Etrange album que celui-ci.
Muet et quasi incompréhensible jusqu’à la fin. Cette bd suit en parallèle deux histoires distinctes (du moins au début), celle d’une jeune femme couchée sur un lit dans une maison en bord de mer et celle de cet homme qui vogue dans les airs. Grâce aux toutes dernières pages, l’album se révèle pourtant d’une incroyable ingéniosité. Ainsi, les séquences sans liens apparents prennent un sens. Celui du destin, du rêve qui devient réalité . . . réalité parfois dure à encaisser lorsqu’on repose le pied à terre. Côté dessin, Jan livre un trait dans la tradition ligne claire mais avec une touche de modernisme qui le rend plus vivant et plaisant à regarder. Un joli coup de patte qui a été à l’origine de mon achat. Achat que je ne regrette pas au vu de l’étrangeté du récit et de la conclusion finale.
Laissez votre esprit vagabonder sans trop se poser de questions et cet album s’ouvrira à vous.
Dire que cette bd lorgne sur Le Troisième Testament est une évidence.
Dire que cette bd est un plagiat ou une pâle copie de ce dernier est une hérésie.
D’ailleurs Le Troisième Testament n’a en rien créé le genre "thriller sur fond d'enquête ésotérique", il l’a juste remis au goût du jour (ce qui est déjà pas mal).
J’étais un peu méfiant à la lecture de cet album. Mais bien vite mes craintes se sont estompées. J’ai été littéralement pris par l’histoire. Cela est davantage le fait du savoir-faire (savoir-écrire ?) d’Istin que de l’originalité des propos tenus. En effet, il serait question d’un cinquième évangile qui, s’il est découvert, pourrait remettre en cause les fondements de la religion catholique. Ce sujet a déjà été maintes fois traité, même en bd, nous sommes bien d’accord. C’est un sujet bateau, donc un peu casse-gueule. Evidemment, un tome, c’est un peu juste pour juger de la qualité du scénario. Mais la qualité de la narration accouplée à un suspense savamment distillé font qu’on se laisse facilement emporter par cette enquête menée par l’archidiacre de Tyr. Côté dessins, je trouve le trait de Montaigne très convaincant dans un style réaliste et vivant. Bref, le style adéquat pour servir l’histoire concoctée par un Istin au mieux de sa forme.
Premières impressions plus que positives. A confirmer avec le deuxième opus !
Une BD que je dévore et redévore, quelle imagination !
Grande richesse de la faune et de la flore sur cette planète et très réaliste.
On s'attache beaucoup aux personnages et principalement à cette petite Kim.
Certains reprochent les dessins des personnages trop statiques, mais quand on rentre vraiment dans l'histoire, cela ne devient plus gênant. Je dirais que cela fait partie de son style et n'enlève rien à la grande qualité des dessins.
Seul petit bémol (c'est du détail), le système Aldébaran est une étoile trop grosse pour que la vie puisse s'y développer....
A acheter et à offrir à ses amis sans compter...
Sur toutes les BD sur l'aviation moderne française et en particulier sur le Rafale, la série "Fox One" est pour moi la meilleure.
Les dessins et les couleurs sont sublimes tant sur les avions que sur les personnages.
Le scénario du tome 1 (qui peut se lire indépendamment des tomes 2 & 3) est excellent, plein de rebondissements, sans exagération inutile ce qui le rend plausible malgré ce décalage avec la réalité temporelle (l'action se passe à la veille de l'an 2000 et nous sommes en 2008 ).
Le scénario des tomes 2 et 3 est plus orienté dans le métaphysique et la fin m'a peu convaincu.
Mais il compense par la richesse des avions dernier crs (Super Hornet, F-22) voire même des prototypes à ailes renversés, la richesse des personnages, des bons rendus du porte-avions pris dans un tsunami, des beaux combats, de l'action etc.
Une BD que j'ai plaisir à lire et à relire.
JC Pol nous prouve à chaque ouvrage qu'il se pose beaucoup de questions sur la vie, l'amour, sa place dans le monde... Le genre de questions qu'on se pose une fois passée la barre des 30 ans.
Cela ressemble peut-être à des clichés, mais finalement cela n'a aucune importance. Ces questions sont là, en nous, et il faut bien, un jour ou l'autre, leur faire face et tenter d'y répondre. Gabriel, lui, ne sait pas comment faire. Alors il décide de partir, un peu loin, de tout plaquer, une situation exceptionnelle, une femme exceptionnelle, une fille qu'il aime plus que tout. Et puis vient le moment où ses questionnements ressurgissent, prennent corps dans des obsessions étranges et pas complètement formulées, tandis que la tentation d'une nouvelle vie frappe à sa porte.
Jean-Christophe Pol continue, lors des scènes "intérieures", à utiliser son style brut de décoffrage, faisant voler toute construction graphique pour ne garder que cet aspect brut. Bien sûr, on aime ou pas ce style, mais la force du message passe d'autant mieux. Il n'oublie pas pour autant la sensualité, qu'elle soit humaine, animale ou végétale, dans ce lieu de rêve, cette maison perdue au milieu d'un champ de blé.
Une lecture dont on ne ressort pas indemne je pense.
Je ne connais rien de mieux dans le genre !
J'ai commencé par lire le tome premier (l'héritier") que l'on m'a offert il y a 5 ans, puis je me suis ruiné en achetant les autres tomes en moins d'un mois tellement j'ai été captivé. Je me réjouis à chaque fois de la sortie du prochain album et quand il sort je l'achète le jour J. J'ai fait des études en finance pourtant je trouve à chaque fois les scénarios incroyables surtout dans "OPA" et "Business Blues".
Il est difficile d'ajouter à l'avis très complet au dessus. Avis que je partage.
Juste quelques remarques, les graphismes des premiers volumes évoluent très vite pour se rapprocher du graphisme du dessin animé.
De même, je trouve les premiers volumes un peu plus faibles que les suivants (mais bons quand même, après tout j'achète depuis que j'ai lu le 1).
Personnellement je suis fan. Pour ceux qui aiment les mangas d'humour, essayez-le.
Voici un très bon thriller biologique en 3 tomes.
Je suis bien la première à pinailler dès qu'il y a du médical dans les BDs, livres, films ou autres séries. Ce sont très souvent des histoires abracadabrantesques où rien n'est plausible. Et j'ai trouvé que "Manhole" était bien mené.
Une maladie due à un parasite se propage à une vitesse folle dans une ville du Japon : Comment ? Pourquoi ? Qui en est l'auteur ? J'ai été tenue en haleine tout le long de l'histoire.
Tsutsui aurait pu écrire beaucoup plus de tomes pour cette série, mais il n'en a rien fait et il a eu bien raison !! Ainsi, on comprend bien le déroulement de l'histoire, il n'y a pas trop de personnages et la fin est très intéressante.
Les personnages principaux sont attachants, quoiqu'un peu trop caricaturaux à mon goût. Comme Alix, je trouve que les quelques touches d'humour sont mal venues dans ce type d'histoire.
Bref, un très agréable moment de lecture. Je le conseille à tous ceux qui n'ont pas peur des maladies un peu dégoûtantes...
On m’a prêté cette bd il y 6 mois. Je l’ai laissée « mûrir » dans ma bibliothèque…
Et puis il y a une semaine, pour finir la métaphore, je ne l’ai pas cueilli, mais elle m’est tombée dans les mains toute naturellement. A point.
Ces bd dont on dit tellement de bien, elles font peur je trouve, car on se demande si, nous, on ne va pas être déçu.
Un peu à l’instar d'Ex Abrupto (qui est resté elle aussi sur mon étagère à mûrir un moment), je ne me voyais pas plonger dedans à froid, sans un petit travail de préparation pour oublier (un peu) ce qui a été dit dessus, oublier ce : « Tu vas voir ! C’est absolument génial, il FAUT que tu la lises ! » du pote qui te l’a mise entre les mains.
De "Maus", je ne connaissais que la teneur grossière de l’histoire (rien de bien léger dans le thème donc) et le dessin de la couverture (un peu surprenant. Rapport au thème).
Bêtement, je m’attendais vaguement à un parallèle entre la Shoa et des animaux que l’on oppose souvent par nature.
La métaphore s’arrête à opprimant-opprimés.
Oubliez Tom et Jerry.
Art Spiegelman réussit à merveille à livrer un récit à la hauteur de ses attentes (qu’il nous livre lors de ses mises en abîmes), et des miennes accessoirement.
Son récit est d’une finesse remarquable, il réussit à nous faire vivre deux histoires que 50 ans séparent avec une justesse extraordinaire.
La vie de ce fils qui veut tout savoir de la guerre vécue par ses parents pour en faire une bd, avec ses doutes d’artiste quand à la justesse et l’authenticité de son œuvre, ses problèmes de communication avec son père, couplée avec la vie de ce père pendant la guerre alternent avec une précision habile. Pour moi, un témoignage parfait des camps ramené au présent.
Le graphisme employé souligne à la perfection la narration et la métaphore animalière utilisée colle parfaitement au récit.
C’est fin, précis, mettant en avant les horreurs de cette guerre et des camps en ne tombant jamais dans le voyeurisme ou la démonstration gratuite. Les scènes de vie dans les camps d’Auswitch et de Dachau sont vraiment marquantes sans en faire de trop. Il y a des planches où je suis resté plusieurs minutes à cogiter devant, complètement happé par l’ambiance.
Et à y réfléchir, là maintenant, je crois que le fil rouge de "Maus", c’est l’espoir.
L’espoir d’un homme à survivre avec sa femme à la guerre sans se perdre en tant qu’homme, et l’espoir d’un fils à comprendre et communiquer enfin avec son père en narrant les fantômes de son passé.
Pourchassé par les "Tuks", des tueurs extraterrestres, John Diller "agent des Maîtres du Temps" traverse l'espace-temps et saute d'univers en univers. La raison ? Sauver sa peau, bien sûr, mais aussi sauver la Terre menacée par une invasion intergalactique.
"Le Marchand d'Idées" est ce que l'on appelle une "grande saga SF" en 4 Tomes ou bien en intégrale. Les auteurs polyvalents, Cossu et Berthet, ont tout deux fait scénario et dessin.
La première fois que j'ai vu le tome 1 (en édition originale) dans une petite librairie d'occasion, je suis tombé amoureux du style des dessins. Malheureusement, je ne l'ai pas acheté car « coté » et trop coûteux pour un étudiant comme moi, mais j'ai commandé par la suite l'Intégrale.
Waaaah ! Je l'adore cette série des années 80. Loin d’être dépassé, le scénario nous passionne du début à la fin, on plonge carrément dans l’atmosphère de ce monde merveilleux. C’est de la science-fiction prenante qui nous fait rêver. C’est plus adulte et original que du « Star Wars/Stargate » et bien meilleur que des séries actuelles comme Kookaburra par exemple.
A lire absolument ce petit bijou de la SF.
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Icare (Icarus)
Etrange album que celui-ci. Muet et quasi incompréhensible jusqu’à la fin. Cette bd suit en parallèle deux histoires distinctes (du moins au début), celle d’une jeune femme couchée sur un lit dans une maison en bord de mer et celle de cet homme qui vogue dans les airs. Grâce aux toutes dernières pages, l’album se révèle pourtant d’une incroyable ingéniosité. Ainsi, les séquences sans liens apparents prennent un sens. Celui du destin, du rêve qui devient réalité . . . réalité parfois dure à encaisser lorsqu’on repose le pied à terre. Côté dessin, Jan livre un trait dans la tradition ligne claire mais avec une touche de modernisme qui le rend plus vivant et plaisant à regarder. Un joli coup de patte qui a été à l’origine de mon achat. Achat que je ne regrette pas au vu de l’étrangeté du récit et de la conclusion finale. Laissez votre esprit vagabonder sans trop se poser de questions et cet album s’ouvrira à vous.
Le Cinquième évangile
Dire que cette bd lorgne sur Le Troisième Testament est une évidence. Dire que cette bd est un plagiat ou une pâle copie de ce dernier est une hérésie. D’ailleurs Le Troisième Testament n’a en rien créé le genre "thriller sur fond d'enquête ésotérique", il l’a juste remis au goût du jour (ce qui est déjà pas mal). J’étais un peu méfiant à la lecture de cet album. Mais bien vite mes craintes se sont estompées. J’ai été littéralement pris par l’histoire. Cela est davantage le fait du savoir-faire (savoir-écrire ?) d’Istin que de l’originalité des propos tenus. En effet, il serait question d’un cinquième évangile qui, s’il est découvert, pourrait remettre en cause les fondements de la religion catholique. Ce sujet a déjà été maintes fois traité, même en bd, nous sommes bien d’accord. C’est un sujet bateau, donc un peu casse-gueule. Evidemment, un tome, c’est un peu juste pour juger de la qualité du scénario. Mais la qualité de la narration accouplée à un suspense savamment distillé font qu’on se laisse facilement emporter par cette enquête menée par l’archidiacre de Tyr. Côté dessins, je trouve le trait de Montaigne très convaincant dans un style réaliste et vivant. Bref, le style adéquat pour servir l’histoire concoctée par un Istin au mieux de sa forme. Premières impressions plus que positives. A confirmer avec le deuxième opus !
Aldébaran
Une BD que je dévore et redévore, quelle imagination ! Grande richesse de la faune et de la flore sur cette planète et très réaliste. On s'attache beaucoup aux personnages et principalement à cette petite Kim. Certains reprochent les dessins des personnages trop statiques, mais quand on rentre vraiment dans l'histoire, cela ne devient plus gênant. Je dirais que cela fait partie de son style et n'enlève rien à la grande qualité des dessins. Seul petit bémol (c'est du détail), le système Aldébaran est une étoile trop grosse pour que la vie puisse s'y développer.... A acheter et à offrir à ses amis sans compter...
Fox One
Sur toutes les BD sur l'aviation moderne française et en particulier sur le Rafale, la série "Fox One" est pour moi la meilleure. Les dessins et les couleurs sont sublimes tant sur les avions que sur les personnages. Le scénario du tome 1 (qui peut se lire indépendamment des tomes 2 & 3) est excellent, plein de rebondissements, sans exagération inutile ce qui le rend plausible malgré ce décalage avec la réalité temporelle (l'action se passe à la veille de l'an 2000 et nous sommes en 2008 ). Le scénario des tomes 2 et 3 est plus orienté dans le métaphysique et la fin m'a peu convaincu. Mais il compense par la richesse des avions dernier crs (Super Hornet, F-22) voire même des prototypes à ailes renversés, la richesse des personnages, des bons rendus du porte-avions pris dans un tsunami, des beaux combats, de l'action etc. Une BD que j'ai plaisir à lire et à relire.
La Maison dans les blés
JC Pol nous prouve à chaque ouvrage qu'il se pose beaucoup de questions sur la vie, l'amour, sa place dans le monde... Le genre de questions qu'on se pose une fois passée la barre des 30 ans. Cela ressemble peut-être à des clichés, mais finalement cela n'a aucune importance. Ces questions sont là, en nous, et il faut bien, un jour ou l'autre, leur faire face et tenter d'y répondre. Gabriel, lui, ne sait pas comment faire. Alors il décide de partir, un peu loin, de tout plaquer, une situation exceptionnelle, une femme exceptionnelle, une fille qu'il aime plus que tout. Et puis vient le moment où ses questionnements ressurgissent, prennent corps dans des obsessions étranges et pas complètement formulées, tandis que la tentation d'une nouvelle vie frappe à sa porte. Jean-Christophe Pol continue, lors des scènes "intérieures", à utiliser son style brut de décoffrage, faisant voler toute construction graphique pour ne garder que cet aspect brut. Bien sûr, on aime ou pas ce style, mais la force du message passe d'autant mieux. Il n'oublie pas pour autant la sensualité, qu'elle soit humaine, animale ou végétale, dans ce lieu de rêve, cette maison perdue au milieu d'un champ de blé. Une lecture dont on ne ressort pas indemne je pense.
Largo Winch
Je ne connais rien de mieux dans le genre ! J'ai commencé par lire le tome premier (l'héritier") que l'on m'a offert il y a 5 ans, puis je me suis ruiné en achetant les autres tomes en moins d'un mois tellement j'ai été captivé. Je me réjouis à chaque fois de la sortie du prochain album et quand il sort je l'achète le jour J. J'ai fait des études en finance pourtant je trouve à chaque fois les scénarios incroyables surtout dans "OPA" et "Business Blues".
Sergent Keroro
Il est difficile d'ajouter à l'avis très complet au dessus. Avis que je partage. Juste quelques remarques, les graphismes des premiers volumes évoluent très vite pour se rapprocher du graphisme du dessin animé. De même, je trouve les premiers volumes un peu plus faibles que les suivants (mais bons quand même, après tout j'achète depuis que j'ai lu le 1). Personnellement je suis fan. Pour ceux qui aiment les mangas d'humour, essayez-le.
Manhole
Voici un très bon thriller biologique en 3 tomes. Je suis bien la première à pinailler dès qu'il y a du médical dans les BDs, livres, films ou autres séries. Ce sont très souvent des histoires abracadabrantesques où rien n'est plausible. Et j'ai trouvé que "Manhole" était bien mené. Une maladie due à un parasite se propage à une vitesse folle dans une ville du Japon : Comment ? Pourquoi ? Qui en est l'auteur ? J'ai été tenue en haleine tout le long de l'histoire. Tsutsui aurait pu écrire beaucoup plus de tomes pour cette série, mais il n'en a rien fait et il a eu bien raison !! Ainsi, on comprend bien le déroulement de l'histoire, il n'y a pas trop de personnages et la fin est très intéressante. Les personnages principaux sont attachants, quoiqu'un peu trop caricaturaux à mon goût. Comme Alix, je trouve que les quelques touches d'humour sont mal venues dans ce type d'histoire. Bref, un très agréable moment de lecture. Je le conseille à tous ceux qui n'ont pas peur des maladies un peu dégoûtantes...
Maus
On m’a prêté cette bd il y 6 mois. Je l’ai laissée « mûrir » dans ma bibliothèque… Et puis il y a une semaine, pour finir la métaphore, je ne l’ai pas cueilli, mais elle m’est tombée dans les mains toute naturellement. A point. Ces bd dont on dit tellement de bien, elles font peur je trouve, car on se demande si, nous, on ne va pas être déçu. Un peu à l’instar d'Ex Abrupto (qui est resté elle aussi sur mon étagère à mûrir un moment), je ne me voyais pas plonger dedans à froid, sans un petit travail de préparation pour oublier (un peu) ce qui a été dit dessus, oublier ce : « Tu vas voir ! C’est absolument génial, il FAUT que tu la lises ! » du pote qui te l’a mise entre les mains. De "Maus", je ne connaissais que la teneur grossière de l’histoire (rien de bien léger dans le thème donc) et le dessin de la couverture (un peu surprenant. Rapport au thème). Bêtement, je m’attendais vaguement à un parallèle entre la Shoa et des animaux que l’on oppose souvent par nature. La métaphore s’arrête à opprimant-opprimés. Oubliez Tom et Jerry. Art Spiegelman réussit à merveille à livrer un récit à la hauteur de ses attentes (qu’il nous livre lors de ses mises en abîmes), et des miennes accessoirement. Son récit est d’une finesse remarquable, il réussit à nous faire vivre deux histoires que 50 ans séparent avec une justesse extraordinaire. La vie de ce fils qui veut tout savoir de la guerre vécue par ses parents pour en faire une bd, avec ses doutes d’artiste quand à la justesse et l’authenticité de son œuvre, ses problèmes de communication avec son père, couplée avec la vie de ce père pendant la guerre alternent avec une précision habile. Pour moi, un témoignage parfait des camps ramené au présent. Le graphisme employé souligne à la perfection la narration et la métaphore animalière utilisée colle parfaitement au récit. C’est fin, précis, mettant en avant les horreurs de cette guerre et des camps en ne tombant jamais dans le voyeurisme ou la démonstration gratuite. Les scènes de vie dans les camps d’Auswitch et de Dachau sont vraiment marquantes sans en faire de trop. Il y a des planches où je suis resté plusieurs minutes à cogiter devant, complètement happé par l’ambiance. Et à y réfléchir, là maintenant, je crois que le fil rouge de "Maus", c’est l’espoir. L’espoir d’un homme à survivre avec sa femme à la guerre sans se perdre en tant qu’homme, et l’espoir d’un fils à comprendre et communiquer enfin avec son père en narrant les fantômes de son passé.
Le Marchand d'Idées
Pourchassé par les "Tuks", des tueurs extraterrestres, John Diller "agent des Maîtres du Temps" traverse l'espace-temps et saute d'univers en univers. La raison ? Sauver sa peau, bien sûr, mais aussi sauver la Terre menacée par une invasion intergalactique. "Le Marchand d'Idées" est ce que l'on appelle une "grande saga SF" en 4 Tomes ou bien en intégrale. Les auteurs polyvalents, Cossu et Berthet, ont tout deux fait scénario et dessin. La première fois que j'ai vu le tome 1 (en édition originale) dans une petite librairie d'occasion, je suis tombé amoureux du style des dessins. Malheureusement, je ne l'ai pas acheté car « coté » et trop coûteux pour un étudiant comme moi, mais j'ai commandé par la suite l'Intégrale. Waaaah ! Je l'adore cette série des années 80. Loin d’être dépassé, le scénario nous passionne du début à la fin, on plonge carrément dans l’atmosphère de ce monde merveilleux. C’est de la science-fiction prenante qui nous fait rêver. C’est plus adulte et original que du « Star Wars/Stargate » et bien meilleur que des séries actuelles comme Kookaburra par exemple. A lire absolument ce petit bijou de la SF.