C'est sûr que, raconté comme je l'ai raconté, ça ressemble un peu à de la sitcom à deux balles... Et puis c'est vrai que de la BD autobiographique en noir et blanc dans laquelle un jeune dessinateur qui a du mal à devenir adulte parle de ses problèmes sentimentaux, sexuels et professionnels, on a déjà vu ça quelques centaines de milliards de fois... Eh bien, malgré ça, j'ai beaucoup aimé "L'Amour". À défaut d'être particulièrement originale ou forte, l'histoire est jolie, très touchante ; rien à voir avec de la sitcom à deux balles ou du sous-Rohmer comme on aurait pu le craindre. En plus, on sent l'auteur vraiment sincère, il n'a pas l'air de chercher à embellir la vérité ou à se donner le beau rôle, il ne fait pas semblant de culpabiliser à mort sur son attitude... Ce n'est clairement pas un chef-d'oeuvre impérissable, mais c'est une petite BD très sympa et très attachante, que je vous recommande chaudement.
Voilà, je finirai sur une anecdote, assez fade je vous l'accorde. J'ai rencontré BSK au salon Paris-BD. Avec une pote à moi, on lui a demandé une dédicace chacun. Eh bien, je n'ai pas réussi à déterminer s'il était super-timide, carrément autiste, s'il n'aimait pas les salons de BD et les dédicaces, s'il était assommé par l'ambiance plutôt morose de ce lundi à Paris-BD, s'il était déçu de ne pas être harcelé par des hordes de fans (apparemment, nous étions les premiers à venir le voir, cet après-midi-là), si nos gueules ne lui revenaient pas, s'il a cru qu'on ne le connaissait pas du tout et qu'on venait le voir lui juste parce qu'il y avait la queue chez les autres auteurs plus connus, ou s'il était dépressif, mais alors que nous étions plutôt enthousiastes, lui a été glacial... Achetez sa BD, ça lui remontera peut-être le moral !!
Deux parties assez différentes, tant dans le récit que dans le graphisme.
J'aime beaucoup le premier, aux superbes gravures en noir et blanc, au rythme poétique, qui raconte l'histoire d'une jeune fille qui va chercher une réponse à ses pourquoi plus loin que la tradition ne l'autorise. L’idée de cette planète qui tourne est géniale.
Par contre, j'ai moins apprécié le deuxième récit. Original aussi, mais des dessins et un rythme beaucoup plus classique, même si la fin surprend.
Enfin, c'est à lire, mais si vous ne connaissez pas Schuiten, commencez par Les Cités obscures, c'est nettement le niveau au dessus.
Je n'ai lu que le premier album et pas sa suite. Ma critique ne concerne donc que ce premier tome.
C'est sympa mais le ton du récit risque de n'intéresser que les enfants. Malheureusement le noir et blanc peut, dans un même temps les rebuter, s'ils sont attachés à la couleur. Mais c'est sans conteste un album de qualité, qui sait s'adresser au plus jeune sans les prendre pour des idiots (ce qui arrive malheureusement trop souvent). Seul regret: le style graphique évolue au fil des planches. Mais cela n'est pas génant en soi, et il est même intéressant de voir l'évolution graphique d'un jeune dessinateur au cours d'un même album. Bref, si vous cherchez un album à offrir à votre petit frère ou à votre petite soeur âgée entre 8 et 15 ans (c'est large), n'hésitez pas à vous penchez sur cet album.
Allez, on va dire que c'est Krashmonsters, c'est cool :)
Cette bd a plusieurs atouts, tout d'abord, l'ambiance décalée qui règne, c'est fun, c'est frais, etc...
L'histoire part pas mal, ca à la pèche !!
Les dessins sont assez réussit, on sent bien la pate de Tarquin derriere tout ca même s'il ne fait que les story-board...
Apres, faut bien remettre les choses en place, Krashmonster, c'est quand meme pas un chef d'oeuvre !! C'est juste une bd sympa et divertissante !!
Cet album se distingue - comme tous ceux de Pellejero - par son dessin. Très épuré, des couleurs atypiques, il est reposant, agréable, varié, et bien maîtrisé.
L'histoire quant à elle me laisse une impression en demi-teinte. D'un côté elle est prenante et bien menée, avec des personnages bien nuancés (et d'autres pour l'instant pas nuancés : Setaq est un méchant et le fait savoir), une trame intéressante, et de l'autre elle fait appel à certains éléments qui peuvent rebuter, comme par exemple la "toute-puissance" (sur les destins des héros) de Honnoh.
Cependant, il ne s'agit là que d'une première partie. Les éléments se mettent en place, et on peut s'attendre à une suite de qualité.
Pour l'instant, je ne lui mets que 3/5, mais si la suite tient la promesse faite avec cet album, elle passera à 4.
Cet étrange récit rappelle "hasard et coïncidence" de Claude Lelouch. Les mêmes thèmes sont exploités : le hasard, les coïncidences, le destin et le coup du sort... mais la comparaison, je vous rassure, s'arrête là. Boilet et Peeters ne donnent pas dans le sentimentalisme facile à la Lelouch. Ce récit est d'emblée ludique, s'il évoque également la relation amoureuse, ce n'est pas là le thème principal, cela ne reste qu'une potentialité imaginaire. Cet album m'a intéressé mais pas passionné. J'ai trouvé cette lecture agréable, l'album contient quelques très bonnes idées mais cela ne m'apparaît pas comme une oeuvre essentielle de ces auteurs. En fait, j'ai préféré un album comme Love hotel, qu'ils avaient réalisé quelques années auparavant.
Côté dessin : autant vous prévenir de suite, le dessin de Boilet, presque photographique, en a rebuté plus d'un. Moi, j'aime assez, je trouve son graphisme unique et original. Seul hic, sur cet album : les couleurs. Malgré tout le respect que j'ai pour Emmanuel Guibert (qui a mis en couleurs les planches de Boilet), je n'aime pas tellement les couleurs criardes qu'il a utilisées. J'aurais préféré que cela reste en noir et blanc ou dans des tons de gris, comme L'Epinard de Yukiko (autre album de Boilet).
A acheter? Oui, si vous aimez par ailleurs ses deux auteurs. Non, si ce n'est pas le cas.
Une bonne histoire sur le thème "les deux côtés du miroir". L'originalité, c'est qu'on ne sait jamais vraiment de quel côté du miroir se situe la réalité...
Les dessins sont bons, le scénar correct. Le premier tome mérite mieux qu'un 3/5, et constitue une histoire à lui tout seul. Mais l'auteur a voulu tirer sur la ficelle, et continuer sur deux autres albums, c'est dommage.
Un gros plus pour les dessins de l'"autre monde" : colorés, sympathiques, originaux, ils m'ont vraiment plus.
D'après le dessinateur, les deux scénaristes qui se cachent sous le pseudo d'Ange avaient eu l'idée du collège de sorcellerie juste avant que sorte Harry Potter. A d'autres...
Bref, tout l'intérêt intrinsèque de la BD vient de la démarcation qu'elle pourrait présenter par rapport à la série de romans de Joanne Rowling. Guillaume (fils des scénaristes) est le cousin de vous-savez-qui, il est nul en magie, mais bien entouré. Le dessin est plaisant, inspiré des mangas et comics (toujours dixit le dessinateur), l'histoire est sympa et le rythme soutenu. A noter la présence de la moitié d'Ange, soit Gérard, à la fin du tome 2 (on voit un chauve perdre ses papiers dans la rue)...
Un bon divertissement, même si l'intérêt, à mon goût, baisse dans le tome 4...
Dans le genre "parodie ouvertement parodique mais qui sait se démarquer de sa cible", je demande Cotton Kid, qui revendique sa parenté avec Lucky Luke. C'est normal, les deux auteurs furent petites mains dans l'atelier de Morris. Les histoires et les situations sont sympas, les personnages drôles, ça se lit facilement. C'est vite réalisé, et bien réalisé.
Un western agréable, graphiquement superbe (Hermannn est l'un des plus grand). Le scénario est plutôt bien ficellé mais souffre la comparaison avec une série comme Blueberry ou même le plus récent Chinaman. L'album le plus réussi est sans doute "Le ciel est rouge sur Lamarie"
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
L'Amour
C'est sûr que, raconté comme je l'ai raconté, ça ressemble un peu à de la sitcom à deux balles... Et puis c'est vrai que de la BD autobiographique en noir et blanc dans laquelle un jeune dessinateur qui a du mal à devenir adulte parle de ses problèmes sentimentaux, sexuels et professionnels, on a déjà vu ça quelques centaines de milliards de fois... Eh bien, malgré ça, j'ai beaucoup aimé "L'Amour". À défaut d'être particulièrement originale ou forte, l'histoire est jolie, très touchante ; rien à voir avec de la sitcom à deux balles ou du sous-Rohmer comme on aurait pu le craindre. En plus, on sent l'auteur vraiment sincère, il n'a pas l'air de chercher à embellir la vérité ou à se donner le beau rôle, il ne fait pas semblant de culpabiliser à mort sur son attitude... Ce n'est clairement pas un chef-d'oeuvre impérissable, mais c'est une petite BD très sympa et très attachante, que je vous recommande chaudement. Voilà, je finirai sur une anecdote, assez fade je vous l'accorde. J'ai rencontré BSK au salon Paris-BD. Avec une pote à moi, on lui a demandé une dédicace chacun. Eh bien, je n'ai pas réussi à déterminer s'il était super-timide, carrément autiste, s'il n'aimait pas les salons de BD et les dédicaces, s'il était assommé par l'ambiance plutôt morose de ce lundi à Paris-BD, s'il était déçu de ne pas être harcelé par des hordes de fans (apparemment, nous étions les premiers à venir le voir, cet après-midi-là), si nos gueules ne lui revenaient pas, s'il a cru qu'on ne le connaissait pas du tout et qu'on venait le voir lui juste parce qu'il y avait la queue chez les autres auteurs plus connus, ou s'il était dépressif, mais alors que nous étions plutôt enthousiastes, lui a été glacial... Achetez sa BD, ça lui remontera peut-être le moral !!
Les Terres creuses - Zara
Deux parties assez différentes, tant dans le récit que dans le graphisme. J'aime beaucoup le premier, aux superbes gravures en noir et blanc, au rythme poétique, qui raconte l'histoire d'une jeune fille qui va chercher une réponse à ses pourquoi plus loin que la tradition ne l'autorise. L’idée de cette planète qui tourne est géniale. Par contre, j'ai moins apprécié le deuxième récit. Original aussi, mais des dessins et un rythme beaucoup plus classique, même si la fin surprend. Enfin, c'est à lire, mais si vous ne connaissez pas Schuiten, commencez par Les Cités obscures, c'est nettement le niveau au dessus.
Les Mangeurs de Cailloux
Je n'ai lu que le premier album et pas sa suite. Ma critique ne concerne donc que ce premier tome. C'est sympa mais le ton du récit risque de n'intéresser que les enfants. Malheureusement le noir et blanc peut, dans un même temps les rebuter, s'ils sont attachés à la couleur. Mais c'est sans conteste un album de qualité, qui sait s'adresser au plus jeune sans les prendre pour des idiots (ce qui arrive malheureusement trop souvent). Seul regret: le style graphique évolue au fil des planches. Mais cela n'est pas génant en soi, et il est même intéressant de voir l'évolution graphique d'un jeune dessinateur au cours d'un même album. Bref, si vous cherchez un album à offrir à votre petit frère ou à votre petite soeur âgée entre 8 et 15 ans (c'est large), n'hésitez pas à vous penchez sur cet album.
Les Krashmonsters
Allez, on va dire que c'est Krashmonsters, c'est cool :) Cette bd a plusieurs atouts, tout d'abord, l'ambiance décalée qui règne, c'est fun, c'est frais, etc... L'histoire part pas mal, ca à la pèche !! Les dessins sont assez réussit, on sent bien la pate de Tarquin derriere tout ca même s'il ne fait que les story-board... Apres, faut bien remettre les choses en place, Krashmonster, c'est quand meme pas un chef d'oeuvre !! C'est juste une bd sympa et divertissante !!
Âromm
Cet album se distingue - comme tous ceux de Pellejero - par son dessin. Très épuré, des couleurs atypiques, il est reposant, agréable, varié, et bien maîtrisé. L'histoire quant à elle me laisse une impression en demi-teinte. D'un côté elle est prenante et bien menée, avec des personnages bien nuancés (et d'autres pour l'instant pas nuancés : Setaq est un méchant et le fait savoir), une trame intéressante, et de l'autre elle fait appel à certains éléments qui peuvent rebuter, comme par exemple la "toute-puissance" (sur les destins des héros) de Honnoh. Cependant, il ne s'agit là que d'une première partie. Les éléments se mettent en place, et on peut s'attendre à une suite de qualité. Pour l'instant, je ne lui mets que 3/5, mais si la suite tient la promesse faite avec cet album, elle passera à 4.
Demi-tour
Cet étrange récit rappelle "hasard et coïncidence" de Claude Lelouch. Les mêmes thèmes sont exploités : le hasard, les coïncidences, le destin et le coup du sort... mais la comparaison, je vous rassure, s'arrête là. Boilet et Peeters ne donnent pas dans le sentimentalisme facile à la Lelouch. Ce récit est d'emblée ludique, s'il évoque également la relation amoureuse, ce n'est pas là le thème principal, cela ne reste qu'une potentialité imaginaire. Cet album m'a intéressé mais pas passionné. J'ai trouvé cette lecture agréable, l'album contient quelques très bonnes idées mais cela ne m'apparaît pas comme une oeuvre essentielle de ces auteurs. En fait, j'ai préféré un album comme Love hotel, qu'ils avaient réalisé quelques années auparavant. Côté dessin : autant vous prévenir de suite, le dessin de Boilet, presque photographique, en a rebuté plus d'un. Moi, j'aime assez, je trouve son graphisme unique et original. Seul hic, sur cet album : les couleurs. Malgré tout le respect que j'ai pour Emmanuel Guibert (qui a mis en couleurs les planches de Boilet), je n'aime pas tellement les couleurs criardes qu'il a utilisées. J'aurais préféré que cela reste en noir et blanc ou dans des tons de gris, comme L'Epinard de Yukiko (autre album de Boilet). A acheter? Oui, si vous aimez par ailleurs ses deux auteurs. Non, si ce n'est pas le cas.
Le Pays Miroir
Une bonne histoire sur le thème "les deux côtés du miroir". L'originalité, c'est qu'on ne sait jamais vraiment de quel côté du miroir se situe la réalité... Les dessins sont bons, le scénar correct. Le premier tome mérite mieux qu'un 3/5, et constitue une histoire à lui tout seul. Mais l'auteur a voulu tirer sur la ficelle, et continuer sur deux autres albums, c'est dommage. Un gros plus pour les dessins de l'"autre monde" : colorés, sympathiques, originaux, ils m'ont vraiment plus.
Le Collège Invisible
D'après le dessinateur, les deux scénaristes qui se cachent sous le pseudo d'Ange avaient eu l'idée du collège de sorcellerie juste avant que sorte Harry Potter. A d'autres... Bref, tout l'intérêt intrinsèque de la BD vient de la démarcation qu'elle pourrait présenter par rapport à la série de romans de Joanne Rowling. Guillaume (fils des scénaristes) est le cousin de vous-savez-qui, il est nul en magie, mais bien entouré. Le dessin est plaisant, inspiré des mangas et comics (toujours dixit le dessinateur), l'histoire est sympa et le rythme soutenu. A noter la présence de la moitié d'Ange, soit Gérard, à la fin du tome 2 (on voit un chauve perdre ses papiers dans la rue)... Un bon divertissement, même si l'intérêt, à mon goût, baisse dans le tome 4...
Cotton Kid
Dans le genre "parodie ouvertement parodique mais qui sait se démarquer de sa cible", je demande Cotton Kid, qui revendique sa parenté avec Lucky Luke. C'est normal, les deux auteurs furent petites mains dans l'atelier de Morris. Les histoires et les situations sont sympas, les personnages drôles, ça se lit facilement. C'est vite réalisé, et bien réalisé.
Comanche
Un western agréable, graphiquement superbe (Hermannn est l'un des plus grand). Le scénario est plutôt bien ficellé mais souffre la comparaison avec une série comme Blueberry ou même le plus récent Chinaman. L'album le plus réussi est sans doute "Le ciel est rouge sur Lamarie"