Je ne peux pas dire que cette BD m'ait déplu, vraiment loin de là, mais je ne serai pas aussi élogieux que d'autres. J'ai vraiment beaucoup aimé l'atmosphère qui s'en dégage, la façon de traiter le sujet, ni trop lourde, ni trop sentimentaliste, avec ce qu'il faut d'humour...un chouette bouquin, mais (il en faut toujours un) mais quoi???, je n'ai pas totalement accroché, peut-être un peu trop de quotidien, ou alors pas le temps de vraiment s'accrocher aux personnages (c'est vrai, elle se lit peut-être un peu vite???).
C'est pourquoi j'ai longtemps hésité entre le 3 et le 4/5... Je lui mettrais 15/20 mais ce n'est pas la quotation en vigueur, alors...
Ceci dit, je conseillerais vivement de l'avoir dans sa bibliothèque ou alors plutôt sur sa table de chevet... c'est une BD à lire et surtout à relire. Elle fait réfléchir et c'est bien!
D'ailleurs, je vais m'y replonger.
Sam & Twitch est une série "spin-off" de Spawn. Pour autant, l'ambiance générale et les thèmes sont tout à fait différents. Samuel Burke et Trent "Twitch" Williams sont 2 flics, bizarres, complémentaires et surtout intègres. Depuis leur rencontre avec Al Simmons (dans Spawn), il vivent dans un univers composite : au monde concret, triste et sale de la ville dont ils voient bien souvent le pire, se greffent des concepts paranormaux, des êtres pétris de magies et de mythologies diverses.
Comme si leurs enquêtes n'étaient pas assez compliquées, ils sont de plus détestés par la majorité de leurs collègues, pour la plupart ripoux. C'est donc sur plusieurs fronts qu'ils doivent se battre, envers et contre tous.
L'ambiance est glauque, les couleurs sombres (souvent dans les tons marrons/jaunes et gris/bleus/noirs) nous mettent en face de la saleté et du pessimisme de cette ville et de ses bas-fonds.
Comment y survivre sans devenir fou ? La réponse est simple et salvatrice pour les 2 héros, l'humour est leur meilleure défense, et ils le manient comme une arme de précision. L'intrigue, assez obscure au début, du fait entre autres du nombre d'intervenants, se délie lentement et s'inscrit dans la lignée des bons polars.
Angel Medina, pour sa part, nous gratifie de son style très détaillé, assez chargé, typique et distinctif du studio Mac Farlane (à l'instar d'un Greg Capüllo par exemple). Certains n'aimeront pas, ce trait est particulièrement dur avec les personnages, difficile en effet d'en trouver un "beau" tant l'exagération est parfois grande. moi, j'aime assez ce style, proche par moment de la caricature, mais toujours ancré dans la réalité.
L'ensemble donne donc un comic de bonne facture, son point fort étant principalement les rapports entre les personnages, où toute une gamme de sentiments, l'amitié en tête, sont développés avec talent par les auteurs.
À découvrir, assurément.
Contrairement à ce qu'en disent la plupart des gens, je trouve cette bd très belle. Ce qu'il y a de fantastique ici, c'est simplement que les sentiments, lorqu'ils sont très forts, dépassent la simple pensée, pour avoir des répercutions physiques. C'est une idée que je trouve très interessante. Elle donne beaucoup de force aux sentiments.
Je ne m'étendrais pas sur une description plus précise ; je trouve que Piehr a bien fait ça, à la seule différence que moi, je l'acheterai.
Le dynamisme du graphisme laisse oublier une technique moins aboutie que celle de Margerin. L'analogie avec le monde de Lucien est par ailleurs évidente tant par les thèmes traités (même si ici, la dominante beur remplace le monde des rockers de lucien), que par l'approche graphique. Cet album se lit un sourire aux lèvres. C'est sans prétention, mais pas mal vu.
j'aime bien.
J'en ai lu quelques uns il y a des plombes. Je paris même que certains des autres posteurs de bth n'étaient même pas nés à l'époque. J'en garde le souvenir d'une bd honnête, d'un héros hyper balèse avec le berêt qui finissait de le singulariser.
If my memory is good, et elle l'est en général, les gamins ne devraient pas être déçu par ce type de bd, même si depuis l'irruption du manga, même les films de stallonne font penser aux contes de la mère l'oie.
un bien bel ouvrage,au dessin virtuose et a la colorisation informatique toute en finesse.esthetiquement,une reussite.
le bemol vient d'un decoupage trop systematiquent tape a l'oeil,ou l'on sombre parfois dans le manierisme,une finition parfois choquante(quasi omnipresence des crayonnés apparaissant sous la colorisation,au point de pouvoir lire les textes des bulles en italien!),et un scenario pour le moins obscur pour le moment....esperons que le tome 2 nous apportera la lumiere...
J'ai bien aimé cette série. Le dessinateur est simplement excellent -- les dégradés, les contrastes qui choquent, les couleurs, tous réunis sont vraiment efficaces pour plonger le lecteur dans l'ambiance. C'est sur, on *sent* l'histoire quand on la lit, on est dedans. Le contraste robot/histoire et le concept du robot qui raconte l'histoire est bien trouvé et sympathique.
En revanche, pour ma part, je suis un adepte du concept. Okay -- on sait tous que le méta-baron est surpuissant, mais pourquoi resservir du "Il a tué 70k personnes en 3 minutes" à toutes les sauces? Personnellement je trouve que le gigantisme est de trop au niveau des nombres. Il est vrai que cela pourrait exprimer le fait que notre société est trop attachée aux nombres et à leur valeur et ce, dans tous les domaines (du compte en banque aux notes des enfants, en passant par la taille du sexe) mais quand même.
Pour moi, il s'agit la d'un moyen facile d'exprimer le gigantisme des choses. Voyez Starwars, est-il mentionné partout que l'Empire possédait des milliers de mondes et des dizaines de milliers de star destroyers ? Non, pourtant on sent pertinemment le concept de l'Empire.
D'autre part, il est clair qu'il y a une très grande contribution personnelle de la part du scénariste. Il me fait penser à l'auteur de l'anime "Evangelion" : il a lui même dit "Tout ce que je raconte dans cette histoire, c'est ma vie" et idem, il y a une tres forte présence de l'image des parents et de l'épreuve, idem pour le sexe et l'inceste. Tout comme Shinji éprouve du désir pour Rei, qui n'est autre que le 'clone' de sa mère, Aghnar va enfanter avec sa propre mère.. L'importance du sexe, idem... Le personnage principal qui acquiert les pouvoirs d'un Dieu, idem.
La différence étant que Evangelion est désespéré, tandis que le Méta-Baron est un peu désespéré au niveau du personnage, mais la BD en elle même pète un maximum, ce qui me laisse penser que le scénariste vit totalement dans son trip et assouvit son rêve à travers le Méta-baron.
Une série nettement plus réussie que la version française : les dessins sont bien plus beaux, l'héroïne plus sexy, et il y a beaucoup plus d'action. Cela dit, ça ne casse quand même pas trois pattes à un canard : c'est bien foutu, les scénars sont pas trop tartes, on prend plaisir à en lire quelques épisodes, mais ça s'oublie aussi vite que ça se lit et c'est clairement pas indispensable, à part peut-être pour les fans inconditionnels du personnage.
Gabriel Delmas signe là son tout premier album : au début un livre, "Le Psychopompe" relate les aventures en Enfer de Gusoyn, les relations avec Satan, enfin...la façon dont il vit cette vie éternelle. Tout de suite d'un grade important : comte, il se doit de ne pas décevoir son maître Lucifuge Rofocale : un prétendant au titre d'antéchrist, c'est à dire le démon choisit par Satan pour régner sur les enfers. De la cration de son corps, en passant par sa descente de grade et enfin son ultime ascencion "Le Psychopompe" est une BD assez...assez bizarre !
Le scénario, satanique à souhait, ne captive pas facilement le lecteur (à moins que lui-même fasse l'effort), la BD est assez impersonnelle et nous ne sommes pas proche du héros, qui ne fait que nous raconter ses sensations. On peut pas dire que cela respire la joie de vivre, mais Delmas voulait écrire la BD la plus éffrayante de toute la BD...parait-il que dans cette BD est tout codifié et indirectement il y a un rapport personnel avec la vie de l'auteur. Sinon, un album bien fondé, dans lequel les enfers sont divisés en plusieurs royaumes qui se font la guerre ainsi que différentes races : les démons supérieurs, les démons inférieurs, les damnés et les Lémures. Une race étant opprimé par les autres : les lémures, cela retrace légèrement notre société.
Les dessins sont quant à eux l'un des handicapes de la BD, des formes incertaines, des personnages qui se ressemblent une case sur 3 et aussi on a l'impression qu'il en fait trop, des têtes de mort par-ci, par-là ! ainsi que des vers, du pus...bref, je passe les détails ! Mais aussi les couleurs : arch-noire, vous vous en doutez, mais le problème ! presque tout est noir, et le noir, à la lumière, avec les reflets etc on voit rien ! Donc pour lire cet album il faut se munir d'une lampe qui éclaire bien la totalité et pas en pleine face les pages !
Le Psychompompe est une BD d'Horreur, qui conviendra certainement aux amoureux de ce genre...
Si ça peut répondre à Arzak, là où je bosse, ce bouquin n'est pas classé avec les BD mais avec les albums pour enfants, dans la catégorie 8-10 ans. C'est vrai que l'histoire s'adresse plutôt aux mômes, mais le dessin est très très spécial et les gamins ont du mal à accrocher ; ils le prennent sur le présentoir, le feuillettent et généralement, ils trouvent ça moche et le reposent... Il faut vraiment insister à coups de "mais tu vas voir, c'est marrant, un enfant qui échange son papa contre des poissons rouges c'est rigolo, non ?" pour qu'ils le prennent.
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Pilules bleues
Je ne peux pas dire que cette BD m'ait déplu, vraiment loin de là, mais je ne serai pas aussi élogieux que d'autres. J'ai vraiment beaucoup aimé l'atmosphère qui s'en dégage, la façon de traiter le sujet, ni trop lourde, ni trop sentimentaliste, avec ce qu'il faut d'humour...un chouette bouquin, mais (il en faut toujours un) mais quoi???, je n'ai pas totalement accroché, peut-être un peu trop de quotidien, ou alors pas le temps de vraiment s'accrocher aux personnages (c'est vrai, elle se lit peut-être un peu vite???). C'est pourquoi j'ai longtemps hésité entre le 3 et le 4/5... Je lui mettrais 15/20 mais ce n'est pas la quotation en vigueur, alors... Ceci dit, je conseillerais vivement de l'avoir dans sa bibliothèque ou alors plutôt sur sa table de chevet... c'est une BD à lire et surtout à relire. Elle fait réfléchir et c'est bien! D'ailleurs, je vais m'y replonger.
Sam & Twitch
Sam & Twitch est une série "spin-off" de Spawn. Pour autant, l'ambiance générale et les thèmes sont tout à fait différents. Samuel Burke et Trent "Twitch" Williams sont 2 flics, bizarres, complémentaires et surtout intègres. Depuis leur rencontre avec Al Simmons (dans Spawn), il vivent dans un univers composite : au monde concret, triste et sale de la ville dont ils voient bien souvent le pire, se greffent des concepts paranormaux, des êtres pétris de magies et de mythologies diverses. Comme si leurs enquêtes n'étaient pas assez compliquées, ils sont de plus détestés par la majorité de leurs collègues, pour la plupart ripoux. C'est donc sur plusieurs fronts qu'ils doivent se battre, envers et contre tous. L'ambiance est glauque, les couleurs sombres (souvent dans les tons marrons/jaunes et gris/bleus/noirs) nous mettent en face de la saleté et du pessimisme de cette ville et de ses bas-fonds. Comment y survivre sans devenir fou ? La réponse est simple et salvatrice pour les 2 héros, l'humour est leur meilleure défense, et ils le manient comme une arme de précision. L'intrigue, assez obscure au début, du fait entre autres du nombre d'intervenants, se délie lentement et s'inscrit dans la lignée des bons polars. Angel Medina, pour sa part, nous gratifie de son style très détaillé, assez chargé, typique et distinctif du studio Mac Farlane (à l'instar d'un Greg Capüllo par exemple). Certains n'aimeront pas, ce trait est particulièrement dur avec les personnages, difficile en effet d'en trouver un "beau" tant l'exagération est parfois grande. moi, j'aime assez ce style, proche par moment de la caricature, mais toujours ancré dans la réalité. L'ensemble donne donc un comic de bonne facture, son point fort étant principalement les rapports entre les personnages, où toute une gamme de sentiments, l'amitié en tête, sont développés avec talent par les auteurs. À découvrir, assurément.
Bout d'homme
Contrairement à ce qu'en disent la plupart des gens, je trouve cette bd très belle. Ce qu'il y a de fantastique ici, c'est simplement que les sentiments, lorqu'ils sont très forts, dépassent la simple pensée, pour avoir des répercutions physiques. C'est une idée que je trouve très interessante. Elle donne beaucoup de force aux sentiments. Je ne m'étendrais pas sur une description plus précise ; je trouve que Piehr a bien fait ça, à la seule différence que moi, je l'acheterai.
Black Blanc Beur - Les Folles années de l'intégration (Les Beurs)
Le dynamisme du graphisme laisse oublier une technique moins aboutie que celle de Margerin. L'analogie avec le monde de Lucien est par ailleurs évidente tant par les thèmes traités (même si ici, la dominante beur remplace le monde des rockers de lucien), que par l'approche graphique. Cet album se lit un sourire aux lèvres. C'est sans prétention, mais pas mal vu. j'aime bien.
Benoit Brisefer
J'en ai lu quelques uns il y a des plombes. Je paris même que certains des autres posteurs de bth n'étaient même pas nés à l'époque. J'en garde le souvenir d'une bd honnête, d'un héros hyper balèse avec le berêt qui finissait de le singulariser. If my memory is good, et elle l'est en général, les gamins ne devraient pas être déçu par ce type de bd, même si depuis l'irruption du manga, même les films de stallonne font penser aux contes de la mère l'oie.
Morgana
un bien bel ouvrage,au dessin virtuose et a la colorisation informatique toute en finesse.esthetiquement,une reussite. le bemol vient d'un decoupage trop systematiquent tape a l'oeil,ou l'on sombre parfois dans le manierisme,une finition parfois choquante(quasi omnipresence des crayonnés apparaissant sous la colorisation,au point de pouvoir lire les textes des bulles en italien!),et un scenario pour le moins obscur pour le moment....esperons que le tome 2 nous apportera la lumiere...
La Caste des Méta-barons
J'ai bien aimé cette série. Le dessinateur est simplement excellent -- les dégradés, les contrastes qui choquent, les couleurs, tous réunis sont vraiment efficaces pour plonger le lecteur dans l'ambiance. C'est sur, on *sent* l'histoire quand on la lit, on est dedans. Le contraste robot/histoire et le concept du robot qui raconte l'histoire est bien trouvé et sympathique. En revanche, pour ma part, je suis un adepte du concept. Okay -- on sait tous que le méta-baron est surpuissant, mais pourquoi resservir du "Il a tué 70k personnes en 3 minutes" à toutes les sauces? Personnellement je trouve que le gigantisme est de trop au niveau des nombres. Il est vrai que cela pourrait exprimer le fait que notre société est trop attachée aux nombres et à leur valeur et ce, dans tous les domaines (du compte en banque aux notes des enfants, en passant par la taille du sexe) mais quand même. Pour moi, il s'agit la d'un moyen facile d'exprimer le gigantisme des choses. Voyez Starwars, est-il mentionné partout que l'Empire possédait des milliers de mondes et des dizaines de milliers de star destroyers ? Non, pourtant on sent pertinemment le concept de l'Empire. D'autre part, il est clair qu'il y a une très grande contribution personnelle de la part du scénariste. Il me fait penser à l'auteur de l'anime "Evangelion" : il a lui même dit "Tout ce que je raconte dans cette histoire, c'est ma vie" et idem, il y a une tres forte présence de l'image des parents et de l'épreuve, idem pour le sexe et l'inceste. Tout comme Shinji éprouve du désir pour Rei, qui n'est autre que le 'clone' de sa mère, Aghnar va enfanter avec sa propre mère.. L'importance du sexe, idem... Le personnage principal qui acquiert les pouvoirs d'un Dieu, idem. La différence étant que Evangelion est désespéré, tandis que le Méta-Baron est un peu désespéré au niveau du personnage, mais la BD en elle même pète un maximum, ce qui me laisse penser que le scénariste vit totalement dans son trip et assouvit son rêve à travers le Méta-baron.
Lara Croft Tomb Raider
Une série nettement plus réussie que la version française : les dessins sont bien plus beaux, l'héroïne plus sexy, et il y a beaucoup plus d'action. Cela dit, ça ne casse quand même pas trois pattes à un canard : c'est bien foutu, les scénars sont pas trop tartes, on prend plaisir à en lire quelques épisodes, mais ça s'oublie aussi vite que ça se lit et c'est clairement pas indispensable, à part peut-être pour les fans inconditionnels du personnage.
Le Psychopompe
Gabriel Delmas signe là son tout premier album : au début un livre, "Le Psychopompe" relate les aventures en Enfer de Gusoyn, les relations avec Satan, enfin...la façon dont il vit cette vie éternelle. Tout de suite d'un grade important : comte, il se doit de ne pas décevoir son maître Lucifuge Rofocale : un prétendant au titre d'antéchrist, c'est à dire le démon choisit par Satan pour régner sur les enfers. De la cration de son corps, en passant par sa descente de grade et enfin son ultime ascencion "Le Psychopompe" est une BD assez...assez bizarre ! Le scénario, satanique à souhait, ne captive pas facilement le lecteur (à moins que lui-même fasse l'effort), la BD est assez impersonnelle et nous ne sommes pas proche du héros, qui ne fait que nous raconter ses sensations. On peut pas dire que cela respire la joie de vivre, mais Delmas voulait écrire la BD la plus éffrayante de toute la BD...parait-il que dans cette BD est tout codifié et indirectement il y a un rapport personnel avec la vie de l'auteur. Sinon, un album bien fondé, dans lequel les enfers sont divisés en plusieurs royaumes qui se font la guerre ainsi que différentes races : les démons supérieurs, les démons inférieurs, les damnés et les Lémures. Une race étant opprimé par les autres : les lémures, cela retrace légèrement notre société. Les dessins sont quant à eux l'un des handicapes de la BD, des formes incertaines, des personnages qui se ressemblent une case sur 3 et aussi on a l'impression qu'il en fait trop, des têtes de mort par-ci, par-là ! ainsi que des vers, du pus...bref, je passe les détails ! Mais aussi les couleurs : arch-noire, vous vous en doutez, mais le problème ! presque tout est noir, et le noir, à la lumière, avec les reflets etc on voit rien ! Donc pour lire cet album il faut se munir d'une lampe qui éclaire bien la totalité et pas en pleine face les pages ! Le Psychompompe est une BD d'Horreur, qui conviendra certainement aux amoureux de ce genre...
Le jour où j'ai échangé mon père contre deux poissons rouges
Si ça peut répondre à Arzak, là où je bosse, ce bouquin n'est pas classé avec les BD mais avec les albums pour enfants, dans la catégorie 8-10 ans. C'est vrai que l'histoire s'adresse plutôt aux mômes, mais le dessin est très très spécial et les gamins ont du mal à accrocher ; ils le prennent sur le présentoir, le feuillettent et généralement, ils trouvent ça moche et le reposent... Il faut vraiment insister à coups de "mais tu vas voir, c'est marrant, un enfant qui échange son papa contre des poissons rouges c'est rigolo, non ?" pour qu'ils le prennent.