Hasard de mes lectures, je suis en ce moment, après « Les Indociles », dans les expériences communautaires.
C’est tout autre chose. Il ne s’agit pas ici de l’installation de jeunes idéalistes, mais, comme son titre l’indique, de la jeunesse de l’autrice née dans un lieu communautaire.
Je ne savais pas que de tels villages avaient aussi vu le jour au Japon dans les années 70. Kaya y a donc vécu ses premières années et a choisi de quitter le village à sa majorité. Elle nous fait partager son expérience par le biais de ses souvenirs qu’elle raconte à son conjoint.
Le procédé est intéressant, parce ce qu’elle a vécu est hors du commun, alors que pour elle, à l’époque, c’était la vie normale. Hors du commun, parce que cette communauté semblait sacrément autoritaire. Les enfants séparés de leurs parents et soumis à diverses contraintes physiques et psychologiques, comme le travail forcé, la privation de nourriture ou l’isolement… glaçant !
Au fur et à mesure de son récit, son mari lui fait remarquer que ces pratiques sont anormales, on voit que son sentiment est partagé avec le recul. Tout n’était pas si négatif, la solidarité entre les enfants entre autres. Et même s’il y avait ces dérives autoritaires, des principes de vie simple et de consommation responsable sous tendaient l’ensemble et l’auteure adulte continue d’appliquer avec bonheur ces principes acquis.
Procédé intéressant disais-je, mais qui ne dispense pas de quelques longueurs, au fil de la scolarité, on suit toute l’enfance et l’adolescence de Kaya, il y a forcément des redites mais elles restent modérées. L’ensemble est paru d’abord sous la forme d’un blog, repris ensuite en deux volumes dans l’édition originale japonaise. J’ai apprécié que la traduction en français regroupe l’ensemble et l’édition au format de lecture occidental, plus confortable pour moi peu encline aux mangas.
Quant au dessin, je l’ai trouvé simple, lisible et un peu « enfantin », il suffit à l’ouvrage.
Une lecture intéressante, à la fois pour la découverte de l’existence de ces « villages » et pour l’évolution psychologique de l’auteure.
Et comme elle le dit sur la quatrième de couverture : "Qu'importent les coups, les punitions, les brimades et les privations... Vivre au village, j'adore !"
Tout est dit.
Emprunté sur le seul nom de Ducoudray, je ne savais pas trop à quoi m’attendre … si ce n’est un truc pas bien joyeux (vu le titre et la couverture).
Je n’en ferai pas tout un fromage mais j’ai bien bien apprécié ma lecture. Le dessin rentre totalement dans mes cordes, c’est fluide, lisible, bien retranscrit et dans une narration aérée. On avale les pages avec facilité et intérêt.
Intérêt qui vient bien sûr également du récit. M’y étant lancé à l’aveugle, la localisation de l’album a été une vrai heureuse surprise. La découverte de ce microcosme m’a semblé dépaysant et limite instructif (même si on reste en surface de pleins de choses, il y a un petit côté doc). Une histoire dure, sombre et réaliste.
En tout cas l’ambiance est réussie, il manque juste le petit plus pour marquer davantage. Là ça fait juste un peu trop chronique sociale dans la veine de Ken Loach.
Je suis assez d’accord avec Ro pour dire que cet album manque souvent de détails et d’arguments lorsqu’il s’agit de « défendre » certaines bestioles mal aimées et pourchassées. Quelques petits développements supplémentaires concernant leur apport n’auraient pas été de top. A moins que les auteurs aient choisi volontairement de ne pas être encyclopédiques pour ne pas se couper d’un jeune lectorat ? Je ne sais pas mais du coup la défense est parfois maladroite ou tronquée.
Mais ça n’en reste pas moins un album intéressant, que l’on peut partager avec ses enfants : les informations données sont simples et claires. Et le dessin, lui aussi simple, est efficace et globalement agréable.
Si la plupart du temps je n’ai pas appris grand-chose, j’ai trouvé que cet album était une bonne porte d’entrée pour des discussion en famille, pour illustrer la biodiversité et ses bienfaits, la nécessité de protéger des espèces pourtant réputées mauvaises ou dangereuse. Le cas du loup, le premier évoqué ici, est sans doute celui qui y est le plus développé, avec les points de vue des opposants à sa réimplantation (bergers, mais surtout chasseurs).
Le principal reproche est peut-être la volonté de présenter trop d’animaux. Ou alors il aurait fallu un tome supplémentaire, pour mieux développer tous les exemples – car c’est inégal d’un animal à l’autre.
L’album est un recueil d’histoires courtes, qui passe difficilement je trouve la barrière de l’âge. Mais il possède de réelles qualités qui lui permettent de satisfaire le jeune lectorat (plus ou moins la dizaine d’années).
Toutes les histoires tournent autour de deux personnages récurrents, deux policiers qui à chaque fois mènent une nouvelle enquête. Rien de gore ou d’angoissant, on reste là dans quelque chose de gentil.
Cet aspect gentil est conforté par les personnages (tous animaliers), et par l’humour bon enfant qui irrigue certains dialogues. C’est une lecture d’emprunt sympathique pour de jeunes lecteurs.
Je ne sais pas ce que les auteurs ont inventé dans cette biographie. Mais ils parviennent en tout cas à rendre l’ensemble crédible, et à donner du coffre à la vie et à la personnalité de Gustave Eiffel. Qui a porté toute sa vie un amour malheureux (sa mère, castratrice et ne vivant que par procuration une ambition de classe l’ayant empêché d’épouser son amour de jeunesse, sa cousine).
Dans une vision parfois poétique, les auteurs font de cette relation un moteur – et même une source d’inspiration, en particulier pour la forme de la célèbre tour qui va immortaliser le nom d’Eiffel, ce « A » initiale de son aimée Alice.
Sans que je sois sorti enthousiaste de ma lecture, ça se laisse quand même lire agréablement. Les auteurs ont plutôt réussi à mixer homme public et homme privé, y compris vers la fin, lorsqu’Eiffel est touché par le scandale de Panama.
Visuellement, ce western est d'une originalité folle ! De très vives et tranchées couleurs fauves mettent en valeur des formes stylisées souvent en gros plan, d'une rondeur difforme, servies par un découpage assez cinématographique et des dialogues à l'appréciable rareté.
Alors, pourquoi diable cela enthousiasme si peu ? Peut-être parce que l'ensemble navigue en permanence entre le flamboyant et le kitsch, entre l'originalité et le classicisme. La faute également au récit : âpre et nuancé, s'articulant autour d'une traque et d'une vengeance par ailleurs bien banales, si l'on excepte la belle révélation finale. Un récit si concis, si recroquevillé sur lui-même voire dilettante, qu'il nuit à l'implication du lecteur.
Indiscutablement, les illustrations restent en mémoire, mais je me souviens également avoir goûté avec un appétit de moineau cette histoire plus esquissée que développée. Une auteure jusqu'ici méconnue de moi, à suivre évidemment.
Marie Bosch est enseignante dans le 18e arrondissement de Paris lorsque le ciel lui tombe sur la tête. Son mari l'abandonne avec sa fille de quelques mois du jour au lendemain. Leur appartement a été vendu aux enchères, les comptes bancaires sont vides et les dettes s'accumulent. Elle découvre alors que sa vie n'est construite que sur des mensonges. Et être mariés va tout compliquer.
Marie Bosch ne devait pas être bédéiste, mais par la force des choses elle va raconter son histoire au travers du personnage d'Alice, son double. Une forme d'exorcisme.
Tout d'abord je tiens à féliciter l'autrice pour le travail réalisé, c'est vraiment du bon boulot pour une autodidacte.
On va suivre toutes les étapes qui vont jalonner le chemin de croix d'Alice. D'abord le déni, puis viendra la sidération, la colère, la tristesse, l'acceptation et enfin la reconstruction.
Le parcours d'une combattante qui pourra compter sur ses parents et ses amis pendant ces périodes difficiles.
Un récit où Marie/Alice se met à nu, elle n'omet rien, de sa dépendance affective, de sa dépression à sa relation parfois tendue avec ses parents. Mais dans cette grisaille elle pourra se raccrocher à sa fille, sa bouée de sauvetage.
Évidemment des événements passés prennent une tout autre signification, mais il serait trop facile de lui reprocher de n'avoir pas ouvert les yeux avant, elle était follement amoureuse. Est-ce sa faute si cet homme était un manipulateur narcissique ?
Un récit très bien construit qui n'oublie pas d'être touchant.
Un dessin très simple, qui a priori n'a rien pour me plaire, mais très efficace dans sa sobriété.
Un témoignage que je ne peux que recommander.
Après avoir lu toute la série, j'avoue que je ne sais pas trop quoi penser.
Il y a des trucs que j'ai bien aimé et d'autres long. Ce qui m'a surtout intéressé c'est tout le coté politique et ce qui arrive à la vie sur terre à cause de l'existence des extraterrestres même si parfois les auteurs vont peut-être un peu trop loin dans leur délire. Je pense que c'est le principal problème que j'ai eu avec cette série qui a une bonne idée de départ et de bonnes scènes, mais qui en fait souvent un peu trop au niveau de l'action-aventure. Dommage j'aurai aimé plus apprécier le scénario parce que je vois bien que le scénariste a fait des efforts pour créer des personnages qui ont des personnalités bien distincts, mais je ne suis pas arrivé à les trouver attachants. Il faut dire que cela manque un peu d'originalité par moment, surtout au début et que c'est un peu long.
Je pense que cela va surtout plaire aux gros fans de science-fiction un peu bourrin. Le dessin est pas trop mal pour du comics moderne.
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Je suis née dans un village communautaire
Hasard de mes lectures, je suis en ce moment, après « Les Indociles », dans les expériences communautaires. C’est tout autre chose. Il ne s’agit pas ici de l’installation de jeunes idéalistes, mais, comme son titre l’indique, de la jeunesse de l’autrice née dans un lieu communautaire. Je ne savais pas que de tels villages avaient aussi vu le jour au Japon dans les années 70. Kaya y a donc vécu ses premières années et a choisi de quitter le village à sa majorité. Elle nous fait partager son expérience par le biais de ses souvenirs qu’elle raconte à son conjoint. Le procédé est intéressant, parce ce qu’elle a vécu est hors du commun, alors que pour elle, à l’époque, c’était la vie normale. Hors du commun, parce que cette communauté semblait sacrément autoritaire. Les enfants séparés de leurs parents et soumis à diverses contraintes physiques et psychologiques, comme le travail forcé, la privation de nourriture ou l’isolement… glaçant ! Au fur et à mesure de son récit, son mari lui fait remarquer que ces pratiques sont anormales, on voit que son sentiment est partagé avec le recul. Tout n’était pas si négatif, la solidarité entre les enfants entre autres. Et même s’il y avait ces dérives autoritaires, des principes de vie simple et de consommation responsable sous tendaient l’ensemble et l’auteure adulte continue d’appliquer avec bonheur ces principes acquis. Procédé intéressant disais-je, mais qui ne dispense pas de quelques longueurs, au fil de la scolarité, on suit toute l’enfance et l’adolescence de Kaya, il y a forcément des redites mais elles restent modérées. L’ensemble est paru d’abord sous la forme d’un blog, repris ensuite en deux volumes dans l’édition originale japonaise. J’ai apprécié que la traduction en français regroupe l’ensemble et l’édition au format de lecture occidental, plus confortable pour moi peu encline aux mangas. Quant au dessin, je l’ai trouvé simple, lisible et un peu « enfantin », il suffit à l’ouvrage. Une lecture intéressante, à la fois pour la découverte de l’existence de ces « villages » et pour l’évolution psychologique de l’auteure. Et comme elle le dit sur la quatrième de couverture : "Qu'importent les coups, les punitions, les brimades et les privations... Vivre au village, j'adore !" Tout est dit.
Les Âmes noires
Emprunté sur le seul nom de Ducoudray, je ne savais pas trop à quoi m’attendre … si ce n’est un truc pas bien joyeux (vu le titre et la couverture). Je n’en ferai pas tout un fromage mais j’ai bien bien apprécié ma lecture. Le dessin rentre totalement dans mes cordes, c’est fluide, lisible, bien retranscrit et dans une narration aérée. On avale les pages avec facilité et intérêt. Intérêt qui vient bien sûr également du récit. M’y étant lancé à l’aveugle, la localisation de l’album a été une vrai heureuse surprise. La découverte de ce microcosme m’a semblé dépaysant et limite instructif (même si on reste en surface de pleins de choses, il y a un petit côté doc). Une histoire dure, sombre et réaliste. En tout cas l’ambiance est réussie, il manque juste le petit plus pour marquer davantage. Là ça fait juste un peu trop chronique sociale dans la veine de Ken Loach.
Mauvaise réputation - Plaidoyer pour les animaux mal aimés
Je suis assez d’accord avec Ro pour dire que cet album manque souvent de détails et d’arguments lorsqu’il s’agit de « défendre » certaines bestioles mal aimées et pourchassées. Quelques petits développements supplémentaires concernant leur apport n’auraient pas été de top. A moins que les auteurs aient choisi volontairement de ne pas être encyclopédiques pour ne pas se couper d’un jeune lectorat ? Je ne sais pas mais du coup la défense est parfois maladroite ou tronquée. Mais ça n’en reste pas moins un album intéressant, que l’on peut partager avec ses enfants : les informations données sont simples et claires. Et le dessin, lui aussi simple, est efficace et globalement agréable. Si la plupart du temps je n’ai pas appris grand-chose, j’ai trouvé que cet album était une bonne porte d’entrée pour des discussion en famille, pour illustrer la biodiversité et ses bienfaits, la nécessité de protéger des espèces pourtant réputées mauvaises ou dangereuse. Le cas du loup, le premier évoqué ici, est sans doute celui qui y est le plus développé, avec les points de vue des opposants à sa réimplantation (bergers, mais surtout chasseurs). Le principal reproche est peut-être la volonté de présenter trop d’animaux. Ou alors il aurait fallu un tome supplémentaire, pour mieux développer tous les exemples – car c’est inégal d’un animal à l’autre.
Bienvenue à Bizarville
L’album est un recueil d’histoires courtes, qui passe difficilement je trouve la barrière de l’âge. Mais il possède de réelles qualités qui lui permettent de satisfaire le jeune lectorat (plus ou moins la dizaine d’années). Toutes les histoires tournent autour de deux personnages récurrents, deux policiers qui à chaque fois mènent une nouvelle enquête. Rien de gore ou d’angoissant, on reste là dans quelque chose de gentil. Cet aspect gentil est conforté par les personnages (tous animaliers), et par l’humour bon enfant qui irrigue certains dialogues. C’est une lecture d’emprunt sympathique pour de jeunes lecteurs.
A comme Eiffel
Je ne sais pas ce que les auteurs ont inventé dans cette biographie. Mais ils parviennent en tout cas à rendre l’ensemble crédible, et à donner du coffre à la vie et à la personnalité de Gustave Eiffel. Qui a porté toute sa vie un amour malheureux (sa mère, castratrice et ne vivant que par procuration une ambition de classe l’ayant empêché d’épouser son amour de jeunesse, sa cousine). Dans une vision parfois poétique, les auteurs font de cette relation un moteur – et même une source d’inspiration, en particulier pour la forme de la célèbre tour qui va immortaliser le nom d’Eiffel, ce « A » initiale de son aimée Alice. Sans que je sois sorti enthousiaste de ma lecture, ça se laisse quand même lire agréablement. Les auteurs ont plutôt réussi à mixer homme public et homme privé, y compris vers la fin, lorsqu’Eiffel est touché par le scandale de Panama.
Pastorius Grant
Visuellement, ce western est d'une originalité folle ! De très vives et tranchées couleurs fauves mettent en valeur des formes stylisées souvent en gros plan, d'une rondeur difforme, servies par un découpage assez cinématographique et des dialogues à l'appréciable rareté. Alors, pourquoi diable cela enthousiasme si peu ? Peut-être parce que l'ensemble navigue en permanence entre le flamboyant et le kitsch, entre l'originalité et le classicisme. La faute également au récit : âpre et nuancé, s'articulant autour d'une traque et d'une vengeance par ailleurs bien banales, si l'on excepte la belle révélation finale. Un récit si concis, si recroquevillé sur lui-même voire dilettante, qu'il nuit à l'implication du lecteur. Indiscutablement, les illustrations restent en mémoire, mais je me souviens également avoir goûté avec un appétit de moineau cette histoire plus esquissée que développée. Une auteure jusqu'ici méconnue de moi, à suivre évidemment.
L'Imposture
Marie Bosch est enseignante dans le 18e arrondissement de Paris lorsque le ciel lui tombe sur la tête. Son mari l'abandonne avec sa fille de quelques mois du jour au lendemain. Leur appartement a été vendu aux enchères, les comptes bancaires sont vides et les dettes s'accumulent. Elle découvre alors que sa vie n'est construite que sur des mensonges. Et être mariés va tout compliquer. Marie Bosch ne devait pas être bédéiste, mais par la force des choses elle va raconter son histoire au travers du personnage d'Alice, son double. Une forme d'exorcisme. Tout d'abord je tiens à féliciter l'autrice pour le travail réalisé, c'est vraiment du bon boulot pour une autodidacte. On va suivre toutes les étapes qui vont jalonner le chemin de croix d'Alice. D'abord le déni, puis viendra la sidération, la colère, la tristesse, l'acceptation et enfin la reconstruction. Le parcours d'une combattante qui pourra compter sur ses parents et ses amis pendant ces périodes difficiles. Un récit où Marie/Alice se met à nu, elle n'omet rien, de sa dépendance affective, de sa dépression à sa relation parfois tendue avec ses parents. Mais dans cette grisaille elle pourra se raccrocher à sa fille, sa bouée de sauvetage. Évidemment des événements passés prennent une tout autre signification, mais il serait trop facile de lui reprocher de n'avoir pas ouvert les yeux avant, elle était follement amoureuse. Est-ce sa faute si cet homme était un manipulateur narcissique ? Un récit très bien construit qui n'oublie pas d'être touchant. Un dessin très simple, qui a priori n'a rien pour me plaire, mais très efficace dans sa sobriété. Un témoignage que je ne peux que recommander.
Letter 44
Après avoir lu toute la série, j'avoue que je ne sais pas trop quoi penser. Il y a des trucs que j'ai bien aimé et d'autres long. Ce qui m'a surtout intéressé c'est tout le coté politique et ce qui arrive à la vie sur terre à cause de l'existence des extraterrestres même si parfois les auteurs vont peut-être un peu trop loin dans leur délire. Je pense que c'est le principal problème que j'ai eu avec cette série qui a une bonne idée de départ et de bonnes scènes, mais qui en fait souvent un peu trop au niveau de l'action-aventure. Dommage j'aurai aimé plus apprécier le scénario parce que je vois bien que le scénariste a fait des efforts pour créer des personnages qui ont des personnalités bien distincts, mais je ne suis pas arrivé à les trouver attachants. Il faut dire que cela manque un peu d'originalité par moment, surtout au début et que c'est un peu long. Je pense que cela va surtout plaire aux gros fans de science-fiction un peu bourrin. Le dessin est pas trop mal pour du comics moderne.