Comme Ro j'ai été séduit par l'introduction de cette série. La mise en place des personnages Nao/Wasabi et Emoji tous les deux très sympathiques est subtile et bien construite. Des héros qui vivent en dehors du monde réel mais virtuoses sur leur écran. L'univers proposé par Béka d'un cyber monde où robots et humains se côtoient n'est pas nouvelle mais les thématiques proposées comme l'IA, le dark web et les relations de dominations hommes/machines parleront très bien à un public de jeunes ados. Las j'ai trouvé la suite un ton en dessous. La faute à des méchants qui se révèlent bien inoffensifs. Le super robot tueur tire comme un enfant de trois ans. Cela donne un running gag du type "C'est bien embêtant ce problème de vue récourrent" avec un accent mexicain contestable. Ce défaut de fabrication de P-dro vide de son intensité les scènes d'actions entre P-dro et ses adversaires. De même l'exploration du Dark Web est un peu décevante. De plus je trouve que le personnage de la lieutenant Alalula qui porte beaucoup de la dynamique du récit un peu trop au second plan. En effet le souci d'un tel récit est que le combat entre deux hackers n'est pas très excitant en visuel. Cela ralentit et alourdit le rythme de la narration.
Le graphisme de Labourot s'en tire très bien. Si l'univers est assez classique dans le type -ème élément les personnages humains sont bien trouvés , crédibles et intéressants. Seul le grand Troll est trop passif et rigide à mon goût.
J'ai un faible pour la personne d'Alalula qui ouvre la série à public légèrement plus âgé.
Une série détente plaisante et agréable avec une thématique moderne pour un public assez large. Un bon 3.
J'ai commencé ma lecture sans aucune idée de ce que ça allait proposer comme histoire, et franchement c'est surprenant ! Je ne m'attendais pas du tout à ce que ça aille aussi loin.
Le personnage principal sort de prison et veut sa vengeance, estimant avoir été balancé par son collègue lorsqu'il était petite frappe pour des factions radicales des années 80. En chemin, il croise Césaria, une femme étrange. L'ensemble de l'histoire reste sur un canevas assez classique de quête de vengeance, avec un personnage féminin très différent de ce qu'on voit habituellement, même si je trouve que ça reste accolé au style hard-boiled.
Le dessin de Pierre-Henry Gomont est toujours aussi bon, jouant sur les couleurs d'une planche à l'autre, avec des ambiances de nuits magnifiques. Niveau dessin, c'est magistrale, rien à redire ! C'est plus niveau scénario que j'ai été un peu moins entrainé. Là, on est plus dans un commentaire personnel : je suis assez peu fan du style noir dans ce genre et les histoires de vengeances me passent souvent au-dessus de la tête. Lorsque le personnage commence à ressentir de l'hésitation, j'étais en train de me dire qu'il aurait du commencer à se poser la question bien plus tôt.
L'aspect qui m'a le plus intéressé finalement, c'est Césaria qui est un personnage très original, mais je ne sais pas trop pour son genre de coup de foudre qui va le guider. C'est un artifice scénaristique que je trouve un peu gros, surtout au vu de ce qu'il se passe. Soit il manque un morceau de son passé pour comprendre comment elle fait pour tout accepter, soit c'est trop rapidement survolé par son attirance pour Clovis.
Bref, pour ma part c'est du sympathique mais pas inoubliable. Je n'ai pas détesté, je n'ai juste pas beaucoup aimé.
Curieux depuis que j'ai découvert ce scénariste avec Le Gouffre des résurrections, c'est sa troisième série d'affilée que je lis, même s'il a signé celle-ci de son nom complet plutôt qu'HiroDjee. Et même si elle traite une fois de plus de fantastique et de surnaturel, c'est presque la plus sage des trois, avec un scénario un peu convenu mais agréable.
Même si elle se déroule une vingtaine d'années plus tôt, fin 19e plutôt que début 20e siècle, le titre et les personnages de policiers parisiens font rapidement penser aux Brigades du Tigre, les voitures en moins. On est effectivement dans un décor Belle Epoque pour une enquête policière empreinte de surnaturel. Le spectre d'un étrangleur vient prendre possession d'un homme pour venger son exécution, tuant ceux qui y ont participé et menaçant son ex-femme et son fils qu'elle a caché.
Le dessin est un agréable ligne claire agrémentée d'aplats noirs qui ne sont pas sans rappeler le style de Mike Mignola (Hellboy). Il s'en dégage une élégance et des tons sombres qui accentuent la menace et les scènes nocturnes quasi permanentes. Bonne ambiance graphique.
L'histoire est également soutenue par de bons personnages, qu'il s'agisse de l'ex-femme scientifique mais aussi médium dont la personnalité formelle et logique est agréable, de l'inspecteur sérieux et bagarreur qui garde son voile de mystère et de professionnalisme quand il ne participe pas à des combats de rue, ou des différents personnages secondaires qui les accompagnent.
L'intrigue prend un tour un peu facile quand on réalise que l'antagoniste peut s'emparer à volonté du corps des vivants pour accomplir ses actes vengeurs, mais le déroulé reste sympathique et plutôt prenant.
Ce n'est pas une lecture inoubliable mais c'est un bon divertissement servi par un bon dessin.
Un western fantastique qui se laisse lire. Mais je trouve que le potentiel n’a pas toujours bien été utilisé, et le scénario n’est pas exempt de défauts.
Le dessin de Kowalski est plutôt chouette, pour les décors – il y a vraiment matière parfois, comme dans la région des Pueblos et Anasazis. Les visages en gros plans sont très réussis (et Perla a quand même des airs de bombasse !) Mais, bizarrement, quelques plans larges, des visages plus éloignés sont moins réussis. Mais globalement le dessin est très agréable.
L’intrigue est intéressante, mais son déroulé m’a un peu déçu.
D’abord parce que le fantastique prend parfois trop de place (dans les deux derniers tomes), Corbeyran aurait largement pu s’en passer en grande partie.
Ensuite quelques détails m’ont interloqué. Nous suivons un quatuor (un Noir, un Indien métis et un savant européen, tous recrutés par une jeune femme, Perla, dans une quête qui ne livre que vers la fin sa finalité). Mais ces personnages, tous très typés – y compris au niveau de la personnalité – sont mal ou sous-employés. Notre savant ne sert pas à grand-chose. Et, à part des engueulades régulières, les deux autres sont laissés trop en retrait. Enfin, si les auteurs ont su ne pas abuser artificiellement de la plastique de Perla (seule une scène de bains la montre nue au début du deuxième tome – sur plus de quatre pages quand même !), son potentiel de séduction (accentué par les gros plans sur son visage, ses mimiques, et par sa forte personnalité) est paradoxalement peu employé.
L’intrigue est une sorte de road trip en chariot, avec finalement peu d’action. La fusillade avec les cow-boys auxquels notre groupe a volé un chariot au tout début (bizarrement ils ont volé et flingué quatre ou cinq gus sans qu’il n’y ait de suite judiciaire – ou même au niveau de l’intrigue), celle au moment du « bain » évoqué plus haut, et le massacre des participants de la table tournante en début de troisième tome me font dire que Corbeyran a placé artificiellement en début de chaque tome une scène violente, et qu’ensuite il mise sur l’élan pris…
Enfin, la capacité de Perla à « comprendre » facilement toutes les cultures amérindiennes, voire à maîtriser la langue secrète (que seul semblait comprendre le savant) pour actionner un cube dans le premier tome, n'est jamais vraiment expliquée.
Un triptyque qui se laisse lire, même s’il m’a un peu laissé sur ma faim.
Première moitié du 19e siècle, l'Angleterre s'enorgueillissait de ses expéditions maritimes polaires. Le Pôle Nord était encore loin d'être atteint mais on défrichait peu à peu la route glaciale du Passage du Nord-Ouest reliant l'Atlantique au Pacifique par le nord du Canada. Suite à une rencontre lui donnant de nouveaux espoirs, Sir Greenwood part pour une troisième expédition en ce sens, sans doute sa dernière. Mais deux ans plus tard, n'ayant aucune nouvelle de lui, son épouse s'inquiète. Outre les cauchemars récurrents qu'elle fait à son sujet, sa nièce douée de dons de voyance lui révèle que l'expédition cachait un objectif secret et mystérieux. Aidée de ces visions, Lady Greenwood monte sa propre expédition de secours qui va l'emmener vers des lieux de mort, au sens propre comme au figuré.
Il s'agit d'une BD de pure aventure fantastique, empruntant autant à Jules Verne qu'à Edgar Poe voire à Lovecraft. En ce sens, malgré une entame un peu décousue faite de plusieurs sauts chronologiques, j'ai fortement accroché à tout le début de cette expédition de secours. Soutenue par les prophéties sinistres de la nièce voyante, ce premier tiers de l'album a des accents rappelant le mystère des Montagnes Hallucinées de Lovecraft ou des Aventures d'Arthur Gordon Pym de Poe. La menace fantastique est dévoilée dès les premières pages mais on est curieux de comprendre son origine, ses motivations et comment nos héros vont l'appréhender. Et le chemin pour atteindre les lieux de la tragédie est prenant.
D'autant plus que le graphisme est excellent. C'est un dessin très propre, très maîtrisé, généreux en décors épiques, en vieux gréements et en personnages réalistes et dynamiques. Du très bon boulot qui réhausse véritablement la qualité de la BD.
Cependant, une fois parvenu au cœur de l'intrigue et du fantastique, la bonne atmosphère du début de l'histoire s'efface pour laisser la place à une presque banale histoire d'aventure et d'action. Les menaces surnaturelles y sont traitées comme des adversaires basiques et sans charisme, qu'on abat à coups de fusil dans des batailles certes mouvementées mais sans ambiance ni saveur. Les motivations des antagonistes restent floues jusqu'au bout, empêchant de capter l'enjeu des évènements. Et on en vient à suivre le récit comme on lirait un comics de bagarre et d'explosions, du simple divertissement musclé là où on aurait pu espérer une atmosphère angoissante et forte. La résolution parait d'ailleurs trop facile et convenue.
A noter aussi quelques fautes d'orthographe qui font mal aux yeux et indiquent un manque de relecture qui gâche un peu plus la qualité de l'album.
Ca se laisse lire comme un sympathique divertissement mais pas à la hauteur de la qualité de son graphisme et des promesses que la très bonne première partie de l'expédition laissaient espérer.
Et voici une seconde adaptation en bd francobelge de la célèbre nouvelle de Lovecraft sur le Docteur West qui réanime les cadavres après Florent Calvez.
Si ce récit est aussi populaire, c’est surtout plus pour le film mythique des années 80 se voulant une adaptation gore et contemporaine (enfin d’il y a 40 ans quoi) qui devait beaucoup au talent de son réalisateur Stuart Gordon et peut-être encore plus au jeu de Jeffrey Combs qui jouait de façon inoubliable le fameux docteur.
Une flopée de comics jamais traduit en français à ma connaissance explore ce petit monde et gageons que ce n’est pas encore terminé… Pour rappel, Herbert West cherche à réanimer les morts…
Ici l’adaptation de David Peeters se veut fidèle en revenant aux origines du livre qui se déroule sous les yeux du narrateur et assistant d’Herbert West. Projet lui tenant particulièrement à cœur, l’auteur aura mis une dizaine d’années à le réaliser en repensant entièrement certains dessins. Le résultat est contre toutes attentes splendide et en met plein les mirettes. Si certaines références se veulent particulières (un hommage particulier à Franquin est présent, oui vous avez bien lu : Franquin s’invite chez Lovecraft !), je reste malgré tout sur ma faim, la faute à un scénario connu mais dénué de toute surprise si ce n’est dans la représentation de certaines scènes violentes (le livre n’est décidément pas à mettre sous tous les yeux) et une pagination trop courte… Beaucoup de dialogues entérinent un peu le rythme pour s’accélérer sensiblement sur uns simplification extrême de l’intrigue et les personnages ne sont guère attachants (mais est-ce une nouveauté dans une histoire de Lovecraft ?)
La fin est abrupte d'autant plus que rien n'indique sur le livre qu'il s'agissait d'une série en devenir mais le tome 2 est annoncé dans les pages bonus de l'édtion noir et blanc en espérant ne pas avoir à attendre encore une décennie. Tout le coté spectaculaire absent de Reanimator de Florent Calvez est donc bien présent et ressemble à un curieux mix entre la fidélité des écrits de Lovecraft et la barbarie du film culte.
Sans le talent fou de David P. pour sa mise en scène et ses dessins, je serais largement resté davantage sur ma fin car aucune indication sur le livre n’indique qu’il s’agit d’une première partie. Vous êtes donc averti.. Vivement la suite malgré tout d'où ma note clémente en guise d'encouragement sincère.
Marzena Sowa nous propose un récit original, issu d'une résidence d'artiste dans le Wyoming où elle semble avoir trouvé l'inspiration de ce personnage atypique, Dirty Rose.
Tout commence avec l'arrivée de Tom, jeune flic très fraîchement muté dans ce bled paumé du Wyoming après avoir quitté Chicago et s'être fait largué par sa copine. Ses collègues vont pour le bizuter l'envoyer régler un problème de voisinage chez la fameuse Rose... Un premier contact qui va vite donner le ton...
C'est ensuite par touches successive qu'on va découvrir le personnage de Rose, femme libre et revêche qui a la moitié des habitants du coin contre elle. Pour autant, le jeune Tom ne va pas s'en laisser compter et apprendre à découvrir celle qui se cache derrière.
Les personnages sont intéressants, le décor sauvage du Wyoming aussi, pourtant le récit peine à décoller et à nous emporter. J'ai pourtant adoré la colorisation que propose Benoît Blary qui rend parfaitement les ambiances que propose cette histoire ; son coup de crayon réaliste mais très lâché donne ce côté imparfait qui colle très bien à l'âme de notre Dirty Rose qui traverse tout cet album.
Une lecture plaisante, mais qui aurait mérité un je ne sais quoi de plus.
Tiens, la nouvelle mini-série de Tsutsui, connu pour des thrillers assez malins comme Prophecy ou Poison City). Il s'est intéressé à un phénomène de société réel qui s'est développé au Japon (et ailleurs) à l'occasion de la crise sanitaire mondiale du Covid-19. La situation de confinement a exacerbé certaines envies de se couper du monde, de vivre aussi reclus que possible. Il a donc pris comme héros un individu tout à fait ordinaire, un quadragénaire qui se rendait compte que son humanité était en train de disparaître jour après jour, dans une société aliénante et un employeur enclin à humilier ses salariés, à les pressurer, ad nauseam.
Il nous décrit le processus, qui commence par l'achat d'un appartement quelconque dans un bâtiment pourri, sans voisins directs, une rupture conventionnelle qui lui permet de toucher un joli pactole et l'investissement dans un certains nombre d’équipements (tente, urinol, abonnements streaming, compte premium sur une plate-forme d'e-commerce), un peu de bricolage pour arriver à ne plus avoir besoin de mettre un pas dehors. Un plan sans accroc, jusqu'au jour où Kentaro se rend compte que quelqu'un a tenté de s'introduire chez lui pendant la nuit. Peu de temps après c'est l'emménagement d'une étudiante fan de jeux video qui vient troubler sa petite routine... L'immersion dans l'esprit de Kentarô est plutôt réussi, le personnage semble un peu dérangé sans être totalement paranoïaque, et c'est assez plaisant à suivre, même s'il ne se passe franchement pas grand-chose dans le premier volume. Mais connaissant Tsutsui, on imagine qu'il va se passer quelque chose de surprenant dans le deuxième opus, qui va probablement faire exploser le consensus dans lequel le reclus s'est installé... J'ai même ma petite idée là-dessus.
Graphiquement c'est du classique, l'essentiel de l'action se passant dans un appartement anonyme. Tsutsui s'offre un peu d'action lorsque l'intrus rôde à proximité dudit appartement, ou qu'il nous montre les ,parties de jeu video en ligne du célibataire.
Curieux de voir ce que le deuxième volume nous réserve.
Un petit album agréable et relativement rapide à lire.
Dans un graphisme minimaliste, à peine plus détaillé qu'une BD de Ibn Al Rabin, Tom Gauld nous envoie sur la Lune où les hommes se sont installés depuis des décennies pour créer une petite ville à la vie tranquille. Un unique policier y patrouille, s'ennuyant fortement car aucun crime n'y est commis et qu'il ne sert pas à grand chose. D'autant plus que la ville se vide inexorablement de ses habitants qui retournent sur Terre puisqu'il n'y a rien à faire sur la Lune.
Peu bavarde, l'histoire est plutôt contemplative, tout en douceur. il s'en dégage une poésie de la solitude et des beaux espaces. J'ai été touché car ce sont des thèmes qui me parlent, de même que celui de se retrouver dans un endroit anciennement vivant mais désormais abandonné. Et puis il y a l'amorce d'une romance sur la fin.
C'est gentil, mignon et plutôt joli dans l'esprit. Dommage que ça se lise vite et que l'intrigue se révèle assez vaine.
2.5
Un album qui contient des histoires sur les Fantastic Four qui datent du milieu des années 2000, à peu près la dernière période où je trouve que certains comics Marvel sont encore un peu intéressants.
L'album contient deux histoires qui forment les 7 premiers numéros du run de ses deux auteurs...parce que lui on a juste droit au début de ce duo a fait avec ce groupe de super-héros alors on ne voit pas comment ils se sont sorti de la banqueroute, pour savoir la fin le lecteur doit se débrouiller tout seul ! L'album montre donc un gros problème qu'on retrouve souvent dans les traductions françaises: on montre juste le début d'une période d'un comics et du coup le lecteur reste sur sa fin parce que les grosses intrigues ne sont pas résolus et le gros de l'album en place mets le nouveau statu quo.
Le premier récit mets en place la nouvelle situation avec les Fantastic Four qui doivent prendre des boulots ordinaires après avoir fait faillite. Le second montre trois membres de l'équipe combattre des extraterrestres lors d'une excursion en camping. Les scénarios sont sympathiques, mais un peu trop léger pour être mémorable. C'est vraiment le type de récit qui s'adresse avant tout au fan de super-héros qui veut juste une lecture relaxe avec des personnages familiers qu'il aime.
Le dessin est dans le pur style réaliste tel que je ne l'aime pas, mais au moins c'est lisible et on comprend facilement ce qui se passe.
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A-Lan
Comme Ro j'ai été séduit par l'introduction de cette série. La mise en place des personnages Nao/Wasabi et Emoji tous les deux très sympathiques est subtile et bien construite. Des héros qui vivent en dehors du monde réel mais virtuoses sur leur écran. L'univers proposé par Béka d'un cyber monde où robots et humains se côtoient n'est pas nouvelle mais les thématiques proposées comme l'IA, le dark web et les relations de dominations hommes/machines parleront très bien à un public de jeunes ados. Las j'ai trouvé la suite un ton en dessous. La faute à des méchants qui se révèlent bien inoffensifs. Le super robot tueur tire comme un enfant de trois ans. Cela donne un running gag du type "C'est bien embêtant ce problème de vue récourrent" avec un accent mexicain contestable. Ce défaut de fabrication de P-dro vide de son intensité les scènes d'actions entre P-dro et ses adversaires. De même l'exploration du Dark Web est un peu décevante. De plus je trouve que le personnage de la lieutenant Alalula qui porte beaucoup de la dynamique du récit un peu trop au second plan. En effet le souci d'un tel récit est que le combat entre deux hackers n'est pas très excitant en visuel. Cela ralentit et alourdit le rythme de la narration. Le graphisme de Labourot s'en tire très bien. Si l'univers est assez classique dans le type -ème élément les personnages humains sont bien trouvés , crédibles et intéressants. Seul le grand Troll est trop passif et rigide à mon goût. J'ai un faible pour la personne d'Alalula qui ouvre la série à public légèrement plus âgé. Une série détente plaisante et agréable avec une thématique moderne pour un public assez large. Un bon 3.
Les Nuits de Saturne
J'ai commencé ma lecture sans aucune idée de ce que ça allait proposer comme histoire, et franchement c'est surprenant ! Je ne m'attendais pas du tout à ce que ça aille aussi loin. Le personnage principal sort de prison et veut sa vengeance, estimant avoir été balancé par son collègue lorsqu'il était petite frappe pour des factions radicales des années 80. En chemin, il croise Césaria, une femme étrange. L'ensemble de l'histoire reste sur un canevas assez classique de quête de vengeance, avec un personnage féminin très différent de ce qu'on voit habituellement, même si je trouve que ça reste accolé au style hard-boiled. Le dessin de Pierre-Henry Gomont est toujours aussi bon, jouant sur les couleurs d'une planche à l'autre, avec des ambiances de nuits magnifiques. Niveau dessin, c'est magistrale, rien à redire ! C'est plus niveau scénario que j'ai été un peu moins entrainé. Là, on est plus dans un commentaire personnel : je suis assez peu fan du style noir dans ce genre et les histoires de vengeances me passent souvent au-dessus de la tête. Lorsque le personnage commence à ressentir de l'hésitation, j'étais en train de me dire qu'il aurait du commencer à se poser la question bien plus tôt. L'aspect qui m'a le plus intéressé finalement, c'est Césaria qui est un personnage très original, mais je ne sais pas trop pour son genre de coup de foudre qui va le guider. C'est un artifice scénaristique que je trouve un peu gros, surtout au vu de ce qu'il se passe. Soit il manque un morceau de son passé pour comprendre comment elle fait pour tout accepter, soit c'est trop rapidement survolé par son attirance pour Clovis. Bref, pour ma part c'est du sympathique mais pas inoubliable. Je n'ai pas détesté, je n'ai juste pas beaucoup aimé.
Naissance du tigre
Curieux depuis que j'ai découvert ce scénariste avec Le Gouffre des résurrections, c'est sa troisième série d'affilée que je lis, même s'il a signé celle-ci de son nom complet plutôt qu'HiroDjee. Et même si elle traite une fois de plus de fantastique et de surnaturel, c'est presque la plus sage des trois, avec un scénario un peu convenu mais agréable. Même si elle se déroule une vingtaine d'années plus tôt, fin 19e plutôt que début 20e siècle, le titre et les personnages de policiers parisiens font rapidement penser aux Brigades du Tigre, les voitures en moins. On est effectivement dans un décor Belle Epoque pour une enquête policière empreinte de surnaturel. Le spectre d'un étrangleur vient prendre possession d'un homme pour venger son exécution, tuant ceux qui y ont participé et menaçant son ex-femme et son fils qu'elle a caché. Le dessin est un agréable ligne claire agrémentée d'aplats noirs qui ne sont pas sans rappeler le style de Mike Mignola (Hellboy). Il s'en dégage une élégance et des tons sombres qui accentuent la menace et les scènes nocturnes quasi permanentes. Bonne ambiance graphique. L'histoire est également soutenue par de bons personnages, qu'il s'agisse de l'ex-femme scientifique mais aussi médium dont la personnalité formelle et logique est agréable, de l'inspecteur sérieux et bagarreur qui garde son voile de mystère et de professionnalisme quand il ne participe pas à des combats de rue, ou des différents personnages secondaires qui les accompagnent. L'intrigue prend un tour un peu facile quand on réalise que l'antagoniste peut s'emparer à volonté du corps des vivants pour accomplir ses actes vengeurs, mais le déroulé reste sympathique et plutôt prenant. Ce n'est pas une lecture inoubliable mais c'est un bon divertissement servi par un bon dessin.
Badlands (Corbeyran/Rowalski)
Un western fantastique qui se laisse lire. Mais je trouve que le potentiel n’a pas toujours bien été utilisé, et le scénario n’est pas exempt de défauts. Le dessin de Kowalski est plutôt chouette, pour les décors – il y a vraiment matière parfois, comme dans la région des Pueblos et Anasazis. Les visages en gros plans sont très réussis (et Perla a quand même des airs de bombasse !) Mais, bizarrement, quelques plans larges, des visages plus éloignés sont moins réussis. Mais globalement le dessin est très agréable. L’intrigue est intéressante, mais son déroulé m’a un peu déçu. D’abord parce que le fantastique prend parfois trop de place (dans les deux derniers tomes), Corbeyran aurait largement pu s’en passer en grande partie. Ensuite quelques détails m’ont interloqué. Nous suivons un quatuor (un Noir, un Indien métis et un savant européen, tous recrutés par une jeune femme, Perla, dans une quête qui ne livre que vers la fin sa finalité). Mais ces personnages, tous très typés – y compris au niveau de la personnalité – sont mal ou sous-employés. Notre savant ne sert pas à grand-chose. Et, à part des engueulades régulières, les deux autres sont laissés trop en retrait. Enfin, si les auteurs ont su ne pas abuser artificiellement de la plastique de Perla (seule une scène de bains la montre nue au début du deuxième tome – sur plus de quatre pages quand même !), son potentiel de séduction (accentué par les gros plans sur son visage, ses mimiques, et par sa forte personnalité) est paradoxalement peu employé. L’intrigue est une sorte de road trip en chariot, avec finalement peu d’action. La fusillade avec les cow-boys auxquels notre groupe a volé un chariot au tout début (bizarrement ils ont volé et flingué quatre ou cinq gus sans qu’il n’y ait de suite judiciaire – ou même au niveau de l’intrigue), celle au moment du « bain » évoqué plus haut, et le massacre des participants de la table tournante en début de troisième tome me font dire que Corbeyran a placé artificiellement en début de chaque tome une scène violente, et qu’ensuite il mise sur l’élan pris… Enfin, la capacité de Perla à « comprendre » facilement toutes les cultures amérindiennes, voire à maîtriser la langue secrète (que seul semblait comprendre le savant) pour actionner un cube dans le premier tome, n'est jamais vraiment expliquée. Un triptyque qui se laisse lire, même s’il m’a un peu laissé sur ma faim.
Le Gouffre des résurrections
Première moitié du 19e siècle, l'Angleterre s'enorgueillissait de ses expéditions maritimes polaires. Le Pôle Nord était encore loin d'être atteint mais on défrichait peu à peu la route glaciale du Passage du Nord-Ouest reliant l'Atlantique au Pacifique par le nord du Canada. Suite à une rencontre lui donnant de nouveaux espoirs, Sir Greenwood part pour une troisième expédition en ce sens, sans doute sa dernière. Mais deux ans plus tard, n'ayant aucune nouvelle de lui, son épouse s'inquiète. Outre les cauchemars récurrents qu'elle fait à son sujet, sa nièce douée de dons de voyance lui révèle que l'expédition cachait un objectif secret et mystérieux. Aidée de ces visions, Lady Greenwood monte sa propre expédition de secours qui va l'emmener vers des lieux de mort, au sens propre comme au figuré. Il s'agit d'une BD de pure aventure fantastique, empruntant autant à Jules Verne qu'à Edgar Poe voire à Lovecraft. En ce sens, malgré une entame un peu décousue faite de plusieurs sauts chronologiques, j'ai fortement accroché à tout le début de cette expédition de secours. Soutenue par les prophéties sinistres de la nièce voyante, ce premier tiers de l'album a des accents rappelant le mystère des Montagnes Hallucinées de Lovecraft ou des Aventures d'Arthur Gordon Pym de Poe. La menace fantastique est dévoilée dès les premières pages mais on est curieux de comprendre son origine, ses motivations et comment nos héros vont l'appréhender. Et le chemin pour atteindre les lieux de la tragédie est prenant. D'autant plus que le graphisme est excellent. C'est un dessin très propre, très maîtrisé, généreux en décors épiques, en vieux gréements et en personnages réalistes et dynamiques. Du très bon boulot qui réhausse véritablement la qualité de la BD. Cependant, une fois parvenu au cœur de l'intrigue et du fantastique, la bonne atmosphère du début de l'histoire s'efface pour laisser la place à une presque banale histoire d'aventure et d'action. Les menaces surnaturelles y sont traitées comme des adversaires basiques et sans charisme, qu'on abat à coups de fusil dans des batailles certes mouvementées mais sans ambiance ni saveur. Les motivations des antagonistes restent floues jusqu'au bout, empêchant de capter l'enjeu des évènements. Et on en vient à suivre le récit comme on lirait un comics de bagarre et d'explosions, du simple divertissement musclé là où on aurait pu espérer une atmosphère angoissante et forte. La résolution parait d'ailleurs trop facile et convenue. A noter aussi quelques fautes d'orthographe qui font mal aux yeux et indiquent un manque de relecture qui gâche un peu plus la qualité de l'album. Ca se laisse lire comme un sympathique divertissement mais pas à la hauteur de la qualité de son graphisme et des promesses que la très bonne première partie de l'expédition laissaient espérer.
Herbert West - Le Réanimateur
Et voici une seconde adaptation en bd francobelge de la célèbre nouvelle de Lovecraft sur le Docteur West qui réanime les cadavres après Florent Calvez. Si ce récit est aussi populaire, c’est surtout plus pour le film mythique des années 80 se voulant une adaptation gore et contemporaine (enfin d’il y a 40 ans quoi) qui devait beaucoup au talent de son réalisateur Stuart Gordon et peut-être encore plus au jeu de Jeffrey Combs qui jouait de façon inoubliable le fameux docteur. Une flopée de comics jamais traduit en français à ma connaissance explore ce petit monde et gageons que ce n’est pas encore terminé… Pour rappel, Herbert West cherche à réanimer les morts… Ici l’adaptation de David Peeters se veut fidèle en revenant aux origines du livre qui se déroule sous les yeux du narrateur et assistant d’Herbert West. Projet lui tenant particulièrement à cœur, l’auteur aura mis une dizaine d’années à le réaliser en repensant entièrement certains dessins. Le résultat est contre toutes attentes splendide et en met plein les mirettes. Si certaines références se veulent particulières (un hommage particulier à Franquin est présent, oui vous avez bien lu : Franquin s’invite chez Lovecraft !), je reste malgré tout sur ma faim, la faute à un scénario connu mais dénué de toute surprise si ce n’est dans la représentation de certaines scènes violentes (le livre n’est décidément pas à mettre sous tous les yeux) et une pagination trop courte… Beaucoup de dialogues entérinent un peu le rythme pour s’accélérer sensiblement sur uns simplification extrême de l’intrigue et les personnages ne sont guère attachants (mais est-ce une nouveauté dans une histoire de Lovecraft ?) La fin est abrupte d'autant plus que rien n'indique sur le livre qu'il s'agissait d'une série en devenir mais le tome 2 est annoncé dans les pages bonus de l'édtion noir et blanc en espérant ne pas avoir à attendre encore une décennie. Tout le coté spectaculaire absent de Reanimator de Florent Calvez est donc bien présent et ressemble à un curieux mix entre la fidélité des écrits de Lovecraft et la barbarie du film culte. Sans le talent fou de David P. pour sa mise en scène et ses dessins, je serais largement resté davantage sur ma fin car aucune indication sur le livre n’indique qu’il s’agit d’une première partie. Vous êtes donc averti.. Vivement la suite malgré tout d'où ma note clémente en guise d'encouragement sincère.
Dirty Rose
Marzena Sowa nous propose un récit original, issu d'une résidence d'artiste dans le Wyoming où elle semble avoir trouvé l'inspiration de ce personnage atypique, Dirty Rose. Tout commence avec l'arrivée de Tom, jeune flic très fraîchement muté dans ce bled paumé du Wyoming après avoir quitté Chicago et s'être fait largué par sa copine. Ses collègues vont pour le bizuter l'envoyer régler un problème de voisinage chez la fameuse Rose... Un premier contact qui va vite donner le ton... C'est ensuite par touches successive qu'on va découvrir le personnage de Rose, femme libre et revêche qui a la moitié des habitants du coin contre elle. Pour autant, le jeune Tom ne va pas s'en laisser compter et apprendre à découvrir celle qui se cache derrière. Les personnages sont intéressants, le décor sauvage du Wyoming aussi, pourtant le récit peine à décoller et à nous emporter. J'ai pourtant adoré la colorisation que propose Benoît Blary qui rend parfaitement les ambiances que propose cette histoire ; son coup de crayon réaliste mais très lâché donne ce côté imparfait qui colle très bien à l'âme de notre Dirty Rose qui traverse tout cet album. Une lecture plaisante, mais qui aurait mérité un je ne sais quoi de plus.
Neeting Life
Tiens, la nouvelle mini-série de Tsutsui, connu pour des thrillers assez malins comme Prophecy ou Poison City). Il s'est intéressé à un phénomène de société réel qui s'est développé au Japon (et ailleurs) à l'occasion de la crise sanitaire mondiale du Covid-19. La situation de confinement a exacerbé certaines envies de se couper du monde, de vivre aussi reclus que possible. Il a donc pris comme héros un individu tout à fait ordinaire, un quadragénaire qui se rendait compte que son humanité était en train de disparaître jour après jour, dans une société aliénante et un employeur enclin à humilier ses salariés, à les pressurer, ad nauseam. Il nous décrit le processus, qui commence par l'achat d'un appartement quelconque dans un bâtiment pourri, sans voisins directs, une rupture conventionnelle qui lui permet de toucher un joli pactole et l'investissement dans un certains nombre d’équipements (tente, urinol, abonnements streaming, compte premium sur une plate-forme d'e-commerce), un peu de bricolage pour arriver à ne plus avoir besoin de mettre un pas dehors. Un plan sans accroc, jusqu'au jour où Kentaro se rend compte que quelqu'un a tenté de s'introduire chez lui pendant la nuit. Peu de temps après c'est l'emménagement d'une étudiante fan de jeux video qui vient troubler sa petite routine... L'immersion dans l'esprit de Kentarô est plutôt réussi, le personnage semble un peu dérangé sans être totalement paranoïaque, et c'est assez plaisant à suivre, même s'il ne se passe franchement pas grand-chose dans le premier volume. Mais connaissant Tsutsui, on imagine qu'il va se passer quelque chose de surprenant dans le deuxième opus, qui va probablement faire exploser le consensus dans lequel le reclus s'est installé... J'ai même ma petite idée là-dessus. Graphiquement c'est du classique, l'essentiel de l'action se passant dans un appartement anonyme. Tsutsui s'offre un peu d'action lorsque l'intrus rôde à proximité dudit appartement, ou qu'il nous montre les ,parties de jeu video en ligne du célibataire. Curieux de voir ce que le deuxième volume nous réserve.
Police lunaire
Un petit album agréable et relativement rapide à lire. Dans un graphisme minimaliste, à peine plus détaillé qu'une BD de Ibn Al Rabin, Tom Gauld nous envoie sur la Lune où les hommes se sont installés depuis des décennies pour créer une petite ville à la vie tranquille. Un unique policier y patrouille, s'ennuyant fortement car aucun crime n'y est commis et qu'il ne sert pas à grand chose. D'autant plus que la ville se vide inexorablement de ses habitants qui retournent sur Terre puisqu'il n'y a rien à faire sur la Lune. Peu bavarde, l'histoire est plutôt contemplative, tout en douceur. il s'en dégage une poésie de la solitude et des beaux espaces. J'ai été touché car ce sont des thèmes qui me parlent, de même que celui de se retrouver dans un endroit anciennement vivant mais désormais abandonné. Et puis il y a l'amorce d'une romance sur la fin. C'est gentil, mignon et plutôt joli dans l'esprit. Dommage que ça se lise vite et que l'intrigue se révèle assez vaine.
Fantastic Four - Marvel Knights 4
2.5 Un album qui contient des histoires sur les Fantastic Four qui datent du milieu des années 2000, à peu près la dernière période où je trouve que certains comics Marvel sont encore un peu intéressants. L'album contient deux histoires qui forment les 7 premiers numéros du run de ses deux auteurs...parce que lui on a juste droit au début de ce duo a fait avec ce groupe de super-héros alors on ne voit pas comment ils se sont sorti de la banqueroute, pour savoir la fin le lecteur doit se débrouiller tout seul ! L'album montre donc un gros problème qu'on retrouve souvent dans les traductions françaises: on montre juste le début d'une période d'un comics et du coup le lecteur reste sur sa fin parce que les grosses intrigues ne sont pas résolus et le gros de l'album en place mets le nouveau statu quo. Le premier récit mets en place la nouvelle situation avec les Fantastic Four qui doivent prendre des boulots ordinaires après avoir fait faillite. Le second montre trois membres de l'équipe combattre des extraterrestres lors d'une excursion en camping. Les scénarios sont sympathiques, mais un peu trop léger pour être mémorable. C'est vraiment le type de récit qui s'adresse avant tout au fan de super-héros qui veut juste une lecture relaxe avec des personnages familiers qu'il aime. Le dessin est dans le pur style réaliste tel que je ne l'aime pas, mais au moins c'est lisible et on comprend facilement ce qui se passe.