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Couverture de la série Bretagne
Bretagne

Ce livre, petit mais épais, est vraiment pas mal. Le dessin, caractéristique de Wazem, n'est certes pas magnifique, mais il est utilisé à bon escient : très simple pour le présent, plus fouillé pour les souvenirs. De plus il est ici au service de la narration, rien à redire, donc. L'histoire m'a littéralement emporté avec elle. Pas de but réel ici, à part bombarder un fort italien, mais l'ambiance créee est réussie, et on s'intègre facilement à ces deux équipages, semblables et en même temps très différents. On partage leur vol, leurs angoisses... Mais c'est après, lorsque les deux avions, séparés, se retrouvent au sol, que cette histoire gagne en ampleur : on a en effet droit à deux huis-clos (dans le désert, c'est bien ironique ! :)) où les protagonistes réagissent très très différemment. Et pourtant, les apparences vont s'effriter pour révéler... J'aime bien cet album. Pas au point de lui mettre un 4, mais il est franchement sympathique. A découvrir. :)

25/10/2002 (modifier)
Par Arni
Note: 3/5
Couverture de la série Nemo
Nemo

Adapter en BD ce classique n'était pas chose facile... Dans cet ouvrage, l'auteur est parvenu à combiner un style de dessin original à un roman très connu... C'est une réussite totale et le lecteur est heureux de redécouvrir ce chef-d'oeuvre...

25/10/2002 (modifier)
Couverture de la série Un nuage de lait
Un nuage de lait

Très semblable à Les petites choses de la vie du même auteur, cet album-ci me semble un peu meilleur. L'humour, s'il reste le même, fonctionne un peu mieux. A part ça, le dessin est toujours aussi bon, l'humour toujours aussi grinçant, malgré ce "petit nuage de lait".

25/10/2002 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Les Rameaux de Salicorne
Les Rameaux de Salicorne

Un récit particulier. Au début, face à la légende, on s'attend à tomber dans le merveilleux et le féérique mais la triste réalité reprend vite le dessus. C'est un album qui traite du désenchantement, du passage de l'enfance à l'âge adulte. Un récit très dur. Gabrion maîtrise très bien son sujet et fait passer beaucoup de choses à travers cette fable étonante. Le dessin est pas mal, la mise en couleurs vraiment réussie. Mais il y a un texte récitatif assez envahissant qui tombe souvent dans la redondance par rapport à l'image. Un album à lire.

25/10/2002 (modifier)
Par JBT900
Note: 3/5
Couverture de la série Clifton
Clifton

Bon je suis partagé là encore ;) Clifton c'est une partie de mon enfance, je me souviens d'une édition intégrale toute rouge que je me régalais de dévorer les soirs d'hiver sous ma couette dans mon lit de gosse. Alors fatalement quand ça touche à l'enfance, c'est spécial ;) Les histoires originales valent vraiment le coup, mais pour les "nouvelles" faut bien remarquer que la qualité a connu une baisse évidente de qualité. J'ai toujours cette édition intégrale à la couverture rouge mais j'ai aussi les plus récentes qui datent de quand j'étais adolescent et je suis pas près de les lacher, c'est mon aspect "garde tout" mais je ne peux pas conseiller de les acheter pour autant...

25/10/2002 (modifier)
Par JBT900
Note: 3/5
Couverture de la série Edika
Edika

Ah, ah Edika... Ok c'est gros, c'est crade, ça vole pas très haut. Mais bon sang y'a des scénar complètement ravagés, absurbes au possible et ça j'adore! Les premiers tomes atteignent 4/5 dans ma cotation, mais par la suite, on tombe rapidement dans du comique de répétition un peu lourdingue, je le conçois. A acheter? pas toutes mais au moins les 3/4 premiers assurément, ne serait ce que pour le génialissime "Hold-up à Vénézobres" qui illustre très bien le délire créatif de monsieur Edika (il est fou, et les fous c'est rafraîchissant ;)

25/10/2002 (modifier)
Par JBT900
Note: 3/5
Couverture de la série Horologiom
Horologiom

1 . L'HOMME SANS CLEF : 4/5 Relecture de ce premier tome après une première découverte, il y a déjà un moment (à sa sortie). Dans mon souvenir c'était vraiment vraiment bien, et en fait, j'ai quelques remarques à formuler maintenant :) Le 1er tome est un album d'introduction, de présentation du monde d'Horologiom. On y découvre les remonteurs, les altruistes, etc... et surtout le mode de vie oppressée que supportent les habitants, qui doivent se faire remonter pour être déclarés aptes à la vie communautaire, comme une vielle bagnole qui passerait au contrôle technique... Le monde imaginé par Lebeault est plutôt réussi, en tous les cas j'ai bien accroché. Ces robots portant un chapeau melon sont superbes, et l'univers imaginaire de l'auteur fourmille de détails sympathiques à découvrir. Maintenant le héros arrive là par hasard, rien de répréhensible en soi (faut bien que le vieux procédé d'identification du lecteur à un des persos fonctionne toujours!) mais il n'est guère attachant ce petit mec tout maquillé sur la frimousse... En tant que lecteur je suis entré dans l'histoire sans problème mais ce héros ne me paraît pas être vraiment crédible ni avoir les épaules pour supporter ce statut. Le dessin est en général superbe, avec des couleurs bien choisies, souvent dans le même ton en ce qui concerne la ville, ce qui renforce le côté totalitaire décrit. Par contre plusieurs planches sont franchements flous, ou du moins, leurs contours ne sont pas nets (je ne sais pas quel est le terme en langage pro :)) et c'est vraiment vraiment pénible. Oui, je sais ce n'est pas tout l'album qui est comme ça, c'est un taux très peu élevé de planches mais quand même ça gache le plaisir. 2. L'INSTANT DU DAMOKLE : 4/5 Ce deuxième tome commence très exactement là où le premier tome s'était arrêté : avec l'arrivée de l'être contraire, destiné à retrouver et à anéantir l'homme sans clef. Là c'est bien, on identifie clairement un méchant, et c'est pas dommage. J'exagère mais à peine, car il faut bien dire que le 1er tome était confus, et que ce deuxième tome présente l'indéniable qualité de poser les choses. Dans leur fuite dans les sous sols d'Horologiom, nos héros vont apprendre à mieux se connaître, notamment Haxe et Zacharine aux yeux de l'homme sans clef. Dans cette cachette ils ne se doutent pas à quel point ils sont en danger, mais le remonteur personnel de Zacharine veille au grain. Et ce robot "apprivoisé" apporte un gros plus à l'histoire en y introduisant un élément qui manquait cruellement à la série jusqu'ici : l'humour ! Les postures déjà grotesques des remonteurs n'attendaient que le langage très personnel de ce robot là pour virer au comique, pour notre plus grand plaisir. L'instant du damokle, à travers cet aspect nouveau, ainsi que pour ses courses poursuites dans les dédales d'Horologiom, est sans nul doute bien supérieur au 1er tome introductif de la série. 3. NAHEDIG : 2/5 Avec ce troisième opus de la série, Lebeault nous replonge dans les intrigues en nous présentant un personnage important, Nahédig. On apprend que ce fonctionnaire est un ancien ami de Sacharine et les questions fusent pour savoir qui a bien pu trahir celui-ci. Le personnage de Nahédig est très bien construit : ambigu, complexe, on ne sait vraiment pas de quel côté il penche. Quant à Haxe, son rôle toujours discret permet à Lebeault de brouiller les pistes. Mariulo est toujours un peu éteint pour son rôle de héros du tome 1, et tout ça se rassemble dans un album sans véritable point d'orgue, parfois assez rébarbatif. Manac'h, le remonteur du tome 2, a disparu, et avec lui l'humour qui caractérisait le ton de "L'instant du damokle". C'est bien dommage, car Lebeault repart dans une histoire un peu trop sérieuse, comme l'illustrent ses dessins techniquement réussis mais sans grande chaleur. Ce 3ème tome est donc clairement pour moi le moins "bon" mais certainement un tome indispensable pour faire progresser l'intrigue (même si on se demande où tout ça va bien finir par aller) 4. LA NUIT DU REQUINQUEUR : 3/5 Suite des aventures de Mariulo, Sacharine, Haxe et consorts. Ce 4ème tome présente un gros avantage sur son prédécesseur : il recadre un peu les choses en nous révélant quelques informations quant à l'origine de Mariulo. Un coin du voile auréolant le héros surgit de nulle part dans les premières planches du tome 1 est enfin levé. Manac'h est de retour, lui le remonteur farfelu et au verbiage châtié, pour notre bon plaisir car il faut bien avouer qu'il n'y a bien que lui pour parvenir à faire sourire le lecteur. Les rôles de chacun des protagonistes sont encore assez obscurs et si ça fonctionne pour le suspense, c'est nettement moins bien en ce qui concerne le caractère des personnages. Le lecteur a du mal à tous bien les cerner, et parfois à ne pas trop vouloir en révéler, Lebeault tombe dans le piège du personnage sans caractère, sans saveur. C'est un peu dommage. Peut-être conscient du trop de sérieux que revêtaient les trois premiers tomes, Lebeault a un peu modifié ses plans et ses cadrages, son découpage aussi, sans vraiment réellement convaincre. C'est toujours un peu tristounet, la faute peut-être aussi à ces couleurs impersonnelles, pas vraiment tranchées. Bref, un album sans défaut énorme ni qualité remarquable, dans la lignée de cette série qui semble parfois s'auto-limiter dans la qualité. 5. LE GRAND ROUAGE : 3/5 Le cinquième et dernier tome d'Horologiom nous apporte l'explication tant attendue. Ça c'est bien. Par contre, ce qui m'a vraiment gêné dans le déroulement du scénario, c'est le manque de pistes dans les tomes précédents. Pendant 4 tomes, Lebeault nous parle d'Horologiom, et juste à un petit moment, sur une toute petite planche, il est fait référence au passé de Mariulo et à ce type qui va tout nous expliquer sur le tome 5. Du coup, cette révélation finale tombe vraiment comme un cheveu sur la soupe. A tel point que l'explication est longue, longue et poussive. Normal, rien n'avait été amorcé sur les BD précédentes! Cette construction m'a un peu dérouté, je dois bien l'avouer. Ajoutez à cela quelques paroles de Mariulo : "Ma voix intérieure me dit de faire ceci ou cela", "Je sais que je ne vais pas mourir" ; comportement nouveau pour notre héros, et "Le grand rouage" prend des allures de fin de série bâclée et précipitée. L'explication en elle-même est en revanche pas désagréable du tout, c'est original, et bien pensé, et la maladresse avec laquelle elle est amenée ne doit pas dissimuler la qualité de l'idée maîtresse de Lebeault. Mis à part une fin un peu trop légère et facile à mon goût (la dernière planche), cette série s'achève sur un bon point, avec notamment des dessins hors d'Horologiom qui apportent un peu d'air nouveau (c'est le cas de le dire!). En revanche, sur les trois ou quatre premières planches, les couleurs sont franchement laides, trop sombres, sans nuances. Par la suite ça s'améliore mais sans jamais atteindre des sommets d'intensité ou de contraste, c'est bien dommage car certains décors imaginés par Lebeault auraient mérité un meilleur traitement. Pour résumer : ce 5° tome apporte une explication laborieuse mais qui a le mérite de conclure la série sans trop de ficelles. A noter sur l'édition originale, un cahier supplémentaire de croquis représentant certains des véhicules utilisés sur Horologiom (le gros point fort de ce monde imaginaire). C'est vraiment très sympa.

25/10/2002 (modifier)
Par JBT900
Note: 3/5
Couverture de la série Partie de chasse
Partie de chasse

Une bonne BD! Je passerai rapidement sur le coup de crayon de Bilal : on aime ou on aime pas, ça se discute pas. Pour le reste, j'ai en plus aimé l'histoire, les allusions, les références, on rentre facilement dans le scénario et on se laisse porter par le fil du récit. Bon ok j'ai préféré Bilal dans d'autres sujets mais à choisir je préfère encore Partie de chasse à Exterminateur 17 (oui ça n'a rien à voir mais bon... c'est juste pour situer...) Au final : à lire, et à garder, c'est pas la BD du siècle mais elle comporte plein d'aspects intéressants qui en font une BD à part.

25/10/2002 (modifier)
Par JBT900
Note: 3/5
Couverture de la série Mémoires d'outre-espace
Mémoires d'outre-espace

Bilal et la SF... là c'est quand même pas encore le chef d'oeuvre mais c'est franchement mieux qu'Exterminateur 17 par exemple. Les mémoires d'outre-espace sont des histoires marrantes, on passe un bon moment, y'a des trucs très sympas à découvrir, mais au final l'ensemble est un peu irrégulier et ne casse pas des briques. Le tragique destin de l'animal désépéremment c** qu'on appele être humain, ça m'a rappelé certaines des nouvelles d'Asimov (hors cycle robots et fondation). A lire pour la culture générale, à posséder s'il faut choisir un receuil indépendant de Bilal...

25/10/2002 (modifier)
Par JBT900
Note: 3/5
Couverture de la série Les Aventures de Philibert
Les Aventures de Philibert

Au début j'ai eu un peu de mal avec le dessin que je trouvais (à tort) trop simpliste. Mais en réalité, lue avec attention, cette BD est un petit moment de bonheur véritable. Une histoire d'amour, la vision de notre société "déformée" par le prisme des impératifs qu'on appelle "le quotidien", la vitesse du temps qui passe, l'air de rien y'a beaucoup de choses dans cette BD. A lire car Mazan a un vrai talent!

25/10/2002 (modifier)