J'ai passé un agréable moment de lecture avec Gil St-André: l'intrigue est bien posée, pleine de fausses pistes, les personnages principaux sont très intéressants (notamment le flic, très recherché) et on suit sans problème St-André dans son enquête, prêt à prendre tous les risques. Le dessin est clair, bien dans le style réaliste et policier de l'histoire.
Le problème, et ça tient à mon avis au type d'histoire, c'est que je ne pense pas avoir jamais envie de relire cette série maintenant que j'en connais les différentes péripéties et le dénouement final. Elle n'a d'intérêt que parce qu'on est porté par le mystère et happé par l'intrigue. Je trouve de plus qu'il y a une véritable absence de lien entre le 1er tome et les 4 suivants, comme si l'auteur s'était décidé au dernier moment à ne pas faire un one shot. Enfin, le dénouement arrive un peu brutalement et aurait mérité d'être mieux mis en place.
Une série sympa à lire donc mais qui ne justifie pas son achat à mon avis.
J'ai trouvé le scénario de Goupil intéressant et captivant sans être pour autant exceptionnel. Les dessins de Crisse au début sont bof mais on remarque une nette amélioration à la fin de la série. Les couleurs sont pareil, bof au début mais bien par la suite.
Ça ce lis très vite et j'ai passé un bon moment en lisant cette bd.
Ce n'est pas un grand classique d'Héroic fantésy mais s'est à voir.
Pour une première Bd, c'est plutôt pas mal. Les dessins sont très dynamiques et disposent d'une belle mise en couleur, les personnages sont hyper attachants et l'histoire, sans être révolutionnaire et plutôt orientée ado, n'en reste pas moins prometteuse.
Bref, c'est du bel ouvrage, c'est plutôt sympa et plein d'humour.
Chez le même jeune éditeur, il ne faut pas manquer "Whiteout", c'est un super polar.
Ce premier tome inaugurait une série fantastique à tendance gothique un peu grand guignol dans laquelle planait une joyeuse ambiance bien malsaine. On accroche facilement à ce récit qui use très habilement d'une voix-off. Les paroles du héros servent de fil conducteur, sans pour autant desservir l'image.
Le dessin de Larnoy est plutôt du genre tape-à-l'œil, hyper travaillé, hyper-stylé, presque à outrance. Ce n'est pas trop ma tasse de thé mais je reconnais que ce dessin convient à merveille pour ce type de scénario et je pense que les amateurs d'un dessinateur comme Ledroit y trouveront leur compte. Le dessinateur étant décédé, la série s'est arrêtée aussi sec. Dommage, elle aurait pu être intéressante. Je dis " aurait " car il restait encore à voir, après ce premier tome si le propos n'allait pas tomber dans le ridicule. Il était encore trop tôt pour en juger.
A l'époque où est sortie cette série, l'héroïc-fantasy ne faisait pas spécialement recette en bande dessinée. Même si ce récit date d'avant l'hégémonie de " Soleil " sur le genre, je trouve qu'il n'a pas pris une ride, il gagne même à être redécouvert. Le dessin est beau, Hausman est mille fois plus doué que les indénombrables tâcherons qui ont dévalorisés le genre depuis (pour la quiétude de ces lieux, je ne citerais pas de noms). Le scénario de Dubois est plaisant. Rien de bien génial mais d'une qualité tout à fait honorable. Ce diptyque même s'il n'est pas indispensable fait tout de même bonne figure dans une bibliothèque. Mais du même dessinateur, dans un genre proche, je vous conseille plutôt les deux contes qu'il a créés avec Yann, plus matures et plus achevés que sont " Le prince des écureuils " et " Trois cheveux blancs ".
Je n'ai lu que les deux premiers tomes et si je suis d'accord avec certains avis concernant le dessin qui est vraiment superbe et qui me donne envie de découvrir l'univers de la BD dont je suis vraiment étrangère, je ne suis pas franchement admirative du scénario, qui semble être bâti à la va-comme-je-te-pousse et les personnages principaux sont d'un creux sans nom, notamment Hoel, et à la rigueur, ce sont les personnages secondaires, l'Anglaise et la mendiante du 2ème tome par ex, qui laissent plus leur empreinte en tête que les héros. Mais, je ne boude pas mon plaisir et je lirai les 3 autres tomes car côté illustrations, je me régale!
C'est pas mal du tout moi jdis!
Evidemment ce n'est pas facile de juger une série uniquement sur son premier tome,mais j'accroche au scénar et j'ai hâte de voir ce que donnera le second. Niveau dessin,je suis un peu déçu... Non pas que je n'aime pas le style de Charlet,que du contraire,mais je trouve que les perso de kabbale ressemblent à ceux du Maître de Jeu (vivement le 4eme tome soit dit en passant;)!) et certains me font aussi bcp penser aux persos d'Akira...
Mais bon, ça passe et j'ai quand même eu bien du plaisir à lire cette BD. J'espère en avoir encore plus en lisant la suite et ainsi pouvoir augmenter ma cote!
Voila, le tome 2 est sorti, lu et je dirais à la hauteur de mes espérances. Comme pour le premier tome, la couverture est original car elle ne contient qu'un (beau) dessin, sans aucun écrit. L'histoire m'avait paru jusqu'à présent un peu lente, mais je pense que c'était plus du "plantage de décor", car la fin de "Carol" nous laisse clairement entrevoir (dumoins je l'espère) un troisième tome explosif!
Bcp d'humour,des dessins simples mais bien sympas. Le seul point négatif pour moi, c'est que les histoires peuvent vite passé du très drôle au bofbof... Mais l'expression que donne Binet à ses personnages ne manque jamais de me faire rire,ses caricatures de la vie de tout les jours non plus (assujettis sociaux;))!
Une BD qu'il faut avoir lu, c'est pour cela que je conseil l'achat, mais je ne pense pas que toute la collection en vale la peine.
Alors que je suis très réceptif à l'humour de Larcenet, j'ai été un peu déçu à la lecture de ces trois tomes. Pas de fous rires, plutôt des sourires à certains gags un peu plus drôles que d'autres. L'humour est dans l'ensemble assez recherché mais je trouve qu'il est difficile de faire mouche en une image unique. A feuilleter à l'occasion mais très dispensable dans la bibliographie de Larcenet.
Quel a été le premier meurtre de la création ? Caïn qui assassina son frère Abel ? ... et bien Neil Gaiman nous apprend que les origines du meurtre remontent bien plus loin ... alors même que les concepts de Mort et d'Amour étaient en cours d'étude ...
Un ange qui a perdu ses ailes depuis bien longtemps raconte son histoire aux détours d'une nuit d'hiver sur un banc public de Los Angeles (logique !). À cette époque, toute une armada d'anges travaillaient d'arrache-pied à la création du monde pour le compte de qui vous savez ...
À cette époque, Lucifer n'était pas encore déchu, Dieu lui-même ne portait même pas ce nom ... puis le drame arriva, un ange fut découvert sans vie, et l'enquête commença ...
Voilà un thème plutôt original pour ce comics qui ne paye pas de mine mais sait jouer habilement avec les apparences qui ont peu de choses à voir avec la vérité.
Ce n'est pas l'action qui caractérise cette BD, mais plutôt les mises en situation et les dialogues. La mise en images emplit honnêtement son rôle, sans être un point fort du bouquin. Les dessins n'imposent pas un style exceptionnel mais illustrent correctement l'essentiel : une bonne histoire !
G. Russel a été confronté à un défi plutôt ardu : en effet, comment représenter un endroit où "l'univers" n'existe pas encore ? Comment gérer les décors de "l'avant-monde" ? D'ailleurs, quels décors ?!
Quoiqu'il en soit, il s'en sort pas mal du tout en restant dans un style très classique pour un comics.
À remarquer particulièrement, la couverture, très sobre mais très belle : 3 couleurs, quelques plumes, du sang ... une belle invitation à en savoir plus !
Au final, Gaiman conclut sur une interprétation originale de la Genèse et laisse le lecteur avec des pistes de réflexion intéressantes. Encore un comics qui sort des sentiers battus.
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Gil St André
J'ai passé un agréable moment de lecture avec Gil St-André: l'intrigue est bien posée, pleine de fausses pistes, les personnages principaux sont très intéressants (notamment le flic, très recherché) et on suit sans problème St-André dans son enquête, prêt à prendre tous les risques. Le dessin est clair, bien dans le style réaliste et policier de l'histoire. Le problème, et ça tient à mon avis au type d'histoire, c'est que je ne pense pas avoir jamais envie de relire cette série maintenant que j'en connais les différentes péripéties et le dénouement final. Elle n'a d'intérêt que parce qu'on est porté par le mystère et happé par l'intrigue. Je trouve de plus qu'il y a une véritable absence de lien entre le 1er tome et les 4 suivants, comme si l'auteur s'était décidé au dernier moment à ne pas faire un one shot. Enfin, le dénouement arrive un peu brutalement et aurait mérité d'être mieux mis en place. Une série sympa à lire donc mais qui ne justifie pas son achat à mon avis.
L'Epée de Cristal
J'ai trouvé le scénario de Goupil intéressant et captivant sans être pour autant exceptionnel. Les dessins de Crisse au début sont bof mais on remarque une nette amélioration à la fin de la série. Les couleurs sont pareil, bof au début mais bien par la suite. Ça ce lis très vite et j'ai passé un bon moment en lisant cette bd. Ce n'est pas un grand classique d'Héroic fantésy mais s'est à voir.
The Cool Bros
Pour une première Bd, c'est plutôt pas mal. Les dessins sont très dynamiques et disposent d'une belle mise en couleur, les personnages sont hyper attachants et l'histoire, sans être révolutionnaire et plutôt orientée ado, n'en reste pas moins prometteuse. Bref, c'est du bel ouvrage, c'est plutôt sympa et plein d'humour. Chez le même jeune éditeur, il ne faut pas manquer "Whiteout", c'est un super polar.
Shadowslayer
Ce premier tome inaugurait une série fantastique à tendance gothique un peu grand guignol dans laquelle planait une joyeuse ambiance bien malsaine. On accroche facilement à ce récit qui use très habilement d'une voix-off. Les paroles du héros servent de fil conducteur, sans pour autant desservir l'image. Le dessin de Larnoy est plutôt du genre tape-à-l'œil, hyper travaillé, hyper-stylé, presque à outrance. Ce n'est pas trop ma tasse de thé mais je reconnais que ce dessin convient à merveille pour ce type de scénario et je pense que les amateurs d'un dessinateur comme Ledroit y trouveront leur compte. Le dessinateur étant décédé, la série s'est arrêtée aussi sec. Dommage, elle aurait pu être intéressante. Je dis " aurait " car il restait encore à voir, après ce premier tome si le propos n'allait pas tomber dans le ridicule. Il était encore trop tôt pour en juger.
Laïyna
A l'époque où est sortie cette série, l'héroïc-fantasy ne faisait pas spécialement recette en bande dessinée. Même si ce récit date d'avant l'hégémonie de " Soleil " sur le genre, je trouve qu'il n'a pas pris une ride, il gagne même à être redécouvert. Le dessin est beau, Hausman est mille fois plus doué que les indénombrables tâcherons qui ont dévalorisés le genre depuis (pour la quiétude de ces lieux, je ne citerais pas de noms). Le scénario de Dubois est plaisant. Rien de bien génial mais d'une qualité tout à fait honorable. Ce diptyque même s'il n'est pas indispensable fait tout de même bonne figure dans une bibliothèque. Mais du même dessinateur, dans un genre proche, je vous conseille plutôt les deux contes qu'il a créés avec Yann, plus matures et plus achevés que sont " Le prince des écureuils " et " Trois cheveux blancs ".
Les Passagers du vent
Je n'ai lu que les deux premiers tomes et si je suis d'accord avec certains avis concernant le dessin qui est vraiment superbe et qui me donne envie de découvrir l'univers de la BD dont je suis vraiment étrangère, je ne suis pas franchement admirative du scénario, qui semble être bâti à la va-comme-je-te-pousse et les personnages principaux sont d'un creux sans nom, notamment Hoel, et à la rigueur, ce sont les personnages secondaires, l'Anglaise et la mendiante du 2ème tome par ex, qui laissent plus leur empreinte en tête que les héros. Mais, je ne boude pas mon plaisir et je lirai les 3 autres tomes car côté illustrations, je me régale!
Kabbale
C'est pas mal du tout moi jdis! Evidemment ce n'est pas facile de juger une série uniquement sur son premier tome,mais j'accroche au scénar et j'ai hâte de voir ce que donnera le second. Niveau dessin,je suis un peu déçu... Non pas que je n'aime pas le style de Charlet,que du contraire,mais je trouve que les perso de kabbale ressemblent à ceux du Maître de Jeu (vivement le 4eme tome soit dit en passant;)!) et certains me font aussi bcp penser aux persos d'Akira... Mais bon, ça passe et j'ai quand même eu bien du plaisir à lire cette BD. J'espère en avoir encore plus en lisant la suite et ainsi pouvoir augmenter ma cote! Voila, le tome 2 est sorti, lu et je dirais à la hauteur de mes espérances. Comme pour le premier tome, la couverture est original car elle ne contient qu'un (beau) dessin, sans aucun écrit. L'histoire m'avait paru jusqu'à présent un peu lente, mais je pense que c'était plus du "plantage de décor", car la fin de "Carol" nous laisse clairement entrevoir (dumoins je l'espère) un troisième tome explosif!
Les Bidochon
Bcp d'humour,des dessins simples mais bien sympas. Le seul point négatif pour moi, c'est que les histoires peuvent vite passé du très drôle au bofbof... Mais l'expression que donne Binet à ses personnages ne manque jamais de me faire rire,ses caricatures de la vie de tout les jours non plus (assujettis sociaux;))! Une BD qu'il faut avoir lu, c'est pour cela que je conseil l'achat, mais je ne pense pas que toute la collection en vale la peine.
La Vie est courte
Alors que je suis très réceptif à l'humour de Larcenet, j'ai été un peu déçu à la lecture de ces trois tomes. Pas de fous rires, plutôt des sourires à certains gags un peu plus drôles que d'autres. L'humour est dans l'ensemble assez recherché mais je trouve qu'il est difficile de faire mouche en une image unique. A feuilleter à l'occasion mais très dispensable dans la bibliographie de Larcenet.
Le Premier Meurtre (Les Mysteres du Meurtre)
Quel a été le premier meurtre de la création ? Caïn qui assassina son frère Abel ? ... et bien Neil Gaiman nous apprend que les origines du meurtre remontent bien plus loin ... alors même que les concepts de Mort et d'Amour étaient en cours d'étude ... Un ange qui a perdu ses ailes depuis bien longtemps raconte son histoire aux détours d'une nuit d'hiver sur un banc public de Los Angeles (logique !). À cette époque, toute une armada d'anges travaillaient d'arrache-pied à la création du monde pour le compte de qui vous savez ... À cette époque, Lucifer n'était pas encore déchu, Dieu lui-même ne portait même pas ce nom ... puis le drame arriva, un ange fut découvert sans vie, et l'enquête commença ... Voilà un thème plutôt original pour ce comics qui ne paye pas de mine mais sait jouer habilement avec les apparences qui ont peu de choses à voir avec la vérité. Ce n'est pas l'action qui caractérise cette BD, mais plutôt les mises en situation et les dialogues. La mise en images emplit honnêtement son rôle, sans être un point fort du bouquin. Les dessins n'imposent pas un style exceptionnel mais illustrent correctement l'essentiel : une bonne histoire ! G. Russel a été confronté à un défi plutôt ardu : en effet, comment représenter un endroit où "l'univers" n'existe pas encore ? Comment gérer les décors de "l'avant-monde" ? D'ailleurs, quels décors ?! Quoiqu'il en soit, il s'en sort pas mal du tout en restant dans un style très classique pour un comics. À remarquer particulièrement, la couverture, très sobre mais très belle : 3 couleurs, quelques plumes, du sang ... une belle invitation à en savoir plus ! Au final, Gaiman conclut sur une interprétation originale de la Genèse et laisse le lecteur avec des pistes de réflexion intéressantes. Encore un comics qui sort des sentiers battus.