Quel a été le premier meurtre de la création ? Caïn qui assassina son frère Abel ? ... et bien Neil Gaiman nous apprend que les origines du meurtre remontent bien plus loin ... alors même que les concepts de Mort et d'Amour étaient en cours d'étude ...
Un ange qui a perdu ses ailes depuis bien longtemps raconte son histoire aux détours d'une nuit d'hiver sur un banc public de Los Angeles (logique !). À cette époque, toute une armada d'anges travaillaient d'arrache-pied à la création du monde pour le compte de qui vous savez ...
À cette époque, Lucifer n'était pas encore déchu, Dieu lui-même ne portait même pas ce nom ... puis le drame arriva, un ange fut découvert sans vie, et l'enquête commença ...
Voilà un thème plutôt original pour ce comics qui ne paye pas de mine mais sait jouer habilement avec les apparences qui ont peu de choses à voir avec la vérité.
Ce n'est pas l'action qui caractérise cette BD, mais plutôt les mises en situation et les dialogues. La mise en images emplit honnêtement son rôle, sans être un point fort du bouquin. Les dessins n'imposent pas un style exceptionnel mais illustrent correctement l'essentiel : une bonne histoire !
G. Russel a été confronté à un défi plutôt ardu : en effet, comment représenter un endroit où "l'univers" n'existe pas encore ? Comment gérer les décors de "l'avant-monde" ? D'ailleurs, quels décors ?!
Quoiqu'il en soit, il s'en sort pas mal du tout en restant dans un style très classique pour un comics.
À remarquer particulièrement, la couverture, très sobre mais très belle : 3 couleurs, quelques plumes, du sang ... une belle invitation à en savoir plus !
Au final, Gaiman conclut sur une interprétation originale de la Genèse et laisse le lecteur avec des pistes de réflexion intéressantes. Encore un comics qui sort des sentiers battus.
Même si au premier abord cette série ne semble pas très intéressante mis à part son graphisme aguicheur, une lecture plus approfondie laisse apparaître une trame qui laisse apparaître certains espoirs quant à l'amélioration de cette série.
je pense qu'il faut laisser le temps à cette série de prendre ses marques.
J'ai quelques soucis pour noter ces albums :
Tout d'abord, j'ai bien fait de ne pas commencer par le tome 1 parce que, sinon, je n'aurais jamais lu la suite. J'ai détesté cet album. Une histoire sans queue ni tête, un héros si lâche et imbécile qu'on se moque bien de ce qu'il peut lui arriver, un style brouillon, limite vulgaire… Vraiment pas mon genre.
Le tome 2, par contre, est proprement génial! Dans l'atmosphère surréaliste et décadente du carnaval, Sergei fait la connaissance d'un serial killer qui en veut à son petit cou, et s'enfuit dans la ville en fête. Ambiance bizarre… Très bizarre… Mais une belle histoire, pleine de poésie noire et d'originalité… J'adore!
Le tome 3, quand à lui, a été écrit près de 20 ans après les deux premiers et le dessin a un peu évolué. L'histoire, quand à elle, est une comédie réjouissante au ton bien plus léger que précédemment. Le caractère du héros a aussi évolué : c'est toujours un looser un peu trouillard qui s'embarrasse de peu de principes, mais aucune trace du gros lâche du début… Au contraire, il assure! Vous passerez un bon moment à lire cet album.
Bref, une série très inégale mais que je vous conseille, ne serait-ce qu'à titre expérimental… Ce serait dommage de rater ça!
Ayant lu toute la série d'une seule traite, je n'ai pu m'empêcher d'être fort déçu sans trop savoir pourquoi.
Je les ai donc relus calmement et force est de constater que la déception vient du dernier tome : toute une partie de la vie des principaux protagonistes est éludée, et l'aspect psychologique, très intéressant, est abordé de manière bien trop légère. C'est dommage car cette manière d'aborder la série est originale mais laisse un goût amer d'inachevé.
A acheter quand même, sauf peut-être le dernier tome ...
Album intéressant , très beau graphiquement, mais des petites lacunes dans le scénario , qui peuvent etre réparées avec un second album d'une probable grande qualité . Les paysages sont excellent , graphiquement c'est vraiment d'une très grande qualité . Le scénario est un peu trop léger , l'équilibre entre le scénario et les pages n'est pas excellent , on reste un peu sur sa faim .. Ce n'est pas une BD qui transcende via son scénario . Ceci dit elle vaut quand même le coup d'achat car je pense que la suite sera très intéressante. Demande peut etre plusieurs lectures
...
On peut dire que sur ce coup là, Bianco a été inspiré !
Les aventures d'un tombeur malgré lui, et gaffeur au passage, tout simplement hilarant, il lui arrive des trucs que je n'aurais même pas osé imaginer !
Nous l'attendions depuis longtemps (du moins moi), la première BD en solitaire de Gregory Charlet ! Personnelement j'étais assez curieux de voir qu'est que cela donnerait au final et je n'ai à aucun moment hésité pour me procurer cette nouvelle série. J'avais adoré ses dessins dans le "Maître de Jeu", je les aime encore plus dans "Kabbale".
Scénaristiquement, y'a pas à dire ce n'est pas exceptionnel, du moins c'est ce que laisse transparaître cet unique tome. Charlet ne fait que poser les bases ici : c'est-à-dire, les personnages, leur caractère, les lieux, et la situation. Il ne se passe pas grand chose dans cet album mais on en apprend tout de même beaucoup sur le personnage qui nous devient d'ors et déjà sympathique. Gaël n'est qu'un simple dessinateur de BD pour enfant qui cherche tout de même à révolutioner le monde à son échelle. Même si c'est assez vide pour l'instant moi j'ai assez bien accroché à la série, je sui intrigué de connaître la suite et voir vers quoi "Kabbale" se dirige.
Les illsutrations sont de pures beautés je trouve. Son style est plus qu'interessant. Un mélange de BD franco-belge avec des influences mangas. On pourra citer Otomo ("Akira") pour l'architecture et Yukito ("Gunnm") pour les personnages. Regardez le pote de Gaël pendant la manifestation vous verrez que la ressemblance avec Ido Daisuke est impréssionante. Je trouve son style vraiment sympathique, je sais pas pourquoi, j'aime bien sa façon de dessiner les hommes, c'est cool je trouve :) Et la couleur ne fait que renforcer cela : il utilise une palette assez limitée, qui utilise surtout des couleurs ocres. Charlet est un génie avec un peinceau à la main, je vous le dis !
Bon, le scénario est assez maigrelet pour l'instant. Mais graphiquement c'est parfait ! J'attend la suite (et les prochains album de ce grand illustrateur que j'adore décidément:)).
Ça faisait longtemps que je voulais lire "Le Vent dans les Saules", tant les avis à son sujet sont positifs. Je viens de finir l’intégrale et … bof …
Peut-être en attendais-je trop, peut-être m’en étais-je fait une image trop parfaite, toujours est-il que le mot qui me vient à l’esprit c’est déception.
Pourtant je n’ai pas été trompé sur la marchandise : tout ce qui a été dit plus bas est juste. On entre dans l’univers de Monsieur Taupe et Monsieur Rat comme dans un jardin paisible, un monde préservé de la méchanceté et de la violence, un monde de poésie pure.
Les dessins (point fort du livre à mon avis) sont somptueux, très détaillés et d’une rare finesse, complétés par une mise en couleurs douce et précise. J’imagine à peine le temps qu’a dû passer l’artiste sur chacune de ces planches, et je suis admiratif du résultat.
L’histoire c’est un conte animalier adapté à première vue à un public enfantin, mais comme pour tout conte, les plus grands sauront y trouver leur propre niveau de lecture. Gentiment moraliste, le message qui semble flotter tout au long de la lecture, c’est qu’il faut apprécier ce qu’on a, profiter des choses simples mais essentielles telles que la nature, l’amitié, les petits bonheurs de la vie : une bonne nuit de repos, un repas agréable, un coucher de soleil, le chant de l’eau qui coule dans la rivière …
Bref, pour reprendre un adjectif qui a déjà été plusieurs fois utilisé par les précédents aviseurs, cette BD est rafraîchissante, reposante.
Mais, car il y a un mais, quelque chose m’empêche de la classer parmi les œuvres vraiment marquantes. J’ai trouvé tout cela plutôt longuet, pas ennuyeux mais répétitif. Dommage vu les qualités évidentes du bouquin : un beau dessin, des personnages très réussis (le blaireau en tête !) et un message louable.
Je sais bien que c’est beau, poétique, rafraîchissant … ça ne m’a pas touché plus que ça finalement ! D’où ma déception, j’ai l’impression d’être passé à côté de quelque chose d’évident pour beaucoup d’autres …
Un été indien, c’est d’abord, chez moi en tout cas, un fameux choc graphique ! Un dessin d’une perfection rare, un découpage incroyablement bon, des couleurs magnifiques. Manara au sommet de son art ! Il suffit de lire les 9 premières planches, entièrement muettes, qui nous racontent la scène du viol et du double meurtre, pour être subjugué par l’incroyable savoir-faire narratif dont il fait preuve : quel mouvement ! Quelle vie ! Quelle justesse dans les cadrages et le rythme des cases !
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : ce n’est pas le viol et le double meurtres qui rendent la scène formidable, c’est la manière dont les choses sont mises en scène, le viol proprement dit se déroule, avec beaucoup de pudeur, entre deux cases et derrière une dune de sable. Mais juste avant, les deux indiens se débattent avec leur victime dans une bagarre incroyablement rythmée, incroyablement mise en scène, un pur bonheur ! Quelle justesse dans les gestes et les attitudes ! On croirait un jeu (puis on réalise très vite que cela n’est en pas..). Et d’un point de vue graphique, même si c’est cette première scène qui reste la plus éclatante, tout le reste de l’album est du même tonneau.
L’histoire m’impressionne moins, c’est un beau récit, plein de fureur et de sang, haletant et assez captivant mais qui malheureusement est assez vite oublié une fois l’album refermé. Peut-être parce que je n’ai pas su éprouver une véritable passion pour ces personnages aux réactions parfois un peu trop primaires… A vous de voir. Comme vous le voyez plus bas, pour certains, cet album est un chef d’œuvre incontesté.
N.B. : Je précise que je suis loin d'être un inconditionnel de Pratt, ni de son dessin, ni spécialement de ses scénarii... A mon avis, si vous êtes fans de Pratt, vous pouvez difficilement passer à côté de ce récit.
Même si le dessin n'est pas toujours top (mais je suppose que ça va aller en s'améliorant), je trouve que l'ambiance vieille angleterre est bien rendue.
Les couleurs sont très bien choisies et cadrent bien avec la période.
Pour le scénario, c'est original (une histoire autour d'une course de bateaux, c'est pas banal - du moins pour moi). De plus, le mystère reste entier (qui, quoi, comment)
En résumé, une BD agréable à lire...
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Le Premier Meurtre (Les Mysteres du Meurtre)
Quel a été le premier meurtre de la création ? Caïn qui assassina son frère Abel ? ... et bien Neil Gaiman nous apprend que les origines du meurtre remontent bien plus loin ... alors même que les concepts de Mort et d'Amour étaient en cours d'étude ... Un ange qui a perdu ses ailes depuis bien longtemps raconte son histoire aux détours d'une nuit d'hiver sur un banc public de Los Angeles (logique !). À cette époque, toute une armada d'anges travaillaient d'arrache-pied à la création du monde pour le compte de qui vous savez ... À cette époque, Lucifer n'était pas encore déchu, Dieu lui-même ne portait même pas ce nom ... puis le drame arriva, un ange fut découvert sans vie, et l'enquête commença ... Voilà un thème plutôt original pour ce comics qui ne paye pas de mine mais sait jouer habilement avec les apparences qui ont peu de choses à voir avec la vérité. Ce n'est pas l'action qui caractérise cette BD, mais plutôt les mises en situation et les dialogues. La mise en images emplit honnêtement son rôle, sans être un point fort du bouquin. Les dessins n'imposent pas un style exceptionnel mais illustrent correctement l'essentiel : une bonne histoire ! G. Russel a été confronté à un défi plutôt ardu : en effet, comment représenter un endroit où "l'univers" n'existe pas encore ? Comment gérer les décors de "l'avant-monde" ? D'ailleurs, quels décors ?! Quoiqu'il en soit, il s'en sort pas mal du tout en restant dans un style très classique pour un comics. À remarquer particulièrement, la couverture, très sobre mais très belle : 3 couleurs, quelques plumes, du sang ... une belle invitation à en savoir plus ! Au final, Gaiman conclut sur une interprétation originale de la Genèse et laisse le lecteur avec des pistes de réflexion intéressantes. Encore un comics qui sort des sentiers battus.
Enfer & paradis
Même si au premier abord cette série ne semble pas très intéressante mis à part son graphisme aguicheur, une lecture plus approfondie laisse apparaître une trame qui laisse apparaître certains espoirs quant à l'amélioration de cette série. je pense qu'il faut laisser le temps à cette série de prendre ses marques.
Le Bal de la Sueur (Sergei Wladi)
J'ai quelques soucis pour noter ces albums : Tout d'abord, j'ai bien fait de ne pas commencer par le tome 1 parce que, sinon, je n'aurais jamais lu la suite. J'ai détesté cet album. Une histoire sans queue ni tête, un héros si lâche et imbécile qu'on se moque bien de ce qu'il peut lui arriver, un style brouillon, limite vulgaire… Vraiment pas mon genre. Le tome 2, par contre, est proprement génial! Dans l'atmosphère surréaliste et décadente du carnaval, Sergei fait la connaissance d'un serial killer qui en veut à son petit cou, et s'enfuit dans la ville en fête. Ambiance bizarre… Très bizarre… Mais une belle histoire, pleine de poésie noire et d'originalité… J'adore! Le tome 3, quand à lui, a été écrit près de 20 ans après les deux premiers et le dessin a un peu évolué. L'histoire, quand à elle, est une comédie réjouissante au ton bien plus léger que précédemment. Le caractère du héros a aussi évolué : c'est toujours un looser un peu trouillard qui s'embarrasse de peu de principes, mais aucune trace du gros lâche du début… Au contraire, il assure! Vous passerez un bon moment à lire cet album. Bref, une série très inégale mais que je vous conseille, ne serait-ce qu'à titre expérimental… Ce serait dommage de rater ça!
L'Esprit de Warren
Ayant lu toute la série d'une seule traite, je n'ai pu m'empêcher d'être fort déçu sans trop savoir pourquoi. Je les ai donc relus calmement et force est de constater que la déception vient du dernier tome : toute une partie de la vie des principaux protagonistes est éludée, et l'aspect psychologique, très intéressant, est abordé de manière bien trop légère. C'est dommage car cette manière d'aborder la série est originale mais laisse un goût amer d'inachevé. A acheter quand même, sauf peut-être le dernier tome ...
Central Zéro
Album intéressant , très beau graphiquement, mais des petites lacunes dans le scénario , qui peuvent etre réparées avec un second album d'une probable grande qualité . Les paysages sont excellent , graphiquement c'est vraiment d'une très grande qualité . Le scénario est un peu trop léger , l'équilibre entre le scénario et les pages n'est pas excellent , on reste un peu sur sa faim .. Ce n'est pas une BD qui transcende via son scénario . Ceci dit elle vaut quand même le coup d'achat car je pense que la suite sera très intéressante. Demande peut etre plusieurs lectures ...
Will
On peut dire que sur ce coup là, Bianco a été inspiré ! Les aventures d'un tombeur malgré lui, et gaffeur au passage, tout simplement hilarant, il lui arrive des trucs que je n'aurais même pas osé imaginer !
Kabbale
Nous l'attendions depuis longtemps (du moins moi), la première BD en solitaire de Gregory Charlet ! Personnelement j'étais assez curieux de voir qu'est que cela donnerait au final et je n'ai à aucun moment hésité pour me procurer cette nouvelle série. J'avais adoré ses dessins dans le "Maître de Jeu", je les aime encore plus dans "Kabbale". Scénaristiquement, y'a pas à dire ce n'est pas exceptionnel, du moins c'est ce que laisse transparaître cet unique tome. Charlet ne fait que poser les bases ici : c'est-à-dire, les personnages, leur caractère, les lieux, et la situation. Il ne se passe pas grand chose dans cet album mais on en apprend tout de même beaucoup sur le personnage qui nous devient d'ors et déjà sympathique. Gaël n'est qu'un simple dessinateur de BD pour enfant qui cherche tout de même à révolutioner le monde à son échelle. Même si c'est assez vide pour l'instant moi j'ai assez bien accroché à la série, je sui intrigué de connaître la suite et voir vers quoi "Kabbale" se dirige. Les illsutrations sont de pures beautés je trouve. Son style est plus qu'interessant. Un mélange de BD franco-belge avec des influences mangas. On pourra citer Otomo ("Akira") pour l'architecture et Yukito ("Gunnm") pour les personnages. Regardez le pote de Gaël pendant la manifestation vous verrez que la ressemblance avec Ido Daisuke est impréssionante. Je trouve son style vraiment sympathique, je sais pas pourquoi, j'aime bien sa façon de dessiner les hommes, c'est cool je trouve :) Et la couleur ne fait que renforcer cela : il utilise une palette assez limitée, qui utilise surtout des couleurs ocres. Charlet est un génie avec un peinceau à la main, je vous le dis ! Bon, le scénario est assez maigrelet pour l'instant. Mais graphiquement c'est parfait ! J'attend la suite (et les prochains album de ce grand illustrateur que j'adore décidément:)).
Le Vent dans les Saules
Ça faisait longtemps que je voulais lire "Le Vent dans les Saules", tant les avis à son sujet sont positifs. Je viens de finir l’intégrale et … bof … Peut-être en attendais-je trop, peut-être m’en étais-je fait une image trop parfaite, toujours est-il que le mot qui me vient à l’esprit c’est déception. Pourtant je n’ai pas été trompé sur la marchandise : tout ce qui a été dit plus bas est juste. On entre dans l’univers de Monsieur Taupe et Monsieur Rat comme dans un jardin paisible, un monde préservé de la méchanceté et de la violence, un monde de poésie pure. Les dessins (point fort du livre à mon avis) sont somptueux, très détaillés et d’une rare finesse, complétés par une mise en couleurs douce et précise. J’imagine à peine le temps qu’a dû passer l’artiste sur chacune de ces planches, et je suis admiratif du résultat. L’histoire c’est un conte animalier adapté à première vue à un public enfantin, mais comme pour tout conte, les plus grands sauront y trouver leur propre niveau de lecture. Gentiment moraliste, le message qui semble flotter tout au long de la lecture, c’est qu’il faut apprécier ce qu’on a, profiter des choses simples mais essentielles telles que la nature, l’amitié, les petits bonheurs de la vie : une bonne nuit de repos, un repas agréable, un coucher de soleil, le chant de l’eau qui coule dans la rivière … Bref, pour reprendre un adjectif qui a déjà été plusieurs fois utilisé par les précédents aviseurs, cette BD est rafraîchissante, reposante. Mais, car il y a un mais, quelque chose m’empêche de la classer parmi les œuvres vraiment marquantes. J’ai trouvé tout cela plutôt longuet, pas ennuyeux mais répétitif. Dommage vu les qualités évidentes du bouquin : un beau dessin, des personnages très réussis (le blaireau en tête !) et un message louable. Je sais bien que c’est beau, poétique, rafraîchissant … ça ne m’a pas touché plus que ça finalement ! D’où ma déception, j’ai l’impression d’être passé à côté de quelque chose d’évident pour beaucoup d’autres …
Un été indien
Un été indien, c’est d’abord, chez moi en tout cas, un fameux choc graphique ! Un dessin d’une perfection rare, un découpage incroyablement bon, des couleurs magnifiques. Manara au sommet de son art ! Il suffit de lire les 9 premières planches, entièrement muettes, qui nous racontent la scène du viol et du double meurtre, pour être subjugué par l’incroyable savoir-faire narratif dont il fait preuve : quel mouvement ! Quelle vie ! Quelle justesse dans les cadrages et le rythme des cases ! Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : ce n’est pas le viol et le double meurtres qui rendent la scène formidable, c’est la manière dont les choses sont mises en scène, le viol proprement dit se déroule, avec beaucoup de pudeur, entre deux cases et derrière une dune de sable. Mais juste avant, les deux indiens se débattent avec leur victime dans une bagarre incroyablement rythmée, incroyablement mise en scène, un pur bonheur ! Quelle justesse dans les gestes et les attitudes ! On croirait un jeu (puis on réalise très vite que cela n’est en pas..). Et d’un point de vue graphique, même si c’est cette première scène qui reste la plus éclatante, tout le reste de l’album est du même tonneau. L’histoire m’impressionne moins, c’est un beau récit, plein de fureur et de sang, haletant et assez captivant mais qui malheureusement est assez vite oublié une fois l’album refermé. Peut-être parce que je n’ai pas su éprouver une véritable passion pour ces personnages aux réactions parfois un peu trop primaires… A vous de voir. Comme vous le voyez plus bas, pour certains, cet album est un chef d’œuvre incontesté. N.B. : Je précise que je suis loin d'être un inconditionnel de Pratt, ni de son dessin, ni spécialement de ses scénarii... A mon avis, si vous êtes fans de Pratt, vous pouvez difficilement passer à côté de ce récit.
Bluehope
Même si le dessin n'est pas toujours top (mais je suppose que ça va aller en s'améliorant), je trouve que l'ambiance vieille angleterre est bien rendue. Les couleurs sont très bien choisies et cadrent bien avec la période. Pour le scénario, c'est original (une histoire autour d'une course de bateaux, c'est pas banal - du moins pour moi). De plus, le mystère reste entier (qui, quoi, comment) En résumé, une BD agréable à lire...