Ne vous attendez pas à une excursion de Tardi dans le domaine de l'érotisme ou de la luxure ! La débauche dont il est question dans le scénario de Pennac, c'est cette sale petite chose qu'on minimise en cette période de récente reprise économique mais que Michael Moore a bien fustigé au cinéma ("The big one", un chef d'oeuvre). On tourne autour du thème du dégraissage salarial, de la débauche des employés, des puissants qui virent les petits pour s'en mettre toujours plus dans les poches. Sujet alléchant, engagé et peu traité en bande dessinée à ce jour.
Oui mais voilà : cet album ne tient pas ses promesses. Pennac est pourtant un romancier de grand, grand talent. (Re)lisez "La fée carabine" ou "La petite marchande de prose" si vous avez des doutes. Tardi, lui, est un des piliers de la BD contemporaine, au style aussi inimitable que maîtrisé. Je les adore tous deux séparément. Mais ensemble, à mon grand dam, aucun ne semble tirer son épingle du jeu. La peur du talent de l'autre, peut-être. Il y a tout de même de bonnes choses dans le scénario, mais la mayonnaise ne prend pas véritablement. On referme "La débauche" avec un vague sentiment de frustration. Ce n'est pas mauvais, non non. Mais ça n'a rien d'exceptionnel. Et c'est bien pour cela qu'on est déçu par cette rencontre dont on attendait tant.
Accusé d'outrage aux bonnes moeurs pour avoir chantonné "la digue la digue" dans un monde où cette construction est un sacro-saint repère pour la population, un jeune homme doit partir à l'aventure pour retrouver un message perdu. Il découvre un monde étrange, peuplé d'illuminés en tous genres ou de charmantes demoiselles. L'une d'elles l'accompagne dans sa quête et lui ouvre peu à peu les yeux sur l'absurdité de la société dans laquelle on les fait vivre...
Petit format (16x23) pour cet étrange récit. Le prolifique Corbeyran y dévoile son amour pour Kafka ou Terry Gilliam ("Brazil" notamment) avec un récit doucement dingue. Il y a de bonnes idées là-dedans, on accroche facilement au scénario. Le dessin n'est pas mauvais mais je trouve le choix du noir et blanc surprenant car certaines cases paraissent vides et l'utilisation du noir est imparfaite à mon avis. Simple choix économique, alors (120 pages, c'est long, c'est cher...) ? Difficile à dire, mais n'est pas Comès ou Rosinski qui veut. Cela dit, le trait est assez original et Alfred a le goût du détail et de la minutie.
En dehors de cette réserve sur le choix du noir et blanc, "La digue" est un album attachant et original qui mérite d'être lu avec intérêt. Et pourquoi pas d'être acheté pour parfaire votre bédéthèque.
Les dessins sont précis et soignés, les histoires sont fort classiques mais très documentées et bien ficelées même si la lecture peut parfois être pénible en raison du style de narration qui date d'une autre époque et l'absence totale d'humour (je sais le sujet ne s'y prête pas beaucoup mais bon, quand même..). Une série qu'on apprécie si on se remet dans le contexte de l'époque.
J'ignorais que l'on faisait de la bd en suède. Mais bon le Comix 2000 nous avait déjà montré qu'on pouvait trouver au moins un auteur de bd dans tous les pays du monde. En tout cas, ce suédois-ci ne laisse pas indifférent, c'est trash, violent, d'un humour très très noir, et graphiquement très inventif. Si vous aimez les histoires macabres, penchez-vous sur cet album. Mais ne vous attendez pas à un truc tout propre et bien lisse, cela ressemble à une longue improvisation de 72 pages, ça part constament dans tous les sens et ça respire une liberté que l'on trouve rarement en bd.
Ames sensibles passaient votre chemin!
Bon alors pour tous ceux qui ne supportent pas la vue d'une goutte de sang, ou qui tourne de l’œil dès qu'ils aperçoivent des organes humains sur le sol, il ne faut vraiment pas s'arrêter sur cette série (et même toutes les séries de Ledroit).
Pour ma part j'apprécie plus tellement ce genre gore, les dessins sont beaux c'est vrai, mais trop souvent violent et pis surtout l'ambiance me fatigue le cerveau et le fouillis voulu des dessins me pique les yeux.
C'est bien, c'est vrai, mais j'espérais vraiment autre chose que Sha , mais bon c'est vraiment dans le même registre et c'est ce qui m'a beaucoup déçu. Et en plus je commence à avoir un début de rejet de bds d'ultra violence.
Dans la lignée des Donjons mais moins bien que Donjon Zenith...
Les dessins sont toujours aussi simples mais bon... c'est le style "donjon" !! :)
Si vous etes fan de Donjon Zenith, pas de soucis, c'est fait pour vous !! :)
Ce manga peut paraitre un peu boeuf au debut, mais une fois qu on s est plonge dans le manga c est la barre de rire assure.Les dessins comiques sont bien fendar, avec grosse tete, S.D., les grosses larmes, en un mot, la totale comique japonaise...Et en prime vous aurez droit a de jeunes demoiselles de 14 ans au bonnet F..ah ces japonais...Quand comprendront ils qu a 14 ans, c est rare les pamela anderson..
Cedric est une bonne BD qui nous amuse ( surtout les enfants de 8-13 ans ). Mais ce n'est pas non plus tres tres drole. Je pourrais mettre plus que 3/5 mais le gros probleme de ces séries a succès ( titeuf, leonard, cubitus ...), c'est que tres vite tous les gags se ressemblent, alors un conseil, n'achetez seulement que quelques albums car vous risquez d'etre vite lassé.
Pas mal... Mais bon ne vous attendez pas a quelquechose d'exceptionnel. Un petit yougo qui devient l'homme le plus riche du monde on y croit pas trop mais bon le côté James Bond est assez sympathique. IL y a des cascades de partout et des explosions qui pètent dans tout les sens et tout ça donne une assez bonne BD.
Peut-etre que ça ne vaut pas un succès commercial aussi gros mais Largo, c'est une série classique qui jusitfie l'achat tout de meme.
Mouais! Pas le meilleur de Gotlib selon moi. C'est pas aussi salace que Rhâ-lovely, mais c'est bien plus provocateur, Gotlib se permet de rire de tout. Ca, c'est le bon point de ces deux albums. Mais Gotlib a déjà été plus fin, avec Goscinny mais aussi en solo dans ses Rubriques-à-Brac. Ici, c'est certes plus "trash" mais pas plus drôle pour autant. Il y a bien deux-trois gags absolument tordants (même à la 20e lecture) qui à eux-seuls, valent l'achat.
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La Débauche
Ne vous attendez pas à une excursion de Tardi dans le domaine de l'érotisme ou de la luxure ! La débauche dont il est question dans le scénario de Pennac, c'est cette sale petite chose qu'on minimise en cette période de récente reprise économique mais que Michael Moore a bien fustigé au cinéma ("The big one", un chef d'oeuvre). On tourne autour du thème du dégraissage salarial, de la débauche des employés, des puissants qui virent les petits pour s'en mettre toujours plus dans les poches. Sujet alléchant, engagé et peu traité en bande dessinée à ce jour. Oui mais voilà : cet album ne tient pas ses promesses. Pennac est pourtant un romancier de grand, grand talent. (Re)lisez "La fée carabine" ou "La petite marchande de prose" si vous avez des doutes. Tardi, lui, est un des piliers de la BD contemporaine, au style aussi inimitable que maîtrisé. Je les adore tous deux séparément. Mais ensemble, à mon grand dam, aucun ne semble tirer son épingle du jeu. La peur du talent de l'autre, peut-être. Il y a tout de même de bonnes choses dans le scénario, mais la mayonnaise ne prend pas véritablement. On referme "La débauche" avec un vague sentiment de frustration. Ce n'est pas mauvais, non non. Mais ça n'a rien d'exceptionnel. Et c'est bien pour cela qu'on est déçu par cette rencontre dont on attendait tant.
La Digue
Accusé d'outrage aux bonnes moeurs pour avoir chantonné "la digue la digue" dans un monde où cette construction est un sacro-saint repère pour la population, un jeune homme doit partir à l'aventure pour retrouver un message perdu. Il découvre un monde étrange, peuplé d'illuminés en tous genres ou de charmantes demoiselles. L'une d'elles l'accompagne dans sa quête et lui ouvre peu à peu les yeux sur l'absurdité de la société dans laquelle on les fait vivre... Petit format (16x23) pour cet étrange récit. Le prolifique Corbeyran y dévoile son amour pour Kafka ou Terry Gilliam ("Brazil" notamment) avec un récit doucement dingue. Il y a de bonnes idées là-dedans, on accroche facilement au scénario. Le dessin n'est pas mauvais mais je trouve le choix du noir et blanc surprenant car certaines cases paraissent vides et l'utilisation du noir est imparfaite à mon avis. Simple choix économique, alors (120 pages, c'est long, c'est cher...) ? Difficile à dire, mais n'est pas Comès ou Rosinski qui veut. Cela dit, le trait est assez original et Alfred a le goût du détail et de la minutie. En dehors de cette réserve sur le choix du noir et blanc, "La digue" est un album attachant et original qui mérite d'être lu avec intérêt. Et pourquoi pas d'être acheté pour parfaire votre bédéthèque.
Alix
Les dessins sont précis et soignés, les histoires sont fort classiques mais très documentées et bien ficelées même si la lecture peut parfois être pénible en raison du style de narration qui date d'une autre époque et l'absence totale d'humour (je sais le sujet ne s'y prête pas beaucoup mais bon, quand même..). Une série qu'on apprécie si on se remet dans le contexte de l'époque.
Pixy
J'ignorais que l'on faisait de la bd en suède. Mais bon le Comix 2000 nous avait déjà montré qu'on pouvait trouver au moins un auteur de bd dans tous les pays du monde. En tout cas, ce suédois-ci ne laisse pas indifférent, c'est trash, violent, d'un humour très très noir, et graphiquement très inventif. Si vous aimez les histoires macabres, penchez-vous sur cet album. Mais ne vous attendez pas à un truc tout propre et bien lisse, cela ressemble à une longue improvisation de 72 pages, ça part constament dans tous les sens et ça respire une liberté que l'on trouve rarement en bd.
Requiem, Chevalier Vampire
Ames sensibles passaient votre chemin! Bon alors pour tous ceux qui ne supportent pas la vue d'une goutte de sang, ou qui tourne de l’œil dès qu'ils aperçoivent des organes humains sur le sol, il ne faut vraiment pas s'arrêter sur cette série (et même toutes les séries de Ledroit). Pour ma part j'apprécie plus tellement ce genre gore, les dessins sont beaux c'est vrai, mais trop souvent violent et pis surtout l'ambiance me fatigue le cerveau et le fouillis voulu des dessins me pique les yeux. C'est bien, c'est vrai, mais j'espérais vraiment autre chose que Sha , mais bon c'est vraiment dans le même registre et c'est ce qui m'a beaucoup déçu. Et en plus je commence à avoir un début de rejet de bds d'ultra violence.
Donjon Crépuscule
Dans la lignée des Donjons mais moins bien que Donjon Zenith... Les dessins sont toujours aussi simples mais bon... c'est le style "donjon" !! :) Si vous etes fan de Donjon Zenith, pas de soucis, c'est fait pour vous !! :)
GTO - Great Teacher Onizuka
Ce manga peut paraitre un peu boeuf au debut, mais une fois qu on s est plonge dans le manga c est la barre de rire assure.Les dessins comiques sont bien fendar, avec grosse tete, S.D., les grosses larmes, en un mot, la totale comique japonaise...Et en prime vous aurez droit a de jeunes demoiselles de 14 ans au bonnet F..ah ces japonais...Quand comprendront ils qu a 14 ans, c est rare les pamela anderson..
Cédric
Cedric est une bonne BD qui nous amuse ( surtout les enfants de 8-13 ans ). Mais ce n'est pas non plus tres tres drole. Je pourrais mettre plus que 3/5 mais le gros probleme de ces séries a succès ( titeuf, leonard, cubitus ...), c'est que tres vite tous les gags se ressemblent, alors un conseil, n'achetez seulement que quelques albums car vous risquez d'etre vite lassé.
Largo Winch
Pas mal... Mais bon ne vous attendez pas a quelquechose d'exceptionnel. Un petit yougo qui devient l'homme le plus riche du monde on y croit pas trop mais bon le côté James Bond est assez sympathique. IL y a des cascades de partout et des explosions qui pètent dans tout les sens et tout ça donne une assez bonne BD. Peut-etre que ça ne vaut pas un succès commercial aussi gros mais Largo, c'est une série classique qui jusitfie l'achat tout de meme.
Rhâ-Gnagna
Mouais! Pas le meilleur de Gotlib selon moi. C'est pas aussi salace que Rhâ-lovely, mais c'est bien plus provocateur, Gotlib se permet de rire de tout. Ca, c'est le bon point de ces deux albums. Mais Gotlib a déjà été plus fin, avec Goscinny mais aussi en solo dans ses Rubriques-à-Brac. Ici, c'est certes plus "trash" mais pas plus drôle pour autant. Il y a bien deux-trois gags absolument tordants (même à la 20e lecture) qui à eux-seuls, valent l'achat.