Les derniers avis (47089 avis)

Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Arion
Arion

Un classique du manga de la fin des années 70-début des années 80 qui a pris un coup de vieux. Le graphique est un peu vieillot, mais correct. Disons que je ne vois pas trop l'intérêt de le publier dans un grand format qui permet de mieux admirer le dessin parce que j'ai vu des mangas avec un meilleur dessin qui étaient publiés dans le format manga normal plus petit. Le scénario n'est pas mauvais, mais un peu convenu, avec ce jeune héros qui lors de son parcours initiatique va devenir le plus fort, battre les méchants même lorsqu'ils sont plus nombreux et plus vieux que lui et aussi trouver l'amour de sa vie. Bon au moins la partie romance est un peu mignonne et le personnage de la fille muette m'a touché. L'auteur utilise la mythologie grecque et, s'il a de bonnes idées, cela finit souvent dans une suite de combats qui ne sont pas toujours faciles à suivre, comme c'est souvent le cas avec les mangas. Donc voilà un manga qui s'adresse surtout aux fans de vieux mangas, les autres risquent de trouver cela ringard. Personnellement, je trouve que ça se laisse lire, mais que l'intrigue est au final trop basique pour être captivante à lire.

26/12/2024 (modifier)
Par Josq
Note: 3/5
Couverture de la série Batman White Knight - Génération Joker
Batman White Knight - Génération Joker

Nouveau spin-off dans le Murphyverse, destiné à peu près exclusivement aux fans de cet univers Batman. McCormack et Collins (aidés de loin par Murphy lui-même) ne révolutionnent pas les choses dans cette histoire sans grande conséquence. Néanmoins, je l'ai lu avec un plaisir certain. Le récit est bien mené, il nous fait croiser la route de personnages toujours emblématiques de l'univers Batman, dont la relecture est intéressante, et il nous tient en haleine jusqu'au bout. Le dessin de Mirka Andolfo, lui, est vraiment très élégant, et quand on n'a pas un tome de Murphy juste à côté, on ne s'attarde pas sur la différence, l'identité visuelle étant très proche de l'original (ce qui ne l'empêche pas d'avoir sa propre identité, on est loin d'une copie). On pourra tout de même reprocher à McCormack et Collins de ne pas avoir la profondeur d'un Murphy dans leur approche des personnages. Certes, ces derniers ont des trajectoires très intéressantes (et d'autant plus qu'elles s'éloignent de la plupart des univers Batman connus, me semble-t-il), mais il manque la finesse que pouvait avoir l'auteur d'origine, notamment dans la puissance des dilemmes moraux. Reste une histoire de quête d'identité et de paternité ou filiation contrariée tout à fait prenante, doublée d'une aventure largement satisfaisante. En fait, le problème de cet univers White Knight, c'est qu'il part de tellement haut qu'on ne peut plus vibrer avec la même intensité quand on s'éloigne du chef-d'œuvre qu'était le premier tome. Mais cela ne doit pas nous faire occulter le fait que ces histoires n'en sont pas moins très réussies, et qu'il y a une marge entre être au niveau du chef-d'œuvre d'origine, et nous proposer une histoire absolument nulle. Une marge que McCormack et Collins occupent avec un talent indéniable.

26/12/2024 (modifier)
Couverture de la série L'Automne à Pékin
L'Automne à Pékin

Le dessin est vraiment très sympa (la colorisation aussi d'ailleurs). Et parfaitement adapté à l'absurde, au doux-dingue qui règnent en maîtres dans cette intrigue. Car il ne faut pas être réfractaire au loufoque, à l'absurde, chers à Boris Vian dans quelques uns de ses meilleurs romans. Assez décousue, l'histoire se laisse lire agréablement. Et relativement rapidement. Car peu de texte, et une intrigue rigolote.

26/12/2024 (modifier)
Couverture de la série L'Homme de l'année - 1989
L'Homme de l'année - 1989

Un album qui se laisse lire, mais je serai moins enthousiaste que mon prédécesseur. Pécau est un vieux routier de ce type de production. Il réussit pas mal à intégrer à l'intrigue des personnages fictifs, comme Sheng, prétendument haut dignitaire du Parti communiste chinois, responsable de l'appareil répressif. Car, si la narration nous place à Pékin en 1999, c'est bien la terrible répression des manifestations de la place Tienanmen en 1989 qui est au cœur de l'intrigue. Et Pécau imagine que le célèbre inconnu qui stoppe momentanément les chars est le fils rebelle de Sheng. L'album est un quasi huis clos durant lequel Sheng présente les motivations de la répression à Lee (ancienne copine de son fils) qui, elle, explique ce qui a bien pu se passer pour elle et le fils de Sheng. Pécau invente tout ( on n'a que peu d'informations précises sur le bilan de la répression, et sur l'identité et le destin de Tank man - ici en retrait finalement), mais son récit peut passer pour crédible. En tout cas ça se laisse lire. Sinon sur les photos et la couverture "Tank man" porte un sac plastique. A un moment Sheng demandé à Lee pourquoi avait-il un sac plastique ? Elle lui répond qu'elle lui dira plus tard. Bon du coup je me disais que ce dialogue a priori sans intérêt allait par la suite déboucher sur une révélation énorme. Eh bien en fait non. Mieux on n'entend plus parler de ce sac...

26/12/2024 (modifier)
Par PatrikGC
Note: 3/5
Couverture de la série Nelson
Nelson

Je possède divers albums de ce diablotin, je pense les avoir tous dans ma bibliothèque, tôt ou tard. Je ne dirais pas que c'est la panacée, mais j'aime bien ce dessin vectoriel à la Corel Draw, ainsi que la plupart des gags, même si ceux-ci sont parfois répétitifs. Certains sont néanmoins osés pour un public plutôt enfantin. Comme bcp de BD du même genre et comme certaines pâtisseries à la crème, il ne faut pas abuser en nbr de pages lues, sinon on sature. Lire une planche de 4 gags par semaine dans le journal de Spirou est une bonne moyenne basse. On pourra s'étonner du nbr d'albums qui frôle la trentaine, mais c'est la preuve qu'il existe un public.

26/12/2024 (modifier)
Couverture de la série Elle s'appelait Tomoji
Elle s'appelait Tomoji

J'ai bien accroché à cette lecture contemplative et méditative. Pourtant d'action il n' est pas question. Nous suivons la jeunesse d'une jeune fille dans le Japon rural des années 1910/1920; Pauvre mais pas miséreuse son parcours pourrait être celui de beaucoup de JF de cette époque. Une enfance qui aurait pu être heureuse dans cet écrin naturel des Alpes japonaises si la médecine moderne avait existé. Les morts ou l'abandon sont autant de tragédies qui parsème une vie bien monotone entièrement consacrée au travail. Je le lis comme une sorte d'hommage à la résilience du petit peuple japonais déjà profondément enracinée vingt ans avant les bouleversements de la seconde guerre mondiale. Le graphisme est fin et élégant même si les personnages sont un peu figés et lisses. Taniguchi s'attarde avec bonheur sur les beautés de la nature du département de Yamanashi. Les extérieurs sont très détaillés et soignés ce qui amplifie l'ambiance contemplative du récit. Une lecture agréable qui m'a bien séduit. 3.5

25/12/2024 (modifier)
Couverture de la série Détective Conan
Détective Conan

Cette série me rend perplexe. Plus de 270 millions d'exemplaires pour 106 opus ( au Japon), C'est le cinquième manga le plus lu jusqu'à présent. La thématique des enquêtes policières où le/la lecteur-trice s'essaye à la résolution des énigmes est un argument efficace. L'idée première de faire rajeunir le héros de 17 à 6 ans procure un bon fil rouge. Las j'ai picoré jusqu'au 44 ( ma BM a jeté les pouces à ce numéro)et l'intrigue des hommes en noir est développée avec une lenteur extrême pour ne pas tuer la poule aux œufs d'or. Ce qui fait que le scénario devient répétitif autour de trois ou quatre énigmes (par opus) plus ou moins réussies mais qui finissent par se ressembler fortement. De plus la persistance de la jeunesse de Conan/Shinichi bloque le développement de la personnalité du personnage ( sentimentalité ,amitié, psychologie plus complexe par exemple) et nuit à la crédibilité sur le long terme. Graphiquement c'est un classique bien travaillé avec beaucoup de dynamisme. J'ai toujours les mêmes réserves sur des visages très jeunes et lisses au expressions déformées mais c'est le genre qui le veut. Ma réserve principale tient toujours au personnages féminins qui ressemblent à des gamines de 14 ans avec toutes le même profil. Une lecture distrayante sur quelques numéros mais pour laquelle je ne m'attarderai pas. 2.5

25/12/2024 (modifier)
Couverture de la série RIP
RIP

Après une longue lecture de cette funeste série R.I.P, j'en ressors avec un avis mitigé. Tout d'abord ça commence sur les chapeaux de roues avec un grand enthousiasme sur la suite de l'intrigue. Puis plus j'avançais sur les tomes de le série et plus mon enthousiasme s'essoufflait tel le dernier souffle d'un vivant. Pour vous la faire courte, ma préférence est tout bonnement les 2 premiers tomes, qui sont magistraux. Le 3e et 6e tomes se défendent très bien également. Ce qui est génial avec ce genre de fiction, c'est que l'auteur nous épate à nous inclure du réalisme dans son scénario, avec pas mal de travail de documentation. Il nous transmet la connaissance sur la mort sur tous ses aspect, qui est pour le coup bien mise en scène. L'originalité de cette BD est son puzzle scénaristique, par les différents points de vues de nos protagonistes qui se croisent sur le même fond d'histoire. Ce qui émane de très bon cliffhanger et une intrigue haletante pour chaque protagoniste. Concernant mon appréciation des différents tomes: Le premier tome Derrick, c'est la découverte et l'amusement de l'oeuvre. Pour vous dire, j'ai jamais autant rie sur une BD qu'avec la scène du règlement de compte chez Ahmed, par la conversation de nos croquemorts dans leur Volkswagen combi en train de s'engueler sur leurs pseudos de bandit. Le second tome Maurice, s'imprègne d'une intrigue vraiment classe avec le personnage le plus interessant de ce beau merdier. On a tout de même une certaine empathie pour notre vieux bougre... *********************************SpoilAlerte************************************* Le troisième tome Ahmed, de l'étonnement qui en ressort, par le comportement linguistique du protagoniste en question. Je m'attendais à un caractère plus marqué. Mais ce tome reste tout de même intéressant, on y apprend pas mal de chose sur la datation des corps par les insectes, c'est juste fascinant. Le quatrième tome Albert, c'est du dégout et de la haine qui m'a atteint. J'ai vraiment détesté ce personnage et son histoire, je le trouve des plus méprisables et inintéressants. Même si c'est voulu avec le coté psychiatrique décalé qui est mis en avant, cela n'a pas fait mouche sur ma lecture. C'est pour moi le tome le moins intéressant de la série. Le cinquième tome Fanette, c'est la protagoniste que j'attendais le plus de connaitre, mais comme pour le tome 4, j'en suis ressorti déçu. On discerne mieux la relation de la police dans l'histoire, grâce au croisement avec le tome 3 Ahmed. Mais Fanette n'a rien dégagé d'exceptionnel dans son tome, pourtant bien mise en avant et prometteuse dans les précédents. J'attendais d'elle, une battante, mais on côtoie une dépressive qui a tout raté dans sa vie même sa propre mort... Le dernier tome Eugène, lui redore le blason mais fini en eau de boudin. J'ai adoré ce personnage très impulsif et caractériel. Même si son histoire est bien emmener, la lassitude s'est emparée de moi, à cause de la répétition de l'histoire que l'on connait par coeur à force de relire la même boucle... La conclusion de l'intrigue de la bague et des plus passives. Aucune surprise, juste un Ok ça passe. ******************************FinSpoilAlerte************************************* Concernant les coups de crayons illustrants cette histoire morbide, je dois bien dire que cela est très agréable à la lecture, bien réalisés avec beaucoup de travail sur les décors, détails, personnages ainsi que l'ambiance qui s'en dégage, grâce aux couleurs chaudes et chatoyantes. Pour conclure, une belle lecture sur la forme à contrario sur le fond, même si l'idée de départ est très originale, la répétition de la boucle scénaristique crée une lassitude des plus mortels....

25/12/2024 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Kaleïdos
Kaleïdos

Voilà donc un nouvel univers de fantasy à destination de la jeunesse chez Delcourt. Le gros atout de la série saute aux yeux dès la couverture : une profusion de couleurs, où végétaux et minéraux semblent se tailler la part du lion. Une impression qui se confirme à la lecture : Lucio Leoni et Emanuela Negrin (encreuse), aidés par 1Ver2Ânes aux couleurs, propose une palette visuelle très agréable, sans doute inspirée de nombreuses œuvres de planet fantasy, sans qu'aucune ne soit mise en avant plus que l'autre. J'aime bien les personnages sont remplacés par des tentacules, cela ajoute une belle dose d'imagination à cet univers débridé. Ayant lu les deux précédentes séries de mOTUS, j'étais impatient de découvrir celle-ci. Il s'agit pour l'heure d'un album d'exposition, qui nous donne un cadre, une situation, et quelques personnages principaux, avec déjà pas mal d'action. J'imagine que par la suite il va y en avoir pas mal, c'est l'un des crédos du scénariste. Le tome 2 fait bien avancer l'intrigue, le héros Jharzafat se retrouve dans une situation compliquée, avec un jeu d'alliances qui se modifie suite à une réception à la Cour que ne se passe pas comme prévu. Plusieurs personnages-clés font leur apparition dans ce second segment, ils viennent densifier l'histoire sans toutefois totalement se révéler. Côté dessin, c'est encore une fois magnifique, le travail sur les designs et les couleurs mérite à lui seul la lecture. Vite, la suite !

15/09/2023 (MAJ le 25/12/2024) (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Les Contrées salées
Les Contrées salées

Un conte qui a des qualités, mais qui ne m'a pas trop passionné ou touché. Je ne savais pas le genre de l'album lorsque je l'ai emprunté et j'étais surpris de voir que ce je prenais sur un roman graphique qui se passe durant le temps des pionniers s'est transformé en conte ! J'aime bien être surpris comme ça. Le scénario est pas mal, mais comme gruizzli je me suis parfois posé des questions sur des choix scénaristiques et lorsque j'ai refermé l'album j'ai ressenti une déception face à la fin. Vu que cela semble raconter le passer de l'enfance à l'âge adulte, je me demande si le public-cible n'est pas les ados. Le dessin me fait penser à du manga et heureusement ce style est mieux maitrisé que de ce que j'ai vu dans d'autres œuvres occidentales. Les couleurs sont belles. J'avais vraiment le sensation de regardé un film d'animation venu du Japon.

25/12/2024 (modifier)