Entre 4/5 et 3/5 mon coeur balance...
Premier album du duo Bilal-Christin, qui nous offre ici encore et toujours une critique de notre société. Ainsi, avant de s'être attaquer à la toute puissance de l'argent et au libéralisme, ils critiquèrent en premier lieu les autorités militaires mais de façon nuancée (ils n'ont pas dit, militaires = cochons). Nuancée, car ils dénoncent par le biais du fantastique donnant ainsi une toute autre approche à l'oeuvre, même si le thème reste identique. Nuancée, aussi, par une histoire tournée en dérision par les auteurs.
Graphiquement, c'est du bilal bien sur, cependant il n'a pas, à cette époque, atteint la même qualité qu'aujourd'hui (normal), peut-être un certain manque de maturité (?).
Bref, les auteurs présentent une oeuvre de qualité au lecteur, dans le ton de leurs futurs ouvrages.
Série toute neuve du scénariste Ange (c'est à dire Anne et Gérard Guero, pour ceux du fond) et de l'excellent illustrateur Varanda, Paradis Perdu nous emporte dans une vision sombre et noir du monde de Satan...
Ange nous propose ici un scénario particulièrement mouvementé, ou la réflexion laisse résoluement la place à l'action ! Pourtant, toute une trame scénaristique se met petit à petit en place, et on peut s'attendre au meilleur dans le prochain tome. Mais qui est donc l'"enfant" ? Mystère... Ange est tout de même le scénariste de Bloodline, que diable !
Pour l'instant donc, nous ne possèdons que de trop peu d'élément pour dire si le scénario sera bon ou mauvais par la suite...
Toutefois, ce sont les environnements proposés par l'auteur qui sont assez impressionnants, et que Varanda a su mettre en valeur par son trait style "comics" de grande qualité.
Les formes très carrées collent parfaitement à l'ambiance titanesque des anges contre les démons (il avait d'ailleurs déjà expérimenté ce domaine en réalisant les illustrations du jeu de rôle In "Nomine Satanis / Magna Veritas"), et le rendu est vraiment excellent, aussi bien au niveau du trait que du cadrage, etc...
Les couleurs de Lyse, quant à elles, donnent beaucoup de volume à l'ensemble, et rendent très bien l'ambiance insufflée par le scénario. Du tout bon !
En bref, une série qui n'est que moyenne pour le moment, le premier tome n'apportant pas grand chose au niveau scénaristique. Mais quel régal pour les yeux !
Le problème avec ce genre d'humour à froid, c'est qu'il faut être "in the mood". Certains jours Le Chat me fait vraiment rire, d'autres jours il me fait sourire, et d'autres encore, à peine désserrer les dents... Et la qualité des gags est inégale d'un album à l'autre. Mais en règle générale, j'apprécie.
Pourtant, comme beaucoup, le prix me fait reculer devant l'achat. (Le tome 1 est d'ailleurs sortie en Librio. C'est tout petit, mais au moins, c'est pas la ruine).
A lire chez les autres, donc.
13/20 Kid Paddle c'est pas mal mais c'est pas non plus terrible. Les dessins sont plaisants et les gags droles mais ca ne vaut pas un gaston Lagaffe ou meme un Cédric. Les gags se ressemblent un petit peu trop a mon gout et je pense que ce genre de BD est fait pour les garcons entre 10 et 14 ans mais au dela laissez tomber.
Le Petit Spirou est tres drole pour les grands et les petits mais ce n'est pas non plus génial. Le dessin est bien, certe, mais les gags sont un peu du meme style dans tous les albums. Bref essayer de lire ca dans le Télépoche, c'est plus économique...
De la bd européenne très japonaise, sans aucune influence manga. Ce qui inspire plutôt Michetz, c'est l'art traditionnel japonais : les estampes.... Le résultat est excellent. Son dessin et sa mise en pages sont magnifiques. par moment, Michetz atteint le magistral.
Yann lui fournit un scénario moins mouvementé que ceux de Kogaratsu, il y a très peu d'action, mais la tension est là, permanente, tant la haine et le meurtre sont dans l'air. C'est une intrigue avant tout psychologique, une espèce de thriller étouffant. C'est assez réussi.
Des petits polars pas mal foutus, mais sans génie. J'aime bien les dialogues, souvent drôles malgré les situations sordides dans lesquelles se fourrent les deux gugusses (mais il faudrait expliquer à la traductrice qu'en français, un flic qui mène une enquête, on ne l'appelle pas "détective Burke" comme en anglais, mais "inspecteur Burke"...). J'aime moins les dessins, que ce soient ceux de Medina ou de Ponticelli. Mais le principal défaut qui, à mon sens, fait que cette série n'est pas totalement réussie ni réellement passionnante, c'est que les conclusions des enquêtes sont, jusqu'à présent, décevantes. Bon, bref, ça se laisse lire, mais c'est loin d'être indispensable (je me demande combien de fois j'ai utilisé cette formule dans mes critiques...).
Ne vous attendez pas à une excursion de Tardi dans le domaine de l'érotisme ou de la luxure ! La débauche dont il est question dans le scénario de Pennac, c'est cette sale petite chose qu'on minimise en cette période de récente reprise économique mais que Michael Moore a bien fustigé au cinéma ("The big one", un chef d'oeuvre). On tourne autour du thème du dégraissage salarial, de la débauche des employés, des puissants qui virent les petits pour s'en mettre toujours plus dans les poches. Sujet alléchant, engagé et peu traité en bande dessinée à ce jour.
Oui mais voilà : cet album ne tient pas ses promesses. Pennac est pourtant un romancier de grand, grand talent. (Re)lisez "La fée carabine" ou "La petite marchande de prose" si vous avez des doutes. Tardi, lui, est un des piliers de la BD contemporaine, au style aussi inimitable que maîtrisé. Je les adore tous deux séparément. Mais ensemble, à mon grand dam, aucun ne semble tirer son épingle du jeu. La peur du talent de l'autre, peut-être. Il y a tout de même de bonnes choses dans le scénario, mais la mayonnaise ne prend pas véritablement. On referme "La débauche" avec un vague sentiment de frustration. Ce n'est pas mauvais, non non. Mais ça n'a rien d'exceptionnel. Et c'est bien pour cela qu'on est déçu par cette rencontre dont on attendait tant.
Accusé d'outrage aux bonnes moeurs pour avoir chantonné "la digue la digue" dans un monde où cette construction est un sacro-saint repère pour la population, un jeune homme doit partir à l'aventure pour retrouver un message perdu. Il découvre un monde étrange, peuplé d'illuminés en tous genres ou de charmantes demoiselles. L'une d'elles l'accompagne dans sa quête et lui ouvre peu à peu les yeux sur l'absurdité de la société dans laquelle on les fait vivre...
Petit format (16x23) pour cet étrange récit. Le prolifique Corbeyran y dévoile son amour pour Kafka ou Terry Gilliam ("Brazil" notamment) avec un récit doucement dingue. Il y a de bonnes idées là-dedans, on accroche facilement au scénario. Le dessin n'est pas mauvais mais je trouve le choix du noir et blanc surprenant car certaines cases paraissent vides et l'utilisation du noir est imparfaite à mon avis. Simple choix économique, alors (120 pages, c'est long, c'est cher...) ? Difficile à dire, mais n'est pas Comès ou Rosinski qui veut. Cela dit, le trait est assez original et Alfred a le goût du détail et de la minutie.
En dehors de cette réserve sur le choix du noir et blanc, "La digue" est un album attachant et original qui mérite d'être lu avec intérêt. Et pourquoi pas d'être acheté pour parfaire votre bédéthèque.
Les dessins sont précis et soignés, les histoires sont fort classiques mais très documentées et bien ficelées même si la lecture peut parfois être pénible en raison du style de narration qui date d'une autre époque et l'absence totale d'humour (je sais le sujet ne s'y prête pas beaucoup mais bon, quand même..). Une série qu'on apprécie si on se remet dans le contexte de l'époque.
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La Croisière des Oubliés
Entre 4/5 et 3/5 mon coeur balance... Premier album du duo Bilal-Christin, qui nous offre ici encore et toujours une critique de notre société. Ainsi, avant de s'être attaquer à la toute puissance de l'argent et au libéralisme, ils critiquèrent en premier lieu les autorités militaires mais de façon nuancée (ils n'ont pas dit, militaires = cochons). Nuancée, car ils dénoncent par le biais du fantastique donnant ainsi une toute autre approche à l'oeuvre, même si le thème reste identique. Nuancée, aussi, par une histoire tournée en dérision par les auteurs. Graphiquement, c'est du bilal bien sur, cependant il n'a pas, à cette époque, atteint la même qualité qu'aujourd'hui (normal), peut-être un certain manque de maturité (?). Bref, les auteurs présentent une oeuvre de qualité au lecteur, dans le ton de leurs futurs ouvrages.
Paradis perdu
Série toute neuve du scénariste Ange (c'est à dire Anne et Gérard Guero, pour ceux du fond) et de l'excellent illustrateur Varanda, Paradis Perdu nous emporte dans une vision sombre et noir du monde de Satan... Ange nous propose ici un scénario particulièrement mouvementé, ou la réflexion laisse résoluement la place à l'action ! Pourtant, toute une trame scénaristique se met petit à petit en place, et on peut s'attendre au meilleur dans le prochain tome. Mais qui est donc l'"enfant" ? Mystère... Ange est tout de même le scénariste de Bloodline, que diable ! Pour l'instant donc, nous ne possèdons que de trop peu d'élément pour dire si le scénario sera bon ou mauvais par la suite... Toutefois, ce sont les environnements proposés par l'auteur qui sont assez impressionnants, et que Varanda a su mettre en valeur par son trait style "comics" de grande qualité. Les formes très carrées collent parfaitement à l'ambiance titanesque des anges contre les démons (il avait d'ailleurs déjà expérimenté ce domaine en réalisant les illustrations du jeu de rôle In "Nomine Satanis / Magna Veritas"), et le rendu est vraiment excellent, aussi bien au niveau du trait que du cadrage, etc... Les couleurs de Lyse, quant à elles, donnent beaucoup de volume à l'ensemble, et rendent très bien l'ambiance insufflée par le scénario. Du tout bon ! En bref, une série qui n'est que moyenne pour le moment, le premier tome n'apportant pas grand chose au niveau scénaristique. Mais quel régal pour les yeux !
Le Chat
Le problème avec ce genre d'humour à froid, c'est qu'il faut être "in the mood". Certains jours Le Chat me fait vraiment rire, d'autres jours il me fait sourire, et d'autres encore, à peine désserrer les dents... Et la qualité des gags est inégale d'un album à l'autre. Mais en règle générale, j'apprécie. Pourtant, comme beaucoup, le prix me fait reculer devant l'achat. (Le tome 1 est d'ailleurs sortie en Librio. C'est tout petit, mais au moins, c'est pas la ruine). A lire chez les autres, donc.
Kid Paddle
13/20 Kid Paddle c'est pas mal mais c'est pas non plus terrible. Les dessins sont plaisants et les gags droles mais ca ne vaut pas un gaston Lagaffe ou meme un Cédric. Les gags se ressemblent un petit peu trop a mon gout et je pense que ce genre de BD est fait pour les garcons entre 10 et 14 ans mais au dela laissez tomber.
Le Petit Spirou
Le Petit Spirou est tres drole pour les grands et les petits mais ce n'est pas non plus génial. Le dessin est bien, certe, mais les gags sont un peu du meme style dans tous les albums. Bref essayer de lire ca dans le Télépoche, c'est plus économique...
Tako
De la bd européenne très japonaise, sans aucune influence manga. Ce qui inspire plutôt Michetz, c'est l'art traditionnel japonais : les estampes.... Le résultat est excellent. Son dessin et sa mise en pages sont magnifiques. par moment, Michetz atteint le magistral. Yann lui fournit un scénario moins mouvementé que ceux de Kogaratsu, il y a très peu d'action, mais la tension est là, permanente, tant la haine et le meurtre sont dans l'air. C'est une intrigue avant tout psychologique, une espèce de thriller étouffant. C'est assez réussi.
Sam & Twitch
Des petits polars pas mal foutus, mais sans génie. J'aime bien les dialogues, souvent drôles malgré les situations sordides dans lesquelles se fourrent les deux gugusses (mais il faudrait expliquer à la traductrice qu'en français, un flic qui mène une enquête, on ne l'appelle pas "détective Burke" comme en anglais, mais "inspecteur Burke"...). J'aime moins les dessins, que ce soient ceux de Medina ou de Ponticelli. Mais le principal défaut qui, à mon sens, fait que cette série n'est pas totalement réussie ni réellement passionnante, c'est que les conclusions des enquêtes sont, jusqu'à présent, décevantes. Bon, bref, ça se laisse lire, mais c'est loin d'être indispensable (je me demande combien de fois j'ai utilisé cette formule dans mes critiques...).
La Débauche
Ne vous attendez pas à une excursion de Tardi dans le domaine de l'érotisme ou de la luxure ! La débauche dont il est question dans le scénario de Pennac, c'est cette sale petite chose qu'on minimise en cette période de récente reprise économique mais que Michael Moore a bien fustigé au cinéma ("The big one", un chef d'oeuvre). On tourne autour du thème du dégraissage salarial, de la débauche des employés, des puissants qui virent les petits pour s'en mettre toujours plus dans les poches. Sujet alléchant, engagé et peu traité en bande dessinée à ce jour. Oui mais voilà : cet album ne tient pas ses promesses. Pennac est pourtant un romancier de grand, grand talent. (Re)lisez "La fée carabine" ou "La petite marchande de prose" si vous avez des doutes. Tardi, lui, est un des piliers de la BD contemporaine, au style aussi inimitable que maîtrisé. Je les adore tous deux séparément. Mais ensemble, à mon grand dam, aucun ne semble tirer son épingle du jeu. La peur du talent de l'autre, peut-être. Il y a tout de même de bonnes choses dans le scénario, mais la mayonnaise ne prend pas véritablement. On referme "La débauche" avec un vague sentiment de frustration. Ce n'est pas mauvais, non non. Mais ça n'a rien d'exceptionnel. Et c'est bien pour cela qu'on est déçu par cette rencontre dont on attendait tant.
La Digue
Accusé d'outrage aux bonnes moeurs pour avoir chantonné "la digue la digue" dans un monde où cette construction est un sacro-saint repère pour la population, un jeune homme doit partir à l'aventure pour retrouver un message perdu. Il découvre un monde étrange, peuplé d'illuminés en tous genres ou de charmantes demoiselles. L'une d'elles l'accompagne dans sa quête et lui ouvre peu à peu les yeux sur l'absurdité de la société dans laquelle on les fait vivre... Petit format (16x23) pour cet étrange récit. Le prolifique Corbeyran y dévoile son amour pour Kafka ou Terry Gilliam ("Brazil" notamment) avec un récit doucement dingue. Il y a de bonnes idées là-dedans, on accroche facilement au scénario. Le dessin n'est pas mauvais mais je trouve le choix du noir et blanc surprenant car certaines cases paraissent vides et l'utilisation du noir est imparfaite à mon avis. Simple choix économique, alors (120 pages, c'est long, c'est cher...) ? Difficile à dire, mais n'est pas Comès ou Rosinski qui veut. Cela dit, le trait est assez original et Alfred a le goût du détail et de la minutie. En dehors de cette réserve sur le choix du noir et blanc, "La digue" est un album attachant et original qui mérite d'être lu avec intérêt. Et pourquoi pas d'être acheté pour parfaire votre bédéthèque.
Alix
Les dessins sont précis et soignés, les histoires sont fort classiques mais très documentées et bien ficelées même si la lecture peut parfois être pénible en raison du style de narration qui date d'une autre époque et l'absence totale d'humour (je sais le sujet ne s'y prête pas beaucoup mais bon, quand même..). Une série qu'on apprécie si on se remet dans le contexte de l'époque.