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Couverture de la série Hantée
Hantée

La lecture est plutôt agréable, même si je n’en suis pas sorti aussi enthousiaste que mon prédécesseur. Mais je dois dire que le public visé (jeunes adolescents je pense) pourra aisément y trouver son compte. Parce que les valeurs et sentiments mis en avant sont quand même positifs, autour de l’amitié, de l’amour (pour ses parents, pour une sœur jumelle, etc.). Mise à part la chasseuse de fantômes, tous les personnages qui de prime abord pouvaient avoir des côtés négatifs ou inquiétants (le père de Camille, le surveillant Moreau) montrent leurs fêlures et intègrent le happy-end final. Bon j’admets que l’adulte que je suis tique un peu, mais je ne suis pas le cœur de cible. Le dessin et la mise en page sont fluide et agréables. Pas exempts de défauts, et les yeux paraissent un peu gros. Du fantastique sympa, un peu trop sucré à mon goût, mais plaisant pour de jeunes lecteurs.

01/02/2025 (modifier)
Couverture de la série Secrets - Le Serpent sous la glace
Secrets - Le Serpent sous la glace

Du classique, mais du bon boulot. Du polar/thriller bien fichu qui utilise bien l’arrière-plan de l’URSS de la guerre froide – et de la Russie de l’après éclatement de 1991. Le scénario manque sans doute de surprise – on devine assez longtemps avant les révélations les principaux tenants et aboutissants. Mais ça n’empêche néanmoins pas l’intrigue d’être plaisante à suivre. Car c’est rythmé, on ne s’ennuie pas. Tout juste Giroud a-t-il un peu trop abusé parfois d’une baguette magique – cet ingénieur et ses amis qui squattent les sous-sols d’une usine désaffectée, et qui tirent le héros de toutes les griffes, parfois de façon miraculeuse. Mais bon, comme je l’ai dit, les amateurs du genre y trouveront leur compte. Giroud n’abuse pas de jolies pépés et le héros n’est pas monolithique (même s’il s’adapte quand même rapidement à son existence de quasi espions).

01/02/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Carcoma
Carcoma

Un navire pirate qui erre dans la brume, un équipage de réprouvés qui ont fait le serment de ne plus jamais revenir à terre, une ambiance de purgatoire où chacun expie ses pêchés passés en attendant une hypothétique issue qui ne peut être que la mort. Lors d'un bref échouage sur les récifs d'une île déserte, l'héroïne, qui pleure la mort de son bébé qu'elle a laissé se noyer alors qu'elle se perdait dans l'alcool, recueille un étrange oeuf lumineux qui va grandir en une sorte de sirène. Le capitaine, de son côté, a récupéré sans le savoir un oeuf sombre qui va les transformer, lui et son navire. Carcoma est une oeuvre qui ressemble à peu d'autres. Andrés Garrido n'est pour le moment connu en France que pour le dessin de la série Love love love dont le ton est radicalement différent. Son graphisme y exalait des influences du manga et de l'animation. On retrouve ici légèrement ces influences mais tout y est plus personnel, plus intime. Ici chaque personnage a une morphologie et un visage bien différent, très expressif. La mise en scène fonctionne très bien et contribue à l'atmosphère d'ensemble du récit. Il se dégage de ce dernier et du dessin une ambiance pesante, à la fois désespérée et en colère, proche de l'onirisme. Ce navire pirate rappelle parfois le Hollandais volant de Pirates des Caraïbes, parfois le terrible bateau pirate des histoires annexes de Watchmen. Mais en réalité les membres de son équipage n'ont pour réel ennemi qu'eux-mêmes, leurs remords et cette chose qui métamorphose leur capitaine et accentue sa propre folie. En parallèle, c'est toute l'humanité de leurs relations qui est mise à nu, une relation faite de conflits et d'une forme d'amitié ou de sens de la famille qui a du mal à s'exprimer. Leurs dialogues sont pleins de rage et de recherche d'un peu de bonheur. Et il y a tout ce mystère autour de ces sortes de sirènes, de leurs intentions bonnes ou mauvaises, et de ce qu'il va pouvoir advenir dans ce purgatoire brumeux. Y aura-t-il une lueur d'espoir à la fin ou sont-ils tous condamnés à purger leurs pêchés jusqu'à ce que la mort les libère ? C'est un récit fort, à l'ambiance marquante. C'est un récit d'auteur dont on sent nombre de différentes influences tout en dégageant sa propre personnalité. L'histoire est intrigante, mais son sens exact persiste à échapper au lecteur, ne laissant ressentir que sa sombre poésie fataliste. Toutefois, la dernière partie de la BD part un peu trop dans l'action et la destruction, brisant l'atmosphère de conte funèbre du reste du récit. Et la conclusion laisse un peu sur sa faim, dans une part d'incompréhension qui laisse à penser qu'il faut la prendre juste comme une oeuvre artistique sans forcément de message clair ni d'explication à tout. C'est une oeuvre qui se ressent en première lecture, puis qui doit probablement se laisser digérer et qui invite à une future relecture pour mieux l'appréhender.

01/02/2025 (modifier)
Par Josq
Note: 3/5
Couverture de la série Le Meilleur Job du Monde
Le Meilleur Job du Monde

Je dis souvent qu'avec Christophe Bec, c'est tout ou rien. Mais parfois, c'est tout et rien. Avec Le Meilleur Job du Monde, c'est totalement le cas. Le premier tome commence d'excellente manière. Le concept est accrocheur, l'atmosphère réussie, on a vraiment envie de comprendre de quoi il retourne réellement, et ce qu'il se passe sur cette île mystérieuse... Le problème est qu'à la fin du 1er tome, on a déjà toutes les clés en mains ! Même s'il nous reste à comprendre le but du méchant au travers de son étrange plan, on a compris tout le reste, et rien jusqu'à la fin du 3e tome ne viendra nous contredire. Bec aurait tout de même pu veiller à distiller de manière un peu plus équilibrée les différents twists du récit. En l'état, dès le 1er tome, on sait où on a mis les pieds, et la lecture des deux tomes suivants ne fait que le confirmer, sans jamais réussir à nous emmener là où ne s'y attend pas. C'est bien dommage, car passé le tome 1, on commence à se lasser, donc. Tout est tellement programmatique et très cliché qu'on sait exactement où le récit va nous balader. Et quand on referme le 3e tome, on se demande quand même un peu : "Tout ça pour ça ?". Mais bon, reconnaissons-le, la lecture n'est jamais totalement déplaisante. Bec sait tout de même écrire un scénario, et le dessin de Fonteniz est plutôt élégant. Suffisamment, en tous cas, pour qu'on continue à tourner les pages de cette trilogie qui se laisse bien lire (et surtout, très rapidement). De là à dire qu'on s'en souviendra dans quelques mois, il y a un pas.

01/02/2025 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série Les Jardins Invisibles
Les Jardins Invisibles

Alfred signe ici un récit autobiographique plus que sympathique... à condition de connaitre et d'apprécier un minimum l'auteur. En effet le contenu est très personnel, il livre des fragments de vie, sous forme de saynètes de quelques pages. Pas vraiment dans l'ordre chronologique, mais au fil de ce qu'il avait envie ou besoin de partager. On y apprendra des choses sur sa famille, sur sa passion débordante pour le dessin, sur les périodes de doutes qui ont jalonnées sa vie, sur le lien qui l'unit avec l'Italie (on comprend mieux le pourquoi de sa trilogie italienne, Come Prima, Senso, Maltempo). Le dénominateur commun à toutes ces tranches de vie, c'est qu'il s'agit de petits moments clés de la vie. Des phrases de l'enfance entendues de la bouche d'un grand-père mais qui vous accompagnent toute votre vie. Des souvenirs de vacances qui ont forgés un caractère et des convictions. Des moments d'intimité, des décisions qui donnent une direction à la suite de la vie. A la fois sincère et pudique, Alfred partage avec nous tout un tas de ces petits moments importants pour lui. Le dessin, dans son style habituel, est accompagné de quelques photos, mais aussi d'images directement tirées de ses carnets de croquis. Ca fonctionne et agrémente élégamment le récit. Sans être émouvante ou durablement marquante, la lecture de cet album est quand même bien agréable. Elle renforce encore un peu plus toute la sympathie que j'ai pour l'auteur.

31/01/2025 (modifier)
Couverture de la série Les Archives Goscinny - Le journal Tintin 1956-1961
Les Archives Goscinny - Le journal Tintin 1956-1961

Goscinny est un immense bonhomme de la BD. Un scénariste génial qui a produit pas mal de chefs-d’œuvre (en tout cas qui m’a procuré d’immenses plaisirs de lecture). C’est aussi quelqu’un qui a eu une énorme importance en tant que créateur/directeur de Pilote, ou pour la reconnaissance (médiatique et financière) du métier de scénariste. Évaluer ce genre d’archives, qui reprennent des petits travaux des débuts, non publiés en album, est assez risqué, difficile. A l’aune de ce qui suivra, ou de ce qui a été repris en album, la comparaison n’est sans doute pas à l’avantage de ces petits « trucs ». Mais d’un autre côté, Goscinny est un auteur dont j’aime connaitre à peu près tout, pour me faire une idée de son génie. J’avais ainsi lu la quasi-totalité de ce que j’avais pu trouver comme biographie à son propos. J’ai donc opté pour le verre à moitié plein pour apprécier cet album. Qui a déjà le mérite dans sa présentation de bien éclairer le contexte de production. Cet album confirme que Goscinny était plus à l’aise avec des projets plus sur la durée, qui lui permettaient d’étaler davantage une intrigue, de donner plus de coffre à des personnages, plus de sel à certains gags. Ici, ça n'est pas le cas. Alors oui, Goscinny faisait feu de tout bois – il fallait faire bouillir la marmite ! – et multipliait les collaborations avec les auteurs « non réalistes » et humour de Tintin. Et oui, bon nombre de ces productions sont un peu faibles. Mais il y a quand même des choses intéressantes dans ce recueil, globalement inégal. Car, même si Goscinny n’était pas a priori spécialiste des gags courts, il a quand même une quasi inépuisable réserve de gags, et un sens de la répartie, du rythme, qui lui permet, alors que ses « grandes » séries sont déjà en gestation, de fournir à ses collaborateurs plus ou moins occasionnels de bons gags. Par contre, certaines productions sont plus faibles, on sent que Goscinny manquait de temps et d’espace pour développer ou rendre plus percutant un gag (ou alors qu’il était coincé par un cahier des charges strict, comme pour les histoires de « La famille Cokalane, dans lesquelles devaient apparaitre des publicités pour Petrole Hahn). J’ai trouvé en particulier que quelques gags de « Poussin poussif » (avec son éternel complice Uderzo – dont le trait est déjà franchement bon !) avaient un rythme et une chute cartoonesques plutôt réussis. Bon, c’est clairement à réserver aux vieux lecteurs, ou aux amateurs compulsifs de Goscinny. Ou aux plus curieux. Et je surnote peut-être, je ne sais pas. C’est une lecture pas désagréable.

31/01/2025 (modifier)
Couverture de la série Tolkien - Eclairer les ténèbres
Tolkien - Eclairer les ténèbres

Un album qui permet de découvrir Tolkien en profondeur, en tout plus intimement (en tout cas pour moi qui ne connaissait pas grand-chose du Tolkien de « l’avant » le phénoménal succès de ses œuvres fantasy). Les auteurs semblent être restés fidèle à la réalité, qu’ils n’ont pas trop maltraitée (ils livrent une bibliographie complète en fin de volume). Mais ils sont aussi sans doute restés trop prisonnier d’un certain académisme dans la narration et la construction de l’intrigue de l’album, et de l’histoire du bonhomme. Académisme renforcé par un dessin clair et fluide, mais que j’ai trouvé un peu froid et rigide. Son enfance, ses études et sa passion précoce pour le moyen-âge et les langues anciennes d’Europe du Nord, mais aussi pour la poésie scandinave, la force du groupe d’amis constitué comme une société secrète d’initiés, on a là les bases du futur Tolkien. Le long passage de la première guerre mondiale en France, avec ses horreur (et en particulier la perte de ces amis proches) est aussi fondateur. Sa vie amoureuse est un peu négligée par les auteurs – elle semble l’avoir été un peu aussi par Tolkien, son épouse intégrant rapidement son ombre portée loin. Un album intéressant factuellement. Mais qui m’a globalement un peu laissé sur ma faim, tant j’ai trouvé le récit trop « retenu », loin de l’image d’épopée enivrante véhiculée par l’œuvre de Tolkien.

31/01/2025 (modifier)
Couverture de la série Albatros
Albatros

Une histoire étrange, qui possède quelques côtés presque envoûtants, mais qui m’a aussi un peu laissé sur ma faim. Dès le départ, lorsque le décor (physique et narratif) est planté, dans le premier tome, j’ai été intrigué par ce récit. Situé dans une sorte de fin de XIXème siècle français, on ne sait où, avec quelques aspects un peu fantastiques (les oiseaux agressifs – on pense à Hitchcock – et ce navire volant), c’est original. Avec aussi ces pirates sillonnant les airs dans l’Albatros. Original comme l’est aussi le dessin de ces gamines au visage de poupée, avec une colorisation que j’ai bien aimée. Les deux albums suivants sont dans la continuité, mais j’ai trouvé que l’intrigue s’émoussait un peu, jusqu’au final presque évanescent. Mais l’ambiance noire et quasi désespérée, d'un fatalisme digne d'une tragédie antique (accentuée par les malheurs de l’héroïne, Ombeline, dont la soif de liberté semble entrainé dans la mort ceux qui sont proches d’elle) reste le point fort de cette histoire. Une ambiance qui m’a plus convaincu que l’intrigue elle-même, mais qui vaut à elle seule qu’on s’intéresse à ce triptyque.

31/01/2025 (modifier)
Couverture de la série Yasmina et les mangeurs de patates
Yasmina et les mangeurs de patates

L'album est une histoire jeunesse ma foi on ne peut plus sympathique. Yasmina est une jeune fille passionnée de cuisine, préparant chaque jour de nouveaux petits plats pour les repas de son père, qui travaille dans un fast-food. Tout va pour le mieux, Yasmina vit en paix (même si les disputes incessantes de ses deux amis jardiniers l'embêtent un peu), jusqu'au jour ou un dénommé Tom de Perre rachète plusieurs terrains et inonde le marché d'étranges snacks que les gens s'arrachent. Tout le monde ne mange plus que ce nouveau produit, les gens se battent pour l'obtenir, se mordent, se griffent, aboient, ... aboient ? Oui, visiblement, les gens commencent à se comporter comme des chiens. Yasmina va donc essayer de comprendre ce qu'il se passe. Peut-être que son étrange voisine du dessus qui semble avoir un lien avec l'entreprise de Tom de Perre pourra l'aider... Voilà, au résumé on sent que le récit traitera du sujet de la malbouffe et que la forme sera très probablement loufoque. C'est le cas. Le résultat n'est pas révolutionnaire mais reste une bonne lecture. L'histoire est entraînante et agréable à lire. Le message sur les grandes corporations capitalistes privilégiant le profit à la bonne santé des consommateur mis face a une enfant grande amatrice de cuisine et d'aliments frais est simple, très rentre-dedans dans sa forme, mais amusant. La situation prend de telles proportions, l'aventure est tellement abracadabrantesque (avec ces gens qui se transforment en chiens qu'il faut vite sauver), que le tout fait assez bon-enfant. Donc, même si elle n'est pas révolutionnaire, l'œuvre m'a quand-même faite sourire. En ce qui concerne le dessin, il est joli et efficace. J'aime les traits simples de Mannaert et ses personnages aux designs expressifs. Si vous aimez les lectures jeunesse simple, la lecture est recommandée de mon côté. Assez curieuse d'essayer la série qui en a découlée par la suite.

31/01/2025 (modifier)
Couverture de la série Sweet guilty love bites
Sweet guilty love bites

Bon, là, j'avoue, je suis un peu embêtée. Je vous explique rapidement : je ne lis pas beaucoup d'érotique. Correction : je lis beaucoup d'érotisme, mais ce qui marche chez moi c'est le pur écrit, pas de dessin ou d'images avec personnes réelles, je veux des mots. Donc mes rares (très rares) lectures de bande-dessinées érotiques se font toujours car j'ai été attirée par l'œuvre pour une raison toute autre que sa dimension "émoustillante" (le style graphique, l'auteur-ice ou bien le récit en lui-même). Le hic ici ? J'ai li-tté-ra-le-ment acheté ce manga par hasard. Si, si, je vous jure. J'étais en librairie, j'avais trouvé plusieurs livres et BD m'intéressants et, sur un coup de tête, j'en ai pris deux/trois autres supplémentaires. Que voulez-vous, mon caractère impulsif veut ma perte (en tout cas celle de mon porte-monnaie). Donc je fut bien surprise en lisant cette semaine pour la toute première fois (l'achat remonte tout de même à il y a quatre ans) et que j'ai constaté qu'il s'agissait d'histoires à but érotique. Bon, qu'à cela ne tienne, j'ai quand-même essayé de lire jusqu'au bout. Je ne sais que trop penser du résultat. Les trois récits tournent autour d'hôtesses (pas de l'air, ici il s'agit d'hôtesse de bar) vivant chacune une histoire d'amour torride avec une autre femme. La première recueille un "chat" abandonné, l'autre tente tant bien que mal de s'occuper de sa fille tout en gérant la maîtresse de cette dernière (qui est également une ancienne conquête d'un soir), et la troisième est une hôtesse amoureuse d'une de ses collègues. Voilà, trois petits récits imbriqués autour du même travail, trois relations différentes, des scènes de sexe à la mise en scène et au graphisme assez pudiques où l'on privilégie les sentiments, ... Classique mais bien réalisé. Je dois reconnaître que les scénarios, bien que simples, ne sont pas des bases inintéressante pour des récits érotiques. J'ai eu personnellement une préférence pour le premier récit avec la relation compliquée et floue entre l'hôtesse et cette femme au caractère félin qu'elle a trouvé dans la rue et recueillie (base de récit qui marche assez bien sur moi). Mais j'avoue ne pas avoir été très emballée non plus à la lecture. Cela se laisse lire, il y a une bonne base, mais pour le coup j'aurais préféré avoir des histoires et des personnages plus étoffés. L'une des principales raisons pour laquelle je préfère la littérature érotique est précisément car j'aime me sentir proche des personnages, de leurs émotions, de leurs ressentis, de leur pensées et que j'aime voir tout ça prendre le temps de se développer. Ici, c'était trop court pour moi et la mise en scène ne m'a pas marquée (je lui reconnais quand-même d'être de bien meilleur goût que beaucoup de yuris érotiques à la mise en scène parfois plus proche du hentai - c'est peut-être dû au fait que ces trois histoires ont été écrites et dessinées par une femme). Je pense que le manga mérite trois étoiles, une personne appréciant les yuris érotiques devrait y trouver son compte.

31/01/2025 (modifier)