J’avais lu – et apprécié – il n’y a pas si longtemps L'Odyssée de l'espace - Une histoire de la conquête spatiale. J’ai retrouvé ici un très beau dessin épuré mais d’un grand réalisme. Avec peu de détail, on a de superbes planches de l’espace ou de la surface lunaire.
Pour le reste, l’optique est ici différente, puisqu’il ne s’agit pas de retracer toute l’histoire de la conquête spatiale, mais de se focaliser sur le moment où, en 1969, un humain met pour la première fois les pieds sur la lune. Et on bascule ici vers une uchronie – présentée comme un scoop – à savoir que ce n’est pas un homme américain qui a réalisé le premier cet exploit, mais une femme, et soviétique de surcroit !
Le récit se lit très vite, malgré une pagination conséquente. Il faut dire qu’il y a peu de texte. Mais c’est aussi que la narration est fluide et agréable, et l’uchronie imaginée par Perna est bien amenée et narrativement crédible.
Une lecture très sympathique.
Note réelle 3,5/5.
Un ressenti ambivalent, et globalement réservé.
Sur le dessin déjà. Je ne suis pas fan des traits de visage effacés. Mais ce dessin épuré, et la colorisation, m’ont globalement plu. Le rendu est agréable, une ambiance vaguement médiévale qui convient bien à l’ambiance noire et poétique qui domine.
J’ai parlé d’ambiance, et c’est avant tout ça que je vais retenir. Une poésie évanescente, une certaine mélancolie étrange mais pas désagréable.
Mais pour le reste, je reste perplexe concernant l’histoire, dont beaucoup d’aspects m’ont sans doute échappé. Certains passages sont un peu surprenants. En particulier lorsqu’une longue séance muette (il n’y a pas beaucoup de texte en général) et plutôt poétique est brusquement ponctuée d’un ou deux gros mots dans la bouche d’une des jeunes femmes que nous suivons).
Les quelques dialogues sont presque déclamés comme des sentences poétiques, mais ici ça donne un résultat bizarre et j’avoue ne pas avoir tout saisi dans ce récit.
Note réelle 2,5/5.
Je ne suis pas un grand fan des productions de Tom King, mais ce récit est pas mal.
En effet, cela semble être un récit qui aurait pu se passer en dehors de l'univers de Batman tellement il y a finalement peu d'éléments de l'univers de la chauve-souris. Il faut dire que le personnage principal est le détective Slam Bradley qui était le héros d'une autre série de Detective Comics du temps où ce titre était une anthologie d'histoires courtes mettant en vedettes plusieurs héros et pas seulement un comics sur Batman. Bien sur, si on est pas un connaisseur de l'histoire des comics, le héros est juste un détective lambda.
J'aime bien les polars et celui-ci se laisse lire sans problème à défaut d'être passionnant. Le scénario est un peu trop classique pour moi même lorsqu'il y a des retournements de situations qui changent tout. J'ai eu l'impression de lire du Ed Brubaker, mais en moins bien. Il faut dire que si le dessin est pas mal, je le trouve un peu trop clean pour ce genre de récit. À aucun moment je n'ai ressenti la sensation que je lisais un polar.
Pour moi c'est à emprunter et c'est tout.
Marc Silvestri fait parti des dessinateurs de comics qui ont été très connu dans les années 90 et dont je connais peu l'œuvre. De ce que j'ai pu voir, il semble aimer le fantastique et on retrouve donc ici un Batman avec des monstres.
Personnellement, un peu de fantastique dans Batman de temps en temps ne me dérange pas du moment que l'univers est respecté et c'est le cas ici. Batman, le Joker et les autres sont bien traités et j'aime particulièrement le traitement du Joker et d'Harley Quinn qui sont souvent rigolos. Quant à l'histoire, il y a des éléments que j'aime bien, mais je trouve que c'est un peu décousu par moment et que parfois on est à la limite entre les grosses ficelles que je peux accepter et le gros n'importe quoi. Disons que c'est du pur comics de divertissement où il ne faut pas trop penser pour s'amuser. Un défaut du scénario est que cela prends quand même un certain temps avant de finalement voir le duo Batman et Joker se former vraiment.
Le dessin est pas mal même si ne je suis pas particulièrement fan de ce style.
Je serai moins dithyrambique dans ma note que mes prédécesseurs mais cette série reste un très bon cru dans l’univers.
Le début de l’aventure est franchement sympa et bien réalisé, surtout à l’époque de parution où cette période était encore peu connue. Depuis Disney s’est engouffré dans la brèche (rendant au passage la présente série non canonique), cependant Dark Times garde son charme.
Chronologiquement la série se situe juste après Star Wars - Clone Wars, nous y suivrons les premiers pas de Dark Vador, ainsi que de l’Empire mais aussi (et surtout) le parcours de quelques Jedi survivants de l’ordre 66.
Les récits feront la part belle à Dass Jennir, un Jedi assez intéressant qui sera face à certains choix. J’ai bien aimé l’ambiance de cette période, il y a comme un voile sombre qui enveloppe les personnages et l’univers. Le destin de notre héros m’a également bien plu.
Le souci est que même si c’est court, ça aurait mérité plus d’homogénéité. Ça se traîne dans les « à côté » et c’est surtout trop disparate graphiquement pour le 4*.
Par contre et comme dit plus haut, c’est une série à lire si on est amateur de la franchise.
3,5
Je vais noter large car cette série s’adresse clairement aux plus jeunes mais en tant qu’adulte je n’y ai pas trouvé mon compte.
Je pourrais limite faire un copier/coller de mon avis sur Puppy knight tant mon ressenti est quasi identique.
Un dessin agréable et coloré mais j’avoue avoir eu peu d’attachement pour nos 2 héros et leurs quêtes. Ça m’a paru niais et peu consistant, sans réelle message ou morale, juste divertissant si on n’est pas trop regardant.
A réserver à un très jeune public mais à choisir je préfère encore conseiller les 1ers Papyrus ou Yakari qui amènent à d’autres cultures plutôt que cet univers sans véritable âme.
J'avais raté la sortie de cette série, et c'est avec la parution du second opus ce mois-ci que je me suis retrouvé happé par ce space opéra. Philippe Ogaki nous entraîne donc dans un univers complexe en assurant dessin et scenario ; il s'est par contre adjoint les services et les talents de cinq coloristes ! Car côté graphisme, ça envoie du lourd ! Les couvertures de chaque tome en jettent et ont été soignées ! Dorures, verni sélectif, illustrations clinquantes : le regard est indubitablement attiré !
L'intérieur n'est pas en reste et on comprend qu'il y a du monde derrière pour soigner le graphisme de chaque planche et réussir à immerger le lecteur dans ce univers de SF où s'invitent allègrement le steampunk et la mythologie nordique. Car Ogaki installe son récit interstellaire dans un univers post Ragnarök, l'affrontement majeur qui opposa les divinités Ases et Jötun. Ces puissances s'exterminèrent dans leur rivalité, laissant aux créatures inférieures qui y survécurent un monde à reconstruire. C'est sur ces décombres que l'Empire s'est bâti, essayant de maintenir la cohésion des provinces en envoyant sa flotte impériale parcourir la galaxie traquant les Rebelles tout en contenant les attaques du Grand Sultanat...
On se rend compte rapidement que les ambitions de l'auteur sont conséquentes et le lecteur va devoir absorber un paquet de données pour s'y retrouver dans ce vaste univers. Entre les personnages, les factions, les divinités, les enjeux propres à chacun et la chronologie non linéaire du récit, j'avoue avoir eu un peu de mal à tout digérer rapidement. (Message subliminal à l'adresse des auteurs : Faut arrêter avec les polices gothiques en début de séquence !!! C'est juste illisible ! Dur de les sauter car elles donnent la temporalité et la localisation de l'action, mais c'est pourtant pas l'envie qui me manquait tant ça arrache la rétine !). La narration n'est en effet pas toujours des plus fluide : entre les enjeux narratifs complexes et des cases pas toujours très lisibles (c'est quoi qu'est dessiné ???) on s'y perd un peu parfois.
On finit quand même par se laisser porter par l'action et les quelques personnages centraux en raccrochant les wagons au fil des pages. Et pour certaines, wow ! ça claque ! Les batailles spatiales titanesques sont majestueuses et nous en mettent plein les yeux !
Reste à voir ce que donnera le prochain album (le dernier ?) pour donner une conclusion à cette saga ; j'affinerai ma note en fonction.
*** Tome 3 ***
Et bien non, ce troisième tome n'est pas le dernier ! Je serai d'ailleurs curieux de savoir sur combien de tome va courir ce space-opéra mâtiné de mythologie nordique...
En attendant, ne boudons pas notre plaisir, la trame avance ; les manigances et autres trahisons vont bon train pour pimenter la trame de cette saga cosmique. L'intégration de la mythologie nordique est toujours aussi bien dosée et réserve de sacrées scènes d'action ! Quand les divinités s'en mêle, ça fait pas dans la dentelle !
Du côté du graphisme, l'équipe est toujours aussi imposante. On retrouve les défauts et qualités qui m'avaient marqué dans les deux premiers tomes.
Je le répète, faut arrêter les intros de chapitre en police gothique : c'est illisible !!! Certaines scènes d'action sont parfois difficiles à suivre mais c'est bien mieux au niveau de la différenciation des protagonistes. Les scènes de bataille spatiales restent bluffantes, avec des doubles pages qui nous en mettent plein les yeux.
Reste à attendre la suite...
(3.5/5)
Une lecture pas désagréable, mais clairement moins amusante que je l'espérais. J'avais bien apprécié récemment Happy Girls (Les Filles Electriques), et je m'attendais à y retrouver le même niveau.
Mais ici j'ai trouvé l'ensemble plus inégal et convenu. Les gags sont souvent moins surprenants, moins percutants - et donc globalement moins drôles.
Ça reste néanmoins un album sympathique, qui apporte un certain nombre de sourires, une petite lecture d'emprunt.
Le dessin de Zep est dans sa veine Titeuf, avec des gags qui visent un lectorat plus adulte.
Je ne pense pas être le cœur de cible, que ce soit pour l’histoire elle-même (que j’ai trouvée parfois un peu trop « romantique-guimauve ») ou pour le dessin (en particulier les expressions du visage et de la bouche d’Ella, proche du manga auquel je n’accroche pas).
Mais disons que ça se laisse lire, et que d’autres (affaire de goût donc) peuvent largement y trouver leur compte.
C’est une histoire d’amour de grandes adolescentes (entre Ella et Madeleine). Là que du classique. Mais elles vont se découvrir des expériences cleptomanes, et vouloir remettre à leur place les objets volés, refaire à l’envers l’incruste chez leurs victimes pour « annuler le vol ».
C’est assez vif, mais ça m’a un peu laissé de côté (c’est parfois un peu trop convenu et « gentil »). Je ne me suis pas passionné pour ces deux jeunes femmes et leurs potes, leurs aventures d’Arsène Lupin à rebours. Mais, comme je l’ai dit, les amateurs de ce type de romantisme y verront sans doute des réflexions sur l’amitié (en particulier lorsqu’Ella néglige un peu sa meilleure amie après avoir rencontré et fusionné avec Madeleine) ou sur la transparence que l’on doit à celle qu’on aime.
Un Webtoon bien typique de Corée qui s'adresse aux geeks et intègre dans la réalité des éléments issus du jeu vidéo et du RPG.
Le jeune héros se découvre du jour au lendemain des capacités de gaming dans le monde réel : il a soudain accès à sa fiche de stats, à son inventaire dématérialisé et il découvre qu'en s'entrainant et en absorbant des livres de compétences, il peut pexer et gagner des niveaux et de nouvelles compétences. En parallèle, il découvre aussi que d'autres personnes sont dotées de pouvoirs surnaturels et qu'elles s'affrontent dans des bulles les séparant de la réalité pour ne pas endommager le monde réel. Son pouvoir très particulier va lui permettre de se faire une place bien particulière dans ce nouveau monde qu'il découvre.
Le graphisme est celui de la majorité des webtoon, un graphisme manga réalisé sur ordinateur avec des décors réduits au strict nécessaire. Le trait est très moyen, les couleurs sont basiques et manquent d'élégance, les scènes nocturnes sont trop sombres car initialement prévues pour être affichées sur un écran et pas sur du papier, mais cela va à l'essentiel et la lecture est fluide donc ça passe.
L'histoire accroche comme le font les shonen nekketsu. On découvre avec le héros ses pouvoirs et le monde nouveau qui l'entoure, on est aussi curieux que lui de découvrir ses nombreux mystères, et on a hâte de le voir gagner en expérience et en puissance pour pouvoir affronter les dangers pour le moment trop élevés pour lui. Et effectivement, ses capacités spéciales différentes de celles des autres combattants lui permettent une évolution à part et on a hâte de voir comment il va pouvoir les utiliser pour se confronter aux autres.
Et c'est là que le bât blesse : on a hâte mais le webtoon, lui, prend énormément de temps à se mettre en place. Au bout de près de 500 pages, nous sommes toujours dans le pur apprentissage et la découverte pas à pas : le héros se contente de s'entrainer sans aucun réel affrontement ni sans qu'une intrigue globale plus concrète ne se mette en place. C'est frustrant et on comprend que certains lecteurs puissent commencer à s'ennuyer.
Mais comme je suis à la fois un geek et amateur de nekketsu, je reste plutôt bien accroché et j'ai envie d'en savoir plus, et de lire cette série comme un divertissement relativement proche dans son idée d'un isekai par les pouvoirs que le héros se découvre soudain et ce monde parallèle, masqué aux yeux des simples humains, qu'il doit découvrir.
Note : 2,5/5
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Kosmos
J’avais lu – et apprécié – il n’y a pas si longtemps L'Odyssée de l'espace - Une histoire de la conquête spatiale. J’ai retrouvé ici un très beau dessin épuré mais d’un grand réalisme. Avec peu de détail, on a de superbes planches de l’espace ou de la surface lunaire. Pour le reste, l’optique est ici différente, puisqu’il ne s’agit pas de retracer toute l’histoire de la conquête spatiale, mais de se focaliser sur le moment où, en 1969, un humain met pour la première fois les pieds sur la lune. Et on bascule ici vers une uchronie – présentée comme un scoop – à savoir que ce n’est pas un homme américain qui a réalisé le premier cet exploit, mais une femme, et soviétique de surcroit ! Le récit se lit très vite, malgré une pagination conséquente. Il faut dire qu’il y a peu de texte. Mais c’est aussi que la narration est fluide et agréable, et l’uchronie imaginée par Perna est bien amenée et narrativement crédible. Une lecture très sympathique. Note réelle 3,5/5.
Bleu à la lumière du jour
Un ressenti ambivalent, et globalement réservé. Sur le dessin déjà. Je ne suis pas fan des traits de visage effacés. Mais ce dessin épuré, et la colorisation, m’ont globalement plu. Le rendu est agréable, une ambiance vaguement médiévale qui convient bien à l’ambiance noire et poétique qui domine. J’ai parlé d’ambiance, et c’est avant tout ça que je vais retenir. Une poésie évanescente, une certaine mélancolie étrange mais pas désagréable. Mais pour le reste, je reste perplexe concernant l’histoire, dont beaucoup d’aspects m’ont sans doute échappé. Certains passages sont un peu surprenants. En particulier lorsqu’une longue séance muette (il n’y a pas beaucoup de texte en général) et plutôt poétique est brusquement ponctuée d’un ou deux gros mots dans la bouche d’une des jeunes femmes que nous suivons). Les quelques dialogues sont presque déclamés comme des sentences poétiques, mais ici ça donne un résultat bizarre et j’avoue ne pas avoir tout saisi dans ce récit. Note réelle 2,5/5.
Gotham City - Année un
Je ne suis pas un grand fan des productions de Tom King, mais ce récit est pas mal. En effet, cela semble être un récit qui aurait pu se passer en dehors de l'univers de Batman tellement il y a finalement peu d'éléments de l'univers de la chauve-souris. Il faut dire que le personnage principal est le détective Slam Bradley qui était le héros d'une autre série de Detective Comics du temps où ce titre était une anthologie d'histoires courtes mettant en vedettes plusieurs héros et pas seulement un comics sur Batman. Bien sur, si on est pas un connaisseur de l'histoire des comics, le héros est juste un détective lambda. J'aime bien les polars et celui-ci se laisse lire sans problème à défaut d'être passionnant. Le scénario est un peu trop classique pour moi même lorsqu'il y a des retournements de situations qui changent tout. J'ai eu l'impression de lire du Ed Brubaker, mais en moins bien. Il faut dire que si le dessin est pas mal, je le trouve un peu trop clean pour ce genre de récit. À aucun moment je n'ai ressenti la sensation que je lisais un polar. Pour moi c'est à emprunter et c'est tout.
Batman & Joker - Deadly duo
Marc Silvestri fait parti des dessinateurs de comics qui ont été très connu dans les années 90 et dont je connais peu l'œuvre. De ce que j'ai pu voir, il semble aimer le fantastique et on retrouve donc ici un Batman avec des monstres. Personnellement, un peu de fantastique dans Batman de temps en temps ne me dérange pas du moment que l'univers est respecté et c'est le cas ici. Batman, le Joker et les autres sont bien traités et j'aime particulièrement le traitement du Joker et d'Harley Quinn qui sont souvent rigolos. Quant à l'histoire, il y a des éléments que j'aime bien, mais je trouve que c'est un peu décousu par moment et que parfois on est à la limite entre les grosses ficelles que je peux accepter et le gros n'importe quoi. Disons que c'est du pur comics de divertissement où il ne faut pas trop penser pour s'amuser. Un défaut du scénario est que cela prends quand même un certain temps avant de finalement voir le duo Batman et Joker se former vraiment. Le dessin est pas mal même si ne je suis pas particulièrement fan de ce style.
Star Wars - Dark Times
Je serai moins dithyrambique dans ma note que mes prédécesseurs mais cette série reste un très bon cru dans l’univers. Le début de l’aventure est franchement sympa et bien réalisé, surtout à l’époque de parution où cette période était encore peu connue. Depuis Disney s’est engouffré dans la brèche (rendant au passage la présente série non canonique), cependant Dark Times garde son charme. Chronologiquement la série se situe juste après Star Wars - Clone Wars, nous y suivrons les premiers pas de Dark Vador, ainsi que de l’Empire mais aussi (et surtout) le parcours de quelques Jedi survivants de l’ordre 66. Les récits feront la part belle à Dass Jennir, un Jedi assez intéressant qui sera face à certains choix. J’ai bien aimé l’ambiance de cette période, il y a comme un voile sombre qui enveloppe les personnages et l’univers. Le destin de notre héros m’a également bien plu. Le souci est que même si c’est court, ça aurait mérité plus d’homogénéité. Ça se traîne dans les « à côté » et c’est surtout trop disparate graphiquement pour le 4*. Par contre et comme dit plus haut, c’est une série à lire si on est amateur de la franchise. 3,5
La Saga d'Atlas et Axis
Je vais noter large car cette série s’adresse clairement aux plus jeunes mais en tant qu’adulte je n’y ai pas trouvé mon compte. Je pourrais limite faire un copier/coller de mon avis sur Puppy knight tant mon ressenti est quasi identique. Un dessin agréable et coloré mais j’avoue avoir eu peu d’attachement pour nos 2 héros et leurs quêtes. Ça m’a paru niais et peu consistant, sans réelle message ou morale, juste divertissant si on n’est pas trop regardant. A réserver à un très jeune public mais à choisir je préfère encore conseiller les 1ers Papyrus ou Yakari qui amènent à d’autres cultures plutôt que cet univers sans véritable âme.
Astra saga
J'avais raté la sortie de cette série, et c'est avec la parution du second opus ce mois-ci que je me suis retrouvé happé par ce space opéra. Philippe Ogaki nous entraîne donc dans un univers complexe en assurant dessin et scenario ; il s'est par contre adjoint les services et les talents de cinq coloristes ! Car côté graphisme, ça envoie du lourd ! Les couvertures de chaque tome en jettent et ont été soignées ! Dorures, verni sélectif, illustrations clinquantes : le regard est indubitablement attiré ! L'intérieur n'est pas en reste et on comprend qu'il y a du monde derrière pour soigner le graphisme de chaque planche et réussir à immerger le lecteur dans ce univers de SF où s'invitent allègrement le steampunk et la mythologie nordique. Car Ogaki installe son récit interstellaire dans un univers post Ragnarök, l'affrontement majeur qui opposa les divinités Ases et Jötun. Ces puissances s'exterminèrent dans leur rivalité, laissant aux créatures inférieures qui y survécurent un monde à reconstruire. C'est sur ces décombres que l'Empire s'est bâti, essayant de maintenir la cohésion des provinces en envoyant sa flotte impériale parcourir la galaxie traquant les Rebelles tout en contenant les attaques du Grand Sultanat... On se rend compte rapidement que les ambitions de l'auteur sont conséquentes et le lecteur va devoir absorber un paquet de données pour s'y retrouver dans ce vaste univers. Entre les personnages, les factions, les divinités, les enjeux propres à chacun et la chronologie non linéaire du récit, j'avoue avoir eu un peu de mal à tout digérer rapidement. (Message subliminal à l'adresse des auteurs : Faut arrêter avec les polices gothiques en début de séquence !!! C'est juste illisible ! Dur de les sauter car elles donnent la temporalité et la localisation de l'action, mais c'est pourtant pas l'envie qui me manquait tant ça arrache la rétine !). La narration n'est en effet pas toujours des plus fluide : entre les enjeux narratifs complexes et des cases pas toujours très lisibles (c'est quoi qu'est dessiné ???) on s'y perd un peu parfois. On finit quand même par se laisser porter par l'action et les quelques personnages centraux en raccrochant les wagons au fil des pages. Et pour certaines, wow ! ça claque ! Les batailles spatiales titanesques sont majestueuses et nous en mettent plein les yeux ! Reste à voir ce que donnera le prochain album (le dernier ?) pour donner une conclusion à cette saga ; j'affinerai ma note en fonction. *** Tome 3 *** Et bien non, ce troisième tome n'est pas le dernier ! Je serai d'ailleurs curieux de savoir sur combien de tome va courir ce space-opéra mâtiné de mythologie nordique... En attendant, ne boudons pas notre plaisir, la trame avance ; les manigances et autres trahisons vont bon train pour pimenter la trame de cette saga cosmique. L'intégration de la mythologie nordique est toujours aussi bien dosée et réserve de sacrées scènes d'action ! Quand les divinités s'en mêle, ça fait pas dans la dentelle ! Du côté du graphisme, l'équipe est toujours aussi imposante. On retrouve les défauts et qualités qui m'avaient marqué dans les deux premiers tomes. Je le répète, faut arrêter les intros de chapitre en police gothique : c'est illisible !!! Certaines scènes d'action sont parfois difficiles à suivre mais c'est bien mieux au niveau de la différenciation des protagonistes. Les scènes de bataille spatiales restent bluffantes, avec des doubles pages qui nous en mettent plein les yeux. Reste à attendre la suite... (3.5/5)
Happy parents
Une lecture pas désagréable, mais clairement moins amusante que je l'espérais. J'avais bien apprécié récemment Happy Girls (Les Filles Electriques), et je m'attendais à y retrouver le même niveau. Mais ici j'ai trouvé l'ensemble plus inégal et convenu. Les gags sont souvent moins surprenants, moins percutants - et donc globalement moins drôles. Ça reste néanmoins un album sympathique, qui apporte un certain nombre de sourires, une petite lecture d'emprunt. Le dessin de Zep est dans sa veine Titeuf, avec des gags qui visent un lectorat plus adulte.
Voleuse
Je ne pense pas être le cœur de cible, que ce soit pour l’histoire elle-même (que j’ai trouvée parfois un peu trop « romantique-guimauve ») ou pour le dessin (en particulier les expressions du visage et de la bouche d’Ella, proche du manga auquel je n’accroche pas). Mais disons que ça se laisse lire, et que d’autres (affaire de goût donc) peuvent largement y trouver leur compte. C’est une histoire d’amour de grandes adolescentes (entre Ella et Madeleine). Là que du classique. Mais elles vont se découvrir des expériences cleptomanes, et vouloir remettre à leur place les objets volés, refaire à l’envers l’incruste chez leurs victimes pour « annuler le vol ». C’est assez vif, mais ça m’a un peu laissé de côté (c’est parfois un peu trop convenu et « gentil »). Je ne me suis pas passionné pour ces deux jeunes femmes et leurs potes, leurs aventures d’Arsène Lupin à rebours. Mais, comme je l’ai dit, les amateurs de ce type de romantisme y verront sans doute des réflexions sur l’amitié (en particulier lorsqu’Ella néglige un peu sa meilleure amie après avoir rencontré et fusionné avec Madeleine) ou sur la transparence que l’on doit à celle qu’on aime.
The Gamer
Un Webtoon bien typique de Corée qui s'adresse aux geeks et intègre dans la réalité des éléments issus du jeu vidéo et du RPG. Le jeune héros se découvre du jour au lendemain des capacités de gaming dans le monde réel : il a soudain accès à sa fiche de stats, à son inventaire dématérialisé et il découvre qu'en s'entrainant et en absorbant des livres de compétences, il peut pexer et gagner des niveaux et de nouvelles compétences. En parallèle, il découvre aussi que d'autres personnes sont dotées de pouvoirs surnaturels et qu'elles s'affrontent dans des bulles les séparant de la réalité pour ne pas endommager le monde réel. Son pouvoir très particulier va lui permettre de se faire une place bien particulière dans ce nouveau monde qu'il découvre. Le graphisme est celui de la majorité des webtoon, un graphisme manga réalisé sur ordinateur avec des décors réduits au strict nécessaire. Le trait est très moyen, les couleurs sont basiques et manquent d'élégance, les scènes nocturnes sont trop sombres car initialement prévues pour être affichées sur un écran et pas sur du papier, mais cela va à l'essentiel et la lecture est fluide donc ça passe. L'histoire accroche comme le font les shonen nekketsu. On découvre avec le héros ses pouvoirs et le monde nouveau qui l'entoure, on est aussi curieux que lui de découvrir ses nombreux mystères, et on a hâte de le voir gagner en expérience et en puissance pour pouvoir affronter les dangers pour le moment trop élevés pour lui. Et effectivement, ses capacités spéciales différentes de celles des autres combattants lui permettent une évolution à part et on a hâte de voir comment il va pouvoir les utiliser pour se confronter aux autres. Et c'est là que le bât blesse : on a hâte mais le webtoon, lui, prend énormément de temps à se mettre en place. Au bout de près de 500 pages, nous sommes toujours dans le pur apprentissage et la découverte pas à pas : le héros se contente de s'entrainer sans aucun réel affrontement ni sans qu'une intrigue globale plus concrète ne se mette en place. C'est frustrant et on comprend que certains lecteurs puissent commencer à s'ennuyer. Mais comme je suis à la fois un geek et amateur de nekketsu, je reste plutôt bien accroché et j'ai envie d'en savoir plus, et de lire cette série comme un divertissement relativement proche dans son idée d'un isekai par les pouvoirs que le héros se découvre soudain et ce monde parallèle, masqué aux yeux des simples humains, qu'il doit découvrir. Note : 2,5/5