l’ensemble assez sombre, est très beau (et gagnerait je pense, à pouvoir être vu en noir et blanc), rappelant par certains aspects le style de Blain.
D’un autre côté, ce même dessin manque assez cruellement de dynamisme, retranscrivant très mal le mouvement ; le découpage y est peut-être aussi pour quelque chose...
Concernant l’histoire, elle est malheureusement toujours aussi linéaire et sans surprise, ne suscitant à aucun moment suspense ou passion, bien qu’elle ne soit pourtant pas dénuée d’intérêt.
Impression mitigée donc. Je reste partagé entre les promesses de ces deux premiers tomes (et de ces deux auteurs), et leurs défauts. J’espère que la suite sera plus dynamique, et témoignera d’un sens plus aigu de la narration...
Avec Jaunes, Bucquoy traite une fois de plus de ses sujets de prédilection : l’autorité, le pouvoir, le totalitarisme, le fascisme. Une fois de plus, ses histoires sont profondément ancrées dans le paysage historique et politique belge, d’où un accès sans doute difficile pour le public peu au fait de l’histoire de la Belgique. Cette fois, c’est par le biais d’un scénario aux forts relents fantastiques que Bucquoy nous plonge dans son univers. Un scénario qui joue sur l’élasticité du temps, mais également sur les récurrences et les similitudes entre l’époque où les nazis régnaient sur l’Europe et des temps beaucoup plus contemporains...
Une bonne série, qui a un peu vieilli, mais qui reste néanmoins digne d’intérêt pour ceux qui se sentent attirés par le sujet.
Et là 3/5 pour le manga parce que j'ai pas encore vu ce que donne la fin mais si elle est à la hauteur de celle de l'anime alors je pourrai me permettre d'élever cette note à 4. Car entre les dessins féériquement beaux, collant parfaitement à un scénar mythologico-fantasy tiré d'une légende chinoise et des personnages au charisme enorme, eh bien cette série se boit comme du petit lait. Son côté tous publics lui fait par moments perdre de la richesse, mais globalement, c'est une oeuvre très agréable.
Je ne connaissais pas les auteurs, mais les dessins n&b sont vraiment biens. Avec près de 200 pages, on a de quoi lire, j'ai du m'y reprendre à plusieurs fois. Les déboires de l'héroïne sont assez marrants, elle se fait avoir par tout le monde, trop naïve et pas gâtée. Ca mériterait presque 4 étoiles :)
Léonard est un génie, c’est une évidence selon lui. D’ailleurs la question ne se pose même pas (toujours selon lui !). Il prend un malin plaisir à malmener son « disciple » qui en voit de toutes les couleurs. C’est ainsi que le « testeur officiel » des inventions de son génialissime maître est bousculé aux petites heures pour se retrouver à l’hôpital en fin de journée (une invention de Léonard).
Les premiers Léonard sont du « tout bon », « du rien à jeter ». Cependant, ce qui agace à la longue, c’est la « mise en forme » des gags qui s’étendent en deux ou trois pages (rarement plus). A bien y regarder, il faut systématiquement une page à Léonard pour réveiller son disciple. Une page sur deux ou trois par gag, cela fait beaucoup de cases remplies par album pour pas grand chose…que dire alors lorsqu’on extrapole ce calcul sur la série entière (plus de 30 tomes):( ?
Je conseille donc l’achat de quelques tomes pour garnir sa bédéthèque mais pas plus ! Les derniers tomes sont vraiment lamentables !
un premier album assez original, mais beaucoup trop orienté teenager à mon gout...
le dessin est bon, mais ressemble trop à Lanfeust, ce qui me gene pas mal.
l'histoire en elle meme est bien barrée, meme si tout n'est que pretxtes à gags en tous genres, tous n'etant pas du meilleur gout.
mais il faut admettre que ça se laisse lire sans deplaisir.
On peut se demander à quoi sert le récemment institué Alph-art pour les meilleurs dialogues du festival d'Angoulême. Pourquoi remettre un prix pour ce qui semble être qu'un des aspects d'une bd ? Mais à la lecture du Choucas, on se dit que s'il existe une série qui mérite bien de l'avoir et qui à elle seule justifie l'existence même de ce prix, c'est « le Choucas ». Il existe bel et bien un art du dialogue, et Lax en est un bel orfèvre. Il doit sans conteste beaucoup à Audiard mais également à tous ces écrivains de la série noire, collection et genre dans lequel on trouve souvent cette écriture acide faite d'ironie, de cynisme et d'humour noir.
Le dessin est sympathique. Je préfère le dessin du Lax d'aujourd'hui que celui d'il y a quelques années (Je pense à « Les oubliés d’Annam »). Ici, c'est rugueux, mais parfaitement maîtrisé.
Le déroulement des enquêtes, en revanche est souvent un petit peu trop tordu à mon goût et d'une scène à l'autre, on ne sait pas toujours où on est, ni l'enchaînement qu'il faut faire avec la scène précédente. Ce n'est pas du à une maladresse narrative de l'auteur, loin de là. Lax maîtrise très bien la narration. C'est le genre qui veut ça, comme dans le Faucon maltais, ou les plus célèbres films noirs, on aime perdre le spectateur pour mieux le retrouver. Cette manie m'a personnellement toujours un peu agacé. C'est une des raisons qui explique mon trois étoiles. Mais si vous êtes vous-mêmes un fanatique de la série noire, foncez, cette série est faites pour vous, c’est une très bonne transplantation du genre en bd.
Précision : je n’ai pas encore lu le quatrième tome qui vient de paraître.
Voilà une bonne BD pour un public averti, proposant des héros immoraux qui nous plongent dans une histoire atypique...Ca se laisse lire! On accroche facilement au style. Certaines séquences sont d'ailleurs fort sarcastiques...
L'humour est particulier, dépassant ls limites de l'extrême par moment,...
Bien sympathique cette petite série...Les couvertures sont carrement trop class!(pour une fois,ça se signale!)
On s'habitue vite aux dessins un peu secs au début mais très aérés et clairs par la suite! les paysages sont superbes et les vilains chevaliers aussi...
L'histoire se passe il y a fort longtemps...et traite de manuscrits qui ont apparement un sacré pouvoir qui ne plait pas à certain et beaucoup trop à d'autres...Le mysticisme constant présent dans cette série lui confere une atmosphère particulière et très prenante...C'est un truc qui se lit sous la couette en savourant le fait d'etre seul pour s'y blottir à chaque retournement de situation...Le demarrage de la série me faisait penser au nom de la rose et c'est effectivement un peu le meme style sombre et clérical...ça se dit pas? Ben ça devrait! :)
Du tout bon Gotlib ! L’air impassible du toutou (qui est tout, sauf un gai luron, justement !) fait penser aux cartoons du Grand Tex et à Droopy en particulier. L’univers dans lequel Gotlib fait évoluer Gai Luron est plutôt conventionnel. Par contre, le contexte des histoires l’est nettement moins avec de l’ « absurde » et du « non sens » comme leitmotiv.
Je conseille donc vivement sa lecture mais de là à acheter toute la collection ?…je ne pense pas que ce soit nécessaire (sauf, si comme moi, vous le dénichez en solderie).
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Les Contes du 7ème Souffle
Jaunes
Avec Jaunes, Bucquoy traite une fois de plus de ses sujets de prédilection : l’autorité, le pouvoir, le totalitarisme, le fascisme. Une fois de plus, ses histoires sont profondément ancrées dans le paysage historique et politique belge, d’où un accès sans doute difficile pour le public peu au fait de l’histoire de la Belgique. Cette fois, c’est par le biais d’un scénario aux forts relents fantastiques que Bucquoy nous plonge dans son univers. Un scénario qui joue sur l’élasticité du temps, mais également sur les récurrences et les similitudes entre l’époque où les nazis régnaient sur l’Europe et des temps beaucoup plus contemporains... Une bonne série, qui a un peu vieilli, mais qui reste néanmoins digne d’intérêt pour ceux qui se sentent attirés par le sujet.
Hoshin - L'investiture des dieux
Et là 3/5 pour le manga parce que j'ai pas encore vu ce que donne la fin mais si elle est à la hauteur de celle de l'anime alors je pourrai me permettre d'élever cette note à 4. Car entre les dessins féériquement beaux, collant parfaitement à un scénar mythologico-fantasy tiré d'une légende chinoise et des personnages au charisme enorme, eh bien cette série se boit comme du petit lait. Son côté tous publics lui fait par moments perdre de la richesse, mais globalement, c'est une oeuvre très agréable.
Chicanos
Je ne connaissais pas les auteurs, mais les dessins n&b sont vraiment biens. Avec près de 200 pages, on a de quoi lire, j'ai du m'y reprendre à plusieurs fois. Les déboires de l'héroïne sont assez marrants, elle se fait avoir par tout le monde, trop naïve et pas gâtée. Ca mériterait presque 4 étoiles :)
Léonard
Léonard est un génie, c’est une évidence selon lui. D’ailleurs la question ne se pose même pas (toujours selon lui !). Il prend un malin plaisir à malmener son « disciple » qui en voit de toutes les couleurs. C’est ainsi que le « testeur officiel » des inventions de son génialissime maître est bousculé aux petites heures pour se retrouver à l’hôpital en fin de journée (une invention de Léonard). Les premiers Léonard sont du « tout bon », « du rien à jeter ». Cependant, ce qui agace à la longue, c’est la « mise en forme » des gags qui s’étendent en deux ou trois pages (rarement plus). A bien y regarder, il faut systématiquement une page à Léonard pour réveiller son disciple. Une page sur deux ou trois par gag, cela fait beaucoup de cases remplies par album pour pas grand chose…que dire alors lorsqu’on extrapole ce calcul sur la série entière (plus de 30 tomes):( ? Je conseille donc l’achat de quelques tomes pour garnir sa bédéthèque mais pas plus ! Les derniers tomes sont vraiment lamentables !
Les Krashmonsters
un premier album assez original, mais beaucoup trop orienté teenager à mon gout... le dessin est bon, mais ressemble trop à Lanfeust, ce qui me gene pas mal. l'histoire en elle meme est bien barrée, meme si tout n'est que pretxtes à gags en tous genres, tous n'etant pas du meilleur gout. mais il faut admettre que ça se laisse lire sans deplaisir.
Le Choucas
On peut se demander à quoi sert le récemment institué Alph-art pour les meilleurs dialogues du festival d'Angoulême. Pourquoi remettre un prix pour ce qui semble être qu'un des aspects d'une bd ? Mais à la lecture du Choucas, on se dit que s'il existe une série qui mérite bien de l'avoir et qui à elle seule justifie l'existence même de ce prix, c'est « le Choucas ». Il existe bel et bien un art du dialogue, et Lax en est un bel orfèvre. Il doit sans conteste beaucoup à Audiard mais également à tous ces écrivains de la série noire, collection et genre dans lequel on trouve souvent cette écriture acide faite d'ironie, de cynisme et d'humour noir. Le dessin est sympathique. Je préfère le dessin du Lax d'aujourd'hui que celui d'il y a quelques années (Je pense à « Les oubliés d’Annam »). Ici, c'est rugueux, mais parfaitement maîtrisé. Le déroulement des enquêtes, en revanche est souvent un petit peu trop tordu à mon goût et d'une scène à l'autre, on ne sait pas toujours où on est, ni l'enchaînement qu'il faut faire avec la scène précédente. Ce n'est pas du à une maladresse narrative de l'auteur, loin de là. Lax maîtrise très bien la narration. C'est le genre qui veut ça, comme dans le Faucon maltais, ou les plus célèbres films noirs, on aime perdre le spectateur pour mieux le retrouver. Cette manie m'a personnellement toujours un peu agacé. C'est une des raisons qui explique mon trois étoiles. Mais si vous êtes vous-mêmes un fanatique de la série noire, foncez, cette série est faites pour vous, c’est une très bonne transplantation du genre en bd. Précision : je n’ai pas encore lu le quatrième tome qui vient de paraître.
Les Innommables
Voilà une bonne BD pour un public averti, proposant des héros immoraux qui nous plongent dans une histoire atypique...Ca se laisse lire! On accroche facilement au style. Certaines séquences sont d'ailleurs fort sarcastiques... L'humour est particulier, dépassant ls limites de l'extrême par moment,...
Le Troisième Testament
Bien sympathique cette petite série...Les couvertures sont carrement trop class!(pour une fois,ça se signale!) On s'habitue vite aux dessins un peu secs au début mais très aérés et clairs par la suite! les paysages sont superbes et les vilains chevaliers aussi... L'histoire se passe il y a fort longtemps...et traite de manuscrits qui ont apparement un sacré pouvoir qui ne plait pas à certain et beaucoup trop à d'autres...Le mysticisme constant présent dans cette série lui confere une atmosphère particulière et très prenante...C'est un truc qui se lit sous la couette en savourant le fait d'etre seul pour s'y blottir à chaque retournement de situation...Le demarrage de la série me faisait penser au nom de la rose et c'est effectivement un peu le meme style sombre et clérical...ça se dit pas? Ben ça devrait! :)
Gai-Luron
Du tout bon Gotlib ! L’air impassible du toutou (qui est tout, sauf un gai luron, justement !) fait penser aux cartoons du Grand Tex et à Droopy en particulier. L’univers dans lequel Gotlib fait évoluer Gai Luron est plutôt conventionnel. Par contre, le contexte des histoires l’est nettement moins avec de l’ « absurde » et du « non sens » comme leitmotiv. Je conseille donc vivement sa lecture mais de là à acheter toute la collection ?…je ne pense pas que ce soit nécessaire (sauf, si comme moi, vous le dénichez en solderie).