Pas mal de bonnes choses dans ce premier tome, à commencer par la couverture. Composition superbe, le personnage avec son bras bio-mécanique contraste avec la guitare en bois, c'est du meilleur effet. Très belle mise en bouche, qui va se poursuivre dans une ville futuriste : un Lyon transformé en mégalopole glauque et sombre, il faut avouer que c'est amusant et séduisant. L'ambiance est très réussie, entre les véhicules volants quais de Sâone, et les bas fonds underground où on deale à tout bout de champ. Pour ne rien gâcher, c'est parfaitement mis en images par le dessin et la mise en couleur de Jef. Son style colle tout à fait à cet univers.
Coté scénario, c'est classique mais efficace. Il y a plusieurs protagonistes qui vont se croiser. L'intrigue tourne autour d'une drogue de synthèse, de sa distribution, et du contrôle des quartiers. Politiques et mafieux se partage le gâteau. Comme c'est de rigueur on ne sait pas initialement ce qui motive les différents personnages, ce qu'ils cherchent à faire exactement, ou pour le compte de qui ils agissent. L'histoire se met en place doucement, elle donne envie d'en savoir plus même si pour le moment ça reste introductif, et ce petit flou ambiant mérite d'être développé.
Les rouages de l'histoire sont en place, il ne reste plus qu'à ce que ça décolle vraiment pour transformer l'essai. En tout cas, l'envie de connaitre la suite est bien présente en fin de lecture.
Je ne serai pas long car les précédents aviseurs ont été dithyrambiques à propos de ce récit, moi aussi. Je me suis laissé embarquer dans cette longue épopée qui effectivement de prime abord peut rebuter plus d'un, mais une fois l'arbre généalogique digéré, le récit est d'une limpidité.
Je dois quand même avouer que les noms hindous ne sont pas évidents à retenir, il faut d'abord bien les graver dans un coin de la tête et ça passe comme une lettre à la poste.
Si je devais porter un jugement négatif, c'est concernant les scènes de batailles, je les trouve molles du genou, elles manquent cruellement d'intensité,
elles sont trop vite expédiées, pas assez épiques. Je n'ai pas ressenti le choc des armures. Malgré ce petit "moins" le Mahâbhârata reste une TRÈS bonne lecture.
Je remonte la côte de cette série, certainement la plus dispensable de l’univers (avant les antipodes) mais tout à fait recommandable et sympathique.
Les scenarii se situent tous entre le tome 1 et 2 de Zénith, on suit les aventures de Marvin et Herbert avant que ce dernier ne sache se battre.
Forcément cette temporalité ne fera pas évoluer les enjeux de la série, mais j’aime beaucoup cette période où Herbert se la joue encore poule mouillée, et sa relation avec Marvin est encore pleine de camaraderie.
C’est très anecdotique (trop pour certains) mais rempli d’humour et de péripéties légères.
Il me semble que cette série à vue le jour après la non adaptation en dessin animée de l’univers. Le ton est donc assez accès jeunesse et les aventures se lisent vites, une trentaine de pages par album, mais je ne boude pas mon plaisir.
Un 1er tome gentillet mais la suite décolle bien plus, il y a franchement des passages cultes (la boucle temporel, les vampires, le peuple de Grogro...).
Les 5 premiers albums sont sous le pinceau de Larcenet, école Bill Baroud, ça convient parfaitement à l’ambiance de la série, la couverture du tome 3 l’illustre très bien, j’adore.
Le tome 6 marque un sacré changement sur le plan graphique, Alexis Nesme a un dessin bien plus léché mais on perd en mimiques et spontanéité (j’ai un peu de mal avec la tête de Herbert et ses yeux noirs, manque d’expressivité), mais l’histoire est réussie et comporte ses bons moments, les rafistolages d’Horous sont très drôles.
Je continuerai à suivre sans hésitation.
3,5+
———————————————-
Petite MàJ
Donjon Parade fait peau neuve en 2025. Pas sur le fond, qui restera le même (aventures légères et humoristiques toujours dans la même temporalité), mais bien sur la partie graphique qui se rapprochera dorénavant de Donjon Monster.
Chaque album se verra confier à un dessinateur différent, au moins 6 sont annoncés cette année (avec Delaf, Burniat …).
L’idée me plaît bien mais j’avoue être sorti sans hype particulière avec les 2ers (ceux avec Tebo et Surcouf). La faute aux récits bien trop légers, ça m’a bien plus sauté aux yeux qu’avec les précédents. Ici ça va trop vite et si c’est divertissant, ce n’est pas bien marquant, voir trop facile. Je n’ai pas retrouvé l’équilibre des scenarii passés.
Je ne bouge pas ma côte (je suis tombé dans la marmite de l’univers) mais j’espère mieux pour les prochains. Même si je pense que contrairement à Monster, les invités auront ici beaucoup plus de mal à imprimer leurs pattes et à sortir des albums mémorables.
Le concept parade m’apparaît plus limité, il faudrait augmenter la pagination pour un meilleur développement et adapter l’humour déployé en fonction de l’auteur.
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La Mécanique
Pas mal de bonnes choses dans ce premier tome, à commencer par la couverture. Composition superbe, le personnage avec son bras bio-mécanique contraste avec la guitare en bois, c'est du meilleur effet. Très belle mise en bouche, qui va se poursuivre dans une ville futuriste : un Lyon transformé en mégalopole glauque et sombre, il faut avouer que c'est amusant et séduisant. L'ambiance est très réussie, entre les véhicules volants quais de Sâone, et les bas fonds underground où on deale à tout bout de champ. Pour ne rien gâcher, c'est parfaitement mis en images par le dessin et la mise en couleur de Jef. Son style colle tout à fait à cet univers. Coté scénario, c'est classique mais efficace. Il y a plusieurs protagonistes qui vont se croiser. L'intrigue tourne autour d'une drogue de synthèse, de sa distribution, et du contrôle des quartiers. Politiques et mafieux se partage le gâteau. Comme c'est de rigueur on ne sait pas initialement ce qui motive les différents personnages, ce qu'ils cherchent à faire exactement, ou pour le compte de qui ils agissent. L'histoire se met en place doucement, elle donne envie d'en savoir plus même si pour le moment ça reste introductif, et ce petit flou ambiant mérite d'être développé. Les rouages de l'histoire sont en place, il ne reste plus qu'à ce que ça décolle vraiment pour transformer l'essai. En tout cas, l'envie de connaitre la suite est bien présente en fin de lecture.
Le Mahâbhârata
Je ne serai pas long car les précédents aviseurs ont été dithyrambiques à propos de ce récit, moi aussi. Je me suis laissé embarquer dans cette longue épopée qui effectivement de prime abord peut rebuter plus d'un, mais une fois l'arbre généalogique digéré, le récit est d'une limpidité. Je dois quand même avouer que les noms hindous ne sont pas évidents à retenir, il faut d'abord bien les graver dans un coin de la tête et ça passe comme une lettre à la poste. Si je devais porter un jugement négatif, c'est concernant les scènes de batailles, je les trouve molles du genou, elles manquent cruellement d'intensité, elles sont trop vite expédiées, pas assez épiques. Je n'ai pas ressenti le choc des armures. Malgré ce petit "moins" le Mahâbhârata reste une TRÈS bonne lecture.
Donjon Parade
Je remonte la côte de cette série, certainement la plus dispensable de l’univers (avant les antipodes) mais tout à fait recommandable et sympathique. Les scenarii se situent tous entre le tome 1 et 2 de Zénith, on suit les aventures de Marvin et Herbert avant que ce dernier ne sache se battre. Forcément cette temporalité ne fera pas évoluer les enjeux de la série, mais j’aime beaucoup cette période où Herbert se la joue encore poule mouillée, et sa relation avec Marvin est encore pleine de camaraderie. C’est très anecdotique (trop pour certains) mais rempli d’humour et de péripéties légères. Il me semble que cette série à vue le jour après la non adaptation en dessin animée de l’univers. Le ton est donc assez accès jeunesse et les aventures se lisent vites, une trentaine de pages par album, mais je ne boude pas mon plaisir. Un 1er tome gentillet mais la suite décolle bien plus, il y a franchement des passages cultes (la boucle temporel, les vampires, le peuple de Grogro...). Les 5 premiers albums sont sous le pinceau de Larcenet, école Bill Baroud, ça convient parfaitement à l’ambiance de la série, la couverture du tome 3 l’illustre très bien, j’adore. Le tome 6 marque un sacré changement sur le plan graphique, Alexis Nesme a un dessin bien plus léché mais on perd en mimiques et spontanéité (j’ai un peu de mal avec la tête de Herbert et ses yeux noirs, manque d’expressivité), mais l’histoire est réussie et comporte ses bons moments, les rafistolages d’Horous sont très drôles. Je continuerai à suivre sans hésitation. 3,5+ ———————————————- Petite MàJ Donjon Parade fait peau neuve en 2025. Pas sur le fond, qui restera le même (aventures légères et humoristiques toujours dans la même temporalité), mais bien sur la partie graphique qui se rapprochera dorénavant de Donjon Monster. Chaque album se verra confier à un dessinateur différent, au moins 6 sont annoncés cette année (avec Delaf, Burniat …). L’idée me plaît bien mais j’avoue être sorti sans hype particulière avec les 2ers (ceux avec Tebo et Surcouf). La faute aux récits bien trop légers, ça m’a bien plus sauté aux yeux qu’avec les précédents. Ici ça va trop vite et si c’est divertissant, ce n’est pas bien marquant, voir trop facile. Je n’ai pas retrouvé l’équilibre des scenarii passés. Je ne bouge pas ma côte (je suis tombé dans la marmite de l’univers) mais j’espère mieux pour les prochains. Même si je pense que contrairement à Monster, les invités auront ici beaucoup plus de mal à imprimer leurs pattes et à sortir des albums mémorables. Le concept parade m’apparaît plus limité, il faudrait augmenter la pagination pour un meilleur développement et adapter l’humour déployé en fonction de l’auteur.