J’ai emprunté toute la série des Picquigny de Fred Bernard. Aujourd’hui intégré à la série Une Aventure de Jeanne Picquigny (il serait un intermède entre les tomes 2 et 3), cet album était au départ un one-shot, sorte de spin-of.
Il est en tout cas un peu déroutant, car il concerne non plus Jeanne, mais sa petite fille Lily. Surtout, il se déroule à l’époque contemporaine, et est clairement moins porté vers l’aventure avec un grand A comme les albums précédents. Du coup, en plus de surprendre, il captive un peu moins. Les questionnements d’une jeune mannequin m’ont a priori moins intéressé que les aventures de Jeanne, qui fleuraient bon les grands espaces amoureux et géographiques, à la Rider Haggard.
Il y a bien quelques passages rappelant les racines aventurières et exotiques familiales, et Lily a elle aussi connu une enfance et une vie sortant des sentiers battus. Mais ça m’a moins captivé que les albums précédents. Si ça reste néanmoins une lecture plaisante, c’est aussi grâce au dessin usant d’un Noir et Blanc simple mais agréable.
Mais je pense que cet album aurait dû rester à part. L’intégrer à la série « mère » ne lui apporte rien, et cela détone trop à mon goût par rapport à l’ensemble, c’est moins porté par le souffle de l’aventure. A noter que le dernier tome des aventures Jeanne Picquigny, « La paresse du Panda » boucle la boucle, avec Lily.
Les deux auteurs argentins nous livrent ici une histoire globalement sympathique, mais qui m’a quand même un peu laissé sur ma faim (j’ai lu la version Albin Michel, et ne sais pas ce que Drugstore a changé).
Comme à son habitude, Risso use d’un Noir et Blanc très tranché. Le rendu convient parfaitement aux récits noirs qu’il illustre souvent, et c’est le cas ici. J’aime bien l’ambiance créée par ce dessin, c’est agréable. Mon seul bémol viendrait de certains visages, que je ne trouve pas particulièrement beaux.
L’histoire de Trillo est une sorte de course-poursuite à travers les siècles (voire les millénaires, puisque ça commence dans l’Égypte pharaonique) entre un jeune homme – éternellement adolescent – et une jeune femme assez cynique et sadique. La période contemporaine est entrecoupée de très nombreux flash-back plus ou moins longs (très courts le plus souvent).
Il y a quelques accès de violence, qui donnent lieu à quelques passages glauques, un peu gores. Ça alimente la noirceur. Mais n’empêche pas des longueurs dans le récit. Un récit où le vampirisme est bien moins présent que ne le laissait penser le titre de la série.
Un classique parmi les classiques, une des premières bande-dessinées que les parents mettent dans les mains de leurs enfants (en tout cas à mon époque - avec mes 25 ans j'ai déjà un pied dans la tombe) et est au même titre qu'Astérix et Tintin une des figures de proue de la bande-dessinée franco-belge. Je vais vous avouez, j'aime bien Lucky Luke, mais je ne serais pas aussi enthousiaste que certain-e-s.
J'aime sincèrement Lucky Luke, en tout cas une certaine période de Lucky Luke (que je situerais entre l'arrivée de Goscinny et "Daisy Town") pour qui j'ai une petite affection et où je trouve que l'humour et l'aventure étaient à leur meilleur niveau de la série, avant ça le dessin et les récits ne m'emballent pas plus que ça et après cette période je trouve les histoires plus molles et moins inspirées. Peut-être même que certaines sur la fin de ma période de prédilection étaient tout aussi peu inspirées et je n'en garderais un si bon souvenir que par affect et nostalgie, c'est même fort possible. En tout cas, même dans la période que j'apprécie, je dois reconnaître que ce n'est pas parfait non plus : quelques histoires assez inégales, un certain côté "planplan"/"vitesse de croisière" qui s'installe à un moment ce qui rend les albums un peu trop convenus à mon goût, le rythme et la narration qui ont parfois mal vieilli (soyons honnêtes), ...
Reconnaissons quand-même que si elle a gardé cette aura de "culte" depuis tout ce temps, ce n'est pas parce que cette série est parfaite ou qu'elle possèderait des qualités universelles et intemporelles, mais parce qu'elle était une des premières de son genre et qu'elle a marqué une génération qui s'est empressée de vouloir la faire découvrir aux suivantes. Serais-je spontanément allez lire les albums de Lucky Luke si mon père ne me les avait pas mis entre les mains ? Je ne sais pas. En tout cas je suis sûre que si la série n'avait pas considérée comme une telle référence et que mon père ne me les avait pas fait lire étant enfant, je ne m'y serais sans doute pas autant attachée.
Mais bon, comme beaucoup je pense, j'apprécie quand-même l'humour, principalement autour de certains personnages comme les frères Dalton, Rantanplan, ou même certains plus épisodiques mais très marquants comme Calamity Jane et Ma Dalton.
Même si je ne considère pas cette série comme sincèrement méritante d'un canonique "cinq étoiles", je lui reconnais d'être toujours agréable à lire aujourd'hui, même si cela a quand-même vieilli. Les jeunes les lisent toujours avec grand plaisir, en tout cas.
Un one-shot sympathique, mais avec un scénario un peu trop léger pour être marquant.
Il y a un coté feel good dans ce récit mettant en vedette un homme qui pense qu'il va mourir et va partir en voyage avec sa femme qui je pense va toucher certains lecteurs, mais personnellement ce coté du scénario ne m'a pas touché. Les personnages ne sont pas assez attachants pour que j'éprouve des émotions sur leur situation.
Il y a des gags qui m'ont fait sourire et comme souvent avec Rabaté il y des dialogues savoureux, mais à force de voir le héros victime de hasard et de malchance, j'ai fini par trouver cela un peu lourd et artificiel.
Le dessin est très bon et va très bien pour ce type de récit.
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Lily Love Peacock
J’ai emprunté toute la série des Picquigny de Fred Bernard. Aujourd’hui intégré à la série Une Aventure de Jeanne Picquigny (il serait un intermède entre les tomes 2 et 3), cet album était au départ un one-shot, sorte de spin-of. Il est en tout cas un peu déroutant, car il concerne non plus Jeanne, mais sa petite fille Lily. Surtout, il se déroule à l’époque contemporaine, et est clairement moins porté vers l’aventure avec un grand A comme les albums précédents. Du coup, en plus de surprendre, il captive un peu moins. Les questionnements d’une jeune mannequin m’ont a priori moins intéressé que les aventures de Jeanne, qui fleuraient bon les grands espaces amoureux et géographiques, à la Rider Haggard. Il y a bien quelques passages rappelant les racines aventurières et exotiques familiales, et Lily a elle aussi connu une enfance et une vie sortant des sentiers battus. Mais ça m’a moins captivé que les albums précédents. Si ça reste néanmoins une lecture plaisante, c’est aussi grâce au dessin usant d’un Noir et Blanc simple mais agréable. Mais je pense que cet album aurait dû rester à part. L’intégrer à la série « mère » ne lui apporte rien, et cela détone trop à mon goût par rapport à l’ensemble, c’est moins porté par le souffle de l’aventure. A noter que le dernier tome des aventures Jeanne Picquigny, « La paresse du Panda » boucle la boucle, avec Lily.
Je suis un vampire
Les deux auteurs argentins nous livrent ici une histoire globalement sympathique, mais qui m’a quand même un peu laissé sur ma faim (j’ai lu la version Albin Michel, et ne sais pas ce que Drugstore a changé). Comme à son habitude, Risso use d’un Noir et Blanc très tranché. Le rendu convient parfaitement aux récits noirs qu’il illustre souvent, et c’est le cas ici. J’aime bien l’ambiance créée par ce dessin, c’est agréable. Mon seul bémol viendrait de certains visages, que je ne trouve pas particulièrement beaux. L’histoire de Trillo est une sorte de course-poursuite à travers les siècles (voire les millénaires, puisque ça commence dans l’Égypte pharaonique) entre un jeune homme – éternellement adolescent – et une jeune femme assez cynique et sadique. La période contemporaine est entrecoupée de très nombreux flash-back plus ou moins longs (très courts le plus souvent). Il y a quelques accès de violence, qui donnent lieu à quelques passages glauques, un peu gores. Ça alimente la noirceur. Mais n’empêche pas des longueurs dans le récit. Un récit où le vampirisme est bien moins présent que ne le laissait penser le titre de la série.
Lucky Luke
Un classique parmi les classiques, une des premières bande-dessinées que les parents mettent dans les mains de leurs enfants (en tout cas à mon époque - avec mes 25 ans j'ai déjà un pied dans la tombe) et est au même titre qu'Astérix et Tintin une des figures de proue de la bande-dessinée franco-belge. Je vais vous avouez, j'aime bien Lucky Luke, mais je ne serais pas aussi enthousiaste que certain-e-s. J'aime sincèrement Lucky Luke, en tout cas une certaine période de Lucky Luke (que je situerais entre l'arrivée de Goscinny et "Daisy Town") pour qui j'ai une petite affection et où je trouve que l'humour et l'aventure étaient à leur meilleur niveau de la série, avant ça le dessin et les récits ne m'emballent pas plus que ça et après cette période je trouve les histoires plus molles et moins inspirées. Peut-être même que certaines sur la fin de ma période de prédilection étaient tout aussi peu inspirées et je n'en garderais un si bon souvenir que par affect et nostalgie, c'est même fort possible. En tout cas, même dans la période que j'apprécie, je dois reconnaître que ce n'est pas parfait non plus : quelques histoires assez inégales, un certain côté "planplan"/"vitesse de croisière" qui s'installe à un moment ce qui rend les albums un peu trop convenus à mon goût, le rythme et la narration qui ont parfois mal vieilli (soyons honnêtes), ... Reconnaissons quand-même que si elle a gardé cette aura de "culte" depuis tout ce temps, ce n'est pas parce que cette série est parfaite ou qu'elle possèderait des qualités universelles et intemporelles, mais parce qu'elle était une des premières de son genre et qu'elle a marqué une génération qui s'est empressée de vouloir la faire découvrir aux suivantes. Serais-je spontanément allez lire les albums de Lucky Luke si mon père ne me les avait pas mis entre les mains ? Je ne sais pas. En tout cas je suis sûre que si la série n'avait pas considérée comme une telle référence et que mon père ne me les avait pas fait lire étant enfant, je ne m'y serais sans doute pas autant attachée. Mais bon, comme beaucoup je pense, j'apprécie quand-même l'humour, principalement autour de certains personnages comme les frères Dalton, Rantanplan, ou même certains plus épisodiques mais très marquants comme Calamity Jane et Ma Dalton. Même si je ne considère pas cette série comme sincèrement méritante d'un canonique "cinq étoiles", je lui reconnais d'être toujours agréable à lire aujourd'hui, même si cela a quand-même vieilli. Les jeunes les lisent toujours avec grand plaisir, en tout cas.
La Loi des Probabilités
Un one-shot sympathique, mais avec un scénario un peu trop léger pour être marquant. Il y a un coté feel good dans ce récit mettant en vedette un homme qui pense qu'il va mourir et va partir en voyage avec sa femme qui je pense va toucher certains lecteurs, mais personnellement ce coté du scénario ne m'a pas touché. Les personnages ne sont pas assez attachants pour que j'éprouve des émotions sur leur situation. Il y a des gags qui m'ont fait sourire et comme souvent avec Rabaté il y des dialogues savoureux, mais à force de voir le héros victime de hasard et de malchance, j'ai fini par trouver cela un peu lourd et artificiel. Le dessin est très bon et va très bien pour ce type de récit.