Pas mal mais je n’irais pas au delà.
Un one-shot honnête qui mélange plusieurs genres, le melting-pot/cocktail est fait avec un certain talent mais ça ne marquera pas vraiment.
Perso j’y suis allé pour le côté coquin et si j’ai été déçu sur cette partie (elle est finalement que très anecdotique), j’ai été très agréablement surpris de trouver autre chose. L’histoire de notre couple se laisse suivre et le récit part sur un mode d’emploi «comment survivre sur une île déserte». De ce côté, il y a des passages too much, notre héroïne est bien tombée avec son mari imposé.
Pas fou mais pas foncièrement déplaisant, on ajoute à ça un dessin de très bonne facture et un petit raccrochage à des événements historiques pour donner un peu plus d’envergure à l’ensemble.
Nota : comme PatrikGC, quid des jeunes femmes amenées par les pirates ?
Une histoire simple, très courte, mais bien racontée et joliment illustrée.
L'histoire étant courte, justement, je n'ai pas envie de trop la dévoiler, si ce n'est pour vous dire qu'elle concerne un ours et sa fille humaine qui entreprennent un long voyage. Les personnages sont attachants, leur affections l'un-e pour l'autre et leurs émotions complexes sont très bien retranscrites, vraiment l'histoire est agréable à lire.
J'aurais pu noter plus généreusement si le récit ne m'avait pas paru si court. Je ne jette pas complètement la pierre, son histoire sachant aller à l'essentiel tout en conservant un rythme maîtrisé est une des forces de ce dyptique, mais j'aurais aimé un petit plus, en tout cas que la lecture ne me paraisse pas si rapide.
J'ai presque honte d'avoir si peu à dire après ma lecture car j'ai vraiment trouvé l'histoire prenante et jolie.
Une lecture jeunesse recommandée en tout cas, ne serait-ce que pour les magnifiques dessins de Léa Mazé.
Après la lecture de Arzach cette série de Moebius renvoie dans du classique. On retrouve une construction avec des histoires courtes construites sur un scénario avec des dialogues qui balayent de l'humour à la poésie. C'est vraiment dans la veine de la SF de ces années 70 proposée par d'autres grands auteurs comme Bilal ou Comès. Cela se lit vite et pour moi de façon agréable. J'aime bien la thématique sur la sexualité que propose l'auteur entre attirance et répulsion. C'était déjà présent dans un épisode de Arzach et cela anticipe une des principales thématiques sociétales des années SIDA dans la décennie suivante.
Graphiquement le trait a un peu vieilli mais reste d'une haute technicité, comme j'aime cette profusion de couleurs dans une disharmonie savamment calculée j'ai passé un agréable moment de lecture.
Je suis perplexe après la lecture de cette série. Je trouve l'idée de départ très bonne. Cette liaison entre deux lieux marqués par l'homme de façon opposée est très subtile. Davodeau propose un double lien dans l'espace et par le temps long qui donne une parenté entre les deux événements. Une parenté fratricide à travers les siècles puisque l'une mène à la création et l'autre à une destruction supposée.
Davodeau choisit la marche comme moyen d'introspection qui lui permettra d'exprimer sa pensée. Je me suis donc retrouvé au milieu des paysages magnifiques du Massif Central et du Morvan dans les pas de l'auteur. J'ai profité de certains de ces sentiers du Cantal et du Puy de Dôme pour apprécier pleinement ces pages. Je dois dire que l'invite virtuelle que Davodeau fait à ses interlocuteur est assez perturbatrice par moment. On arrive alors à la motivation première de l'auteur de porter une violente charge contre le nucléaire par le biais de la gestion des déchets. Ici j'ai quelques réserves. Si certains intervenants m'ont passionné j'ai trouvé certains autres à la marge du sujet. De plus l'auteur a choisi de n'avoir aucun contradicteur, c'est sa liberté de créateur mais le lecteur possède aussi la liberté de ne pas y adhérer surtout quand l'auteur critique implicitement la justice. Comme le souligne Davodeau et ses interlocuteurs, depuis l'origine le nucléaire est un sujet de gouvernance, un sujet politique. Initié par la droite dans les années 60, confirmé par la gauche en 81 la quasi totalité de la classe politique a validé l'entreprise. Dans ces conditions j'aurais aimé avoir un intervenant politique, quel qu'il soit, dans la galerie proposée. Enfin comme le souligne certains avis, les déchets sont là. On peut et on doit fortement le regretter mais chaque génération devra faire avec. C'était d'ailleurs le pari technologique qu'avaient fait les concepteurs du nucléaire. Là encore j'aurais aimé avoir un interlocuteur qui propose une vision moins anxiogène.
Le graphisme réaliste de l'auteur est d'une grande beauté (oups l'auteur va me taper sur les doigts pour mon sens de la beauté) ou disons qu'il est d'une grande maîtrise et très abouti. Je l'ai trouvé poétique, humoristique avec beaucoup d'anecdotes visuelles très bien posées.
Un ouvrage visuellement fort mais dont le parti pris très partial (assumé) me laisse sceptique compte tenu de la difficulté du sujet exposé assez superficiellement.
Une philosophe souhaitant étudier de l'intérieur les mécanismes de la téléréalité se retrouve engagée comme Journaliste, c'est-à-dire plus ou moins metteuse en scène, lors d'une saison d'un équivalent des Marseillais en Thaïlande.
N'y connaissant pas grand chose en téléréalité, je ne sais pas quelle est la part de réalité et de fiction dans cet ouvrage. Je découvre après lecture qu'il y a effectivement eu une émission les Marseillais en Thaïlande en 2019, qu'elle s'est bien déroulée à Phuket et que des personnages semblent similaires à ceux décrits dans cette BD. Du coup, je ne sais pas si la co-scénariste, Tilila Relmani, a vraiment joué le même rôle que la Yasmina de la BD qui lui ressemble fortement.
Toujours est-il que c'est une plongée dans la réalité d'une téléréalité, où l'on découvre l'envers du décor, tout le staff qui travaille autour des protagonistes, les discussions qu'ils ont avec eux, et surtout que ceux-ci jouent vraiment un rôle et qu'ils sont conscients de l'image qu'ils donnent d'eux-mêmes et qu'ils amplifient parfois pour mieux attirer le public... et bien sûr de tout le marketing et autres placements de produit autour de ça, transformant les protagonistes en influenceurs qui s'expatrient pour certains à Dubaï. L'héroïne, Yasmina, se lie d'amitié avec l'une d'entre elles et permet ainsi d'avoir sa propre version des faits et son opinion sur l'ensemble. Et comme Yasmina est philosophe, elle explique aussi tous les mécanismes sociologiques et philosophiques qui amènent le public à s'intéresser voire à se passionner pour cette forme de voyeurisme qu'est la téléréalité.
C'est intéressant mais pas passionnant. Si j'avais été curieux des premières émissions de téléréalité il y a 25 ans, je m'en fiche désormais totalement et ne comprend pas les gens qui continuent à les suivre et à suivre n'importe quel influenceur en général. Les explications de la philosophe permettent de s'en faire une maigre idée, sans pour autant la comprendre ou du moins la partager. Et comme tout discours philosophique, j'ai eu tendance à décrocher un peu quand il part dans des diatribes un peu longues, ce qui heureusement n'arrive pas trop.
Je ne me suis pas ennuyé à la lecture de cette BD et j'ai découvert certaines choses sur comment se passent les émissions de téléréalité et la vraie personnalité de leurs candidats, mais cela ne marquera pas ma mémoire.
J’ai emprunté – et lu – la première intégrale, qui reprend les 5 premiers albums (et pas mal de planches inédites en album). Comme d’habitude avec ces intégrales Dupuis, le dossier de présentation est riche et bien fichu – pour la série, les auteurs, mais aussi pour l’histoire de la BD de l’époque (ici les années 1970 surtout).
C’est une série que je ne connaissais pas, qui était passé sous mes radars. J’étais assez circonspect, ne connaissant pas Mazel, mais ayant déjà été refroidi par certaines des – très – nombreuses séries scénarisées par Cauvin.
C’est clairement une série à réserver à un jeune lectorat (c'est à cette aune que je l'évalue). Car les intrigues sont assez simplistes, usant de « trucs » parfois répétitifs (le serpent assez « spécial », les deux braconniers/trafiquants plutôt abrutis).
Le casting est au départ original, avec un Boulouloum, gamin parodiant Tarzan en miniature, accompagné d’un immense gorille, Guiliguili (personnage qui prend un peu d’ampleur au bout d’un moment, mais qui reste en retrait). Les valeurs de défense de la nature et de la faune sauvages sont aussi des atouts pour le jeune lectorat.
Pour le lecteur adulte, on peut dire que certains gags sont amusants – mais l’ensemble est inégal et pas forcément transcendant. Le duo de trafiquants, avec un Harry (le chef, colérique, malchanceux et con) et un acolyte – dont j’ai zappé le nom – encore plus débile (portant bizarrement les mêmes fringues que Lucky Luke – sur un corps moins svelte !), qui font le sel des intrigues : ils sont à la fois les méchants vecteurs de tension, et les meilleures sources de gags, puisque tous leurs plans échouent lamentablement.
Le dessin de Mazel, dans un style caricatural typique du Journal de Spirou, est plutôt bon et agréable.
Note réelle 2,5/5.
Découverte à sa moitié, La Caste est une série qui m’a vraiment émerveillé à une lointaine époque. Je ne dois d’ailleurs pas être le seul puisqu’elle récolte bien plus d’avis que L'Incal - point d’origine de l’univers développé (petite incompréhension perso d’ailleurs).
La lecture récente de Castaka m’a donné envie de m’y replonger. Enfin ça a plutôt été un survol tant je la connais par cœur et que finalement les années passant … je me rends compte que j’ai perdu l’engouement.
Aujourd’hui c’est un 3* franc mais pas plus.
J’ai encore beaucoup de nostalgie pour les 5 premiers tomes mais les 3 suivants ne jouissent plus du tout de la même aura. Pourtant on retrouve exactement le même schéma que depuis ses débuts mais c’est moins fort que ça en devient guignolesque, ça perd en force. Je ne vois plus que les défauts.
Commençons par le graphisme, le trait et couleurs de Gimenez s’affinent avec le temps mais c’est un style qui a mal vieilli je trouve, j’y suis maintenant bien moins réceptif. Cependant il convient parfaitement à la série et accompagne de belle manière cette grandiloquence et surenchère du récit. Les couvertures gardent leur charme
Niveau histoire, il ne faut pas être allergique à Jodo, c’est un style parfois lourd et particulièrement ici avec le vocabulaire (Meta machin, paléo truc, supra bidule …) ou les AR des 2 robots. Comme pour le fond où l’on retrouve nombreuses de ses thématiques : inceste, mutilation, tragédie … C’est le mec blasé qui vous parle parce qu’à l’époque je trouvais ça plutôt cool comme patte.
Bref vous l’aurez compris j’en suis bien revenu. Je reconnais qu’elle a marqué une époque mais comparé à L’Incal, ce n’est pas une série que je recommanderais spécialement (particulière mais fatigante surtout vers la fin).
Ps : le HS n’apporte pas grand chose et n’est à réserver que pour les puristes. A noter un court récit qui reprend point par point la trame de Castaka … le scénariste recycle sans cesse.
J'ai pris cette BD malgré les avis pour ses graphismes qui me tentaient vraiment. Et cette histoire semblait m'évoquer Tsunami que j'avais beaucoup apprécié, évoquant les îles d'Indonésie, sa mer magnifique et sa nature cruelle aussi.
La BD commence doucement et met un petit temps avant d'arriver à l'élément déclencheur qui permet d'embrayer sur le véritable sujet de l'histoire. Cette histoire de crocodile déboule finalement pour entamer un récit bien différent de ce qu'il y avait comme première proposition. On se détourne du récit du tournage d'un documentaire pour partir vers .... autre chose. Et c'est là que j'ai eu un petit souci dans le récit : le début est assez clair sur la question écologique et l'envie de faire des documentaires de lieux que l'humain détruit, une thématique intéressante, avant de partir en histoire de vengeance envers ce crocodile et finalement un retour des années plus tard.
L'ensemble est assez étonnant, et je dois dire que je ne suis pas certain de ce que l'auteur dit à travers cette histoire. Le mélange de différentes choses (la question de l'environnement, l'évolution des paysages, les locaux, les crocos ...) qui finissent par diluer les différents messages. Il y a peut-être trop de sujets évoqués et pas forcément conclus, d'autant que certains aspects font factices. Le crocodile comme une sorte de divinité de la nature m'a paru franchement grossier, d'autant que j'ai eu du mal à comprendre sa logique de vengeance. En fait, je pense que j'aurais préféré un vrai message intéressant sur le fait que même en étant écolo et défenseur de la nature, elle n'est jamais notre pote ou notre alliée : les animaux agiront comme ils l'ont toujours fait, et c'est tout. Ce message aurait pu être très intéressant et montrer que justement l'engagement écolo ne se fait pas pour sauver une nature amicale, mais sauver une nature qui peut tout à fait être dangereuse.
En l'état, l'histoire fait un peu étrange, ballotté entre plusieurs volontés et mâtinée de fantastique qui ne lui va pas vraiment, à mon gout. C'est dommage, le dessin est bon et il y a de vraies belles planches qui valent le coup d’œil ! Une lecture pas indispensable et dont je ne suis pas certain de comprendre le message.
Sentiment très mitigé envers cette BD qui présente plusieurs originalités dans sa structure narrative mais qui est aussi trop longue, un peu lénifiante et pas assez percutante.
C'est un album scindé en plusieurs chapitres aux personnages variés qui présentent des points de vue différents à plusieurs époques sur les actes mystérieux de trois femmes qui semblent défier les siècles et agir comme d'étranges sorcières. Cela commence par leur arrivée à Buenos Aires au XVIIIe siècle alors qu'elles ne sont que trois silhouettes encapuchonnées et accompagnées de leur bouc que des marins et une passagère observent débarquer à terre. Cela se poursuit de nos jours alors qu'un homme est témoin de pratiques étranges dans une grande demeure de la ville et qu'il en subit lui-même les conséquences sans rien y comprendre. Et cela se poursuit à différentes époques, avec à chaque fois des protagonistes différents qui sont témoins plus ou moins proches des agissements de ces femmes qui garderont toujours leur mystère. Sont-elles bénéfiques et protectrices des femmes et des enfants ? Kidnappent-elles ces derniers pour d'étranges pratiques magiques ? Que veulent-elles à ces hommes dont elles stimulent la libido et qu'elles envoutent contre leur gré ? Est-ce la mort qui les attend tous ou autre chose ? Et ce bouc est-il le véritable familier satanique qu'il donne l'impression d'être ?
L'ouvrage, aussi long soit-il, ne distillera ces informations qu'au compte-goutte et laissera le lecteur dans l'expectative jusqu'au bout.
J'aime cette manière d'entretenir le mystère en le dévoilant par portions, avec à chaque fois de nouveaux personnages confrontés à de nouvelles informations, le tout dans une ambiance menaçante et énigmatique que ne renierait pas Lovecraft.
Mais en même temps, c'est vraiment long et laborieux à lire.
Le dessin n'est pas ma tasse de thé, avec son trait imprécis et ses personnages mastoc aux toutes petites têtes. La mise en scène présente quelques originalités, tant dans la mise en page que dans la narration et surtout dans le choix de ses héros, mais elle peine à captiver. D'autant plus qu'à chaque nouveau chapitre, on repart sur un nouveau contexte qu'il faut découvrir et que les protagonistes ne sont pas toujours des plus charismatiques. Ca m'a empêché de me sentir vraiment impliqué dans ma lecture, et seule la curiosité de découvrir les vraies natures et intentions de ces femmes qui ressemblent pour de bon à des sorcières a maintenu mon intérêt jusqu'au bout même si j'ai décroché à plusieurs moments.
Cette curiosité n'a pas été satisfaite mais je n'en suis pas ressorti frustré pour autant car l'ambiance a su rester bonne et la fin logique et convenable, quoiqu'assez confuse, avec un voile de mystère qui persiste mais ne dérange pas car il a une certaine élégance.
Même si les trois couvertures mettent le Hip hop et le Break en évidence ce n'est pas la thématique principale de la série à mes yeux.
Cette construction d'un crew autour de six ados de 16 ans permet d'aborder de façon soft plusieurs autres sujets liés à la vie en banlieue. C'est classiquement les relations sentimentales entre les membres du groupe qui dominent. L'autrice y ajoute la problématique de la relation avec la police et des intrigues qui mixent gangs de dealers, promoteurs véreux, immigration plus ou moins clandestine.
C'est traité d'une façon très soft et un brin superficielle avec pas mal de clichés mais le récit se laisse lire aisément car il est rempli de bons sentiments. Les bons et les méchants sont clairement identifiés sans trop de nuances ce qui renvoie à un lectorat d'ados assez jeune.
Evidemment créer un crew hip hop avec deux débutants de seize ans qui n'ont pas du tout cette culture peut faire sourire. Pour ce qui concerne cette thématique je renvoie à la série Rosigny Zoo de Chloé Wary bien plus proche à mon avis de la réalité de cette pratique et de sa philosophie.
Toutefois le récit reste fluide avec quelques flashback qui prennent le temps d'approfondir le passé des personnages tous bien gentils.
Je ne suis pas fan de ce graphisme très numérique qui donne l'impression de regarder une animation TV pour la jeunesse. Cela manque de personnalité mais le dynamisme est bon.
Une lecture pour ados qui s'appuie sur une positive attitude dans de nombreux sujets. Pourquoi pas.
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Pleasure island
Pas mal mais je n’irais pas au delà. Un one-shot honnête qui mélange plusieurs genres, le melting-pot/cocktail est fait avec un certain talent mais ça ne marquera pas vraiment. Perso j’y suis allé pour le côté coquin et si j’ai été déçu sur cette partie (elle est finalement que très anecdotique), j’ai été très agréablement surpris de trouver autre chose. L’histoire de notre couple se laisse suivre et le récit part sur un mode d’emploi «comment survivre sur une île déserte». De ce côté, il y a des passages too much, notre héroïne est bien tombée avec son mari imposé. Pas fou mais pas foncièrement déplaisant, on ajoute à ça un dessin de très bonne facture et un petit raccrochage à des événements historiques pour donner un peu plus d’envergure à l’ensemble. Nota : comme PatrikGC, quid des jeunes femmes amenées par les pirates ?
Elma - Une vie d'ours
Une histoire simple, très courte, mais bien racontée et joliment illustrée. L'histoire étant courte, justement, je n'ai pas envie de trop la dévoiler, si ce n'est pour vous dire qu'elle concerne un ours et sa fille humaine qui entreprennent un long voyage. Les personnages sont attachants, leur affections l'un-e pour l'autre et leurs émotions complexes sont très bien retranscrites, vraiment l'histoire est agréable à lire. J'aurais pu noter plus généreusement si le récit ne m'avait pas paru si court. Je ne jette pas complètement la pierre, son histoire sachant aller à l'essentiel tout en conservant un rythme maîtrisé est une des forces de ce dyptique, mais j'aurais aimé un petit plus, en tout cas que la lecture ne me paraisse pas si rapide. J'ai presque honte d'avoir si peu à dire après ma lecture car j'ai vraiment trouvé l'histoire prenante et jolie. Une lecture jeunesse recommandée en tout cas, ne serait-ce que pour les magnifiques dessins de Léa Mazé.
L'Homme est-il bon ?
Après la lecture de Arzach cette série de Moebius renvoie dans du classique. On retrouve une construction avec des histoires courtes construites sur un scénario avec des dialogues qui balayent de l'humour à la poésie. C'est vraiment dans la veine de la SF de ces années 70 proposée par d'autres grands auteurs comme Bilal ou Comès. Cela se lit vite et pour moi de façon agréable. J'aime bien la thématique sur la sexualité que propose l'auteur entre attirance et répulsion. C'était déjà présent dans un épisode de Arzach et cela anticipe une des principales thématiques sociétales des années SIDA dans la décennie suivante. Graphiquement le trait a un peu vieilli mais reste d'une haute technicité, comme j'aime cette profusion de couleurs dans une disharmonie savamment calculée j'ai passé un agréable moment de lecture.
Le Droit du sol
Je suis perplexe après la lecture de cette série. Je trouve l'idée de départ très bonne. Cette liaison entre deux lieux marqués par l'homme de façon opposée est très subtile. Davodeau propose un double lien dans l'espace et par le temps long qui donne une parenté entre les deux événements. Une parenté fratricide à travers les siècles puisque l'une mène à la création et l'autre à une destruction supposée. Davodeau choisit la marche comme moyen d'introspection qui lui permettra d'exprimer sa pensée. Je me suis donc retrouvé au milieu des paysages magnifiques du Massif Central et du Morvan dans les pas de l'auteur. J'ai profité de certains de ces sentiers du Cantal et du Puy de Dôme pour apprécier pleinement ces pages. Je dois dire que l'invite virtuelle que Davodeau fait à ses interlocuteur est assez perturbatrice par moment. On arrive alors à la motivation première de l'auteur de porter une violente charge contre le nucléaire par le biais de la gestion des déchets. Ici j'ai quelques réserves. Si certains intervenants m'ont passionné j'ai trouvé certains autres à la marge du sujet. De plus l'auteur a choisi de n'avoir aucun contradicteur, c'est sa liberté de créateur mais le lecteur possède aussi la liberté de ne pas y adhérer surtout quand l'auteur critique implicitement la justice. Comme le souligne Davodeau et ses interlocuteurs, depuis l'origine le nucléaire est un sujet de gouvernance, un sujet politique. Initié par la droite dans les années 60, confirmé par la gauche en 81 la quasi totalité de la classe politique a validé l'entreprise. Dans ces conditions j'aurais aimé avoir un intervenant politique, quel qu'il soit, dans la galerie proposée. Enfin comme le souligne certains avis, les déchets sont là. On peut et on doit fortement le regretter mais chaque génération devra faire avec. C'était d'ailleurs le pari technologique qu'avaient fait les concepteurs du nucléaire. Là encore j'aurais aimé avoir un interlocuteur qui propose une vision moins anxiogène. Le graphisme réaliste de l'auteur est d'une grande beauté (oups l'auteur va me taper sur les doigts pour mon sens de la beauté) ou disons qu'il est d'une grande maîtrise et très abouti. Je l'ai trouvé poétique, humoristique avec beaucoup d'anecdotes visuelles très bien posées. Un ouvrage visuellement fort mais dont le parti pris très partial (assumé) me laisse sceptique compte tenu de la difficulté du sujet exposé assez superficiellement.
Eloge de la surface - Dans les profondeurs de la téléréalité
Une philosophe souhaitant étudier de l'intérieur les mécanismes de la téléréalité se retrouve engagée comme Journaliste, c'est-à-dire plus ou moins metteuse en scène, lors d'une saison d'un équivalent des Marseillais en Thaïlande. N'y connaissant pas grand chose en téléréalité, je ne sais pas quelle est la part de réalité et de fiction dans cet ouvrage. Je découvre après lecture qu'il y a effectivement eu une émission les Marseillais en Thaïlande en 2019, qu'elle s'est bien déroulée à Phuket et que des personnages semblent similaires à ceux décrits dans cette BD. Du coup, je ne sais pas si la co-scénariste, Tilila Relmani, a vraiment joué le même rôle que la Yasmina de la BD qui lui ressemble fortement. Toujours est-il que c'est une plongée dans la réalité d'une téléréalité, où l'on découvre l'envers du décor, tout le staff qui travaille autour des protagonistes, les discussions qu'ils ont avec eux, et surtout que ceux-ci jouent vraiment un rôle et qu'ils sont conscients de l'image qu'ils donnent d'eux-mêmes et qu'ils amplifient parfois pour mieux attirer le public... et bien sûr de tout le marketing et autres placements de produit autour de ça, transformant les protagonistes en influenceurs qui s'expatrient pour certains à Dubaï. L'héroïne, Yasmina, se lie d'amitié avec l'une d'entre elles et permet ainsi d'avoir sa propre version des faits et son opinion sur l'ensemble. Et comme Yasmina est philosophe, elle explique aussi tous les mécanismes sociologiques et philosophiques qui amènent le public à s'intéresser voire à se passionner pour cette forme de voyeurisme qu'est la téléréalité. C'est intéressant mais pas passionnant. Si j'avais été curieux des premières émissions de téléréalité il y a 25 ans, je m'en fiche désormais totalement et ne comprend pas les gens qui continuent à les suivre et à suivre n'importe quel influenceur en général. Les explications de la philosophe permettent de s'en faire une maigre idée, sans pour autant la comprendre ou du moins la partager. Et comme tout discours philosophique, j'ai eu tendance à décrocher un peu quand il part dans des diatribes un peu longues, ce qui heureusement n'arrive pas trop. Je ne me suis pas ennuyé à la lecture de cette BD et j'ai découvert certaines choses sur comment se passent les émissions de téléréalité et la vraie personnalité de leurs candidats, mais cela ne marquera pas ma mémoire.
Boulouloum et Guiliguili (Les Jungles Perdues)
J’ai emprunté – et lu – la première intégrale, qui reprend les 5 premiers albums (et pas mal de planches inédites en album). Comme d’habitude avec ces intégrales Dupuis, le dossier de présentation est riche et bien fichu – pour la série, les auteurs, mais aussi pour l’histoire de la BD de l’époque (ici les années 1970 surtout). C’est une série que je ne connaissais pas, qui était passé sous mes radars. J’étais assez circonspect, ne connaissant pas Mazel, mais ayant déjà été refroidi par certaines des – très – nombreuses séries scénarisées par Cauvin. C’est clairement une série à réserver à un jeune lectorat (c'est à cette aune que je l'évalue). Car les intrigues sont assez simplistes, usant de « trucs » parfois répétitifs (le serpent assez « spécial », les deux braconniers/trafiquants plutôt abrutis). Le casting est au départ original, avec un Boulouloum, gamin parodiant Tarzan en miniature, accompagné d’un immense gorille, Guiliguili (personnage qui prend un peu d’ampleur au bout d’un moment, mais qui reste en retrait). Les valeurs de défense de la nature et de la faune sauvages sont aussi des atouts pour le jeune lectorat. Pour le lecteur adulte, on peut dire que certains gags sont amusants – mais l’ensemble est inégal et pas forcément transcendant. Le duo de trafiquants, avec un Harry (le chef, colérique, malchanceux et con) et un acolyte – dont j’ai zappé le nom – encore plus débile (portant bizarrement les mêmes fringues que Lucky Luke – sur un corps moins svelte !), qui font le sel des intrigues : ils sont à la fois les méchants vecteurs de tension, et les meilleures sources de gags, puisque tous leurs plans échouent lamentablement. Le dessin de Mazel, dans un style caricatural typique du Journal de Spirou, est plutôt bon et agréable. Note réelle 2,5/5.
La Caste des Méta-barons
Découverte à sa moitié, La Caste est une série qui m’a vraiment émerveillé à une lointaine époque. Je ne dois d’ailleurs pas être le seul puisqu’elle récolte bien plus d’avis que L'Incal - point d’origine de l’univers développé (petite incompréhension perso d’ailleurs). La lecture récente de Castaka m’a donné envie de m’y replonger. Enfin ça a plutôt été un survol tant je la connais par cœur et que finalement les années passant … je me rends compte que j’ai perdu l’engouement. Aujourd’hui c’est un 3* franc mais pas plus. J’ai encore beaucoup de nostalgie pour les 5 premiers tomes mais les 3 suivants ne jouissent plus du tout de la même aura. Pourtant on retrouve exactement le même schéma que depuis ses débuts mais c’est moins fort que ça en devient guignolesque, ça perd en force. Je ne vois plus que les défauts. Commençons par le graphisme, le trait et couleurs de Gimenez s’affinent avec le temps mais c’est un style qui a mal vieilli je trouve, j’y suis maintenant bien moins réceptif. Cependant il convient parfaitement à la série et accompagne de belle manière cette grandiloquence et surenchère du récit. Les couvertures gardent leur charme Niveau histoire, il ne faut pas être allergique à Jodo, c’est un style parfois lourd et particulièrement ici avec le vocabulaire (Meta machin, paléo truc, supra bidule …) ou les AR des 2 robots. Comme pour le fond où l’on retrouve nombreuses de ses thématiques : inceste, mutilation, tragédie … C’est le mec blasé qui vous parle parce qu’à l’époque je trouvais ça plutôt cool comme patte. Bref vous l’aurez compris j’en suis bien revenu. Je reconnais qu’elle a marqué une époque mais comparé à L’Incal, ce n’est pas une série que je recommanderais spécialement (particulière mais fatigante surtout vers la fin). Ps : le HS n’apporte pas grand chose et n’est à réserver que pour les puristes. A noter un court récit qui reprend point par point la trame de Castaka … le scénariste recycle sans cesse.
Le Maître des crocodiles
J'ai pris cette BD malgré les avis pour ses graphismes qui me tentaient vraiment. Et cette histoire semblait m'évoquer Tsunami que j'avais beaucoup apprécié, évoquant les îles d'Indonésie, sa mer magnifique et sa nature cruelle aussi. La BD commence doucement et met un petit temps avant d'arriver à l'élément déclencheur qui permet d'embrayer sur le véritable sujet de l'histoire. Cette histoire de crocodile déboule finalement pour entamer un récit bien différent de ce qu'il y avait comme première proposition. On se détourne du récit du tournage d'un documentaire pour partir vers .... autre chose. Et c'est là que j'ai eu un petit souci dans le récit : le début est assez clair sur la question écologique et l'envie de faire des documentaires de lieux que l'humain détruit, une thématique intéressante, avant de partir en histoire de vengeance envers ce crocodile et finalement un retour des années plus tard. L'ensemble est assez étonnant, et je dois dire que je ne suis pas certain de ce que l'auteur dit à travers cette histoire. Le mélange de différentes choses (la question de l'environnement, l'évolution des paysages, les locaux, les crocos ...) qui finissent par diluer les différents messages. Il y a peut-être trop de sujets évoqués et pas forcément conclus, d'autant que certains aspects font factices. Le crocodile comme une sorte de divinité de la nature m'a paru franchement grossier, d'autant que j'ai eu du mal à comprendre sa logique de vengeance. En fait, je pense que j'aurais préféré un vrai message intéressant sur le fait que même en étant écolo et défenseur de la nature, elle n'est jamais notre pote ou notre alliée : les animaux agiront comme ils l'ont toujours fait, et c'est tout. Ce message aurait pu être très intéressant et montrer que justement l'engagement écolo ne se fait pas pour sauver une nature amicale, mais sauver une nature qui peut tout à fait être dangereuse. En l'état, l'histoire fait un peu étrange, ballotté entre plusieurs volontés et mâtinée de fantastique qui ne lui va pas vraiment, à mon gout. C'est dommage, le dessin est bon et il y a de vraies belles planches qui valent le coup d’œil ! Une lecture pas indispensable et dont je ne suis pas certain de comprendre le message.
Walicho
Sentiment très mitigé envers cette BD qui présente plusieurs originalités dans sa structure narrative mais qui est aussi trop longue, un peu lénifiante et pas assez percutante. C'est un album scindé en plusieurs chapitres aux personnages variés qui présentent des points de vue différents à plusieurs époques sur les actes mystérieux de trois femmes qui semblent défier les siècles et agir comme d'étranges sorcières. Cela commence par leur arrivée à Buenos Aires au XVIIIe siècle alors qu'elles ne sont que trois silhouettes encapuchonnées et accompagnées de leur bouc que des marins et une passagère observent débarquer à terre. Cela se poursuit de nos jours alors qu'un homme est témoin de pratiques étranges dans une grande demeure de la ville et qu'il en subit lui-même les conséquences sans rien y comprendre. Et cela se poursuit à différentes époques, avec à chaque fois des protagonistes différents qui sont témoins plus ou moins proches des agissements de ces femmes qui garderont toujours leur mystère. Sont-elles bénéfiques et protectrices des femmes et des enfants ? Kidnappent-elles ces derniers pour d'étranges pratiques magiques ? Que veulent-elles à ces hommes dont elles stimulent la libido et qu'elles envoutent contre leur gré ? Est-ce la mort qui les attend tous ou autre chose ? Et ce bouc est-il le véritable familier satanique qu'il donne l'impression d'être ? L'ouvrage, aussi long soit-il, ne distillera ces informations qu'au compte-goutte et laissera le lecteur dans l'expectative jusqu'au bout. J'aime cette manière d'entretenir le mystère en le dévoilant par portions, avec à chaque fois de nouveaux personnages confrontés à de nouvelles informations, le tout dans une ambiance menaçante et énigmatique que ne renierait pas Lovecraft. Mais en même temps, c'est vraiment long et laborieux à lire. Le dessin n'est pas ma tasse de thé, avec son trait imprécis et ses personnages mastoc aux toutes petites têtes. La mise en scène présente quelques originalités, tant dans la mise en page que dans la narration et surtout dans le choix de ses héros, mais elle peine à captiver. D'autant plus qu'à chaque nouveau chapitre, on repart sur un nouveau contexte qu'il faut découvrir et que les protagonistes ne sont pas toujours des plus charismatiques. Ca m'a empêché de me sentir vraiment impliqué dans ma lecture, et seule la curiosité de découvrir les vraies natures et intentions de ces femmes qui ressemblent pour de bon à des sorcières a maintenu mon intérêt jusqu'au bout même si j'ai décroché à plusieurs moments. Cette curiosité n'a pas été satisfaite mais je n'en suis pas ressorti frustré pour autant car l'ambiance a su rester bonne et la fin logique et convenable, quoiqu'assez confuse, avec un voile de mystère qui persiste mais ne dérange pas car il a une certaine élégance.
Au-delà des étoiles
Même si les trois couvertures mettent le Hip hop et le Break en évidence ce n'est pas la thématique principale de la série à mes yeux. Cette construction d'un crew autour de six ados de 16 ans permet d'aborder de façon soft plusieurs autres sujets liés à la vie en banlieue. C'est classiquement les relations sentimentales entre les membres du groupe qui dominent. L'autrice y ajoute la problématique de la relation avec la police et des intrigues qui mixent gangs de dealers, promoteurs véreux, immigration plus ou moins clandestine. C'est traité d'une façon très soft et un brin superficielle avec pas mal de clichés mais le récit se laisse lire aisément car il est rempli de bons sentiments. Les bons et les méchants sont clairement identifiés sans trop de nuances ce qui renvoie à un lectorat d'ados assez jeune. Evidemment créer un crew hip hop avec deux débutants de seize ans qui n'ont pas du tout cette culture peut faire sourire. Pour ce qui concerne cette thématique je renvoie à la série Rosigny Zoo de Chloé Wary bien plus proche à mon avis de la réalité de cette pratique et de sa philosophie. Toutefois le récit reste fluide avec quelques flashback qui prennent le temps d'approfondir le passé des personnages tous bien gentils. Je ne suis pas fan de ce graphisme très numérique qui donne l'impression de regarder une animation TV pour la jeunesse. Cela manque de personnalité mais le dynamisme est bon. Une lecture pour ados qui s'appuie sur une positive attitude dans de nombreux sujets. Pourquoi pas.