Les derniers avis (46829 avis)

Par grogro
Note: 3/5
Couverture de la série L'Enfer Bleu
L'Enfer Bleu

29 novembre 2024, le tome 1 : Avant toute chose, je tiens à préciser que ma note ne reflète pas réellement ce que j'ai ressenti, car une question de fond reste en suspend dans ma tête sur laquelle je reviendrai. Aussi, je lui colle un 3/5 provisoire que je relèverai peut-être à l'issue de la lecture du tome 2, à paraitre début février selon l'éditeur. Suite donc au prochain épisode... Je découvre cet auteur espagnol, et pour cause : il s'agit apparemment de sa toute première BD. Le moins que l'on puisse dire est que son dessin est très plaisant. Si j'ai quelques réserves au sujet de la colorisation, à la fois dans le choix de la palette elle-même que dans la manière de coloriser qui me donne l'impression d'hésiter entre la ligne claire et des aplats disons moins bordés, il sait néanmoins donner vie à ses personnages, Paco Asenjo fait preuve d'une incontestable maitrise, tant dans les proportions que dans la dynamique. En outre, il y a quelques trouvailles intéressantes. Je pense en particulier aux scènes de combat de nuit en fin de tome qui consistent en une pluie de balles traçantes, que j'ai trouvé assez originales bien que déconcertantes. Relevons tout de même quelques confusions au niveau des visages. La narration m'a paru un peu poussive en milieu de tome. Pendant un temps, l'auteur aligne les anecdotes les unes derrières les autres sans réel lien. certains passages laissent donc une impression de fourre-tout où les faits s'empilent. Rien de grave cependant car j'ai malgré tout poursuivi ma lecture d'un trait. Enfin, les faits évoqués, par le biais semble-t-il du témoignage d'un survivant (c'est ainsi que le livre est présenté), étaient pour moi quelque chose d'inconnu. En effet, L'Enfer bleu met en lumière une division de volontaires espagnols (la Division Bleue) envoyée par Franco pour soutenir l'armée allemande lors de l'invasion de la Russie (la fameuse opération Barbarossa). Le lecteur suit tout cela à travers les souvenirs d'Alberto, l'un des jeunes engagés. Pas banal... On réalise entre autre que la mentalité espagnole n'est pas celle qui animait l'armée allemande, que les soldats ibères n'étaient ni aussi équipés, ni aussi disciplinés, sans parler de la préparation... Bref ! Plein de choses bien dans ce premier volume. Cette histoire m'a rappelé Les Oubliés, cet excellent film de Martin Zandvliet qui mettait en scène de jeunes prisonniers allemands condamnés à la fin de la guerre, à déminer les plages danoises. On a là une inversion des perspectives qui pourrait aisément passer pour de la sympathie à l'égard du régime nazi. Si je ne pense pas que ce soit le cas ici (Les oubliés ne l'est clairement pas), je m'interroge tout de même sur les motivations premières de notre jeune "héros". Il n'y a pas un mot sur ce point. On me pardonnera cette lapalissade, mais certes, le jeune Alberto est jeune, donc à ce titre probablement un peu naïf. Certes, il a le droit d'être sympathisant du régime franquiste, même si cette phrase écorche mes oreilles (c'est une réalité). Certes, l'époque était bien différente de la notre, et la question demeure de savoir ce que savaient réellement les populations de la réalité de la barbarie nazie, à plus forte raison dans l'Espagne de Franco où devait sévir une propagande aiguë. Mais j'aurais aimé en savoir un peu plus sur ses réelles motivations et convictions, et son point de vue sur le franquisme, le nazisme, la guerre en Russie, les horreurs de la guerre et le sort atroce réservé aux soldats soviétiques, ce qui viendra peut-être dans le tome 2. Bien entendu, Alberto n'est pas un nazi. On sent qu'il a de la sympathie pour les populations, et notamment pour ce jeune prisonnier russe avec lequel il va brièvement se lier d'amitié avant que celui-ci ne soit envoyé en camp de concentration. Mais voilà exposés bien maladroitement les questionnements qui m'assaillent au lendemain de ma lecture. Je décèle une petite ambiguïté, sans doute à tort, tout en attendant fébrilement le dénouement. En l'état, L'Enfer bleu est une bonne BD. Affaire à suivre...

29/11/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Le Monde de Pickto
Le Monde de Pickto

Une version moderne de la Belle au bois dormant. La particularité de l'album est que les personnages parlent en pictogramme. Le principe est bien utilisé quoiqu'à une ou deux reprises je n'ai pas été certain de ce que l'auteur voulait exprimer. Malheureusement, comme il n'y a pas de textes, cela fait un album qui se lit aussi un peu trop vite à mon gout. Cela reste une lecture agréable parce que l'auteur s'amuse bien avec les clichés sur les contes et il y a des surprises dans le scénario, mais ce n'est pas une lecture marquante. Le dessin est plaisant et la mise en scène bien maitrisé. Un album à emprunter à la bibliothèque.

29/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Iris, deux fois
Iris, deux fois

Après Le Mystère Henri Pick, c’est la seconde série que je lis récemment se déroulant dans le milieu de l’édition, en l’égratignant – un peu. Même si, ici, ça n’est pas forcément le cœur du sujet. En même temps que l’héroïne, autrice rêvant chaque nuit d’une autre elle-même à la destiné moins rose, vivant un enfer personnel, alors qu’elle est épanouie socialement, Anne-Laure Reboul nous propose une histoire double, parallèle, avec deux récits qui s’imbriquent de plus en plus. Et surtout qui s’enchevêtrent au point que l’Iris qui au départ semble vivre l’enfer, va peu à peu supplanter celle qui se croyait au paradis. On ne sait pas ce qui relève du rêve ou de la réalité au bout d’un moment. De la même façon, tout le côté artificiel de l’Iris « réelle » éclate, alors que l’Iris « rêvée », dans le dur mais avec plus de niaque, va s’avérer brillante romancière, le couple de l’Iris rêvée battant de l’aile. Bref, les rôles s’inversent de façon inattendue, mais ce basculement est bien amené. Un scénario simple, mais quand même assez roublard pour nous faire accepter ces deux Iris, sans faire appel à un fantastique frelaté. C’est une lecture rapide, mais plaisante.

28/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Cutshin Creek
Cutshin Creek

Le résumé de l’éditeur affirme que l’intrigue se déroule après 1936. Ça me surprend, mais bon. En tout cas rien n’indique une date aussi tardive (même si c'est clairement début XXème siècle). C’est dans une ambiance entièrement western que cette histoire prend place, avec un déroulé relativement classique : quelques culs terreux terrorisent une région, assassinent un homme, et cherchent ensuite à éliminer les témoins. Cet aspect polar se résume à une course poursuite et à divers échanges de tirs et de coups, mais c’est dynamique, on ne s’ennuie pas. Par contre, je trouve dommage qu’ait été évacuée la particularité de l’héroïne (la « témoin » que les méchants veulent faire taire). En effet, c’est une « book lady », qui arpente ces contrées reculées en faisant office de bibliothécaire ambulante (ou de libraire ?). J’aurais aimé savoir comment cela fonctionnait, et si d’autres livres que la Bible étaient en circulation. Et qui finançait ces actions. Du coup, on n’a pas le temps de s’attacher aux personnages, ni à cette action sociale faisant visiblement partie du New Deal. Le dessin de Blary est intéressant. Un trait un peu à la Gipi, mais avec une colorisation différente. Les personnages sont davantage travaillés que les décors, un peu escamotés.

28/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Pocahontas (Patrick Prugne)
Pocahontas (Patrick Prugne)

Prugne est donc de retour dans ce Nord-Est américain des premiers temps de la colonisation européenne, un univers qui le passionne et qui l’inspire depuis longtemps. Un univers qu’il magnifie par son dessin, une nouvelle fois superbe. Et il n’y a pas besoin d’attendre le cahier graphique de fin d’album pour s’en convaincre. Son dessin est méticuleux, précis, documenté : sa reconstitution de la région, des costumes (Amérindiens ou Anglais) du début du XVIème siècle, est vraiment réussie. Et son travail à l’aquarelle est une nouvelle fois un plaisir pour les yeux ! Ce qui pèche généralement avec Prugne ce sont les scénarios. Ici disons qu’il s’en tire honorablement dans ce domaine. Il donne une version intéressante de cette histoire légendaire. C’est sans doute un peu lent, langoureux, ça manque clairement de rythme. Mais ça se laisse lire. Je trouve par contre un peu trop artificiel le dialogue entre le frère de Pocahontas et l’ami de Smith (et je ne comprends pas non plus quelles circonstances ont pu le permettre, dans un cadre « pacifié » en décalage avec la tournure des événements). Disons que le dessin à lui tout seul mérite qu’on s’intéresse à cet album. Note réelle 3,5/5.

28/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Alva dans la nuit
Alva dans la nuit

Un dessin pas toujours suffisamment clair, une intrigue qui elle aussi ne m’a pas livré toutes ses clés, voilà un album qui n’est pas exempt de reproches. Mais, malgré ces réserves, j’ai quand même trouvé plaisante cette lecture, et vous la recommande. C’est une petite lecture défouloir que l’on suit facilement dans sa globalité. Un road movie déjanté, partant sur du polar, pour finir dans un fantastique pur, mêlant légendes nordiques et scènes d’horreur. On ne s’ennuie pas, c’est très rythmé, et du coup je ne suis pas sorti trop frustré par le manque de réponses à certaines questions, ni par la conclusion, un peu ouverte. Une histoire originale en tout cas, dynamique, qui mérite un petit détour.

28/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Dream data
Dream data

Dans les quelques histoires regroupées ici, Damian Bradfield nous donne à voir une société à peine futuriste. On n’aimerait n’y voir que du loufoque, de l’absurde, mais on est si près de la réalité (au niveau des technologies, mais aussi et surtout au niveau des impulsions politiques et mercantiles), que du coup c’est assez flippant. La première histoire est une bonne entame. Au lieu d’être continuellement spammé sur écrans, c’est dans la vie de tous les jours qu’une jeune femme agit de la même façon en persécutant un client qui a eu le malheur de donner quelques infos sur lui dans un magasin de chaussures. C’est à la fois amusant et très évocateur de ce que nous subissons depuis un certain temps. Les autres histoires sont pas mal (en particulier la deuxième, avec ce questionnaire intrusif à remplir pour une assurance, vendue par un démarcheur aux airs de policier (tendance police politique), sauf la dernière, qui m’a moins intéressé. Le dessin de David Sanchez (dont je connaissais deux albums publiés en tant qu’auteur complet chez le même éditeur) est habituel pour lui. Froid, un peu figé. Il convient en tout cas parfaitement au contenu des petites histoires. Ça accentue même le côté effrayant, déshumanisant de la société décrite et décriée par Damian Bradfield.

28/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Pastorius Grant
Pastorius Grant

Avec ce « Pastorius Grant », on a un western à la fois très classique et très audacieux. Audacieux – et surprenant – au niveau du dessin, et surtout de la colorisation ! Des couleurs pétantes, tranchées, avec des contours un peu effacés, ça surprend pour un western. Mais ça n’est pas désagréable. Une fois habitué à ce travail graphique atypique, on entre dans un récit finalement très classique, même si la gamine chevauchant son cochon apporte encore une touche originale et incongrue ! (Capron et micol avaient je crois déjà osé remplacer un canasson par un cochon dans Chiquito la Muerte - qu'il faudrait que je relise et avise un jour). Ici on a droit à un western plutôt taiseux, avare de mots et d'action, avec un personnage principal, Pastorius Grant donc, dont nous suivons en fait la lente agonie. C’est presque plus une affaire d’ambiance, car l’intrigue elle-même est assez légère. A découvrir à l’occasion.

28/11/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série Tepe - La Colline
Tepe - La Colline

Bon, j'ai hésité entre les notes, mais finalement le 3 reste tout de même nécessaire, ne serait-ce que pour ce dessin que je trouve très moche mais diablement efficace. C'est une curieuse façon de dessiner, semble-t-il brouillonne au premier coup d’œil, mais qui est précise et qui utilise des idées bienvenues (que ce soit dans les rêves ou les représentations rupestres lors des courses-poursuites). Bien que je n'aime pas ce dessin, donc, je lui reconnais son efficacité et ce n'est pas ce qui m'a bloqué dans ma lecture. C'est plus le scénario qui m'a ennuyé. Très linéaire (il s'agit d'une fuite dans un sens puis d'un retour), il met en exergue deux modes de vies différents : celui d'une civilisation qui se sédentarise et qui tombe sous la coupe d'un grand prêtre dont les rêves le font croire qu'il est le vecteur d'un dieu proche du monothéisme, tandis que d'autres sociétés de chasseurs-cueilleurs nomades sont plus proches de la nature, avec laquelle ils communiquent encore, dans un mode de vie plus proche de l'animisme. Je passe rapidement sur les soucis historique, la BD n'a aucune vocation à être un manuel de cette époque. Ce qui me gène, c'est le propos que je trouve malheureusement encore une fois caricatural. Ça sent l'animisme contre le monothéisme, avec un fort ressenti envers ceux qui n'écoutent plus la nature tandis que d'autres savent rester à son contact, de "bons sauvages" plus purs et primitifs ... C'est dérangeant parce que je vois ça comme une réelle réponse aux angoisses actuelles (notamment la crise climatique) et surtout aux grandes interrogations de notre époque quant à la religion. Sauf que le déplacement de ces questionnements dans des périodes où rien ne se passait comme on le pense donne un sens vicieusement tordu au message : la foi dogmatique monothéiste vient s'opposer à des concepts plus proche de la nature, ce qui n'est pas forcément le cas dans la réalité. Et je comprends le poids de cette réflexion dans une Turquie d'Erdogan, mais je trouve dommage d'instrumentaliser le passé pour en faire un récit politique. Comprendre le passé et voir que tout est plus nuancé me semble toujours plus pertinent. En fin de compte, entre le scénario très linéaire et sans grande surprise, et le propos que je trouve malheureusement trop contemporain décalé dans une époque bien plus complexe, la BD ne m'a pas convaincu. Je laisse les qualités au dessin, mais pour le reste je suis franchement pas fan.

28/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Les Spectaculaires
Les Spectaculaires

Je n'ai pu lire que les quatre premiers albums (seuls disponibles pour le moment à ma bibliothèque) donc je ne pourrais pas m'exprimer sur les deux suivants. Cependant, bien que certains éléments reviennent d'un album à l'autre et qu'il est préférable de les lire dans l'ordre, la série est composée d'histoires indépendantes, donc je pense pouvoir me permettre d'aviser. Les Spectaculaires, c'est honnêtement très sympathique mais quand-même un peu décevant. Pourquoi ? Parce que les jolis dessins d'Arnaud Poitevin, ce cadre de début du XXème siècle, les éléments de steampunk/dieselpunk et ce petit côté "récit d'aventures déjantées" avaient de quoi donner une très bonne histoire. Malheureusement, les scénarios m'ont souvent déçus. En fait, maintenant que j'y pense, ce ne sont pas tant les scénarios qui m'ont gênés, sur le papier ils sont entrainants, c'est surtout que je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages principaux. Cela a gêné ma lecture car dans ce genre de récit d'aventures, surtout en jeunesse, il est selon moi nécessaire d'avoir de bons protagonistes suffisamment défini afin de vraiment se sentir impliqué dans le récit. Ici, bien qu'iels soient définis par des gimicks, je n'arrive pas à les considérer comme des personnages bien développés, en 3D même, si je peux me permettre l'image. Je pense que j'aurais préféré qu'iels aient davantage de gimicks, pour plus de ressorts comiques et d'utilité au scénarios, car tel quel iels me semblent souvent trop plats. Je vous les présente, vous allez voir. Dans cette petite bande de saltimbanques super-héroïques, nous avons : - Pétronille, la leadeuse, maligne et efficace - Évariste, l'homme volant, vantard et dragueur invétéré - Eustache, l'homme fort, un grand gaillard rondelet et grand mangeur (le stéréotype du gros, malheureusement) - Félix, le lycanthrope, peureux et allergique à pratiquement tout ce qui existe - Le Professeur Pipolet, un inventeur de génie un peu fou (et surtout amnésique un jour sur deux) Voilà, résumé comme ça, on a là une fine bande de personnages qui peut nous promettre de bonnes aventures déjantées. Mais voilà le problème : c'est tout ce qu'iels seront, iels n'évolueront jamais de ce petit descriptif que je viens de vous faire. Seul-e-s Pipolet et Pétronille font exception. Le premier car il joue aussi et surtout un rôle de lanceur de l'intrigue (il faut dire que quand on est arrivé troisième au concours Lépine par deux fois, on a des contacts et des connaissances), la deuxième c'est parce que c'est le personnage qui finit par plus ou moins devenir le principal. C'est dommageable quand on considère que l'aspect "groupe" était censé être un des points forts du concept, mais ça ne me dérange pas nécessairement. Ce qui me titille légèrement avec elle, c'est que dans son exécution elle m'apparait un peu comme un mélange étrange entre un essai sincère de faire un personnage de femme forte (surtout pour l'époque) et un malheureux résultat du syndrome de la Schtroumpfette. Elle est très douée, intelligente et engagée pour une égalité homme-femme, mais par certains moments elle ne semble être plus défini que par ça : être une femme. Mais là j'exagère un peu dans mon trait, hein. Les personnages restent sympathiques et j'aime bien Pétronille. Je tenais juste à appuyer ces petits détails qui m'ont fait tilter durant ma lecture. Pour ce qui est des albums en eux-même, la qualité varie. Le premier est très bon, c'est sans doute celui où les personnages sont le moins cantonnés aux stéréotypes qu'iels deviendront un peu par la suite (serait-ce donc un cas de flandérisation ?). L'intrigue est simple mais entraînante, ça pose bien le postulat pour la suite, ... Non, vraiment, c'est une bonne introduction. Notons d'ailleurs que les personnages changent beaucoup plus de vêtements dans ce seul album que dans tout le reste de la série (Pétronille ne porte quasiment plus que son chandaille après ça). Le deuxième est le moins bon selon moi. L'aspect enquête policière et le sujet du théâtre aurait pu donner du très bon, le résultat est juste passable. Bon, au moins, ça joue un peu sur le côté "diva précieuse" de Sarah Bernhardt. Le troisième était extrêmement engageant, avec son mélange de Jules Verne et de la Marque jaune. J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce Paris sous les eaux. Le quatrième avait une intrigue intéressante mais qui ne m'a pas vraiment emballée outre mesure, la faute sans doute à des révélations qui se voient venir à des kilomètres. Ça reste bon, mais pas excellent. J'ai tout de même ri sur la parodie d'Arsène Lupin (ici Arsène Lapin, gentleman cabrioleur). La révélation de fin à le mérite de me donner sincèrement envie de me fournir la suite. Voilà, c'est sur ça qu'il me faudrait sans doute conclure mon avis : j'ai envie de lire la suite. Les couvertures et le résumé m'avait laissé espérer trouvé une petite perle jeunesse et très certainement un coup de cœur, je fus déçu de l'exécution qui avaient beaucoup de promesses et de potentiel, mais la lecture me fut tout de même agréable et je me retrouve à finalement avoir sincèrement envie de lire la suite. Des petites montagnes russes donc, dans mon appréciations de cette série. Raah, allez, je lui mets un petit coup de cœur finalement (on n'aura qu'à dire que c'est un plaisir coupable).

28/11/2024 (modifier)