L'atmosphère romantique de 1848 est bien mise en valeur par le dessin presque en monochrome, puisque seuls les pourpres et rouges se détachent sur les gris et bruns ternes. la couleur est un réel travail de peintre avec des teintes délibérément ternies.
Une palette restreinte de bruns de rouges et de noirs fait ressortir une ambiance lourde et malsaine. Les rues sont boueuses, le ciel pluvieux, les intérieurs sont volontiers décrépis.
la narration laissera beaucoup de place à des images fortes et vives qui se passent de bavardage. Par ailleurs l’auteur montre davantage de complexité dans ses dessins, ils sont plus fouillés dans le trait, plus réalistes mais aussi plus anguleux.
Passées les couleurs de bonbons acidulées et les amours adolescentes, les planches d’Hislaire devenu Yslaire, entrent de plein pied dans l’age adulte et les pages de Sambre ne laissent aucun doute quant à leur public.
cette série est sans conteste une des meilleures de la bande-dessinée à mes yeux, poignante, boulversante, belle, une oeuvre véritable, un bijou du 9em art, unique.
le nouvel opus qui ouvre sur le fameux T5 (après sept ans d'attente !) promet une superbe déclinaison du thème sambrien, en prenant maintenant pour héros le fruit des amours maudits. le résultat est à la hauteur de l'attente...
RECOLORISATION :
Je me dois de donner également mon avis sur les rééditions de la série.
Avec XXem ciel.com, Yslaire découvrait l'ordinateur et toute ses propriétés. Il a fait ses gammes tout au le long de ses planches, s'essayant à la technique nouvelle, et pour l'époque, était encore révolutionnaire.
Aujourd'hui, Yslaire profite de la réédition de sa série fétiche pour corriger ses erreurs de jeunesse : en effet le T1 de "Sambre" (1er ED) n'a pas encore atteint son apogée graphique, et les couleurs font ressentir l'influence de Bidouille et Violette, sa précédente série, plus enfantine. C'est donc tout à son honneur d'avoir voulu présenter Sambre sous un nouveau jour, avec des couleurs neuves.
Oui mais voilà, c'est une hérésie. Yslaire a perdu cette merveilleuse ambiance qui faisait tu T3 et T4 des chefs d'oeuvre d'un incomparable beauté, à introduit des teintes bleues, modifiés des cases de façons maladroites.
Autant l'utilisation de logiciels est superbement maîtrisée dans le T5, autant cette réédition est un DESASTRE.
Je conseille donc vivement aux néophytes d'acquérir l'ancienne édition, tout à fait disponible dans n'importe quel rayon, afin de découvrir "Sambre" dans sa parure originelle.
Je salue le courage de Pedro. S'attaquer au commentaire de la figure de proue de toute la bande dessinée franco-belge n'est pas une mince affaire ! Pour ma part, j'ai carrément appris à lire avec Tintin (le temple du soleil, pour être exact). Première lecture, première bd.
Je reconnais donc l'importance de Tintin, mais... je ne vois plus d'intérêt à les relire, tellement c'est culte.
Un chef d'oeuvre. Un dessin magnifique et plein de style variés (les rêves et cauchemars des personnages sont absolument divins), une mise en couleur géniale, une histoire amusante, personnelle et originale. Une série qui mérite vraiment d'être redécouverte, à des A-L. des séries commerciales et violentes où il suffit de dessiner des tueries en contre plongée pour vendre.
Laissez vous bercer par le charme de la Nef des fous.
Attention, un album tous les deux ans environ !
20/20 J'ai commencé la Bd par Tintin , Astérix et Alix. Ce sont des Bd qui m'ont fait rêver tout petit et que je relis toujours avec plaisir sans arrière pensée. Le dessin d' Hergé est toujours aussi actuel et moderne. C' est la BD INDISPENSABLE et qui fera toujours référence...
Lorsque j'étais gamine la seule Bd que nous avions à la maison était tintin et Milou.... Combien de fois je les ai lues avant de m'endormir.... Combien de pays j'ai découvert grâce à Hergé.... C'est une Bd que j'achèterai à mes enfants sans réfléchir.
20/20... malgré les trois premiers albums qui me restent en travers du gosier !
Que dire... Tintin est un Inévitable de la bande dessinée, il est à l'origine de la bd belge, et a baigné l'enfance de chacun (en tout cas la mienne).
Hergé s'est longtemps expliqué sur ses premiers albums, dessinés dans les années 1920, alors qu'il n'était qu'un jeune dessinateur quasi-amateur tout juste sorti du scoutisme catholique. On peut retrouver cela dans les entretiens avec Numa Sadoul. Ne passons pas à côté d'un grand maître de la ligne claire, de la lisibilité et de scénarios parfaitement maîtrisés pour des préjugés aigris de nullos bien-pensants qui encombrent la BD depuis ses débuts. On peut lire et relire Tintin avec le même plaisir à tout âge. Creuser la genése de chaque album, les relations d'Hergé avec le vrai Tchang, etc... est un vrai plaisir.
Au fait saviez-vous que le nom du méchant "Mustler" vient de la contraction de Mussolini et Hitler ?
Evidement je fais partie de ceux qui ont lu Tintin dès l’âge de sept ans. Je pense que pour donner un avis sur l’œuvre d’Hergé, il ne faut pas ignorer ou oublier certains paramètres. Il est facile de critiquer de manière brute “Tintin au pays des Soviets”, “Tintin au Congo”, “Tintin en Amérique”. Seulement en l’an 2000, le contexte est différent, on n’a plus cette peur de la Russie, et on ne trouve plus cet anticommunisme omniprésent qu’il y avait dans la presse de l’époque (1929). Aujourd’hui le colonialisme est heureusement condamné, alors qu’en 1930 il constituait l’Eldorado de beaucoup de pays européens. Il ne faut pas perdre de vu que jusqu’au “Lotus Bleu” Hergé concevait la création de ses histoires comme une activité sans grande importance. On ne peut pas comparer Tintin aux héros d’aventures de nos BD d’aujourd’hui. Les outils de travail, les moyens de communication et de documentation ne sont plus les mêmes. La BD était loin d’être reconnue comme cet art noble qu’elle est devenue. La richesse de l’œuvre d’Hergé, c’est l’évolution rencontrée au court de tous ces différents albums. La création des personnages secondaires, leur développement, qui font et donnent à cette série un enrichissement unique. Quand on est gamin, on admire le héros mais plus tard ce sont bien les Haddock, Tournesol, Dupont(d), Castafiore, Rastapoupoulos et autre Séraphin Lampion qui en sont les plus attachants. Aujourd’hui quand une série dure, on a tous envie qu’elle se termine. La durée ne la bonifie pas (Combien êtes vous à dire “XIII” ça serait bien si cela s’arrêtait maintenant). Je ne pense pas que ceux qui ont aimés les aventures de Tintin aient dit un jour “Il faut en finir avec ces aventures”. Pour moi Hergé est à la Bande Dessinée ce que Molière est au théâtre. Son travail reste une référence qui ne doit pas être étalonnée avec ce qui se fait aujourd’hui. Enfin bref, j’espère pouvoir le lire jusqu’à soixante-dix-sept ans..... et plus.
Pacush Blues, c'est : une mise en scène agréable, une critique en bonne et du forme de la société, c du LaFontaine de notre ère avec un plus de piquant et une facon plue "crue" de dire les choses , le tout royalement dessiné par Ptiluc. Y a pas a dire, il faut connaitre et il faut posséder dans sa collection ! (en plus, cette année Ptiluc sera au salon de la BD de chambéry !!! A nous les dédicaces ; enfin pour les plus passiants)
Je pense qu’on tient là un livre exceptionnel qui nous révèle une vision intense de la guerre et de la mort. C’est plus qu’un témoignage, c’est un récit historique humanisé qui ne peut pas nous laissé insensible. Cette “bande dessinée” EST un chef d’oeuvre littéraire.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Sambre
L'atmosphère romantique de 1848 est bien mise en valeur par le dessin presque en monochrome, puisque seuls les pourpres et rouges se détachent sur les gris et bruns ternes. la couleur est un réel travail de peintre avec des teintes délibérément ternies. Une palette restreinte de bruns de rouges et de noirs fait ressortir une ambiance lourde et malsaine. Les rues sont boueuses, le ciel pluvieux, les intérieurs sont volontiers décrépis. la narration laissera beaucoup de place à des images fortes et vives qui se passent de bavardage. Par ailleurs l’auteur montre davantage de complexité dans ses dessins, ils sont plus fouillés dans le trait, plus réalistes mais aussi plus anguleux. Passées les couleurs de bonbons acidulées et les amours adolescentes, les planches d’Hislaire devenu Yslaire, entrent de plein pied dans l’age adulte et les pages de Sambre ne laissent aucun doute quant à leur public. cette série est sans conteste une des meilleures de la bande-dessinée à mes yeux, poignante, boulversante, belle, une oeuvre véritable, un bijou du 9em art, unique. le nouvel opus qui ouvre sur le fameux T5 (après sept ans d'attente !) promet une superbe déclinaison du thème sambrien, en prenant maintenant pour héros le fruit des amours maudits. le résultat est à la hauteur de l'attente... RECOLORISATION : Je me dois de donner également mon avis sur les rééditions de la série. Avec XXem ciel.com, Yslaire découvrait l'ordinateur et toute ses propriétés. Il a fait ses gammes tout au le long de ses planches, s'essayant à la technique nouvelle, et pour l'époque, était encore révolutionnaire. Aujourd'hui, Yslaire profite de la réédition de sa série fétiche pour corriger ses erreurs de jeunesse : en effet le T1 de "Sambre" (1er ED) n'a pas encore atteint son apogée graphique, et les couleurs font ressentir l'influence de Bidouille et Violette, sa précédente série, plus enfantine. C'est donc tout à son honneur d'avoir voulu présenter Sambre sous un nouveau jour, avec des couleurs neuves. Oui mais voilà, c'est une hérésie. Yslaire a perdu cette merveilleuse ambiance qui faisait tu T3 et T4 des chefs d'oeuvre d'un incomparable beauté, à introduit des teintes bleues, modifiés des cases de façons maladroites. Autant l'utilisation de logiciels est superbement maîtrisée dans le T5, autant cette réédition est un DESASTRE. Je conseille donc vivement aux néophytes d'acquérir l'ancienne édition, tout à fait disponible dans n'importe quel rayon, afin de découvrir "Sambre" dans sa parure originelle.
Les Aventures de Tintin
Je salue le courage de Pedro. S'attaquer au commentaire de la figure de proue de toute la bande dessinée franco-belge n'est pas une mince affaire ! Pour ma part, j'ai carrément appris à lire avec Tintin (le temple du soleil, pour être exact). Première lecture, première bd. Je reconnais donc l'importance de Tintin, mais... je ne vois plus d'intérêt à les relire, tellement c'est culte.
La Nef des fous
Un chef d'oeuvre. Un dessin magnifique et plein de style variés (les rêves et cauchemars des personnages sont absolument divins), une mise en couleur géniale, une histoire amusante, personnelle et originale. Une série qui mérite vraiment d'être redécouverte, à des A-L. des séries commerciales et violentes où il suffit de dessiner des tueries en contre plongée pour vendre. Laissez vous bercer par le charme de la Nef des fous. Attention, un album tous les deux ans environ !
Les Aventures de Tintin
20/20 J'ai commencé la Bd par Tintin , Astérix et Alix. Ce sont des Bd qui m'ont fait rêver tout petit et que je relis toujours avec plaisir sans arrière pensée. Le dessin d' Hergé est toujours aussi actuel et moderne. C' est la BD INDISPENSABLE et qui fera toujours référence...
Les Aventures de Tintin
Lorsque j'étais gamine la seule Bd que nous avions à la maison était tintin et Milou.... Combien de fois je les ai lues avant de m'endormir.... Combien de pays j'ai découvert grâce à Hergé.... C'est une Bd que j'achèterai à mes enfants sans réfléchir.
Les Aventures de Tintin
20/20... malgré les trois premiers albums qui me restent en travers du gosier ! Que dire... Tintin est un Inévitable de la bande dessinée, il est à l'origine de la bd belge, et a baigné l'enfance de chacun (en tout cas la mienne).
Les Aventures de Tintin
Hergé s'est longtemps expliqué sur ses premiers albums, dessinés dans les années 1920, alors qu'il n'était qu'un jeune dessinateur quasi-amateur tout juste sorti du scoutisme catholique. On peut retrouver cela dans les entretiens avec Numa Sadoul. Ne passons pas à côté d'un grand maître de la ligne claire, de la lisibilité et de scénarios parfaitement maîtrisés pour des préjugés aigris de nullos bien-pensants qui encombrent la BD depuis ses débuts. On peut lire et relire Tintin avec le même plaisir à tout âge. Creuser la genése de chaque album, les relations d'Hergé avec le vrai Tchang, etc... est un vrai plaisir. Au fait saviez-vous que le nom du méchant "Mustler" vient de la contraction de Mussolini et Hitler ?
Les Aventures de Tintin
Evidement je fais partie de ceux qui ont lu Tintin dès l’âge de sept ans. Je pense que pour donner un avis sur l’œuvre d’Hergé, il ne faut pas ignorer ou oublier certains paramètres. Il est facile de critiquer de manière brute “Tintin au pays des Soviets”, “Tintin au Congo”, “Tintin en Amérique”. Seulement en l’an 2000, le contexte est différent, on n’a plus cette peur de la Russie, et on ne trouve plus cet anticommunisme omniprésent qu’il y avait dans la presse de l’époque (1929). Aujourd’hui le colonialisme est heureusement condamné, alors qu’en 1930 il constituait l’Eldorado de beaucoup de pays européens. Il ne faut pas perdre de vu que jusqu’au “Lotus Bleu” Hergé concevait la création de ses histoires comme une activité sans grande importance. On ne peut pas comparer Tintin aux héros d’aventures de nos BD d’aujourd’hui. Les outils de travail, les moyens de communication et de documentation ne sont plus les mêmes. La BD était loin d’être reconnue comme cet art noble qu’elle est devenue. La richesse de l’œuvre d’Hergé, c’est l’évolution rencontrée au court de tous ces différents albums. La création des personnages secondaires, leur développement, qui font et donnent à cette série un enrichissement unique. Quand on est gamin, on admire le héros mais plus tard ce sont bien les Haddock, Tournesol, Dupont(d), Castafiore, Rastapoupoulos et autre Séraphin Lampion qui en sont les plus attachants. Aujourd’hui quand une série dure, on a tous envie qu’elle se termine. La durée ne la bonifie pas (Combien êtes vous à dire “XIII” ça serait bien si cela s’arrêtait maintenant). Je ne pense pas que ceux qui ont aimés les aventures de Tintin aient dit un jour “Il faut en finir avec ces aventures”. Pour moi Hergé est à la Bande Dessinée ce que Molière est au théâtre. Son travail reste une référence qui ne doit pas être étalonnée avec ce qui se fait aujourd’hui. Enfin bref, j’espère pouvoir le lire jusqu’à soixante-dix-sept ans..... et plus.
Pacush Blues
Pacush Blues, c'est : une mise en scène agréable, une critique en bonne et du forme de la société, c du LaFontaine de notre ère avec un plus de piquant et une facon plue "crue" de dire les choses , le tout royalement dessiné par Ptiluc. Y a pas a dire, il faut connaitre et il faut posséder dans sa collection ! (en plus, cette année Ptiluc sera au salon de la BD de chambéry !!! A nous les dédicaces ; enfin pour les plus passiants)
C'était la guerre des tranchées
Je pense qu’on tient là un livre exceptionnel qui nous révèle une vision intense de la guerre et de la mort. C’est plus qu’un témoignage, c’est un récit historique humanisé qui ne peut pas nous laissé insensible. Cette “bande dessinée” EST un chef d’oeuvre littéraire.