Un bon scénario et des dessins assez épurés mais significatifs.
Bucquoy livre dans cet album une histoire fouillée avec beaucoup d'explications et une narration importante, celle-ci tient autant de place que les dessins oiu l'action elle-même.
Un petit blème par rapport aux dessins, la couverture est carrément mieux travaillée que le reste et n'est pas du tout révélatrice de ce que l'on peut voire à l(intérieur :(
Bucquoy montre par cette BD que le pouvoir et les magouilles dans les hautes sphères de la société sont intouchables. Tous les maillons de la chaîne sont solidaires et parlent d'une seule voix : occupe toi de tes oignons. Les choses sont comme ça, on n'y peut rien et surtout il ne faut rien tenter de faire.
Mouais...
C'est pas mal, mais je suis très loin de l'enthousiasme dont font preuve les critiques ci-dessous... Les dessins sont moches, les situations invraissemblables et l'humour très lourd... Mais bon, c'est probablement plus pour les mecs, et puis ça reste "pas mal", dans l'ensemble : le principe très bien décrit par Eusèbio ci dessous, l'anti-pédagogue par excellence qui redonne le gout de vivre aux jeunes, est bien mis en scène et me plait. Pour le reste... faut aimer le genre.
Bon d'accord c'est une bonne BD, mais de là à que tout le monde mette 5/5, je trouve ça un peu exagéré.
OK, les dessins et le scénar ne sont pas mal, mais ce n'est pas exceptionnel non plus ...
Je pense que le véritable attrait de cette BD est le fait qu'elle soit sorti à une époque où l'Héroic Fantasy était quasiment inexistant dans le monde de la BD. Rien que pour ça, il est interessant de l'avoir lu.
Par ce fait, les auteurs ont ouvert une voie, et aujourd'hui les BD de ce genre pullulent dans les bacs des magasins spécialisés.
Voilà, j'espère ne pas me faire trop d'ennemi en ayant dit que cette BD est seulement PAS MAL...
Yoyo
Une histoire très réussie, qui sous couvert s'être un conte mi-poétique, mi-fantastique, critique une socièté entravée par un Média tout puissant et abrutissant. L'histoire est très bien, parfaitement contée, avec un rien d'humour quand il le faut.
Mais les dessins... j'acroche pas, j'ai toujours trouvé les dessins de Fred brouillons et moches, et pour cet album pareil que pour les autres, je dois me forcer pour profiter de l'histoire...
L'histoire est très bien : à la fois ancrée dans notre monde (enfin... à un siècle près) et complètement surréaliste (pourquoi diable ce vendeur de mahcines-à-rouler-les-cigarettes fait il du porte à porte dans une lande perdue, en portant sa machine sur le dos ?!), joyeusement remplies de paradoxes et d'humour, elle tourne tranquillement en rond sans aller nulle part dans le seul but de faire se débattre sous nos yeux un couple de personnages très réussis (le troisième, où d'autres protagonistes interviennent, est moins bon).
A lire avec plaisir, pour tous les ammateurs d'absurde,... que les dessins et les couleurs très spéciaux ne rebuteront pas
Je suis assez d'accord avec les avis précédents : ce Cosey est nettement moins bon que les autres. Mais ça n'est reste pas moins un bon album !
Les dessins sont superbes (des montagnes enneigées), et si l'histoire est trop peu originale, les personnages n'en sont pas pour autant ininteressants : le caractère des deux femmes, leurs idées, leurs actions (le coup de père noël par exemple) valent à eux seuls la lecture.
Il avait explosé sur "Witchblade", Turner confirme son formidable talent de dessinateur dans sa création personnelle : Fathom.
Fleuron du studio Top Cow, Fathom est un petit bijou graphique, c'est certain. La belle Aspen Matthews est irrésistible et l'environnement aquatique dans lequel elle évolue permet à Turner de se lâcher complètement en réalisant de superbes vignettes et quelques splash-pages d'anthologie.
Mais comme souvent, la qualité exceptionnelle de dessin éclipse un peu le scénario, qui du coup paraît un peu plus "juste" (dans le mauvais sens du terme) qu'il ne l'est réellement. Sans être mauvais, il n'est tout simplement pas passionant, surtout sur la longueur.
Il n'est pas rare dans le monde des comics qu'une série démarre sur les chapeaux de roues, mais s'essouffle plus ou moins rapidement. C'est un peu le cas ici, qualités graphiques mises à part.
Un élément extérieur aura également pesé sur l'évolution de la série : la maladie assez sérieuse de son auteur, qui a eu pour effet de hâcher la conception et la sortie des différents épisodes. Revenu en forme, Turner a récemment repris en main sa création, l'avenir nous dira si Fathom reviendra au meilleur niveau.
Toujours est-il que les premiers épisodes ici présentés en recueils aux Éditions USA sont très agréables à lire, l'aspect fantastique de l'histoire y est d'ailleurs source d'une intrigue intéressante. Les personnages sont simples mais efficaces. La lecture de Fathom assure donc de bons moments, c'est bien l'essentiel.
Bien que mettant en scène un flic à la recherche d'un criminel sexuel, Manhattan Beach 1957 est avant tout un récit intimiste, une histoire d'amour inachevée. On suit le héros John Reed dans son enquête, mais l'album n'ambitionne à aucun moment d'être un polar ou un quelconque thriller.
En fait, les auteurs nous mettent face à une narration multiple suivant trois axes principaux. L'action principale (meurtre et enquête pour trouver le coupable) qui finalement ne sert que de prétexte pour les deux autres points de vue que sont :
- les pensées du héros, ou plutôt ses dialogues et réflexions avec son "double" imaginaire qui prend les traits de Elvis Presley, et qui vieillit à l'horloge de John : fringant dans les différents flash-back, vieillisant et bedonnant dans ses apparitions au présent narratif.
- les nombreux flash-back renvoyant à la jeunesse du héros, durant laquelle il rencontre une dénommée Daisy qui le hante encore 20 ans après.
John est tourmenté, prisonnier de son passé et de l'histoire si forte qu'il a connu avec Daisy. Au point qu'il ne vit le moment présent que par procuration, sans être vraiment là, ses pensées le ramenant en 1957 à chaque instant de solitude.
Cette approche scénaristique est très intéressante, et plutôt bien développée, menant vers un final très réussi. Le personnage de la conscience "Rock & Roll", incarnée par le King himself est vraiment original et pertinent sans prendre une trop grande importance par rapport au reste du récit.
Graphiquement c'est du grand Hermann, couleurs directes et trait précis durant toute l'enquête, variation de gris avec juste une touche de bleu dans les yeux de Daisy pour les flash-back récurrents.
L'histoire, sans être bourrée de rebondissements et d'action, se lit d'une traite et procure un sentiment de doux-pessimisme face à ces vies gâchées, à ces destins tragiques. Un bon one-shot, vraiment.
C'est le dessin qui m'a convaincu lorsque j'ai feuilletté cet album de l'acheter.
Je viens de lire les deux tomes et je dois avouer que je suis un peu déçu.
Le dessin est franchement bien: ce trait qui semble hésiter avec la caricature est très gai, les couleurs vives, et le personnage central, Pat O'Malley est vraiment très marrant.
De plus les clins d'oeil discrets à la BD (Haddock, Corto...) sont bien vus.
Par contre le scénario m'est apparu un rien torturé, alambiqué, tiré par les cheveux, et la chute trop brutale à la fin du tome 2.
L'action m'a semblé mal découpée, mal répartie, et des scènes secondaires tirent en longueur là où des planches qui auraient mérité plus d'explication et de psychologie sont trop vite expédiées.
Mais dans l'ensemble ça reste très sympathique et un bon moment à passer malgré tout.
Un roman graphique touchant. L’histoire est simple mais belle. Le dessin de Cosey s’y fait de plus en plus épuré, le choix des couleurs est très bon. Certaines planches sont un vrai régal. Mais le propos de cet album manque un peu trop d’ambition à mon goût. C’est sans doute pour cela que je lui préfère « Voyage en Italie » ou encore « Saigon-Hanoï ».
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Charles Miller
Un bon scénario et des dessins assez épurés mais significatifs. Bucquoy livre dans cet album une histoire fouillée avec beaucoup d'explications et une narration importante, celle-ci tient autant de place que les dessins oiu l'action elle-même. Un petit blème par rapport aux dessins, la couverture est carrément mieux travaillée que le reste et n'est pas du tout révélatrice de ce que l'on peut voire à l(intérieur :( Bucquoy montre par cette BD que le pouvoir et les magouilles dans les hautes sphères de la société sont intouchables. Tous les maillons de la chaîne sont solidaires et parlent d'une seule voix : occupe toi de tes oignons. Les choses sont comme ça, on n'y peut rien et surtout il ne faut rien tenter de faire.
GTO - Great Teacher Onizuka
Mouais... C'est pas mal, mais je suis très loin de l'enthousiasme dont font preuve les critiques ci-dessous... Les dessins sont moches, les situations invraissemblables et l'humour très lourd... Mais bon, c'est probablement plus pour les mecs, et puis ça reste "pas mal", dans l'ensemble : le principe très bien décrit par Eusèbio ci dessous, l'anti-pédagogue par excellence qui redonne le gout de vivre aux jeunes, est bien mis en scène et me plait. Pour le reste... faut aimer le genre.
Légendes des Contrées Oubliées
Bon d'accord c'est une bonne BD, mais de là à que tout le monde mette 5/5, je trouve ça un peu exagéré. OK, les dessins et le scénar ne sont pas mal, mais ce n'est pas exceptionnel non plus ... Je pense que le véritable attrait de cette BD est le fait qu'elle soit sorti à une époque où l'Héroic Fantasy était quasiment inexistant dans le monde de la BD. Rien que pour ça, il est interessant de l'avoir lu. Par ce fait, les auteurs ont ouvert une voie, et aujourd'hui les BD de ce genre pullulent dans les bacs des magasins spécialisés. Voilà, j'espère ne pas me faire trop d'ennemi en ayant dit que cette BD est seulement PAS MAL... Yoyo
L'Histoire du conteur électrique
Une histoire très réussie, qui sous couvert s'être un conte mi-poétique, mi-fantastique, critique une socièté entravée par un Média tout puissant et abrutissant. L'histoire est très bien, parfaitement contée, avec un rien d'humour quand il le faut. Mais les dessins... j'acroche pas, j'ai toujours trouvé les dessins de Fred brouillons et moches, et pour cet album pareil que pour les autres, je dois me forcer pour profiter de l'histoire...
Time is Money (Timoléon)
L'histoire est très bien : à la fois ancrée dans notre monde (enfin... à un siècle près) et complètement surréaliste (pourquoi diable ce vendeur de mahcines-à-rouler-les-cigarettes fait il du porte à porte dans une lande perdue, en portant sa machine sur le dos ?!), joyeusement remplies de paradoxes et d'humour, elle tourne tranquillement en rond sans aller nulle part dans le seul but de faire se débattre sous nos yeux un couple de personnages très réussis (le troisième, où d'autres protagonistes interviennent, est moins bon). A lire avec plaisir, pour tous les ammateurs d'absurde,... que les dessins et les couleurs très spéciaux ne rebuteront pas
Joyeux Noël, May !
Je suis assez d'accord avec les avis précédents : ce Cosey est nettement moins bon que les autres. Mais ça n'est reste pas moins un bon album ! Les dessins sont superbes (des montagnes enneigées), et si l'histoire est trop peu originale, les personnages n'en sont pas pour autant ininteressants : le caractère des deux femmes, leurs idées, leurs actions (le coup de père noël par exemple) valent à eux seuls la lecture.
Fathom - Origines
Il avait explosé sur "Witchblade", Turner confirme son formidable talent de dessinateur dans sa création personnelle : Fathom. Fleuron du studio Top Cow, Fathom est un petit bijou graphique, c'est certain. La belle Aspen Matthews est irrésistible et l'environnement aquatique dans lequel elle évolue permet à Turner de se lâcher complètement en réalisant de superbes vignettes et quelques splash-pages d'anthologie. Mais comme souvent, la qualité exceptionnelle de dessin éclipse un peu le scénario, qui du coup paraît un peu plus "juste" (dans le mauvais sens du terme) qu'il ne l'est réellement. Sans être mauvais, il n'est tout simplement pas passionant, surtout sur la longueur. Il n'est pas rare dans le monde des comics qu'une série démarre sur les chapeaux de roues, mais s'essouffle plus ou moins rapidement. C'est un peu le cas ici, qualités graphiques mises à part. Un élément extérieur aura également pesé sur l'évolution de la série : la maladie assez sérieuse de son auteur, qui a eu pour effet de hâcher la conception et la sortie des différents épisodes. Revenu en forme, Turner a récemment repris en main sa création, l'avenir nous dira si Fathom reviendra au meilleur niveau. Toujours est-il que les premiers épisodes ici présentés en recueils aux Éditions USA sont très agréables à lire, l'aspect fantastique de l'histoire y est d'ailleurs source d'une intrigue intéressante. Les personnages sont simples mais efficaces. La lecture de Fathom assure donc de bons moments, c'est bien l'essentiel.
Manhattan Beach 1957
Bien que mettant en scène un flic à la recherche d'un criminel sexuel, Manhattan Beach 1957 est avant tout un récit intimiste, une histoire d'amour inachevée. On suit le héros John Reed dans son enquête, mais l'album n'ambitionne à aucun moment d'être un polar ou un quelconque thriller. En fait, les auteurs nous mettent face à une narration multiple suivant trois axes principaux. L'action principale (meurtre et enquête pour trouver le coupable) qui finalement ne sert que de prétexte pour les deux autres points de vue que sont : - les pensées du héros, ou plutôt ses dialogues et réflexions avec son "double" imaginaire qui prend les traits de Elvis Presley, et qui vieillit à l'horloge de John : fringant dans les différents flash-back, vieillisant et bedonnant dans ses apparitions au présent narratif. - les nombreux flash-back renvoyant à la jeunesse du héros, durant laquelle il rencontre une dénommée Daisy qui le hante encore 20 ans après. John est tourmenté, prisonnier de son passé et de l'histoire si forte qu'il a connu avec Daisy. Au point qu'il ne vit le moment présent que par procuration, sans être vraiment là, ses pensées le ramenant en 1957 à chaque instant de solitude. Cette approche scénaristique est très intéressante, et plutôt bien développée, menant vers un final très réussi. Le personnage de la conscience "Rock & Roll", incarnée par le King himself est vraiment original et pertinent sans prendre une trop grande importance par rapport au reste du récit. Graphiquement c'est du grand Hermann, couleurs directes et trait précis durant toute l'enquête, variation de gris avec juste une touche de bleu dans les yeux de Daisy pour les flash-back récurrents. L'histoire, sans être bourrée de rebondissements et d'action, se lit d'une traite et procure un sentiment de doux-pessimisme face à ces vies gâchées, à ces destins tragiques. Un bon one-shot, vraiment.
O'Malley
C'est le dessin qui m'a convaincu lorsque j'ai feuilletté cet album de l'acheter. Je viens de lire les deux tomes et je dois avouer que je suis un peu déçu. Le dessin est franchement bien: ce trait qui semble hésiter avec la caricature est très gai, les couleurs vives, et le personnage central, Pat O'Malley est vraiment très marrant. De plus les clins d'oeil discrets à la BD (Haddock, Corto...) sont bien vus. Par contre le scénario m'est apparu un rien torturé, alambiqué, tiré par les cheveux, et la chute trop brutale à la fin du tome 2. L'action m'a semblé mal découpée, mal répartie, et des scènes secondaires tirent en longueur là où des planches qui auraient mérité plus d'explication et de psychologie sont trop vite expédiées. Mais dans l'ensemble ça reste très sympathique et un bon moment à passer malgré tout.
Orchidea
Un roman graphique touchant. L’histoire est simple mais belle. Le dessin de Cosey s’y fait de plus en plus épuré, le choix des couleurs est très bon. Certaines planches sont un vrai régal. Mais le propos de cet album manque un peu trop d’ambition à mon goût. C’est sans doute pour cela que je lui préfère « Voyage en Italie » ou encore « Saigon-Hanoï ».