Il est intéressant de voir qu'un auteur comme Philippe Druillet ait pu s'intéresser à un personnage de Flaubert, un des rares auteurs du XIXème siècle que j'aie pu lire. Maintenant, il est difficile de dire que cette adaptation dans le 9ème art ait été réussie, car le graphisme de Druillet me fait mal aux yeux, même si je reconnais qu'il y a quelque chose. J'ai eu si mal aux yeux que j'avais du mal à lire les dialogues ou les commentaires, et que j'ai lâché l'album avant la fin...
Le Sboub, en +, il meurt à la fin ! C'est vraiment sympa, même si ça ne casse pas des briques (dixit Pierre Loyvet lui-même), mais on passe un bon moment. L'éventail de "films" passés à la moulinette est relativement large, et au cas où on n'arriverait pas toujours à les identifier, on nous les nomme.
Ah les Schtrompfs ! Qui n'a jamais schtroumpfé de schtroumpfer schtroumpf ? Moi je peux vous schtroumpfer que la première schtroumpf que j'ai schtroumpfé leurs schtroumpfs, ça m'a schtroumpfé schtroumpfement schtroumpf ! Et puis en plus, c'est la schtroumpfette qui m'a le plus schtroumpfé. Comment ça, je schtroumpf du schtroumpf ? Schtroumpf alors !
Moi ce que j'aime le plus dans le Scrameustache, c'est la diversité des décors et des personnages, souvent très SF, même si c'est souvent des intrigues à deux balles...
Les dix premiers épisodes me semblaient sympas, mais la suite me semble tirée à la corde...
Ric Hochet c'est l'Archétype même du super détective qui résout toutes les affaires. J'ai aimé çà quand j'étais plus jeune, mais maintenant je me rends compte que le scénario n'est pas aussi bon que je ne l'avais cru auparavant (rien avoir par exemple avec du Agatha Christie ou du Conan Doyle). N'empêche, çà reste une BD à lire pour se relaxer un weekend quand on n'a rien à faire.
Aahhhh...Boule et Bill, Bill et Boule, ces deux là m'ont vraiment fait passer d'excellents moments.
Bon il est vrai que cette BD s'adresse à un public assez jeune (quoique, histoire de revenir dans sa plus tendre enfance, 'a pas mieux) mais Roba nous desserre des gags plus mignons les uns que les autres permettant ainsi à tous de se replonger dans la lecture de certains albums.
Une bonne BD, dans son genre, qui rendra, il est vrai, surtout heureux les plus petits.
Yves Swolfs est un bon artisan de la bd. Quand il entreprend quelque chose, il le fait bien. Même si l'application prend le pas sur la fantaisie et l'originalité.
Ainsi, en choisissant de mettre en image la figure indémodable du vampire, Swolfs respecte scrupuleusement le cahier des charges. Son vampire est un être sombre, portant le cheveu long et noir, capable de se transformer en chauve-souris, mais sensible au rayon du soleil, aux croix, à l'eau bénite et aux gousses d'ail odoriférantes. Il loge dans un château gothique à souhait, perdu au fin fond d'une contrée désolée de l'est européen. Pour seule compagnie, il dispose d'un majordome mastodonte, méprise l'homme puisqu'il est convaincu de lui être supérieur, ne serait-ce que parce qu'il est immortel, lui. Vantard, va!
En se conformant ainsi point pour point à la mythologie classique, Swolfs risque de décevoir ceux qui ont succombé aux charmes du vampire en lisant Anne Rice, en pratiquant le jeu de rôles ou en dévorant Buffy -des yeux. Yves Swolfs ignore les évolutions que l'image du vampire a connues récemment. Son icône reste le Dracula des origines, ce monstre gothique insensible et maléfique, intelligent et raffiné. Une représentation du Mal qui se repaît autant du sang qu'il engloutit que des âmes qu'il pervertit et qu'il condamne à partager sa condition.
En toute logique, la créature est donc confrontée à des serviteurs du Bien, et la lutte manichéenne qui les oppose ne peut connaître ni compromis, ni rémission, ni armistice. C'est là qu'Yves Swolfs déroge un peu à la tradition en composant des adversaires animés par un fanatisme qui n'a rien de bienveillant. Le chevalier Jehan, l'inquisiteur Aymar, le citoyen Armand, qui se succèdent à la chasse au vampire, sont des êtres aveuglés par leur quête. En oubliant les vertus de l'humanité à laquelle ils appartiennent, Yves Swolfs les condamne impitoyablement à succomber. Un stratagème intéressant, mais un peu transparent s'il s'agit de nous faire comprendre que le dernier rejeton de la famille Rougemont, Vincent, a des chances de réussir s'il ne tombe pas dans les mêmes travers que ses ancêtres.
Cela dit, le plus gênant à mes yeux reste le classicisme inébranlable de l'image du vampire, ajouté à l'absence de réelles surprises pour revigorer un mythe déjà abondamment exploité, que ce soit par l'image ou le texte.
Au final, il nous reste une histoire de vampire joliment contée, quelques belles vignettes à admirer (le dessin de Swolfs n'est jamais aussi beau que lorsqu'il le laisse respirer, ce qui n'est pas toujours le cas), mais l'ensemble manque un peu de mordant. Un comble!
son site : http://perso.club-internet.fr/yodup/
Marlysa se situe entre Lanfeust et la Quête de l'Oiseau du Temps. Un peu coincée car, en dépit d'un premier tome prometteur, la suite semble s'essouffler. Dommage, car le trait de Danard (débroussaillé par Crisse, il est vrai) se prête parfaitement à l'univers imaginé par Gaudin.
A l'époque où je lisais les aventures de Spirou et Fantasio, je trouvais que Franquin était un génie. Et que l'une de ses meilleures créations était le Marsupilami, sorte de primate super-intelligent. Je le crois encore. Seulement, même si l'idée d'en faire une série à part ne se justifiait pas vraiment, je trouve que Batem, bien qu'il dessine très bien le marsu, n'a pas les moyens scénaristiques de tenir la route...
mais je garde tout de même un faible pour cette fichue bestiole...
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Salammbô
Il est intéressant de voir qu'un auteur comme Philippe Druillet ait pu s'intéresser à un personnage de Flaubert, un des rares auteurs du XIXème siècle que j'aie pu lire. Maintenant, il est difficile de dire que cette adaptation dans le 9ème art ait été réussie, car le graphisme de Druillet me fait mal aux yeux, même si je reconnais qu'il y a quelque chose. J'ai eu si mal aux yeux que j'avais du mal à lire les dialogues ou les commentaires, et que j'ai lâché l'album avant la fin...
Sboub
Le Sboub, en +, il meurt à la fin ! C'est vraiment sympa, même si ça ne casse pas des briques (dixit Pierre Loyvet lui-même), mais on passe un bon moment. L'éventail de "films" passés à la moulinette est relativement large, et au cas où on n'arriverait pas toujours à les identifier, on nous les nomme.
Les Schtroumpfs
Ah les Schtrompfs ! Qui n'a jamais schtroumpfé de schtroumpfer schtroumpf ? Moi je peux vous schtroumpfer que la première schtroumpf que j'ai schtroumpfé leurs schtroumpfs, ça m'a schtroumpfé schtroumpfement schtroumpf ! Et puis en plus, c'est la schtroumpfette qui m'a le plus schtroumpfé. Comment ça, je schtroumpf du schtroumpf ? Schtroumpf alors !
Le Scrameustache
Moi ce que j'aime le plus dans le Scrameustache, c'est la diversité des décors et des personnages, souvent très SF, même si c'est souvent des intrigues à deux balles... Les dix premiers épisodes me semblaient sympas, mais la suite me semble tirée à la corde...
Bout d'homme
Le scénario est original et assez bien construit, mais la fin est bâclée. Les dessins sont bien (sans plus). Pas mal, mais rien d'impérissable
Ric Hochet
Ric Hochet c'est l'Archétype même du super détective qui résout toutes les affaires. J'ai aimé çà quand j'étais plus jeune, mais maintenant je me rends compte que le scénario n'est pas aussi bon que je ne l'avais cru auparavant (rien avoir par exemple avec du Agatha Christie ou du Conan Doyle). N'empêche, çà reste une BD à lire pour se relaxer un weekend quand on n'a rien à faire.
Boule & Bill
Aahhhh...Boule et Bill, Bill et Boule, ces deux là m'ont vraiment fait passer d'excellents moments. Bon il est vrai que cette BD s'adresse à un public assez jeune (quoique, histoire de revenir dans sa plus tendre enfance, 'a pas mieux) mais Roba nous desserre des gags plus mignons les uns que les autres permettant ainsi à tous de se replonger dans la lecture de certains albums. Une bonne BD, dans son genre, qui rendra, il est vrai, surtout heureux les plus petits.
Le Prince de la Nuit
Yves Swolfs est un bon artisan de la bd. Quand il entreprend quelque chose, il le fait bien. Même si l'application prend le pas sur la fantaisie et l'originalité. Ainsi, en choisissant de mettre en image la figure indémodable du vampire, Swolfs respecte scrupuleusement le cahier des charges. Son vampire est un être sombre, portant le cheveu long et noir, capable de se transformer en chauve-souris, mais sensible au rayon du soleil, aux croix, à l'eau bénite et aux gousses d'ail odoriférantes. Il loge dans un château gothique à souhait, perdu au fin fond d'une contrée désolée de l'est européen. Pour seule compagnie, il dispose d'un majordome mastodonte, méprise l'homme puisqu'il est convaincu de lui être supérieur, ne serait-ce que parce qu'il est immortel, lui. Vantard, va! En se conformant ainsi point pour point à la mythologie classique, Swolfs risque de décevoir ceux qui ont succombé aux charmes du vampire en lisant Anne Rice, en pratiquant le jeu de rôles ou en dévorant Buffy -des yeux. Yves Swolfs ignore les évolutions que l'image du vampire a connues récemment. Son icône reste le Dracula des origines, ce monstre gothique insensible et maléfique, intelligent et raffiné. Une représentation du Mal qui se repaît autant du sang qu'il engloutit que des âmes qu'il pervertit et qu'il condamne à partager sa condition. En toute logique, la créature est donc confrontée à des serviteurs du Bien, et la lutte manichéenne qui les oppose ne peut connaître ni compromis, ni rémission, ni armistice. C'est là qu'Yves Swolfs déroge un peu à la tradition en composant des adversaires animés par un fanatisme qui n'a rien de bienveillant. Le chevalier Jehan, l'inquisiteur Aymar, le citoyen Armand, qui se succèdent à la chasse au vampire, sont des êtres aveuglés par leur quête. En oubliant les vertus de l'humanité à laquelle ils appartiennent, Yves Swolfs les condamne impitoyablement à succomber. Un stratagème intéressant, mais un peu transparent s'il s'agit de nous faire comprendre que le dernier rejeton de la famille Rougemont, Vincent, a des chances de réussir s'il ne tombe pas dans les mêmes travers que ses ancêtres. Cela dit, le plus gênant à mes yeux reste le classicisme inébranlable de l'image du vampire, ajouté à l'absence de réelles surprises pour revigorer un mythe déjà abondamment exploité, que ce soit par l'image ou le texte. Au final, il nous reste une histoire de vampire joliment contée, quelques belles vignettes à admirer (le dessin de Swolfs n'est jamais aussi beau que lorsqu'il le laisse respirer, ce qui n'est pas toujours le cas), mais l'ensemble manque un peu de mordant. Un comble! son site : http://perso.club-internet.fr/yodup/
Marlysa
Marlysa se situe entre Lanfeust et la Quête de l'Oiseau du Temps. Un peu coincée car, en dépit d'un premier tome prometteur, la suite semble s'essouffler. Dommage, car le trait de Danard (débroussaillé par Crisse, il est vrai) se prête parfaitement à l'univers imaginé par Gaudin.
Marsupilami
A l'époque où je lisais les aventures de Spirou et Fantasio, je trouvais que Franquin était un génie. Et que l'une de ses meilleures créations était le Marsupilami, sorte de primate super-intelligent. Je le crois encore. Seulement, même si l'idée d'en faire une série à part ne se justifiait pas vraiment, je trouve que Batem, bien qu'il dessine très bien le marsu, n'a pas les moyens scénaristiques de tenir la route... mais je garde tout de même un faible pour cette fichue bestiole...