Cet album fut pour moi une bonne surprise ! Reprenant apparemment une vielle série américaine, Pirus et Dionnet s'en donnent à coeur joie dans la parodie satirique, et ne prennent pas de gants.
Ainsi, la scène du viol est carrément crue.
Les dessins sont très "vieux cartoon", et assez plaisants. Dans une interview, Pirus dit avoir assez mal maîtrisé ledit dessin (un changement notable entre le début et la fin par exemple), mais il demeure très bien quand même.
A découvrir, surtout pour 1,5 euros.
Je trouve que cette série a amené un petit brin de folie salvateur dans le trop convenu journal de Spirou. Les gags sont parfois un peu trash et dégueu, c'est assez rafraîchissant (non, cette phrase n'est pas un contre-sens). Le dessin est très lâché, j'aurais préféré voir O'Groj continuer dans la veine de "Au fil du rasoir", mais ce qu'il fait là n'est pas mal du tout. Bref, un bd à payer à son petit frère, histoire de le détourner des insuportables Boule et Bill.
Bon, ben, rien de nouveau : un album de temps en temps, c'est sympa, mais je ne pense pas que ce soit nécessaire de les avoir, ni de les lire tous. C'est vraiment TRES redondant. C'est drôle, mais redondant.
Un conseil : Dupuis sort un tome des Tuniques Bleues tous les 6 ou 8 mois dans sa collection "Pirate" en couverture souple. J'ai ainsi pu acquérir 3 tomes pour moins de 3 euros chacun. Je ne les aurais pas acheté à plus, mais ça m'a permis de passer un bon moment.
C'est vrai que Druillet n'est pas toujours très narratif. Il préfère les mises en pages imposantes et complexes. Son style est très architecturé. Trop peut-être. Mais ces bd datent d'une autre époque, celle où les auteurs, enfin déliés du boulet "pour enfant" qui collait à la bd depuis des lustres pouvaient enfin s'adonner entièrement à leur imagination, sans se faire tomber dessus par la censure. C'était l'époque de Pilote dirigé par un certain René G. Tant de possibilités étaient encore inexploitées. Druillet a participé aux excès de cette première vague d'émancipation.
A la lecture de ces tomes, on redécouvre une certaine époque de la bande-dessinée, celle ou Rock et bd faisant un bout de chemin ensemble, s'influençant mutuellement. Si vous lisez un de ces albums, n'oubliez pas de vous mettre un petit Jimi Hendrix à fond la caisse. Car psychédélique, Druillet l'est sans conteste. Qu'il ait abusé ou non du LSD est une autre question.
Les albums de Druillet, il faut les prendre pour ce qu'ils sont. C'est à dire un témoignage d'une époque révolue.
Une série qui sent bon les années 50.
C'est naïf, gentil, pas hilarant mais souriant. A condition bien évidament de s'attarder uniquement sur la période dessinée par maître Franquin.
La suite est nettement moins convaincante !
Houuuuu la sale vieille !!! je serais vraiment pas conciliant avec quelqu'un comme ca !!! On dirait Tati Danielle en 100x pire !!
Mais c'est vraiment sympa et drole quand on est spectateur (ou lecteur) :)
On a donc dans Carmen Cru des gags vraiment bons et d'autres un peu moins bien...
Les dessins sont sympas, assez clairs (ce qui n'est pas le cas de toutes les bd fluide...) et assez expressifs en ce qui concerne Carmen Cru !!
A lire !
Humour, aventure, policier, font tout les ingédients de cette série.
Un graphisme agréable, une histoire alléchante et rebondissante, mené par un Condor au caractere tres bourru, le genre de héros n'étant pas fait pour ce job d'espion-flic.
Des seconds rôles qui tiennent la route et ouvre la voix à Condor.
Une bonne série à lire de port en port.
Tout fan de Superman (mais en reste-t-il en France ?) se doit de posséder cette BD. Non qu'elle soit réellement de qualité exceptionnelle (le scénario est d'honnête facture mais sans génie, le dessin est très typé "comics à l'ancienne" et risque de rebuter le public français), mais parce que c'est la "bible" du personnage : on y explique l'origine de ses pouvoirs, on y voit la destruction de sa planète, son arrivée sur Terre, son adoption par les Kent, son enfance à la campagne, son arrivée à Metropolis, sa rencontre avec Loïs Lane, ses débuts de journaliste au Daily Planet, ses débuts de super-héros, mais aussi sa première confrontation avec Batman, avec Bizarro, avec Lex Luthor...
Restée inédite en France pendant 10 ans, la saga relatant la mort et la résurrection de Superman compte en réalité 3 parties : The Death of Superman, World without a Superman et The Return of Superman. Semic publie aujourd'hui la première partie (je ne suis pas sûr qu'ils publient les deux autres par la suite), celle où l'on voit le premier des super-héros mourir au combat sous les coups d'un monstre inconnu.
Quand on est fan de super-héros, un événement pareil ne peut pas se rater : il FAUT avoir La Mort de Superman dans sa collection. C'est déjà rare qu'un éditeur tue l'un de ses héros, mais alors quand le héros n'est autre que Superman, on peut pas louper ça ! Ce qui ne veut pas dire que le bouquin soit génial, loin sans faut...
Le scénario est des plus basiques : Doomsday débarque de nulle part, il casse tout, il explose la JLA, il se fritte avec Superman, les deux combattants meurent, fin. En clair, c'est 150 pages de baston, rien de plus, ou presque. On ne sait même pas qui est Doomsday (c'était sa première apparition), d'où il vient, quelles sont ses motivations... Si physiquement, il est assez réussi, il manque en revanche cruellement de personnalité. C'est sûr que, pour réussir là où tous les autres méchants avaient échoué pendant 60 ans, il fallait un ennemi surpuissant ; mais ne pouvait-on pas trouver mieux, pour tuer le plus grand des super-héros, que ce gros bourrin qui ne dit pas un mot et se contente de cogner d'un bout à l'autre de la BD ?
Quant au dessin... ben c'est du comics archi-classique, à l'ancienne, sans grande personnalité, comme on en faisait dans les années 80 (bien que la BD date de 92) ; rien à voir avec les comics d'aujourd'hui style McFarlane et consorts. Moi, je n'ai rien contre, mais quand je vois ce qui a été dit sur ce site à propos des dessins de Watchmen, par exemple, je suis sûr que vous allez trouver ce Superman moche comme tout.
Une BD assez moyenne, donc, mais néanmoins indispensable à tout fan de Superman.
L'aversion de Tardi envers la première guerre mondiale est connue et Varlot Soldat nous conforte un peu plus dans cette voix.
Cet album est, en fait, le prologue du Le der des ders (Casterman)
Le scénario nous aide a mieux comprendre le personnage principal au demeurant bien plus complexe qu'il n'en paraît.
Un one-shot, certes pas, indispensable mais complémentaire.
Si vous avez aimez Le der des ders cet album vous séduira sinon passez votre chemin !
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Rose Profond
Cet album fut pour moi une bonne surprise ! Reprenant apparemment une vielle série américaine, Pirus et Dionnet s'en donnent à coeur joie dans la parodie satirique, et ne prennent pas de gants. Ainsi, la scène du viol est carrément crue. Les dessins sont très "vieux cartoon", et assez plaisants. Dans une interview, Pirus dit avoir assez mal maîtrisé ledit dessin (un changement notable entre le début et la fin par exemple), mais il demeure très bien quand même. A découvrir, surtout pour 1,5 euros.
Les Dragz
Je trouve que cette série a amené un petit brin de folie salvateur dans le trop convenu journal de Spirou. Les gags sont parfois un peu trash et dégueu, c'est assez rafraîchissant (non, cette phrase n'est pas un contre-sens). Le dessin est très lâché, j'aurais préféré voir O'Groj continuer dans la veine de "Au fil du rasoir", mais ce qu'il fait là n'est pas mal du tout. Bref, un bd à payer à son petit frère, histoire de le détourner des insuportables Boule et Bill.
Les Tuniques Bleues
Bon, ben, rien de nouveau : un album de temps en temps, c'est sympa, mais je ne pense pas que ce soit nécessaire de les avoir, ni de les lire tous. C'est vraiment TRES redondant. C'est drôle, mais redondant. Un conseil : Dupuis sort un tome des Tuniques Bleues tous les 6 ou 8 mois dans sa collection "Pirate" en couverture souple. J'ai ainsi pu acquérir 3 tomes pour moins de 3 euros chacun. Je ne les aurais pas acheté à plus, mais ça m'a permis de passer un bon moment.
Lone Sloane
C'est vrai que Druillet n'est pas toujours très narratif. Il préfère les mises en pages imposantes et complexes. Son style est très architecturé. Trop peut-être. Mais ces bd datent d'une autre époque, celle où les auteurs, enfin déliés du boulet "pour enfant" qui collait à la bd depuis des lustres pouvaient enfin s'adonner entièrement à leur imagination, sans se faire tomber dessus par la censure. C'était l'époque de Pilote dirigé par un certain René G. Tant de possibilités étaient encore inexploitées. Druillet a participé aux excès de cette première vague d'émancipation. A la lecture de ces tomes, on redécouvre une certaine époque de la bande-dessinée, celle ou Rock et bd faisant un bout de chemin ensemble, s'influençant mutuellement. Si vous lisez un de ces albums, n'oubliez pas de vous mettre un petit Jimi Hendrix à fond la caisse. Car psychédélique, Druillet l'est sans conteste. Qu'il ait abusé ou non du LSD est une autre question. Les albums de Druillet, il faut les prendre pour ce qu'ils sont. C'est à dire un témoignage d'une époque révolue.
Modeste et Pompon
Une série qui sent bon les années 50. C'est naïf, gentil, pas hilarant mais souriant. A condition bien évidament de s'attarder uniquement sur la période dessinée par maître Franquin. La suite est nettement moins convaincante !
Carmen Cru
Houuuuu la sale vieille !!! je serais vraiment pas conciliant avec quelqu'un comme ca !!! On dirait Tati Danielle en 100x pire !! Mais c'est vraiment sympa et drole quand on est spectateur (ou lecteur) :) On a donc dans Carmen Cru des gags vraiment bons et d'autres un peu moins bien... Les dessins sont sympas, assez clairs (ce qui n'est pas le cas de toutes les bd fluide...) et assez expressifs en ce qui concerne Carmen Cru !! A lire !
Condor
Humour, aventure, policier, font tout les ingédients de cette série. Un graphisme agréable, une histoire alléchante et rebondissante, mené par un Condor au caractere tres bourru, le genre de héros n'étant pas fait pour ce job d'espion-flic. Des seconds rôles qui tiennent la route et ouvre la voix à Condor. Une bonne série à lire de port en port.
Superman - Man of Steel (L'Homme d'Acier)
Tout fan de Superman (mais en reste-t-il en France ?) se doit de posséder cette BD. Non qu'elle soit réellement de qualité exceptionnelle (le scénario est d'honnête facture mais sans génie, le dessin est très typé "comics à l'ancienne" et risque de rebuter le public français), mais parce que c'est la "bible" du personnage : on y explique l'origine de ses pouvoirs, on y voit la destruction de sa planète, son arrivée sur Terre, son adoption par les Kent, son enfance à la campagne, son arrivée à Metropolis, sa rencontre avec Loïs Lane, ses débuts de journaliste au Daily Planet, ses débuts de super-héros, mais aussi sa première confrontation avec Batman, avec Bizarro, avec Lex Luthor...
Superman - La Mort de Superman
Restée inédite en France pendant 10 ans, la saga relatant la mort et la résurrection de Superman compte en réalité 3 parties : The Death of Superman, World without a Superman et The Return of Superman. Semic publie aujourd'hui la première partie (je ne suis pas sûr qu'ils publient les deux autres par la suite), celle où l'on voit le premier des super-héros mourir au combat sous les coups d'un monstre inconnu. Quand on est fan de super-héros, un événement pareil ne peut pas se rater : il FAUT avoir La Mort de Superman dans sa collection. C'est déjà rare qu'un éditeur tue l'un de ses héros, mais alors quand le héros n'est autre que Superman, on peut pas louper ça ! Ce qui ne veut pas dire que le bouquin soit génial, loin sans faut... Le scénario est des plus basiques : Doomsday débarque de nulle part, il casse tout, il explose la JLA, il se fritte avec Superman, les deux combattants meurent, fin. En clair, c'est 150 pages de baston, rien de plus, ou presque. On ne sait même pas qui est Doomsday (c'était sa première apparition), d'où il vient, quelles sont ses motivations... Si physiquement, il est assez réussi, il manque en revanche cruellement de personnalité. C'est sûr que, pour réussir là où tous les autres méchants avaient échoué pendant 60 ans, il fallait un ennemi surpuissant ; mais ne pouvait-on pas trouver mieux, pour tuer le plus grand des super-héros, que ce gros bourrin qui ne dit pas un mot et se contente de cogner d'un bout à l'autre de la BD ? Quant au dessin... ben c'est du comics archi-classique, à l'ancienne, sans grande personnalité, comme on en faisait dans les années 80 (bien que la BD date de 92) ; rien à voir avec les comics d'aujourd'hui style McFarlane et consorts. Moi, je n'ai rien contre, mais quand je vois ce qui a été dit sur ce site à propos des dessins de Watchmen, par exemple, je suis sûr que vous allez trouver ce Superman moche comme tout. Une BD assez moyenne, donc, mais néanmoins indispensable à tout fan de Superman.
Varlot soldat
L'aversion de Tardi envers la première guerre mondiale est connue et Varlot Soldat nous conforte un peu plus dans cette voix. Cet album est, en fait, le prologue du Le der des ders (Casterman) Le scénario nous aide a mieux comprendre le personnage principal au demeurant bien plus complexe qu'il n'en paraît. Un one-shot, certes pas, indispensable mais complémentaire. Si vous avez aimez Le der des ders cet album vous séduira sinon passez votre chemin !