J'avais lu ça dans des vieux Spirou (moi aussi), et j'avais trouvé ça sympa, ces petits bonshommes issus d'une drôle de mythologie et qui pourraient revivre sous la plume d'un enlumineur... En plus, j'aimais bien le dessin de Deliège, alors l'un des auteurs les plus créatifs des Editions Dupuis. Content de les voir réapparaître au grand jour sur l'un de mes sites préférés !
Certes, le dessin de Grenson est plutôt pas mal fichu. Assez agréable à l'oeil, même s'il se place dans la foulée de la mode Largo Winch et de ses ersatz. Quant au scénario, il est difficile à appréhender au bout de 2 ou 3 albums, mais cela se précise par la suite, sans toutefois rester très clair. Les enjeux des "enquêtes" de Niklos sont parfois nébuleux. Mais il y a des constantes dans les histoires. Des meurtres. Des filles dénudées. Et aussi la recherche de sa petite fille, un fil rouge un peu expédié à mon sens. Mais cela se laisse lire assez facilement quand même.
Niklos Koda, l'espion-diplomate séducteur de ces dames...
Pas mal mais ce serait trop classique sans la petite touche de fantastique très efficace qui s'ajoute aux 2 premiers tomes.
Ca rajoute un "cachet" propre à la série, mais sans tomber dans la facilité des gros effets spéciaux qu'on retrouve si souvent dans le domaine du "fantastique"...
Un regret, que cette ambiance tende à s'effacer dans le Tome 3 ("Insh'Allah") pour retomber dans le thriller plus traditionnel...
A suivre, donc, sachant que j'ai acheté la série jusqu'ici et que je ne regrette pas mon achat!
Attention cette cote est à rapporter à l'ensemble de la série qui s'est essouflée depuis quelques années. Certains tomes méritent bien plus, 4 ou même cinq étoiles.
Les tous premiers albums ne sont pas géniaux, mais la qualité de la série s'améliore vraiment à partir du 5e tome pour ne plus faiblir jusqu'au 19e. Les meilleurs albums, selon moi, sont "Au-delà des ombres", "Alinoé", puis toute la suite de 9e (Les archers) au 13e tome, réellement passionante.
Bonne série, très agréable à suivre. Si je ne lui donne que 3 étoiles, c'est que la narration semble parfois faire du sur-place avec des flash-back un peu trop abondant. Le dessin de Simon est encore meilleur que dans "Rails", le scénario de Chauvel aussi d'ailleurs, même si je continue à préférer "Nuit Noire", plus émouvant. Bref, une histoire pas nécessairement indispensable mais dont les qualités en font une série recommandable.
J'ai mis un peu de temps à m'habituer au dessin (les traits sont vraiment gros, vous ne trouvez pas? Et les gouttes de sang qui semblent faire des litres...) mais j'ai au final assez accroché pour lire les 3 tomes. L'humour n'est pas fin-fin mais bon, ça m'a fait rire...
Pas de doute, c'est de l'Arleston, avec son-humour-à-la-Lanfeust que je trouve toutefois moins marqué dans cette série. J'apprécie les dessins, plutôts fins et avec beaucoup de détails, mais je comprends que ça ne soit pas la tasse de thé de tout le monde.
Une excellente série pour bien comprendre la philosophie de la Mort, sa vie, ses envies, ses jeux, son seul ami le cochon Lao Tseu le comprend dans une plus grande évasivité.
Une dame du genre Mère Denis indécrotable qu'elle fera oublié à la Mort qu'elle/il est venu(e) la chercher pourl'au-delà.
La mort vu par la Mort dans tout ses états, toute l'actualité quotidienne.
Un grand esprit de la caricature et de la parodie de la part de Boucq grand spécialiste du genre avec ses autres albums aux gags percutants et surréalistes.
Pour apprécier Vidéo Girl Aï, je pense qu'il faut être dans un état d'esprit particulier, celui des premiers amours, des déceptions et des espoirs de cette époque là.
L'auteur retranscrit bien tous ces sentiments. Alors évidement c'est souvent TRES cul cul la praline, je vous l'accorde, mais bon, ça remémorre forcément toujours des moments de notre adolescence, pas toujours les plus faciles !
Les personnages sont attachants, l'histoire un poil répétitive et les dessins très soignés.
"La Terre sans mal" est le récit d'une quête. Une jeune linguiste se rend au Paraguay pour y étudier les Indiens Mbyas, à l'aube de la Seconde Guerre mondiale. La venue du Karaï, l'Homme-Dieu, entraîne les Indiens dans un long périple qui doit les mener vers un paradis mythique. Mais le chemin est long et semé d'embûches...
C'est très beau. Je ne connaissais pas Lepage, mais il a une véritable personnalité graphique qui s'exprime sans doute pleinement dans cet album : la collection Aire libre est un cadre idéal pour les dessinateurs. Très bien maîtrisé, très agréable à l'oeil, vraiment. Mais le scénario n'est pas à la hauteur. Le thème est pourtant alléchant, original et délicat. Anne Sibran n'a pas su l'exploiter. C'est lent, il n'y a pas de rythme, juste une succession d'épisodes plus ou moins barbants, et si on s'accroche, c'est pour le dessin. On rêve à l'album que "La Terre sans mal" aurait pu être avec un bon scénario. Ce serait presque rageant.
Le prix des libraires accordé à cet album montre un évident penchant pour le dessin. Pourtant, la BD ne se résume plus à un joli trait : le scénario est au moins aussi capital, et je persiste à dire que celui de "La terre sans mal" plombe un one shot qui aurait pu atteindre de hautes sphères.
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Les Krostons
J'avais lu ça dans des vieux Spirou (moi aussi), et j'avais trouvé ça sympa, ces petits bonshommes issus d'une drôle de mythologie et qui pourraient revivre sous la plume d'un enlumineur... En plus, j'aimais bien le dessin de Deliège, alors l'un des auteurs les plus créatifs des Editions Dupuis. Content de les voir réapparaître au grand jour sur l'un de mes sites préférés !
Niklos Koda
Certes, le dessin de Grenson est plutôt pas mal fichu. Assez agréable à l'oeil, même s'il se place dans la foulée de la mode Largo Winch et de ses ersatz. Quant au scénario, il est difficile à appréhender au bout de 2 ou 3 albums, mais cela se précise par la suite, sans toutefois rester très clair. Les enjeux des "enquêtes" de Niklos sont parfois nébuleux. Mais il y a des constantes dans les histoires. Des meurtres. Des filles dénudées. Et aussi la recherche de sa petite fille, un fil rouge un peu expédié à mon sens. Mais cela se laisse lire assez facilement quand même.
Niklos Koda
Niklos Koda, l'espion-diplomate séducteur de ces dames... Pas mal mais ce serait trop classique sans la petite touche de fantastique très efficace qui s'ajoute aux 2 premiers tomes. Ca rajoute un "cachet" propre à la série, mais sans tomber dans la facilité des gros effets spéciaux qu'on retrouve si souvent dans le domaine du "fantastique"... Un regret, que cette ambiance tende à s'effacer dans le Tome 3 ("Insh'Allah") pour retomber dans le thriller plus traditionnel... A suivre, donc, sachant que j'ai acheté la série jusqu'ici et que je ne regrette pas mon achat!
Thorgal
Attention cette cote est à rapporter à l'ensemble de la série qui s'est essouflée depuis quelques années. Certains tomes méritent bien plus, 4 ou même cinq étoiles. Les tous premiers albums ne sont pas géniaux, mais la qualité de la série s'améliore vraiment à partir du 5e tome pour ne plus faiblir jusqu'au 19e. Les meilleurs albums, selon moi, sont "Au-delà des ombres", "Alinoé", puis toute la suite de 9e (Les archers) au 13e tome, réellement passionante.
Le poisson-clown
Bonne série, très agréable à suivre. Si je ne lui donne que 3 étoiles, c'est que la narration semble parfois faire du sur-place avec des flash-back un peu trop abondant. Le dessin de Simon est encore meilleur que dans "Rails", le scénario de Chauvel aussi d'ailleurs, même si je continue à préférer "Nuit Noire", plus émouvant. Bref, une histoire pas nécessairement indispensable mais dont les qualités en font une série recommandable.
Le Chant d'Excalibur
J'ai mis un peu de temps à m'habituer au dessin (les traits sont vraiment gros, vous ne trouvez pas? Et les gouttes de sang qui semblent faire des litres...) mais j'ai au final assez accroché pour lire les 3 tomes. L'humour n'est pas fin-fin mais bon, ça m'a fait rire...
Les Forêts d'Opale
Pas de doute, c'est de l'Arleston, avec son-humour-à-la-Lanfeust que je trouve toutefois moins marqué dans cette série. J'apprécie les dessins, plutôts fins et avec beaucoup de détails, mais je comprends que ça ne soit pas la tasse de thé de tout le monde.
Les Aventures de La Mort et de Lao-Tseu
Une excellente série pour bien comprendre la philosophie de la Mort, sa vie, ses envies, ses jeux, son seul ami le cochon Lao Tseu le comprend dans une plus grande évasivité. Une dame du genre Mère Denis indécrotable qu'elle fera oublié à la Mort qu'elle/il est venu(e) la chercher pourl'au-delà. La mort vu par la Mort dans tout ses états, toute l'actualité quotidienne. Un grand esprit de la caricature et de la parodie de la part de Boucq grand spécialiste du genre avec ses autres albums aux gags percutants et surréalistes.
Vidéo Girl Aï
Pour apprécier Vidéo Girl Aï, je pense qu'il faut être dans un état d'esprit particulier, celui des premiers amours, des déceptions et des espoirs de cette époque là. L'auteur retranscrit bien tous ces sentiments. Alors évidement c'est souvent TRES cul cul la praline, je vous l'accorde, mais bon, ça remémorre forcément toujours des moments de notre adolescence, pas toujours les plus faciles ! Les personnages sont attachants, l'histoire un poil répétitive et les dessins très soignés.
La terre sans mal
"La Terre sans mal" est le récit d'une quête. Une jeune linguiste se rend au Paraguay pour y étudier les Indiens Mbyas, à l'aube de la Seconde Guerre mondiale. La venue du Karaï, l'Homme-Dieu, entraîne les Indiens dans un long périple qui doit les mener vers un paradis mythique. Mais le chemin est long et semé d'embûches... C'est très beau. Je ne connaissais pas Lepage, mais il a une véritable personnalité graphique qui s'exprime sans doute pleinement dans cet album : la collection Aire libre est un cadre idéal pour les dessinateurs. Très bien maîtrisé, très agréable à l'oeil, vraiment. Mais le scénario n'est pas à la hauteur. Le thème est pourtant alléchant, original et délicat. Anne Sibran n'a pas su l'exploiter. C'est lent, il n'y a pas de rythme, juste une succession d'épisodes plus ou moins barbants, et si on s'accroche, c'est pour le dessin. On rêve à l'album que "La Terre sans mal" aurait pu être avec un bon scénario. Ce serait presque rageant. Le prix des libraires accordé à cet album montre un évident penchant pour le dessin. Pourtant, la BD ne se résume plus à un joli trait : le scénario est au moins aussi capital, et je persiste à dire que celui de "La terre sans mal" plombe un one shot qui aurait pu atteindre de hautes sphères.