Voiçi un dessin assez juste. Un histoire assez juste sans véritable fin (domage). Le début d'un grand dessinateur !
Un "must" que les bédéphiles, fans de XIII, ne doivent rater sous aucun prétexte!
La version enfin colorisée de cette superbe BD d'aventure réalisée en 1973 par William Vance et dont il n'existait jusqu'ici que quelques rares éditions en noir et blanc.
A paraitre : tome 1, tome 2, tome 3, tome 4, tome 5 (?)
C'est bien, même si j'aurai préféré que le marsupilami reste avec Spirou et Fantasio...( et Spip! )...
Il est intéressant d'observer la rivalité du marsu avec Mars le noir dans un des ablums de cette série parallèle.
Une BD amusante qui plaira aux plus jeunes.
Bof, bof...(La présence de quelques planches de Crisse dans un de ces comix a attiré mon attention)...A part ça, le dessin des auteurs de la série principale est bon, la mise en scène efficace mais le scénario et la fluidité de l'aventure m'empêche de rentrer dans l'histoire...Bref, j'accroche pas trop...Je dirai même que ça me lasse assez vite...
L'atout principal de cet album est sans conteste l'illustration: Sublime, aux couleurs chaudes et envoutantes, elle vous emporte dans ce recits à la fois cauchemardesque et reveur ... C'est beau, tout simplement. La où je mets le bémol c'est le scénario, qui, je trouve, est un ton en dessous ...
A lire et décourvir !
Voilà un album tout à fait singulier.
Pour plusieurs raisons : pour commencer il est beau.
Le trait de Boiscommun possède une qualité appréciable : il allie la précision à la légèreté.
Cela donne des personnages touchants de sincérité et de simplicité. L'ambiance ainsi créée ouvre une voie royale au scénariste, qui peut dès lors développer une histoire pourtant maintes fois rebattue : la confrontation des forces du bien (les angelots) aux forces du mal (les démons).
Mais le traitement réservé à cette aventure est pour sa part tout à fait original. Pour se donner une idée générale de cette BD, un qualificatif me paraît plutôt approprié : Poétique.
Les problèmes hiérarchiques de Yésod et Jélièl les 2 angelots sont à mourir de rire, la naissance d'Omaëlle après un évènement très noir est magique de beauté, la guéguerre avec les démons miniatures au sein même de l'église est très réussie.
Ce décor permanent, l'église, est d'ailleurs prépondérant sur l'ambiance de l'album, puisque tout baigne dans des couleurs jaunes/oranges/marrons à la fois chaudes et douces.
L'humour des personnages et la candeur du dessin font de cet album un bel objet, très agréable à lire. Le genre de lecture dont on ressort content, tout simplement, sans vraiment savoir pourquoi. Mais on en redemande !
Au départ, je craignais que Taniguchi se contente de nous servir une resucée de son déjà peu passionnant "Journal de mon père". Et à vrai dire, j'ai trouvé les 50 premières pages assez ennuyeuses...
Puis on se rend compte que cette histoire de retour dans un corps d'enfant n'est pas un simple prétexte pour parler de souvenirs et de nostalgie : Taniguchi exploite réellement le côté fantastique de la chose, puisque le personnage revit réellement son passé, et peut utiliser son expérience d'adulte pour le modifier.
Evidemment, cette idée a déjà été vue ailleurs...
Mais je dois vous avouer que, du coup, "Quartier lointain" a fini par me captiver !
Evidemment, ce n'est qu'un premier tome, et comme je vous l'ai dit, tout le début m'a gonflé, donc j'hésite à mettre 4 étoiles... Disons 3 pour le moment, on verra si la suite confirme.
APRES LECTURE DU SECOND TOME... (29/07/04)
Eh bien...
Non, désolé, mais finalement, je vais rester le seul à noter cette série en-dessous de 4/5. C'est pas pour faire le malin qui pense pas pareil que tout le monde, je vous jure, vraiment, mon enthousiasme sur Quartier Lointain ne va réellement pas plus loin que ça.
J'ai relu le volume 1 puis le le 2. Et à mes yeux, tout ça n'est que "pas mal".
Evidemment, c'est clair que Taniguchi a eu un coup de génie en utilisant, comme point de départ de sa série, un des plus gros fantasmes (non-sexuel) de beaucoup de gens : pouvoir revivre certains moments de son passé pour les améliorer. Et c'est vrai que le 1er tome exploite assez bien cette idée.
Malheureusement, c'est moins le cas dans le 2ème, où notre héros se lance dans une espèce d'enquête guère palpitante, pour découvrir pourquoi son père est parti. C'est pas pour faire mon intéressant, mais à la lecture des explications de la fin du tome 1, j'étais déjà sûr de la réponse. Certes, c'est le genre de chose qu'un gamin de 14 peut ne pas comprendre, mais justement, l'originalité de ce manga c'est que le héros n'a pas réellement 14 ans, il a sa longue expérience de la vie, et donc, on pourrait croire que lui aussi aurait sa petite idée sur la question. Et malgré ça, il est incapable de déduire la vérité, il faut qu'il se lance naïvement dans ses investigations façons "Le Club des 5 et le mystère de la maîtresse à Papa", comme si ce n'était réellement plus un homme mûr mais un ado de 14 ans... A mon sens, ça casse un peu ce qui était la base même de la série, du coup.
A cela s'ajoute un final qui, s'il a le mérite d'éviter le bon gros happy end à l'hollywoodienne, nous sert une belle morale que, personnellement, j'ai du mal à digérer : en gros, c'est "ce que l'on estime être son devoir doit passer avant tout".
Et puis y a le dessin, aussi... Taniguchi est très fort pour les décors, les jolis paysages, mais par contre, les visages des personnages, arrrrrrgh... Tous ont ce même air mou, bêta, désespérément gentil, c'est insupportable... Ce type dessinerait Adolf Hitler, je vous parie qu'il arriverait à en faire un brave petit pépère plein de bonhomie joviale.
Bref, voilà, dans l'ensemble, j'ai trouvé Quartier Lointain "pas mal" comme on dit sur BDT quand on met "3/5", mais je vois pas ça comme un chef-d'oeuvre de la BD.
C'est sympa, je le lis toujours avec grand plaisir dans Fluide mais je n'irais pas jusqu'à acheter un album entier car c'est parfois un peu redondant. Ceci dit l'humour de Moerell teinté de fantastique à la mode Québec est très original.
Le dessin est chouette (j'aime particulièrement les décors urbains, à Prague notamment), les couleurs sont chatoyantes et la petite touche de fantastique vaudou des cycles 1 et 3 ajoute du piquant à une intrigue générale assez classique. On peut cependant regretter les retournements de situations prévisibles, et pourtant assez rocambolesques, de même qu'un héros un peu trop propre sur lui, quoiqu'il n'hésite pas à zigouiller les importuns. Malgré ces défauts, cette série se laisse lire pour qui aime ce genre assez formaté et commercial (Largo Winch, I.R.$., ...).
Note: je n'ai pas lu le dernier tome sorti.
J'ai du mal à accrocher à l'univers de Swolfs, même si passé un premier tome pas franchement passionnant, j'ai lu la suite sans difficulté mais sans intérêt immodéré, il faut bien le dire. Dans le même genre, "Gipsy" me branche carrément plus, et je ne parle pas du dessin. Parce qu'en plus Griffo est en deça de ses autres productions telles "Monsieur Noir". Mais il faut dire que le but recherché n'est pas le même: c'est un dessin brut au service d'une histoire qui ne l'est pas moins.
Au final, la quête du sieur Vlad n'est pas des plus passionnantes mais maintenant qu'il a retrouvé son écolo de frangin, je suis curieux de voir la suite.
Voici une série dans le plus pur esprit Heroic-Fantasy.
Comme souvent avec Jodo, les personnages principaux subissent des épreuves difficiles au cours de leur quête. Ici, l'héroïne, Diosamante, passe de l'état de reine idôlatrée à celui de mendiante puis d'esclave tout au long de ses pérégrinations mystiques.
Les dessins de Gal et Kordey, sans être géniaux, s'accordent plutôt bien à l'histoire, contée comme une légende (d'où d'ailleurs les titres en paraboles).
Gal a un style très léché, détaillé, un trait fin qui rend l'ambiance sombre. Kordey quant à lui, également connu pour ses comics mainstream, possède un style moins fin, plus massif, aux couleurs plus vives, à l'encrage plus lourd. Plus dynamique, plus simple et direct que celui de Gal, les deux graphismes sont assez différents, ce qui donne d'ailleurs l'impression que les 2 tomes ne s'accordent pas très bien.
En tout cas cela participe à la différenciation des parties de l'histoire. Le tome 1 plus mystique, le tome 2 plus tourné vers l'aventure. Pour l'instant, les dessins collent aux ambiances.
Sans être particulièrement originale, l'histoire que nous concocte Jodorowski possède une certaine saveur, pas désagréable à lire.
Cela n'en fait pas du "grand Jodo", mais donne tout de même l'envie de connaître la suite. À suivre donc ...
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Rodric
Voiçi un dessin assez juste. Un histoire assez juste sans véritable fin (domage). Le début d'un grand dessinateur ! Un "must" que les bédéphiles, fans de XIII, ne doivent rater sous aucun prétexte! La version enfin colorisée de cette superbe BD d'aventure réalisée en 1973 par William Vance et dont il n'existait jusqu'ici que quelques rares éditions en noir et blanc. A paraitre : tome 1, tome 2, tome 3, tome 4, tome 5 (?)
Marsupilami
C'est bien, même si j'aurai préféré que le marsupilami reste avec Spirou et Fantasio...( et Spip! )... Il est intéressant d'observer la rivalité du marsu avec Mars le noir dans un des ablums de cette série parallèle. Une BD amusante qui plaira aux plus jeunes.
Tellos
Bof, bof...(La présence de quelques planches de Crisse dans un de ces comix a attiré mon attention)...A part ça, le dessin des auteurs de la série principale est bon, la mise en scène efficace mais le scénario et la fluidité de l'aventure m'empêche de rentrer dans l'histoire...Bref, j'accroche pas trop...Je dirai même que ça me lasse assez vite...
Le dérisoire
L'atout principal de cet album est sans conteste l'illustration: Sublime, aux couleurs chaudes et envoutantes, elle vous emporte dans ce recits à la fois cauchemardesque et reveur ... C'est beau, tout simplement. La où je mets le bémol c'est le scénario, qui, je trouve, est un ton en dessous ... A lire et décourvir !
Anges
Voilà un album tout à fait singulier. Pour plusieurs raisons : pour commencer il est beau. Le trait de Boiscommun possède une qualité appréciable : il allie la précision à la légèreté. Cela donne des personnages touchants de sincérité et de simplicité. L'ambiance ainsi créée ouvre une voie royale au scénariste, qui peut dès lors développer une histoire pourtant maintes fois rebattue : la confrontation des forces du bien (les angelots) aux forces du mal (les démons). Mais le traitement réservé à cette aventure est pour sa part tout à fait original. Pour se donner une idée générale de cette BD, un qualificatif me paraît plutôt approprié : Poétique. Les problèmes hiérarchiques de Yésod et Jélièl les 2 angelots sont à mourir de rire, la naissance d'Omaëlle après un évènement très noir est magique de beauté, la guéguerre avec les démons miniatures au sein même de l'église est très réussie. Ce décor permanent, l'église, est d'ailleurs prépondérant sur l'ambiance de l'album, puisque tout baigne dans des couleurs jaunes/oranges/marrons à la fois chaudes et douces. L'humour des personnages et la candeur du dessin font de cet album un bel objet, très agréable à lire. Le genre de lecture dont on ressort content, tout simplement, sans vraiment savoir pourquoi. Mais on en redemande !
Quartier lointain
Au départ, je craignais que Taniguchi se contente de nous servir une resucée de son déjà peu passionnant "Journal de mon père". Et à vrai dire, j'ai trouvé les 50 premières pages assez ennuyeuses... Puis on se rend compte que cette histoire de retour dans un corps d'enfant n'est pas un simple prétexte pour parler de souvenirs et de nostalgie : Taniguchi exploite réellement le côté fantastique de la chose, puisque le personnage revit réellement son passé, et peut utiliser son expérience d'adulte pour le modifier. Evidemment, cette idée a déjà été vue ailleurs... Mais je dois vous avouer que, du coup, "Quartier lointain" a fini par me captiver ! Evidemment, ce n'est qu'un premier tome, et comme je vous l'ai dit, tout le début m'a gonflé, donc j'hésite à mettre 4 étoiles... Disons 3 pour le moment, on verra si la suite confirme. APRES LECTURE DU SECOND TOME... (29/07/04) Eh bien... Non, désolé, mais finalement, je vais rester le seul à noter cette série en-dessous de 4/5. C'est pas pour faire le malin qui pense pas pareil que tout le monde, je vous jure, vraiment, mon enthousiasme sur Quartier Lointain ne va réellement pas plus loin que ça. J'ai relu le volume 1 puis le le 2. Et à mes yeux, tout ça n'est que "pas mal". Evidemment, c'est clair que Taniguchi a eu un coup de génie en utilisant, comme point de départ de sa série, un des plus gros fantasmes (non-sexuel) de beaucoup de gens : pouvoir revivre certains moments de son passé pour les améliorer. Et c'est vrai que le 1er tome exploite assez bien cette idée. Malheureusement, c'est moins le cas dans le 2ème, où notre héros se lance dans une espèce d'enquête guère palpitante, pour découvrir pourquoi son père est parti. C'est pas pour faire mon intéressant, mais à la lecture des explications de la fin du tome 1, j'étais déjà sûr de la réponse. Certes, c'est le genre de chose qu'un gamin de 14 peut ne pas comprendre, mais justement, l'originalité de ce manga c'est que le héros n'a pas réellement 14 ans, il a sa longue expérience de la vie, et donc, on pourrait croire que lui aussi aurait sa petite idée sur la question. Et malgré ça, il est incapable de déduire la vérité, il faut qu'il se lance naïvement dans ses investigations façons "Le Club des 5 et le mystère de la maîtresse à Papa", comme si ce n'était réellement plus un homme mûr mais un ado de 14 ans... A mon sens, ça casse un peu ce qui était la base même de la série, du coup. A cela s'ajoute un final qui, s'il a le mérite d'éviter le bon gros happy end à l'hollywoodienne, nous sert une belle morale que, personnellement, j'ai du mal à digérer : en gros, c'est "ce que l'on estime être son devoir doit passer avant tout". Et puis y a le dessin, aussi... Taniguchi est très fort pour les décors, les jolis paysages, mais par contre, les visages des personnages, arrrrrrgh... Tous ont ce même air mou, bêta, désespérément gentil, c'est insupportable... Ce type dessinerait Adolf Hitler, je vous parie qu'il arriverait à en faire un brave petit pépère plein de bonhomie joviale. Bref, voilà, dans l'ensemble, j'ai trouvé Quartier Lointain "pas mal" comme on dit sur BDT quand on met "3/5", mais je vois pas ça comme un chef-d'oeuvre de la BD.
Moerell
C'est sympa, je le lis toujours avec grand plaisir dans Fluide mais je n'irais pas jusqu'à acheter un album entier car c'est parfois un peu redondant. Ceci dit l'humour de Moerell teinté de fantastique à la mode Québec est très original.
Niklos Koda
Le dessin est chouette (j'aime particulièrement les décors urbains, à Prague notamment), les couleurs sont chatoyantes et la petite touche de fantastique vaudou des cycles 1 et 3 ajoute du piquant à une intrigue générale assez classique. On peut cependant regretter les retournements de situations prévisibles, et pourtant assez rocambolesques, de même qu'un héros un peu trop propre sur lui, quoiqu'il n'hésite pas à zigouiller les importuns. Malgré ces défauts, cette série se laisse lire pour qui aime ce genre assez formaté et commercial (Largo Winch, I.R.$., ...).
Vlad
Note: je n'ai pas lu le dernier tome sorti. J'ai du mal à accrocher à l'univers de Swolfs, même si passé un premier tome pas franchement passionnant, j'ai lu la suite sans difficulté mais sans intérêt immodéré, il faut bien le dire. Dans le même genre, "Gipsy" me branche carrément plus, et je ne parle pas du dessin. Parce qu'en plus Griffo est en deça de ses autres productions telles "Monsieur Noir". Mais il faut dire que le but recherché n'est pas le même: c'est un dessin brut au service d'une histoire qui ne l'est pas moins. Au final, la quête du sieur Vlad n'est pas des plus passionnantes mais maintenant qu'il a retrouvé son écolo de frangin, je suis curieux de voir la suite.
Diosamante
Voici une série dans le plus pur esprit Heroic-Fantasy. Comme souvent avec Jodo, les personnages principaux subissent des épreuves difficiles au cours de leur quête. Ici, l'héroïne, Diosamante, passe de l'état de reine idôlatrée à celui de mendiante puis d'esclave tout au long de ses pérégrinations mystiques. Les dessins de Gal et Kordey, sans être géniaux, s'accordent plutôt bien à l'histoire, contée comme une légende (d'où d'ailleurs les titres en paraboles). Gal a un style très léché, détaillé, un trait fin qui rend l'ambiance sombre. Kordey quant à lui, également connu pour ses comics mainstream, possède un style moins fin, plus massif, aux couleurs plus vives, à l'encrage plus lourd. Plus dynamique, plus simple et direct que celui de Gal, les deux graphismes sont assez différents, ce qui donne d'ailleurs l'impression que les 2 tomes ne s'accordent pas très bien. En tout cas cela participe à la différenciation des parties de l'histoire. Le tome 1 plus mystique, le tome 2 plus tourné vers l'aventure. Pour l'instant, les dessins collent aux ambiances. Sans être particulièrement originale, l'histoire que nous concocte Jodorowski possède une certaine saveur, pas désagréable à lire. Cela n'en fait pas du "grand Jodo", mais donne tout de même l'envie de connaître la suite. À suivre donc ...