J'ai bien aimé ces albums, découverts alors que je parlais avec Baru lui-même (qui a dit que les séances de dédicaces ne faisaient pas vendre ?!)
Le ton est rafraichissant, oui c'est une histoire d'enfants, oui c'est innocent (quoique...).
Je le conseille, mais attention, mieux vaut peut-être commencer par goûter au premier avant de se lancer, ça peut devenir lassant.
Les personnes qui avaient 10 ans en 60 risquent de bien s'amuser, même si (selon mon père qui est dans ce cas), le vocabulaire employé n'est pas trop d'époque.
Bonne idée de cadeau pour Noël pour vos pères (les filles sont assez peu présentes et vos mères risqueraient de s'y ennuyer).
Bon premier album!
Le monde dans lequel les héros évoluent est un peu confus, mais quand on sait où ils sont, c'est un peu normal...
BOn, j'espère que tout ça va un peu s'éclaircir dans le tome deux, histoire de pouvoir mettre 4.
(Déjà je vais juste rectifier le tir : les 3 albums sont encore disponibles... suffit de demander)
Les gags apportent une ambiance surréaliste, les effets de noir et blanc, les gris lavis sont très bien gérés. Le côté Absurde est pris sur un quotidien, un comique de situation.
Le couple espagnol Tharrats continue sa route, toujours plus loin d'album en album, au gré des technologies et abus du quotidien dans le travail, économie, société... On peut certainement s'y retrouver dans certains gags.
(déjà on va rectifier le changement de prénom : Patrice et non "Frédérik, jeul sais parceque jeul sais, j'ai très bien connu le dessinateur, et on attribuera le scénario à Seline...)
J'ai beaucoup aimé cette aventure, dommage qu'elle n'ai jamais connu de suite, le 3ème tome étant annoncé il y a bien bien bien longtemps.
J'ai toujours aimé l'évolution du dessin de Patrice Garcia depuis sa première série : Allande(Zenda)où il s'est vraiment trouvé graphiquement entre le second et troisieme tome.
Le scénario est intimiste, recherche d'un autre etc etc ...réalité et virtuel ...
Nous pouvons retrouver les dessins de Patrice Garcia désormais dans un album consacré au 5ème Elément de Luc Besson, avec les esquisses de Mezziere, Moebius...
Bien que j'accroche autant aux dessins qu'aux textes, je comprends qu'on puisse ne pas du tout aimer cet album : le trait de Nine est assez particulier, ses couleurs sont criardes, ses scénars sont abracadabrants et son humour pince-sans-rire ("Le gros porc, pour impressionner sa compagne, me saisit par le cou et commença à me cogner le crâne contre le bord de la table. Ça ne me plut guère.") n'est pas du genre qui fait s'esclaffer les foules.
Moi, je vous avoue que les idées tordues (comme la rencontre de Saubon avec une famille de sexes dont les membres* veulent à tout prix qu'il épouse la petite dernière, une ravissante vulve nommée Concha**) de Nine me font plutôt marrer et que je trouve cet album très sympathique à défaut d'être génial.
*c'est le cas de le dire
**c'est un prénom mais c'est aussi l'équivalent espagnol de "moule"
Jean-Claude Denis semble avoir trouvé une recette efficace : un homme a l'esprit tourmenté, une jolie jeune femme toute simple aux formes généreuses, une histoire d'amour contrariée entre les deux. Et si le résultat n'est pas toujours aussi épatant que dans Quelques Mois à l'Amélie, jusqu'à présent aucun des albums que j'ai lus ne m'a déplu. "Le Pélican" n'est pas un chef-d'oeuvre, mais c'est une petite histoire sympathique remplie de personnages attachants. On passe un bon moment avec, même si ça ne laisse pas un souvenir impérissable.
Dans cet album datant de 1981, Comès ne quitte pas son genre de prédilection : le fantastique, mais il aborde néanmoins un véritable sujet, qui n'a rien de fantastique en soi : la guerre, celle de 14-18, en l'occurrence. Le récit est rempli de signes étranges et d'allégories et on se perd non sans plaisir dans un ensemble étrange aux contours nébuleux. L'album ne manque pas de références, notamment a la légende allemande du Chevalier Von Berlichingen.
Quelques défauts sont néanmoins présents : le style graphique de Comès y est un peu figé, cette sensation est peut-être due à la mise en couleurs, pourtant assez réussie. Certaines réactions et paroles du héros ne sont pas très crédibles et rompent un peu la magie du récit. Bref, ce n'est, selon moi, ni le premier, ni le dernier des Comès à lire.
Frederik Peeters nous propose ici un récit d'un tout autre genre et d'une tout autre teneur que son autobiographique et très acclamé " Pilules bleues ". Ici le propos est plus léger, c'est avant tout un exercice de style bien orchestré. Une même scène, en apparence anodine, revue trois fois sous trois angles narratifs différents. Chaque personnage vit sa version des faits. C'est amusant, bien ficelé, on frémit quand on comprend que sous nos yeux se joue un meurtre, tout en douceur, sans que aucuns des personnages ne s'en rendent compte. J'aurais peut-être préféré que l'album et son intrigue soient plus longs. Cet album fait trente pages, comme tous les albums de la collection Mimolette, plus d'espace aurait permis à l'auteur d'étoffer un peu plus l'intrigue et d'en augmenter le suspens.
Peeters a décidément plus d'un visage.
Un album assez etrange...
Niveau references, on est entre "l'etrange noël de mister Jack" et "1984", vous imaginez le truc.
L'histoire est plutot bonne, mais sans veritable elan. J'ai lu cet album sans deplaisir, mais sans grand plaisir non plus. En fait, certains passages sont tout simplement geniaux, mais d'autres un peu plus poussifs, c'est dommage.
Le dessin aussi est assez irregulier, allant du bon au tres moyen.
En gros, j'ai l'impression qu'on est passé pres d'une tres bonne BD, mais vraiment, il manque le petit plus qui aurait tout changé...
Lorsqu’on a commencé par lire Lanfeust avant Trolls de Troy, on ne peut s’empêcher de faire la comparaison entre ces deux séries (même univers, même scénariste).
Au niveau du dessin, les 2 styles (celui de Mourier et celui de Tarquin) diffèrent (et c’est pas plus mal !). Cependant, ils ont la qualité commune de bien mettre en valeur l’univers de Troy. De plus, le choix judicieux des couleurs est parfaitement adapté au style à la fois du dessinateur et de la bd ;) .
Au niveau du scénario, Arleston est un ton en dessous par rapport à Lanfeust. Il est en effet plus difficile de surprendre son public avec un monde déjà visité par la série mère. Il me semble que le cycle constitué des 4 premiers tomes soit un tantinet longuet. L’histoire est loin d’être inintéressante mais aurait gagné en intensité si elle s’était étalée sur 3 voir 2 tomes. D’ailleurs Sieur Arleston a compris la chose puisque les histoires suivantes se déroulent sur un tome . . . Voilà un scénario plus condensé serait-on en droit de se dire mais non, même si les persos attachants, l’histoire est encore un ton en dessous. Les « one shot » répétitifs ne sont donc pas les meilleurs de la série (je préfère encore les 4 premiers tomes). Le point positif du scénario est à chercher du côté de l’humour : le ton est plus décalé avec des jeux de mots ou des détails dans le dessins du style « trouver l’intrus ». Certes, Arleston nous avait déjà habitué à cela dans Lanfeust mais je trouve que ce « côté délirant » convient mieux à cette série . . . Un bon point donc :) !
Je mets 3 étoiles à cette série grâce au talent de Mourier qui rattrape un scénario qui manque d’originalité. Je regrette toutefois l'aspect commercial un peu trop poussé, même s'il est nécessaire.
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Les Années Spoutnik
J'ai bien aimé ces albums, découverts alors que je parlais avec Baru lui-même (qui a dit que les séances de dédicaces ne faisaient pas vendre ?!) Le ton est rafraichissant, oui c'est une histoire d'enfants, oui c'est innocent (quoique...). Je le conseille, mais attention, mieux vaut peut-être commencer par goûter au premier avant de se lancer, ça peut devenir lassant. Les personnes qui avaient 10 ans en 60 risquent de bien s'amuser, même si (selon mon père qui est dans ce cas), le vocabulaire employé n'est pas trop d'époque. Bonne idée de cadeau pour Noël pour vos pères (les filles sont assez peu présentes et vos mères risqueraient de s'y ennuyer).
Lock
Bon premier album! Le monde dans lequel les héros évoluent est un peu confus, mais quand on sait où ils sont, c'est un peu normal... BOn, j'espère que tout ça va un peu s'éclaircir dans le tome deux, histoire de pouvoir mettre 4.
Absurdus délirium
(Déjà je vais juste rectifier le tir : les 3 albums sont encore disponibles... suffit de demander) Les gags apportent une ambiance surréaliste, les effets de noir et blanc, les gris lavis sont très bien gérés. Le côté Absurde est pris sur un quotidien, un comique de situation. Le couple espagnol Tharrats continue sa route, toujours plus loin d'album en album, au gré des technologies et abus du quotidien dans le travail, économie, société... On peut certainement s'y retrouver dans certains gags.
Les Fils de la nuit
(déjà on va rectifier le changement de prénom : Patrice et non "Frédérik, jeul sais parceque jeul sais, j'ai très bien connu le dessinateur, et on attribuera le scénario à Seline...) J'ai beaucoup aimé cette aventure, dommage qu'elle n'ai jamais connu de suite, le 3ème tome étant annoncé il y a bien bien bien longtemps. J'ai toujours aimé l'évolution du dessin de Patrice Garcia depuis sa première série : Allande(Zenda)où il s'est vraiment trouvé graphiquement entre le second et troisieme tome. Le scénario est intimiste, recherche d'un autre etc etc ...réalité et virtuel ... Nous pouvons retrouver les dessins de Patrice Garcia désormais dans un album consacré au 5ème Elément de Luc Besson, avec les esquisses de Mezziere, Moebius...
Saubón le petit canard (Le Canard qui aimait les poules)
Bien que j'accroche autant aux dessins qu'aux textes, je comprends qu'on puisse ne pas du tout aimer cet album : le trait de Nine est assez particulier, ses couleurs sont criardes, ses scénars sont abracadabrants et son humour pince-sans-rire ("Le gros porc, pour impressionner sa compagne, me saisit par le cou et commença à me cogner le crâne contre le bord de la table. Ça ne me plut guère.") n'est pas du genre qui fait s'esclaffer les foules. Moi, je vous avoue que les idées tordues (comme la rencontre de Saubon avec une famille de sexes dont les membres* veulent à tout prix qu'il épouse la petite dernière, une ravissante vulve nommée Concha**) de Nine me font plutôt marrer et que je trouve cet album très sympathique à défaut d'être génial. *c'est le cas de le dire **c'est un prénom mais c'est aussi l'équivalent espagnol de "moule"
Le Pélican
Jean-Claude Denis semble avoir trouvé une recette efficace : un homme a l'esprit tourmenté, une jolie jeune femme toute simple aux formes généreuses, une histoire d'amour contrariée entre les deux. Et si le résultat n'est pas toujours aussi épatant que dans Quelques Mois à l'Amélie, jusqu'à présent aucun des albums que j'ai lus ne m'a déplu. "Le Pélican" n'est pas un chef-d'oeuvre, mais c'est une petite histoire sympathique remplie de personnages attachants. On passe un bon moment avec, même si ça ne laisse pas un souvenir impérissable.
L'Ombre du Corbeau
Dans cet album datant de 1981, Comès ne quitte pas son genre de prédilection : le fantastique, mais il aborde néanmoins un véritable sujet, qui n'a rien de fantastique en soi : la guerre, celle de 14-18, en l'occurrence. Le récit est rempli de signes étranges et d'allégories et on se perd non sans plaisir dans un ensemble étrange aux contours nébuleux. L'album ne manque pas de références, notamment a la légende allemande du Chevalier Von Berlichingen. Quelques défauts sont néanmoins présents : le style graphique de Comès y est un peu figé, cette sensation est peut-être due à la mise en couleurs, pourtant assez réussie. Certaines réactions et paroles du héros ne sont pas très crédibles et rompent un peu la magie du récit. Bref, ce n'est, selon moi, ni le premier, ni le dernier des Comès à lire.
Constellation
Frederik Peeters nous propose ici un récit d'un tout autre genre et d'une tout autre teneur que son autobiographique et très acclamé " Pilules bleues ". Ici le propos est plus léger, c'est avant tout un exercice de style bien orchestré. Une même scène, en apparence anodine, revue trois fois sous trois angles narratifs différents. Chaque personnage vit sa version des faits. C'est amusant, bien ficelé, on frémit quand on comprend que sous nos yeux se joue un meurtre, tout en douceur, sans que aucuns des personnages ne s'en rendent compte. J'aurais peut-être préféré que l'album et son intrigue soient plus longs. Cet album fait trente pages, comme tous les albums de la collection Mimolette, plus d'espace aurait permis à l'auteur d'étoffer un peu plus l'intrigue et d'en augmenter le suspens. Peeters a décidément plus d'un visage.
L'Epouvantail Pointeur
Un album assez etrange... Niveau references, on est entre "l'etrange noël de mister Jack" et "1984", vous imaginez le truc. L'histoire est plutot bonne, mais sans veritable elan. J'ai lu cet album sans deplaisir, mais sans grand plaisir non plus. En fait, certains passages sont tout simplement geniaux, mais d'autres un peu plus poussifs, c'est dommage. Le dessin aussi est assez irregulier, allant du bon au tres moyen. En gros, j'ai l'impression qu'on est passé pres d'une tres bonne BD, mais vraiment, il manque le petit plus qui aurait tout changé...
Trolls de Troy
Lorsqu’on a commencé par lire Lanfeust avant Trolls de Troy, on ne peut s’empêcher de faire la comparaison entre ces deux séries (même univers, même scénariste). Au niveau du dessin, les 2 styles (celui de Mourier et celui de Tarquin) diffèrent (et c’est pas plus mal !). Cependant, ils ont la qualité commune de bien mettre en valeur l’univers de Troy. De plus, le choix judicieux des couleurs est parfaitement adapté au style à la fois du dessinateur et de la bd ;) . Au niveau du scénario, Arleston est un ton en dessous par rapport à Lanfeust. Il est en effet plus difficile de surprendre son public avec un monde déjà visité par la série mère. Il me semble que le cycle constitué des 4 premiers tomes soit un tantinet longuet. L’histoire est loin d’être inintéressante mais aurait gagné en intensité si elle s’était étalée sur 3 voir 2 tomes. D’ailleurs Sieur Arleston a compris la chose puisque les histoires suivantes se déroulent sur un tome . . . Voilà un scénario plus condensé serait-on en droit de se dire mais non, même si les persos attachants, l’histoire est encore un ton en dessous. Les « one shot » répétitifs ne sont donc pas les meilleurs de la série (je préfère encore les 4 premiers tomes). Le point positif du scénario est à chercher du côté de l’humour : le ton est plus décalé avec des jeux de mots ou des détails dans le dessins du style « trouver l’intrus ». Certes, Arleston nous avait déjà habitué à cela dans Lanfeust mais je trouve que ce « côté délirant » convient mieux à cette série . . . Un bon point donc :) ! Je mets 3 étoiles à cette série grâce au talent de Mourier qui rattrape un scénario qui manque d’originalité. Je regrette toutefois l'aspect commercial un peu trop poussé, même s'il est nécessaire.