Sorti du contexte belgo-belge défini par Steril cette BD montre ce qu'aurait pu être notre pays entre les mains de celui que l'on ne nomme pas.
La mise en place du régime fasciste est rapide et n'épargne aucune rêgle du parti : extermination des vieux, trains à immigrés, lavage de cerveau pour les "déviants", fermeture des frontières ... Et l'organisation de l'opposition n'est pas une chose facile, la confiance ne peut pas être donnée à n'importe qui ...
Les dessins sont assez spéciaux mais aprés avoir lu "La Hyène" tout semble beau et agréable à regarder :) toute fois j'aime bien les couleurs, surtout celles des personnages.
le second volume montre limites de ces sytèmes gouvernementaux et la montée du contre pouvoir. Craan est la personne rêvée pour accomplir ce genre d'action, personne ne le pleurera.
Comme je l'avais déjà dit pour Just a Pilgrim, l'Irlandais G. Ennis est l'un des meilleurs scénaristes et dialoguistes anglos-saxons actuels, mais ses meilleurs titres attendent toujours d'être traduits ou retraduits de notre côté de l'Atlantique. Pourquoi ni Semic, ni Soleil, ni Rackham, ni Editions USA, ni Delcourt ne tentent de rééditer Preacher ? Verra-t-on "War Story" débarquer chez nous ?
En attendant, il faut se contenter de séries moins intéressantes, comme ici, celle qu'Ennis et son compère S. Dillon (qui a collaboré avec lui sur Preacher, "Heartland" et quelques épisodes de Judge Dredd) ont consacré au Punisher pour la collection "Marvel Knights".
Le Punisher, à la base, c'est pas trop ma tasse de thé... Un héros qui se permet d'appliquer la peine de mort, déjà, ça craint (les autres super-héros ne tuent généralement que par accident ou lorsqu'ils n'ont vraiment pas d'autre choix), alors si en plus, il l'applique systématiquement à tous ceux qui enfreignent la loi, et sans procès, alors là, ça fait carrément chier ! Et comme il n'a aucune vie en dehors de son activité de justicier, il n'y a vraiment pas grand chose qui ne le rende pas totalement atipathique, ce gros facho...
Il fallait donc bien le talent d'un Garth Ennis pour réussir à me faire lire 4 volumes des aventures de ce type... Bons dialogues, scénar pas foncièrement original mais qui tient la route, et surtout, un certain sens du second degré, histoire de nous faire comprendre que bon, l'idéologie du Punisher, ça doit rester dans les BD, parce que dans la vraie vie, "un bon délinquant est un délinquant mort", c'est un concept qui pue ! Alors Ennis donne dans l'outrance, en faisant évoluer son Punisher dans un univers à la limite du cartoon... Quand il tue un méchant, il le fait rarement de façon réaliste, en lui logeant simplement une balle dans la tête ; non, pour tuer un méchant, le Punisher y va au lance-flammes, à la mitrailleuse lourde, à la grenade, ou bien en le balançant du haut de l'Empire State Building, ou en le jetant en pâture à un ours... Les méchants, justement, sont d'authentiques méchants de BD, pas des méchants réalistes : Ma Gnucci est une femme-tronc hystérique capable de faire exécuter ses hommes de mains un par un sous ses yeux juste parce qu'ils posent des question qui l'agacent, le Russe est un géant débile et invincible à qui le Punisher sera obligé de couper la tête pour l'arrêter, et qui résuscitera sous forme de cyborg transexuel... Tout ça pour nous dire, finalement : attention les gars, ce que fait le Punisher, ça n'est acceptable que dans une BD, et encore, dans une BD de pur divertissement ne se prenant pas du tout au sérieux.
Dans ces conditions, la pilule "Punisher" passe, et la série se laisse lire avec plaisir (le tome 4 est cependant moins intéressant que les 3 premiers). Il n'y a cependant pas de quoi crier au génie, et on ne peut pas dire que cette série restera dans les annales.
**à propos de l'avis de woody**
"résumé : il y a la guerre civile en Irlande pasque les méchants irlandais tuent les gentils anglais"
Personnellement ce n'est pas du tout comme ça que j'interpèrte cet épisode... Pour moi, le message d'Ennis, c'est plutôt que l'Irlandais de base n'a pas forcément envie d'obtenir l'indépendance par rapport au Royaume-Uni, et que si les combats continuent de ravager sa chère ville natale au nom de l'indépendance, c'est surtout parce que la pègre du coin les encourage en douce parce qu'elle profite de ce climat de guerre, et pas tellement parce que des indépendantistes idéalistes veulent libérer le bon peuple du joug de la perfide Albion. Voilà. Maintenant, je peux me tromper, hein.
Pouvoir, argent, religion, tout est réuni pour une démonstration très inquiétante orchestrée par Alfonso Azpiri.
Des dessins précis, des scénarii vraisemblables, un peu désuets quelquefois mais il ne faut pas oublier la date de parution : 1988.
Bon album quand même.
Je n'ai lu que deux tomes de cette série.
Le 1er est TRES dense, on a du mal à progresser tant il se passe de choses. L'autre (le tome 6 je crois) était sympa : de plus petites histoires, quasiment indépendantes, dont une impliquait Merlin l'enchanteur (!).
Cette série (qui a mon avis doit être... disons difficile à lire en entier) est sympathique. L'idée de base est bonne, et on se perd un peu dans le cheminement tortueux des méandres de l'âme de cette créature presqu'humaine.
J'aime bien Kraehn, mais je trouve qu'il se disperse un peu. L'histoire était originale, loin d'être gnangnan comme pourrait le laisser croire le graphisme...
Mais la fin est décidément trop mauvaise.
C'est l'une des Bd qui m'a fait découvrir Moeb' et ses univers déglingués.
Commencer par une BD pareille, ce n'est pas évident, mais je dois dire que j'ai bien aimé. Il faut dire que le dessin est vraiment magnifique, difficile de rester insensible.
En plus d'être graphiquement superbe, l'humour y tient une place prépondérante. Un classique !
Voilà une série qui a l'air sérieuse, mais en fait ne l'est pas et le revendique. Denayer, fou de bagnoles, s'est attaché les talents de Duchâteau, scénariste sous-estimé, pour nous livrer des histoires sympas, sans prétention autre que de nous divertir.
Bon au risque de me faire lyncher par certains d'entre vous, je vais essayer d'expliquer la note.
D'abord, j'ai découvert la série Lanfeust de Troy il n'ya pas si longtemps que cela, ce qui fait que je n'ai pas eut la grosse attente qu'on put avoir certains d'entre vous entre la sortie du tome 8 du premier cycle et de Lanfeust des étoiles, donc mon exigeance était peut être moins élevée.
Ensuite, l'album en lui même me plaît. Les nouveaux personnages sont très expressif (merci Tarquin) et dröle ( merci Arleston). Le scénario, qui commence à peine à se mettre en place me semble très prometteur et audacieux, et Cixi est belle comme jamais ! :)
Je comprends que les puristes du monde de Troy soient un peu dérouté par l'univers fantastico-médiéval, mais je pense que l'on aura le droit à l'exploration de nouveaux mondes dangereux et magnifiques dans le prochain épisode. Et puis la partie de cache cache avec l'amiral dans l'espace pourrait s'avérer également amusante . :)
Une BD bien faite, bien documentée, ok, mais faut peut être éviter de trop repomper sur ce qui a déjà été fait...
On voit trop les sources, c'est dommage. Il me parait inutile de repomper des séquences de la liste de Schindler par exemple, ou des scènes de Maus.
Bref, dans le genre, Maus est largement meilleur.
On notera cependant un dessin d'une grande et rare qualité. C'est vraiment impressionnant.
Un Lucien version adolescent.
Des gags cascades, et habituels au style de Margerin.
des gags potaches,léger, mais qui font bien rire.
Rien ne manque à ce petit monde bien complet des parents à la petite soeur chiante, et le voisinage de quartier...
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Une aventure de Gérard Craan
Sorti du contexte belgo-belge défini par Steril cette BD montre ce qu'aurait pu être notre pays entre les mains de celui que l'on ne nomme pas. La mise en place du régime fasciste est rapide et n'épargne aucune rêgle du parti : extermination des vieux, trains à immigrés, lavage de cerveau pour les "déviants", fermeture des frontières ... Et l'organisation de l'opposition n'est pas une chose facile, la confiance ne peut pas être donnée à n'importe qui ... Les dessins sont assez spéciaux mais aprés avoir lu "La Hyène" tout semble beau et agréable à regarder :) toute fois j'aime bien les couleurs, surtout celles des personnages. le second volume montre limites de ces sytèmes gouvernementaux et la montée du contre pouvoir. Craan est la personne rêvée pour accomplir ce genre d'action, personne ne le pleurera.
Punisher (Ennis/Dillon)
Comme je l'avais déjà dit pour Just a Pilgrim, l'Irlandais G. Ennis est l'un des meilleurs scénaristes et dialoguistes anglos-saxons actuels, mais ses meilleurs titres attendent toujours d'être traduits ou retraduits de notre côté de l'Atlantique. Pourquoi ni Semic, ni Soleil, ni Rackham, ni Editions USA, ni Delcourt ne tentent de rééditer Preacher ? Verra-t-on "War Story" débarquer chez nous ? En attendant, il faut se contenter de séries moins intéressantes, comme ici, celle qu'Ennis et son compère S. Dillon (qui a collaboré avec lui sur Preacher, "Heartland" et quelques épisodes de Judge Dredd) ont consacré au Punisher pour la collection "Marvel Knights". Le Punisher, à la base, c'est pas trop ma tasse de thé... Un héros qui se permet d'appliquer la peine de mort, déjà, ça craint (les autres super-héros ne tuent généralement que par accident ou lorsqu'ils n'ont vraiment pas d'autre choix), alors si en plus, il l'applique systématiquement à tous ceux qui enfreignent la loi, et sans procès, alors là, ça fait carrément chier ! Et comme il n'a aucune vie en dehors de son activité de justicier, il n'y a vraiment pas grand chose qui ne le rende pas totalement atipathique, ce gros facho... Il fallait donc bien le talent d'un Garth Ennis pour réussir à me faire lire 4 volumes des aventures de ce type... Bons dialogues, scénar pas foncièrement original mais qui tient la route, et surtout, un certain sens du second degré, histoire de nous faire comprendre que bon, l'idéologie du Punisher, ça doit rester dans les BD, parce que dans la vraie vie, "un bon délinquant est un délinquant mort", c'est un concept qui pue ! Alors Ennis donne dans l'outrance, en faisant évoluer son Punisher dans un univers à la limite du cartoon... Quand il tue un méchant, il le fait rarement de façon réaliste, en lui logeant simplement une balle dans la tête ; non, pour tuer un méchant, le Punisher y va au lance-flammes, à la mitrailleuse lourde, à la grenade, ou bien en le balançant du haut de l'Empire State Building, ou en le jetant en pâture à un ours... Les méchants, justement, sont d'authentiques méchants de BD, pas des méchants réalistes : Ma Gnucci est une femme-tronc hystérique capable de faire exécuter ses hommes de mains un par un sous ses yeux juste parce qu'ils posent des question qui l'agacent, le Russe est un géant débile et invincible à qui le Punisher sera obligé de couper la tête pour l'arrêter, et qui résuscitera sous forme de cyborg transexuel... Tout ça pour nous dire, finalement : attention les gars, ce que fait le Punisher, ça n'est acceptable que dans une BD, et encore, dans une BD de pur divertissement ne se prenant pas du tout au sérieux. Dans ces conditions, la pilule "Punisher" passe, et la série se laisse lire avec plaisir (le tome 4 est cependant moins intéressant que les 3 premiers). Il n'y a cependant pas de quoi crier au génie, et on ne peut pas dire que cette série restera dans les annales. **à propos de l'avis de woody** "résumé : il y a la guerre civile en Irlande pasque les méchants irlandais tuent les gentils anglais" Personnellement ce n'est pas du tout comme ça que j'interpèrte cet épisode... Pour moi, le message d'Ennis, c'est plutôt que l'Irlandais de base n'a pas forcément envie d'obtenir l'indépendance par rapport au Royaume-Uni, et que si les combats continuent de ravager sa chère ville natale au nom de l'indépendance, c'est surtout parce que la pègre du coin les encourage en douce parce qu'elle profite de ce climat de guerre, et pas tellement parce que des indépendantistes idéalistes veulent libérer le bon peuple du joug de la perfide Albion. Voilà. Maintenant, je peux me tromper, hein.
Les Colonisateurs
Pouvoir, argent, religion, tout est réuni pour une démonstration très inquiétante orchestrée par Alfonso Azpiri. Des dessins précis, des scénarii vraisemblables, un peu désuets quelquefois mais il ne faut pas oublier la date de parution : 1988. Bon album quand même.
Cybersix
Je n'ai lu que deux tomes de cette série. Le 1er est TRES dense, on a du mal à progresser tant il se passe de choses. L'autre (le tome 6 je crois) était sympa : de plus petites histoires, quasiment indépendantes, dont une impliquait Merlin l'enchanteur (!). Cette série (qui a mon avis doit être... disons difficile à lire en entier) est sympathique. L'idée de base est bonne, et on se perd un peu dans le cheminement tortueux des méandres de l'âme de cette créature presqu'humaine.
Bout d'homme
J'aime bien Kraehn, mais je trouve qu'il se disperse un peu. L'histoire était originale, loin d'être gnangnan comme pourrait le laisser croire le graphisme... Mais la fin est décidément trop mauvaise.
Le bandard fou
C'est l'une des Bd qui m'a fait découvrir Moeb' et ses univers déglingués. Commencer par une BD pareille, ce n'est pas évident, mais je dois dire que j'ai bien aimé. Il faut dire que le dessin est vraiment magnifique, difficile de rester insensible. En plus d'être graphiquement superbe, l'humour y tient une place prépondérante. Un classique !
Les Casseurs
Voilà une série qui a l'air sérieuse, mais en fait ne l'est pas et le revendique. Denayer, fou de bagnoles, s'est attaché les talents de Duchâteau, scénariste sous-estimé, pour nous livrer des histoires sympas, sans prétention autre que de nous divertir.
Lanfeust des Etoiles
Bon au risque de me faire lyncher par certains d'entre vous, je vais essayer d'expliquer la note. D'abord, j'ai découvert la série Lanfeust de Troy il n'ya pas si longtemps que cela, ce qui fait que je n'ai pas eut la grosse attente qu'on put avoir certains d'entre vous entre la sortie du tome 8 du premier cycle et de Lanfeust des étoiles, donc mon exigeance était peut être moins élevée. Ensuite, l'album en lui même me plaît. Les nouveaux personnages sont très expressif (merci Tarquin) et dröle ( merci Arleston). Le scénario, qui commence à peine à se mettre en place me semble très prometteur et audacieux, et Cixi est belle comme jamais ! :) Je comprends que les puristes du monde de Troy soient un peu dérouté par l'univers fantastico-médiéval, mais je pense que l'on aura le droit à l'exploration de nouveaux mondes dangereux et magnifiques dans le prochain épisode. Et puis la partie de cache cache avec l'amiral dans l'espace pourrait s'avérer également amusante . :)
Auschwitz
Une BD bien faite, bien documentée, ok, mais faut peut être éviter de trop repomper sur ce qui a déjà été fait... On voit trop les sources, c'est dommage. Il me parait inutile de repomper des séquences de la liste de Schindler par exemple, ou des scènes de Maus. Bref, dans le genre, Maus est largement meilleur. On notera cependant un dessin d'une grande et rare qualité. C'est vraiment impressionnant.
Manu
Un Lucien version adolescent. Des gags cascades, et habituels au style de Margerin. des gags potaches,léger, mais qui font bien rire. Rien ne manque à ce petit monde bien complet des parents à la petite soeur chiante, et le voisinage de quartier...