Les derniers avis (47480 avis)

Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Snow angels
Snow angels

Je rejoins les sentiments de Mac Arthur quoique je pense que j'ai encore moins accroché que lui ! Il y a des qualités dans ce one-shot, à commencer par le dessin que j'ai bien aimé. La narration est fluide et j'ai lu l'album sans aucun problème. Le gros défaut du récit selon moi est qu'au final les personnages et l'intrigue sont trop classiques et un peu trop convenus pour que je m'intéresse vraiment à cet univers de science-fiction qui se passe dans une ambiance post-apocalyptique. J'avais l'impression d'avoir déjà vu les situations décrites dans l'album dans d'autres récits du même genre. Même lorsqu'il y avait du mystère j'étais un peu indifférent à l'intrigue. Encore une fois, Lemire ne me convainc pas trop, mais ça se laisse lire et à défaut d'être passionnant au moins ça fait passer le temps.

14/04/2025 (modifier)
Couverture de la série Batman - The Knight
Batman - The Knight

Je plaçais pas mal d’espoir avant mon entame de lecture, espérant un petit truc sympa de derrière les fagots. J’ai certes bien aimé mais mon enthousiasme s’est gentiment amoindri en cours de route. L’album possède de belles qualités, pas de réels gros défauts, c’est pro … pourtant le souffle n’emporte pas véritablement, ça manque un peu de surprises. Dans les bons points, je retiendrai la partie graphique, homogène, moderne et fluide. Bien agréable, surtout que c’est assuré par les mèmes dessinateur et coloriste sur l’ensemble des 10 chapitres. Les couvertures en guise de chapitres sont réussies. Nous nous situerons bien loin de Gotham mais la ville ne m’a pas manqué et si notre héros ne porte pas encore le masque, on sent bien que l’on est dans l’univers. Je serai plus dur sur les aventures. Pourtant bien hype par les 1ers chapitres, on n’évite pas une certaine routine à un moment et le personnage d’Anton manque un peu de relief, la fin sonnera également comme un peu déjà vu. Le récit se place comme un préquel à Batman begins (le film). Nous y suivrons un Bruce Wayne un peu perdu avant de commencer à apercevoir une certaine voie. Il voyagera aux 4 coins du monde pour apprendre des meilleurs dans chaque domaine (vol, théâtre, espionnage, tir …) jusqu’à être repéré et intégré par la ligue des assassins. La suite on la connaît … Une lecture distrayante qui jouit d’une belle modernité dans sa réalisation, mais finalement plutôt dispensable (et un peu long) dans les faits pour peu que l’on connaisse bien la genèse de notre justicier. Il n’y a pas de grande prise de risque.

14/04/2025 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
Couverture de la série Hey Djo !
Hey Djo !

Pas facile de concilier une vie de famille avec celle de routier. C'est les grandes vacances, Mathilde va forcer la main à son mari André (souvent absent pour le travail) et à son fils de 13 ans, Djo, pour qu'ils apprennent à se connaître avant qu'il ne soit trop tard, se créer des souvenirs communs. C'est le début d'un voyage de plusieurs jours à bord d'un camion entre un père et un fils. Un road movie qui va brasser de nombreux sujets : l'amitié, le capitalisme, la précarité et la prostitution, la misogynie des chauffeurs, l'immigration, les premiers émois amoureux et évidemment la relation père / fils. Un road movie qui se laisse lire, les évènements s'enchaînent rapidement et naturellement autour de cette relation qui reste le point central du récit, une relation compliquée, le dialogue est difficile. On sent que l'autrice a bossé son sujet, on est véritablement plongé dans cet univers au quotidien souvent routinier, l'esprit d'entraide du milieu est très bien retranscrit. Par contre, les événements périphériques n'évitent pas les clichés, hormis le point de vue du camionneur polonais par la polonaise Sowa Marzena. Le reste est moins convainquant et je suis sur la réserve, certaines situations manquent de crédibilité et je n'ai pas du tout adhéré à l'épisode avec les migrants, même si j'aurais voulu y croire pour son côté humaniste. Le dessin de Geoffrey Delinte est simple, une ligne claire à la colorisation séduisante. La mise en page est aérée. Une agréable surprise. Lecture recommandable.

14/04/2025 (modifier)
Couverture de la série L'Enfantôme
L'Enfantôme

Le dessin est lisible et fluide, mais je ne suis pas fan du style, parfois proche du manga, ou de la colorisation, qui manque de nuance. J’ai aussi été gêné par la reliure des pages, les bulles à droite de la page de gauche étant souvent difficiles à lire, presque « englouties ». Concernant l’histoire, j’ai été moins captivé que mon prédécesseur. Ça se laisse lire, mais sans plus me concernant. J’ai été surpris par la nette rupture – dans la narration, mais aussi dans l’apparition de personnages tout sauf réalistes (fantômes, Mort, etc.) à partir du milieu de l’album. Cette seconde partie, où le fantastique joue un rôle plus important, est sans doute plus originale, mais elle ne m’a pas convaincu. Pour le reste, Bishop traite de façon un peu originale, et assez violente, des difficultés liées à l’adolescence (la puberté et certaines de ses manifestations – boutons, etc.). Mais aussi et surtout de la pression mise par certains parents sur leurs enfants pour leur réussite scolaire – et des méthodes très discutables utilisées ici par l’institution (représentée par un personnage, d’abord conseiller d’orientation, puis dirigeant l’établissement, sorte de géant rondouillard inquiétant) pour motiver les élèves. Du même auteur, j’avais préféré Mon ami Pierrot. Note réelle 2,5/5.

14/04/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Privé d'Hollywood
Le Privé d'Hollywood

Il m'est difficile de noter et d'aviser cette série de trois albums sans tenir compte du contexte de sa création. Le privé Hip Finn était destiné à la relance de Spirou dans les années 80 avec un lectorat assez jeune pour cible principale. Cela se sent terriblement dans des scenarii très lisses et un graphisme bien sage. C'est rempli de clichés très convenus pour coller à l'image mythique du privé américain. Finn se trimballe avec son imper en Californie sans peur de la chaleur ni du ridicule. Il n'a qu'à se baisser pour trouver sous ses pieds l'indice qui permet de résoudre une enquête bien fade. Pour un lecteur de 10 ans c'est correct mais pour un lecteur adulte c'est beaucoup moins séduisant. En effet les scénaristes ont placé Finn dans l'usine à fantasme du monde occidental. Berthet fait de son mieux pour rendre fiable cette ambiance mais cela manque infiniment de piment. Hollywood de ces années, c'est l'imaginaire de la grosse galette, des starlettes superbes prêtes à tout pour réussir, c'est la corruption jusqu'au sein de la police, ce sont des orgies qui font frémir d'envie ou de dégout. Ici rien de tel malgré l'élégance du trait de Berthet. Le dessinateur excelle dès le premier tome dans ses extérieurs, voitures et villas et surtout dans les silhouettes féminines qu'il réussit comme nul autre. Malheureusement ses visages ne sont pas encore aboutis, il faut attendre le tome 3 pour trouver la maitrise qu'on lui connait. Ce tome 3 possède un scénario bien plus élaboré avec sa double enquête où Connie passe de secrétaire à enquêtrice. Elle vole d'ailleurs la vedette à Finn pour cet ultime épisode. Peut être aurait elle donner des ailes à ce BG un peu trop sûr de son élégance. 3.5 pour un jeune lectorat et 2 pour des adultes

14/04/2025 (modifier)
Couverture de la série Moins qu'hier (plus que demain)
Moins qu'hier (plus que demain)

Un album somme toute classique pour son auteur. Enfin… Attention, pas mauvais pour autant ! Ici, on explore la vie de couple, les rencontre, les mariages, les infidélités, … l'amour quoi ! Celui qui vous faire des folies comme partir à l'autre bout du monde ou encore acheter à crédit ! Chaque page est une aperçue sur la vie d'un couple (ou d'un couple en devenir), seul l'un d'entre eux reviendra tout au long de l'album comme sorte de running gag. L'humour est toujours aussi con mais ici un peu plus mordant, voire cynique, qu'à l'accoutumée (sans doute pour coller à la collection "GlénAAARG!" dont il fait partie). Ce changement, mine de rien assez léger, de l'humour habituel de Fabcaro ne dénote pas, marche même plutôt bien je dois l'avouer. L'album est drôle, bon dans ce qu'il fait, mais est loin d'être mon préféré de l'auteur. Il reste d'ailleurs assez peu en mémoire après lecture (en tout cas il ne ME reste pas assez en mémoire). Pour vous le démontrer, je viens de le relire à l'instant et je me retrouve tout de même à avoir peu à dire.

13/04/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Le Déserteur (Ito)
Le Déserteur (Ito)

2.5 Un recueil d'histoires courtes de Junji Ito franchement moyen. Il faut dire que les histoires ont été publiées au début de la carrière du mangaka et cela se voit clairement. Le dessin dans les premiers récits est loin de ce qu'il va faire par la suite et celle de la première histoire est du niveau qu'on voit dans les fanzines. Plusieurs scénarios sont aussi basiques comparés aux trucs plus originaux qu'il fera par la suite. Le principal intérêt de l'album est de voir l'évolution durant les premières années d'un mangaka qui finira mondialement connue. Il y a quand même quelques histoires pas trop mal, surtout dans la seconde partie de l'album ce qui montre qu'Ito s'est amélioré avec le temps. Toutefois, il y en a juste une, celle avec un père qui contrôle trop sa famille, qui m'a semblé vraiment mémorable. Elle possède un scénario surprenant et la fin est même un peu poétique. Ce récit est vraiment du Ito à son meilleur, mais globalement c'est un album passable à posséder uniquement si on est un gros fan de l'auteur et qu'on veut avoir tout son œuvre.

13/04/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Horla (Sorel)
Le Horla (Sorel)

Après mes avis de l'excellent Bluebells wood et du très bon Hotel Particulier, je ne reviendrai pas sur le dessin de Sorel qui est comme toujours magnifique. Le trait est fin, précis et les cases présentant des paysages sont de véritables aquarelles à part entière. Je pourrais passer des heures à les contempler... Je suis en revanche un peu plus déçu par le scénario de cette BD basée sur la célèbre nouvelle de Guy de Maupassant que j'avais adorée plus jeune. C'était à l'époque l'une des premières nouvelles angoissantes et flirtant avec le fantastique que je découvrais avant de me plonger dans les œuvres de Stephen King et d'autres maîtres de l'épouvante. Je n'ai pas retrouvé dans cette adaptation, qui reste malgré tout très fidèle à l’œuvre initiale, l'ambiance angoissante de l'écrit. Peut-être que le fait de mettre une forme sur le Horla a cassé mon imaginaire. Ou peut-être qu'avec mon vécu et le nombre de livres que j'ai lu dans le domaine depuis, je suis moins sensible à cette histoire qui reste très classique. Reste une BD agréable à lire, fidèle à la nouvelle, et magnifiée par les très belles planches de Sorel, pour celles et ceux qui n'auraient pas le courage de lire le texte initial. SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 5/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 8/10 NOTE GLOBALE : 13/20

13/04/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Amour, sexe et Terre Promise - Reportage en Israël et Palestine
Amour, sexe et Terre Promise - Reportage en Israël et Palestine

Une BD qui parle de l'amour en Israël et Palestine, un milieu où on sent le poids de la tradition et de la religion. Il sera aussi question de la difficulté des couples mixtes entre israéliens et palestiniens. Évidemment, comme ce documentaire a commencé avant les événements du 7 octobre 2023, c'est un peu daté car la situation n'est plus la même et il y a d'ailleurs un épilogue à ce sujet. En tout cas, j'ai trouvé que le propos de cet album était pas mal et les témoignages étaient intéressants. Malheureusement, comme trop souvent avec de la BD-documentaire, le dessin n'est pas terrible ou du moins ne donne pas immédiatement envie de lire la BD et la narration manque de fluidité. C'est vraiment le genre de documentaire dont le sujet est passionnant, mais ce n'est pas présenté de manière un peu plate. Ce n'est pas du tout captivant à lire. Un album à emprunter donc.

13/04/2025 (modifier)
Couverture de la série Sylvain et Sylvette
Sylvain et Sylvette

Je ne suis pas un expert de cette série jeunesse puisque je ne l'ai pas lue enfant et ni proposée à mes propres enfants ( sauf un ou deux numéros). Toutefois le dernier avis de Deretaline et le clivage très marqué de avis pour une série jeunesse m'a intrigué et je me suis replongé dans quelques numéros. Comme je m'en souvenais cette série à pour cœur de cible (aujourd'hui) des jeunes enfants autour du CP. Pour cette "niche" je trouve l'exercice plutôt réussi. Les gentils et les méchants sont bien marqués avec des méchants plus bêtes et rigolos qu'autre chose. L'univers proposé est simple et sécurisant malgré l'isolement de la fratrie qui arrive à se débrouiller dans un milieu possiblement hostile sans leurs parents mais grâce leurs amis animaux. C'est répétitif mais c'est plutôt un atout pour cet âge. Le vocabulaire est de bonne facture assez loin du pseudo humour morbide ou scato d'autres séries à succès. Le graphisme est simple et accessible, il n'a pas beaucoup évolué mais à l'avantage d'avoir sa patte loin des représentations standardisées issues du manga ou du numérique. Même si je ne me suis jamais beaucoup intéressé à cette série je lui trouve suffisamment de qualités pour en lire quelques unes avec des jeunes enfants. Une BD à l'ancienne qui a gardé sa façon.

13/04/2025 (modifier)