Les derniers avis (47956 avis)

Par Oncle Ben
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Chat noir
Le Chat noir

Le succès de Junji Ito aidant, certains éditeurs sortent des placards les reliques du manga horrifique. Hideshi Hino est de la génération de Kazuo Umezu (L'école emportée - 1972), soit un des pionniers du genre. Le chat noir (1979) est inspiré du roman Je suis un chat de Natsume Soseki. Le manga est un recueil de 4 histoires courtes façon Contes de la crypte traversées par la figure symbolique du chat noir. A l'instar du chien du film Baxter, le félin pose un regard impartial sur les travers de l'espèce humaine. Toujours en retrait, il observe et s'interroge sur la nature sordide de ses maîtres. Si les histoires contées n'effraient plus aujourd'hui, force est de constater que l'auteur sait manier l'art de la chute. L'ambiance baigne dans un quotidien blafard, emprunt d'une profonde solitude. Ici, un minable clown alcoolique ; là, un enfant livré à lui-même. Hino, dans une naïveté toute japonaise, installe peu à peu le malaise au gré de situations banales, presque anodines, s'enfonçant toujours plus dans le glauque jusqu'au point de non-retour. Pas de fantastique à proprement parler ici, mais plutôt l'inquiétante étrangeté à l'abri des regards, dans l'intimité sombre du foyer. Le trait de l'auteur est la grande force du titre. Si le dessin reste dans les canons rondouillards de son époque, Hino sait jouer de la difformité et du cadrage pour mieux atteindre le grotesque. L'encrage, gras et massif, témoigne d'une grande maîtrise dans la composition. De lourds aplats noirs jouxtés à un blanc immaculé confèrent une dimension expressionniste à l'univers graphique. Les pleines pages et autres grandes cases happant le lecteur dans la psyché tourmentée des protagonistes. Si Hino ira plus loin dans l'horreur par la suite, ce recueil reste un témoin précieux de ce que fût le genre à ses débuts.

24/07/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Nocéan
Nocéan

Derrière ces couvertures colorées se cache une série d'action SF pour grands adolescents. Dans la veine d'un Hunger Games ou d'un Divergente, elle nous plonge dans un univers dystopique entre post-apocalyptique et dictature cyberpunk. Après les effets désastreux du réchauffement climatique, la Terre s'est retrouvée bouleversée et l'humanité regroupée malgré elle dans une grande cité encerclée par un océan toxique et mort, sous la coupe autoritaire d'un regroupement de méga-corporations sans âme et sans scrupule. Là où le récit rejoint les récits pour grands ados, c'est dans le manque de crédibilité de cet univers trop proche des clichés anti-capitalistes et pro-environnement. Il n'y a justement pas la finesse d'un univers cyberpunk certes horrible et déshumanisé mais sans que ce soit vraiment la faute d'untel ou d'untel. Ici, le manichéisme règne, à commencer par ces grosses entreprises qui continuent à chercher toujours plus de fric dans un monde qui s'écroule, sans la moindre réflexion envers qui va bien pouvoir consommer leurs produits à l'avenir. Et il perdure dans la structure féodale de cette cité du futur où les gentils pauvres sont martyrisés par les méchants riches et leurs salauds de flics. Sur le plan sociologique et économique, ça ne tient pas debout et ça ressemble à un manuel du rebelle écolo-communiste pour les nuls. Quand on passe outre le trait trop épais de cette dystopie caricaturale, on trouve toutefois une lecture d'action plutôt divertissante. Le dessin d'Efa n'est pas mauvais du tout et sa mise en scène est rythmée et prenante. Les personnages ne sont pas désagréables, même si là encore le trait forcé de l'amitié entre les deux filles ainsi que les facilités des actes et déplacements de la jeune Tika sonnent trop artificiels pour être crédibles, même une fois révélé le secret de celle-ci dans le dernier tome. Même si chaque tome fait évoluer la trame globale, la série s'articule sur des histoires plus ou moins en un tome avec nos deux héroïnes qui se battent pour leurs valeurs dans cet univers de SF dystopique. Toutefois l'ensemble présente un manque global de finesse qui m'a un peu gâché la lecture. L'intrigue du second tome par exemple présente de grosses facilités et peine à se rendre crédible, avec là encore ce manichéisme insistant, des méchants de la haute société qui utilise les pauvres de la basse société comme de simples marchandises. Et le troisième tome vient clore la trilogie en bousculant un peu tout et en offrant une fin à la fois amère et cruelle mais contrebalancée par un optimisme un peu naïf et encore une fois très manichéen. Ce n'est pas mauvais mais c'est un peu mièvre et convenu, surtout quand on a déjà connu beaucoup d'œuvres Cyberpunk voire même un Gunnm qui reprenait finalement les mêmes idées dans son concept de base de Zalem et la Décharge mais apportait bien plus de développement à partir de cette simple base. Il en résulte une trilogie plutôt destinée aux adolescents qui n'ont pas déjà trop lu d'œuvres similaires et n'en attendent pas davantage.

17/01/2023 (MAJ le 24/07/2025) (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Dong Xoai, Vietnam 1965
Dong Xoai, Vietnam 1965

Cet album est une pure BD de guerre, avec une part de fiction très réduite, limitée aux échanges entre personnages. Il retrace de façon authentique l'histoire d'une unité des Forces Spéciales américaines envoyée au Vietnam en 1965 comme conseillers techniques auprès de l'armée vietnamienne, avec pour mission de défendre certains points stratégiques. Après un bref passage près de la frontière cambodgienne, ils sont déployés sur la base militaire de Dong Xoai, à un carrefour névralgique entre le Cambodge et Saïgon. Là-bas, la question n'est pas s'ils vont être attaqués par les Viet Cong, mais quand ils vont l'être. Leur mission consiste à renforcer autant que possible les défenses de la base et à former les soldats vietnamiens recrutés dans les villages alentour : des hommes volontaires, mais sans réelle instruction militaire. Le tout dans l'attente de l'inévitable assaut... Même si la guerre du Vietnam a déjà été largement traitée dans d'autres œuvres, il reste difficile de se représenter clairement la complexité de ce conflit. Cette BD permet d'en avoir un aperçu brut, sans détour, bien éloigné des petites escouades furtives infiltrées dans la jungle. Ici, on parle d'un assaut massif et d'une grosse base à défendre. C'est instructif, et sans concession, même si le point de vue est clairement celui des soldats américains, présentés comme professionnels et courageux face à des alliés vietnamiens désorganisés et parfois fuyards et des Viet Cong aux allures de horde innombrable et sans âme. On sent bien que ce sont des témoignages américains racontés par un Américain. Sur le plan graphique, ça s'apparente à un crayonné maîtrisé, où la technique d'Andy Kubert se révèle dans un trait réaliste et nerveux, malgré l'absence d'encrage véritable. L'accent est mis sur les visages et les personnages, au détriment des décors, ce qui nuit parfois à la lisibilité de l'action. Même avec un plan présenté à un moment, je n'ai jamais réussi à visualiser précisément les dimensions de la base de Dong Xoai, ce qui m'a empêché de bien saisir les enjeux tactiques et les positions de chacun pendant la bataille. Mais c'est surtout sur le plan narratif que ça coince. L'auteur a opté pour une narration en voix off, avec les dialogues affichés à côté des cases, précédés du nom de celui qui parle, à la manière des BD du XIXe siècle ou d'un livre illustré. Ce choix casse complètement le rythme, retire toute fluidité à la lecture et empêche tout attachement aux personnages, d'autant qu'on ne sait presque jamais qui est qui. Au final, malgré un dessin techniquement solide, la forme narrative m'a franchement rebuté. Et pourtant, j'ai trouvé la lecture instructive et globalement bien construite. Un album intéressant, mais dont la forme empêche pleinement l'immersion. Note : 2,5/5

23/07/2025 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
Couverture de la série Rituel Romain
Rituel Romain

Un album qui plonge dès la première planche le lecteur au cœur de l'intrigue, celle de la mort d'un cardinal au Vatican. Un cardinal qui était l'exorciste du Saint État. Certains hauts dignitaires de l'Église vont alors demander l'aide du père John Brennan, un exorciste à la réputation sulfureuse. Sa mission ? Exorciser le pape ! Évidemment le début du récit fera penser au film l'Exorciste de William Friedkin, il va pourtant vite s'en démarquer. Hormis le pape possédé par un démon (ce qui est une première je crois), ce qui pourrait mettre à mal l'Église catholique si cela venait à se savoir, El Torres va y mêler un chouïa de pédophilie et les luttes intestines au sein du Vatican. Un scénario bien construit malgré quelques faiblesses dans la réalisation et des personnages un peu trop clichés à mon goût. L'histoire reste cependant captivante pour l'amateur que je suis de ce type de récit. Le vocabulaire employé, lors de la présence des démons, n'est pas pour les chastes oreilles. Je ne suis pas complètement convaincu par le graphisme. Le dessin de Jaime Martinez dans un style proche du réalisme manque de lisibilité par moment, il reste cependant expressif et sa mise en page est académique. Les couleurs sombres de Sandra Molina restituent l'ambiance oppressante du récit, mais elles accentuent le manque de lisibilité. Il n'est pas toujours évident de reconnaître les personnages. Le dernier chapitre, des mêmes auteurs, revient sur le passé du père John Brennan et sur les origines de l'intrigue principale. Anecdotique. Une lecture recommandable pour les aficionados du genre.

23/07/2025 (modifier)
Par Alix
Note: 3/5
Couverture de la série Ginseng roots
Ginseng roots

J’ai mis plusieurs semaines pour venir à bout de ce pavé, et plusieurs jours pour formuler un avis, et malheureusement je me retrouve beaucoup dans les avis de Ro et Mac Arthur, et ma note sera la même. Il y a beaucoup de bonnes choses dans ce récit documento-autobiographique du grand Craig Thompson, dont j’ai adoré Blankets - Manteau de neige et Habibi. L’aspect autobiographique est touchant et juste, et l’aspect documentaire intéressant et très pointu. Certains passages m’ont vraiment ému et marqué, et la réflexion sur la mondialisation de l’agriculture est pertinente. Mais je trouve l’ensemble trop long, pas assez structuré, voire « bordélique » comme le dit Mac Arthur. Il en résulte une lecture souvent pénible et fatigante. Par contre, la mise en image est superbe. Craig nous explique dans l’album avoir de gros soucis avec ses mains, mais ça ne se voit pas du tout, au contraire, je le trouve au sommet de son art. Je suis encore une fois en accord avec Ro et Mac Arthur, qui notent une ressemblance au style de Will Eisner – il y a pire comme comparaison ! Certaines pleines pages sont un délice pour les yeux. Voilà, un album intéressant, que je suis content d’avoir lu, mais trop long et « bordélique ».

21/07/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Deep Me
Deep Me

Marc-Antoine Mathieu fait partie de ces auteurs avec lesquels j'ai une relation compliquée. En effet, je trouve que c'est un auteur original qui a des idées intéressantes, sauf qu'habituellement le résultat me laisse un peu indifférent, notamment parce que je trouve son dessin trop froid. Encore une fois, Mathieu imagine un récit qui sort de l'ordinaire, mais cela ne m'a pas passionné. Il faut dire que toute la partie où le héros est dans le coma et entend des voix est trop longue, ça finit par tourner en rond. J'imagine que c'est pour illustrer la monotonie de la vie d'un comateux, mais cela reste tout de même un peu ennuyeux à lire. Cela devient un peu intéressant lorsque le scénario avance enfin, mais encore une fois cela ne m'a pas captivé plus que ça. Je pense que ce qui m'a le plus marqué sont les pages qui montrent ce qu'imagine le personnage principal durant son long coma. Il faut dire que ça changeait des dizaines et des dizaines de pages avec juste des cases noires !

19/07/2025 (modifier)
Couverture de la série Civilisation
Civilisation

C’est je crois le premier album publié par Baudoin, et ça se sent. C’est un recueil d’histoires courtes (une seule est développée sur une dizaine de pages) qui datent de la seconde moitié des années 1970. On sent que Baudoin est marqué par des thématiques d’époque, et par ce que proposent durant ces années Les Humanoïdes Associés avec des auteurs comme Bilal ou Druillet, dont on sent ici l’influence. Le dessin de Baudoin est encore éloigné de ce qu’il fera plus tard. Il utilise certes déjà du Noir et Blanc, dans divers styles d’ailleurs, mais pas encore ce trait gras et charbonneux qui signera ensuite ses productions (même s’il affleure un peu sur certaines planches au début). Mais j’ai globalement bien aimé son dessin. Les histoires sont souvent très courtes, et le seul dénominateur commun que j’ai pu leur trouver, c’est la noirceur, le côté un peu désespéré, déprimant des situations, quelles se situent dans le monde contemporain ou ailleurs, dans le temps ou l’espace. C’est très pessimiste ! Au final, c’est un album pas aisé à trouver, et qui ravira les complétistes de l’auteur, qui y découvriront ses débuts. Un petit « péché » de jeunesse pas inintéressant, mais qui n’a pas encore la force graphique de certaines de ses œuvres futures.

18/07/2025 (modifier)
Couverture de la série Les Histoires de Donald
Les Histoires de Donald

Edward Gorey est un auteur que j’aime beaucoup, pour son dessin et son univers très particulier, développé au fil d’une multitude d’albums. Il n’est ici qu’au dessin – mais c’est son nom qui m’avait poussé à acheter cet album à sa sortie. Le dessin donc. C’est du classique pour l’auteur, avec un très fin, presque maniéré, qui donne ici un rendu un peu désuet, vieillot (il faut dire que cet ensemble date des années 1960 je crois). Un trait statique, qui fait presque penser à de vieux films muets, ou du dessin de presse. Agréable, même si moins poétique que lorsqu’il est seul à la baguette. Quant aux histoires de Neumeyer, elles sont plaisantes, mais sans plus. Disons qu’une certaine poésie transpire de ces petits récits, dans lesquels un gamin, Donald donc, trouve quelque chose d’étrange dans une poubelle, puis fait travailler son imagination. Dans la seconde histoire, Donald doit se faire soigner, et c’est tout un programme. La mère de Donald est présente à chaque fois, mais c’est seulement Donald qui s’exprime, dans un texte au style indirect placé à chaque fois page de gauche, en appui du dessin page de droite. Une lecture rapide, mais qui m’a quand même un peu laissé sur ma faim. Note réelle 2,5/5.

18/07/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Arca
Arca

Ce récit de SF s'inscrit dans la tradition du planet-fantasy, avec une touche de mystère cosmique. Un vaisseau de colonisation humaine se retrouve, sans explication, prisonnier d'un gigantesque tunnel dépourvu d'air et de lumière. Les passagers découvrent qu'ils ont dormi en hibernation pendant des siècles, et que les animaux génétiquement conçus pour entretenir leur écosystème ont eu le temps d'évoluer en une espèce intelligente, apparemment pacifique et plutôt coopérative. Deux courants émergent alors : ceux qui veulent s'installer durablement et créer une colonie autonome, et ceux qui préfèrent explorer les lieux pour trouver une issue et quitter ce labyrinthe obscur. Graphiquement, l'esthétique évoque l'illustration : un style très net, parfois géométrique, avec une colorisation légèrement délavée que je trouve très réussie. Les décors affichent un futurisme froid un peu cliché et pas parfois pas forcément crédible, tandis que les créatures bénéficient d'un rendu plus organique, presque sensuel. En revanche, les personnages humains manquent de naturel. Ils paraissent souvent rigides, figés, avec des visages peu expressifs. Certains traits sont carrément ratés, notamment lorsqu'il s'agit de représenter l'âge : le commandant du vaisseau dans la seconde moitié du tome est un exemple frappant. Mais dans l'ensemble, le style me plaît suffisamment pour que ces défauts ne me gênent pas trop. C'est typiquement le genre d'histoire qui me captive : un cadre mystérieux, une ambiance de huis clos spatial, des enjeux de survie et d'exploration. J'aime me projeter dans ce type de situation, imaginer les choix à faire, et j'ai été happé par le récit jusqu'à la moitié de l'album. Ensuite, j'ai commencé à décrocher, notamment à cause de certains personnages dont les décisions paraissent artificielles, voire absurdes. Le petit chef de la navette, Vermillon, et surtout Johanna dans le dernier tiers m'ont agacé par leur absence totale de nuance. Leur comportement semble dicté uniquement par le besoin de créer du conflit, sans vraie épaisseur psychologique. La fin m'a surpris, sans être déplaisante, et elle laisse entrevoir un potentiel pour prolonger l'histoire. Mais c'est aussi ce qui la rend frustrante : le mot Fin tombe brutalement, comme si une suite était prévue alors que rien ne l'indique. Je comprends que ce flou puisse agacer, même si, personnellement, je ne suis pas réfractaire aux fins ouvertes.

18/07/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Betty Boob
Betty Boob

Je n'ai pas été convaincu par cette BD, qui m'a laissé assez indifférent. Pourtant, objectivement, je ne peux pas lui mettre une mauvaise note : elle est honnête dans ce qu'elle propose et le dessin est d'une grande qualité. On suit une jeune femme après une ablation du sein due à un cancer. Elle encaisse de plein fouet les conséquences : perte de repères, sensation de ne plus être une femme, rupture avec un compagnon qui ne la soutient plus, licenciement... Elle trouve refuge au seine d'une troupe de show burlesque, où elle retrouve peu à peu confiance et joie de vivre. L'ensemble est raconté de manière très burlesque, presque cartoonesque. C'est une sorte de fable un peu folle, malgré la gravité du sujet de départ. La narration est majoritairement muette, avec des mimiques exagérées dignes du cinéma muet, des scènes d'action survoltées à la Tex Avery, et un ton général qui ne se prend jamais vraiment au sérieux. Visuellement, c'est un régal : dynamique, expressif, maîtrisé. C'est joli, mignon, et le message de fond est clair et positif. Mais je n'ai pas accroché. Tout sonne trop forcé : la surenchère de situations, les comportements caricaturaux, les rebondissements dignes de gags. L'héroïne est trop excessive, son compagnon est déplorable, et l'idée qu'un contrat impose de conserver ses deux seins pour garder son poste est tout cousue de fil blanc. Quant à la fin, où elle triomphe en exhibant fièrement sa poitrine mutilée sur scène, elle m'a paru trop facile. Je saisis évidemment le message, mais la mise en scène ne m'a pas touché. Tout m'a glissé dessus. C'est une œuvre techniquement réussie, avec une intention louable, mais elle ne m'a pas parlé. Note : 2,5/5

18/07/2025 (modifier)