Aahhhh...Boule et Bill, Bill et Boule, ces deux là m'ont vraiment fait passer d'excellents moments.
Bon il est vrai que cette BD s'adresse à un public assez jeune (quoique, histoire de revenir dans sa plus tendre enfance, 'a pas mieux) mais Roba nous desserre des gags plus mignons les uns que les autres permettant ainsi à tous de se replonger dans la lecture de certains albums.
Une bonne BD, dans son genre, qui rendra, il est vrai, surtout heureux les plus petits.
Yves Swolfs est un bon artisan de la bd. Quand il entreprend quelque chose, il le fait bien. Même si l'application prend le pas sur la fantaisie et l'originalité.
Ainsi, en choisissant de mettre en image la figure indémodable du vampire, Swolfs respecte scrupuleusement le cahier des charges. Son vampire est un être sombre, portant le cheveu long et noir, capable de se transformer en chauve-souris, mais sensible au rayon du soleil, aux croix, à l'eau bénite et aux gousses d'ail odoriférantes. Il loge dans un château gothique à souhait, perdu au fin fond d'une contrée désolée de l'est européen. Pour seule compagnie, il dispose d'un majordome mastodonte, méprise l'homme puisqu'il est convaincu de lui être supérieur, ne serait-ce que parce qu'il est immortel, lui. Vantard, va!
En se conformant ainsi point pour point à la mythologie classique, Swolfs risque de décevoir ceux qui ont succombé aux charmes du vampire en lisant Anne Rice, en pratiquant le jeu de rôles ou en dévorant Buffy -des yeux. Yves Swolfs ignore les évolutions que l'image du vampire a connues récemment. Son icône reste le Dracula des origines, ce monstre gothique insensible et maléfique, intelligent et raffiné. Une représentation du Mal qui se repaît autant du sang qu'il engloutit que des âmes qu'il pervertit et qu'il condamne à partager sa condition.
En toute logique, la créature est donc confrontée à des serviteurs du Bien, et la lutte manichéenne qui les oppose ne peut connaître ni compromis, ni rémission, ni armistice. C'est là qu'Yves Swolfs déroge un peu à la tradition en composant des adversaires animés par un fanatisme qui n'a rien de bienveillant. Le chevalier Jehan, l'inquisiteur Aymar, le citoyen Armand, qui se succèdent à la chasse au vampire, sont des êtres aveuglés par leur quête. En oubliant les vertus de l'humanité à laquelle ils appartiennent, Yves Swolfs les condamne impitoyablement à succomber. Un stratagème intéressant, mais un peu transparent s'il s'agit de nous faire comprendre que le dernier rejeton de la famille Rougemont, Vincent, a des chances de réussir s'il ne tombe pas dans les mêmes travers que ses ancêtres.
Cela dit, le plus gênant à mes yeux reste le classicisme inébranlable de l'image du vampire, ajouté à l'absence de réelles surprises pour revigorer un mythe déjà abondamment exploité, que ce soit par l'image ou le texte.
Au final, il nous reste une histoire de vampire joliment contée, quelques belles vignettes à admirer (le dessin de Swolfs n'est jamais aussi beau que lorsqu'il le laisse respirer, ce qui n'est pas toujours le cas), mais l'ensemble manque un peu de mordant. Un comble!
son site : http://perso.club-internet.fr/yodup/
Marlysa se situe entre Lanfeust et la Quête de l'Oiseau du Temps. Un peu coincée car, en dépit d'un premier tome prometteur, la suite semble s'essouffler. Dommage, car le trait de Danard (débroussaillé par Crisse, il est vrai) se prête parfaitement à l'univers imaginé par Gaudin.
A l'époque où je lisais les aventures de Spirou et Fantasio, je trouvais que Franquin était un génie. Et que l'une de ses meilleures créations était le Marsupilami, sorte de primate super-intelligent. Je le crois encore. Seulement, même si l'idée d'en faire une série à part ne se justifiait pas vraiment, je trouve que Batem, bien qu'il dessine très bien le marsu, n'a pas les moyens scénaristiques de tenir la route...
mais je garde tout de même un faible pour cette fichue bestiole...
Bien que je ne sois pas un fan de l'automobile, j'ai lu quelques albums de cette série. J'ai trouvé les histoires intéressantes, le dessin sérieux, et le propos humaniste. Donc, même si ce n'est pas ma tasse de thé, je tire mon chapeau à M. Graton pour avoir allié ses deux passions depuis 40 ans, au point d'avoir lancé sa propre structure d'édition après avoir été jeté par les éditeurs.
Bon, effectivement, Modeste et Ponpon, c'est à des années lumières de Gaston, des Idées noires et même de Spirou et Fantasio... Mais bon, je crois que Modeste et Ponpon est une BD qui s'addresse à un autre public, sans doute plus jeune. Niveau humour, ben, à mon avis, ça vaut largement les Boule et Bill, Cédric et autres séries de gags humoristiques familiaux en une page...
Bon, donc pas mal sans plus...
Cette histoire d'un jeune homme "modifié" pour devenir une sorte d'arme ultime n'est pas nouvelle, loin de là, mais il se trouve que Morvan, le scénariste, a trouvé en Philippe Buchet (surtout) et Sylvain Savoïa (un peu moins) des illustrateurs exceptionnels. La fin part un peu en charpie, et c'est dommage, car il y aurait eu matière, à mon sens, à faire d'autres tomes tout aussi intéressants...
Bon, encore une BD très difficile à coter. Le public adulte risque bien de trouver ça nul à chier... des gags en quatre quases, la plupart du temps muets... Mais bon, quand on est petit, on adore... c'est mignon tout plein, pas compliqué et plein de fantaise...
Bref, Poussy ravira à mon avis les jeunes en manque d'un album des schtroumpfs...
Papyrus est une alternative intéressante à Alix (et ses séries annexes) pour découvrir l'Histoire antique, et l'Egypte ancienne en particulier. Surtout dans les premiers albums, au travers des aventures fantastiques de ce jeune garçon, ami de la princesse Theti-Cheri. Les derniers albums sont à éviter.
Ce qui n'était au départ qu'une longue blague de potaches ("que se passe-t'il lorsqu'on passe devant St Pierre aux portes du paradis ?") est devenu une série plutôt fun, grâce au dessin sympa de Stuf (formé à l'école Tome & Janry) et à l'humour de... Janry.
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Boule & Bill
Aahhhh...Boule et Bill, Bill et Boule, ces deux là m'ont vraiment fait passer d'excellents moments. Bon il est vrai que cette BD s'adresse à un public assez jeune (quoique, histoire de revenir dans sa plus tendre enfance, 'a pas mieux) mais Roba nous desserre des gags plus mignons les uns que les autres permettant ainsi à tous de se replonger dans la lecture de certains albums. Une bonne BD, dans son genre, qui rendra, il est vrai, surtout heureux les plus petits.
Le Prince de la Nuit
Yves Swolfs est un bon artisan de la bd. Quand il entreprend quelque chose, il le fait bien. Même si l'application prend le pas sur la fantaisie et l'originalité. Ainsi, en choisissant de mettre en image la figure indémodable du vampire, Swolfs respecte scrupuleusement le cahier des charges. Son vampire est un être sombre, portant le cheveu long et noir, capable de se transformer en chauve-souris, mais sensible au rayon du soleil, aux croix, à l'eau bénite et aux gousses d'ail odoriférantes. Il loge dans un château gothique à souhait, perdu au fin fond d'une contrée désolée de l'est européen. Pour seule compagnie, il dispose d'un majordome mastodonte, méprise l'homme puisqu'il est convaincu de lui être supérieur, ne serait-ce que parce qu'il est immortel, lui. Vantard, va! En se conformant ainsi point pour point à la mythologie classique, Swolfs risque de décevoir ceux qui ont succombé aux charmes du vampire en lisant Anne Rice, en pratiquant le jeu de rôles ou en dévorant Buffy -des yeux. Yves Swolfs ignore les évolutions que l'image du vampire a connues récemment. Son icône reste le Dracula des origines, ce monstre gothique insensible et maléfique, intelligent et raffiné. Une représentation du Mal qui se repaît autant du sang qu'il engloutit que des âmes qu'il pervertit et qu'il condamne à partager sa condition. En toute logique, la créature est donc confrontée à des serviteurs du Bien, et la lutte manichéenne qui les oppose ne peut connaître ni compromis, ni rémission, ni armistice. C'est là qu'Yves Swolfs déroge un peu à la tradition en composant des adversaires animés par un fanatisme qui n'a rien de bienveillant. Le chevalier Jehan, l'inquisiteur Aymar, le citoyen Armand, qui se succèdent à la chasse au vampire, sont des êtres aveuglés par leur quête. En oubliant les vertus de l'humanité à laquelle ils appartiennent, Yves Swolfs les condamne impitoyablement à succomber. Un stratagème intéressant, mais un peu transparent s'il s'agit de nous faire comprendre que le dernier rejeton de la famille Rougemont, Vincent, a des chances de réussir s'il ne tombe pas dans les mêmes travers que ses ancêtres. Cela dit, le plus gênant à mes yeux reste le classicisme inébranlable de l'image du vampire, ajouté à l'absence de réelles surprises pour revigorer un mythe déjà abondamment exploité, que ce soit par l'image ou le texte. Au final, il nous reste une histoire de vampire joliment contée, quelques belles vignettes à admirer (le dessin de Swolfs n'est jamais aussi beau que lorsqu'il le laisse respirer, ce qui n'est pas toujours le cas), mais l'ensemble manque un peu de mordant. Un comble! son site : http://perso.club-internet.fr/yodup/
Marlysa
Marlysa se situe entre Lanfeust et la Quête de l'Oiseau du Temps. Un peu coincée car, en dépit d'un premier tome prometteur, la suite semble s'essouffler. Dommage, car le trait de Danard (débroussaillé par Crisse, il est vrai) se prête parfaitement à l'univers imaginé par Gaudin.
Marsupilami
A l'époque où je lisais les aventures de Spirou et Fantasio, je trouvais que Franquin était un génie. Et que l'une de ses meilleures créations était le Marsupilami, sorte de primate super-intelligent. Je le crois encore. Seulement, même si l'idée d'en faire une série à part ne se justifiait pas vraiment, je trouve que Batem, bien qu'il dessine très bien le marsu, n'a pas les moyens scénaristiques de tenir la route... mais je garde tout de même un faible pour cette fichue bestiole...
Michel Vaillant
Bien que je ne sois pas un fan de l'automobile, j'ai lu quelques albums de cette série. J'ai trouvé les histoires intéressantes, le dessin sérieux, et le propos humaniste. Donc, même si ce n'est pas ma tasse de thé, je tire mon chapeau à M. Graton pour avoir allié ses deux passions depuis 40 ans, au point d'avoir lancé sa propre structure d'édition après avoir été jeté par les éditeurs.
Modeste et Pompon
Bon, effectivement, Modeste et Ponpon, c'est à des années lumières de Gaston, des Idées noires et même de Spirou et Fantasio... Mais bon, je crois que Modeste et Ponpon est une BD qui s'addresse à un autre public, sans doute plus jeune. Niveau humour, ben, à mon avis, ça vaut largement les Boule et Bill, Cédric et autres séries de gags humoristiques familiaux en une page... Bon, donc pas mal sans plus...
Nomad
Cette histoire d'un jeune homme "modifié" pour devenir une sorte d'arme ultime n'est pas nouvelle, loin de là, mais il se trouve que Morvan, le scénariste, a trouvé en Philippe Buchet (surtout) et Sylvain Savoïa (un peu moins) des illustrateurs exceptionnels. La fin part un peu en charpie, et c'est dommage, car il y aurait eu matière, à mon sens, à faire d'autres tomes tout aussi intéressants...
Poussy
Bon, encore une BD très difficile à coter. Le public adulte risque bien de trouver ça nul à chier... des gags en quatre quases, la plupart du temps muets... Mais bon, quand on est petit, on adore... c'est mignon tout plein, pas compliqué et plein de fantaise... Bref, Poussy ravira à mon avis les jeunes en manque d'un album des schtroumpfs...
Papyrus
Papyrus est une alternative intéressante à Alix (et ses séries annexes) pour découvrir l'Histoire antique, et l'Egypte ancienne en particulier. Surtout dans les premiers albums, au travers des aventures fantastiques de ce jeune garçon, ami de la princesse Theti-Cheri. Les derniers albums sont à éviter.
Passe-moi l'ciel
Ce qui n'était au départ qu'une longue blague de potaches ("que se passe-t'il lorsqu'on passe devant St Pierre aux portes du paradis ?") est devenu une série plutôt fun, grâce au dessin sympa de Stuf (formé à l'école Tome & Janry) et à l'humour de... Janry. Sympatoche.