Cette série est la meilleure bande dessinée historique que j'ai lue jusqu'à présent. J'ai dévoré le premier cycle du début à la fin et j'ai adoré lire les intrigues et les complots faits par Néron et sa mère. J'ai été captivé tout du long et le dessin est superbe et dynamique. On est bien loin d'Alix. En fait, j'ai presque envie de mettre 5/5, mais j'ai moins apprécié le second cycle.
Ce n'est pas vraiment mauvais, mais sans la mère de Néron je trouve qu'il manque quelque chose et Poppé est sans intérêt comparée à Agrippine. De plus, le dernier tome m'a un peu ennuyé pendant les scènes qui se déroulent en Gaule car il met plus en avant Murena et ses amis qui ne sont pas très charismatiques contrairement à Néron.
Je ne partage absolument pas le point de vue de Ro sur les qualités de "Buffy The Vampire Slayer", néanmoins sa critique soulève un point essentiel : cette bande dessinée s’adresse avant tout aux fans/connaisseurs de la série TV (exigeants de surcroît). Donc mon propre avis s’adresse principalement à ces derniers (et ce n'est pas de l'élitisme).
Qu’est ce qui fait de Buffy une grande série :
- la qualité indéniable de son écriture, due en particulier au talent de dialoguiste hors norme de ses auteurs (pour Whedon en particulier cela tient même du génie) et de son humour très second degré qui me fait penser que cette série n’est pas, et n’a jamais été une série pour ado,
- un cast de grande qualité, porté par une excellente interprète principale (Sarah Michelle Gellar) et qui ne s’apprécie pleinement qu’en v.o. (j’avais la même opinion que Ro lorsque j’ai découvert la série en v.f., et puis je suis tombé sur la quatrième saison en v.o., et ça a été la claque),
- une vision sur la durée qui apporte une cohérence certaine aux sept saisons et à cette huitième (un showrunner qui sait où va sa série sur le long terme, c’est assez rare pour être souligné),
- même si la mise en scène télévisuelle a les mêmes contrainte que n’importe quel show de grand Network (22 épisodes de 42 minutes par saison, avec un budget très serré y compris lorsque la série était au top de sa popularité), on pouvait tombé de temps à autres sur des épisodes graphiquement marquants (généralement réalisés par Whedon lui-même comme "The Corpse", "Hush", et le très lynchéen "Restless").
Les premier et troisièmes points portant tous deux la marque de Joss Whedon, on ne peut qu’être rassuré sur la qualité des histoires de la BD (ce n’est pas de la divination, c’est un constat de la qualité des scénarii après deux relectures). Comme sur la série celui-ci supervise les pitch des différentes histoires, se charge de l’écriture de certains épisodes, déléguant à des habitués maîtrisant le Buffyverse (de la série TV ou des adaptations BD précédentes) l’écriture du reste de la série. Pour ce premier tome, les 5 épisodes sont de la main de Whedon lui-même (la série se poursuit au rythme d'arc en 4 épisodes, entrecoupés d'épisodes uniques). De plus, si l'auteur/créateur a décidé de sous titré cette série "saison 8", cela veut bien dire qu’il va continuer à gérer la cohérence de sa série et l’évolution par étapes de ses personnages.
Le deuxième point fait forcément défaut, et si les dessins de Jeanty assurent la reconnaissance des personnages (avec un rendu générale comics un peu trop classique à mon goût), il ne peut pas nuancé le jeu de "ses acteurs" comme la série pouvait si bien le faire (donc on perd un peu en émotion autre grosse qualité de la série TV). Et comme cette parution chez Fusion Comics est une adaptation française (bonne traduction de Jérôme Wicky néanmoins), on perd beaucoup de la rythmique des dialogues originaux et de leur interprètes respectifs (sans même parler des accents de chacun). La traduction façon "djeuns" du langage familier original n'arrange rien à l'affaire, abaissant artificiellement l'age des protagonistes (entrés dans l'age adulte depuis quelques années maintenant).
Quand au quatrième point, pour l’instant tout ce que je peux dire c’est que même si les dessins ne transcendent pas le matériau d’origine, la BD se lit très bien. Il manque quand même un peu d’audace pour l’instant (hormis quelques ruptures de rythme temporelles dans le cinquième épisode -dessiné par Paul Lee- rupture imposée par le script de Whedon).
Pour les puristes une petite comparaison v.o./v.f (je ne parle pas ici des recueils v.o.).
Si le format reste inchangé, l’édition française a l’avantage d’une couverture cartonnée et le fait d’inclure non seulement les magnifiques couvertures de Jo Chen mais aussi les couvertures variants de Georges Jeanty (et un résumé des 7 saisons TV).
Par contre, j’ai trouvé les 3 erreurs suivantes : à la première partie page 5, la bulle de pensée en bas de la case 2 (bulle un peu obscure telle qu’elle a été traduite et qui fait référence en fait à un épisode de la saison 5 d’Angel) est à intervertir avec celle en haut de la case 3. Page 17 de ce même épisode, case 3, une bulle de Buffy a aussi été intervertie avec une bulle de Xander (= Alex en v.f.). Enfin au troisième épisode à la planche 2, case 3, la deuxième bulle de Buffy devrait contenir : « Pas d’accord non plus. Comment es tu entré dans mon rêve ? ».
Je conseille donc vivement l’achat de cette BD aux fans de la série de Joss Whedon qui ne seront pas déçus, mais par contre je le déconseille aux personnes étrangères (ou rétives) à son univers et son humour. Pour ceux qui ont soif de découvertes, un détour par la case DVD (en v.o. sinon rien) s’impose avant de se lancer dans cette bande dessinée.
ps : un des avantages des comics v.o. mensuels est le courier des lecteurs toujours très enrichissant (pour mettre la honte à Whedon -et sa mémoire défaillante- qui a fait revenir un personnage qui mythologiquement ne le pouvait pas), et qui a permis à l'auteur d’expliquer pourquoi il avait dédicacé le cinquième épisode à une certaine Janie Kleinman. Il s’agit d’une executive de la série qui a été diagnostiquée d’un cancer un peu avant la diffusion de la saison 1 (à qui on avait donner quelques mois à vivre) et qui est décédée en 2007, 12 années plus tard. Elle a assuré sans jamais se plaindre ses fonctions sur la série durant les 7 années où elle est restée à l'antenne, et ce, en dépit de sa maladie. Pensez donc à lire ou relire le cinquième épisode de ce premier tome avec ce fait à l'esprit pour bien en saisir toutes les subtilités.
Que dire de cette BD. Elle oscille entre la BD d'héroïc fantasy et l'art book.
Je ne connaissais ni l'éditeur Daniel Maghen, ni le scénariste Tiburce Oger, ni le dessinateur André Arinouchkine.
Avant de parler du dessin, le scénario nous entraîne dans un univers d'héroïc fantasy aux allures scandinaves. Le récit se présente sous la forme d'une geste, à la manière de la geste Arthurienne elle narre la naissance, l'ascension et la quête d'un héros légendaire, Ewen, dit le frère du Dragon.
Le récit dans son ensemble est assez bon (3.5/5) les héros ont des psychologies bien définies et le scénariste a pris le parti de présenter un Ewen dans tout sa splendeur guerrière mais sans omettre les mauvais côtés, ce qui le rend pas spécialement attachant et ça c'est assez original pour être souligné. A la fin du tome le groupe de personnages (4 en tout) est réuni et démarre la quête pour laquelle ils sont prédestinés... Une bonne intro pour un récit d'héroïc fantasy...
Pour ce qui est du dessin, je n'ai encore rien vu de comparable dans la BD, la seule référence qui me vient à l'esprit est Louis Royo le célèbre créateur d'art books d'héroïc fantasy à ceci près que LR réalise ses planches en technique d'aérographie alors qu'ici la technique semble être celle du fusain (4.5/5). Mais dans l'ensemble la perfection recherchée par André Arinouckine est similaire à celle des planches de Royo. Les visages des personnages principaux sont tout simplement beaux (presque parfaits). La mise en page est audacieuse et généreuse, pas plus de 7 cases par planche (excepté une planche à 8 cases). En moyenne entre 4 et 5 cases par planche (parfois moins), ce qui permet de poser des décors et une ambiance ; en contre-partie les puristes diront que cela nuit à la progression scénaristique. La maîtrise technique du dessin est proche de celle de Delaby dans "Morigannes" c'est dire... Aucune erreur de perspective ou de proportion... un vrai régal pour les yeux. La mise en couleur, très douce, ajoute au côté onirique et mythologique du récit. Une réussite totale et entière...
Le seul inconvénient dans ce genre d'ouvrage, c'est que, lorsqu'on revient à des lectures plus classiques, il faut un petit temps d'adaptation au niveau du dessin.
En résumé : un ouvrage d'exception à posséder dans sa BDthèque pour les fans d'HF et les autres.
Une série très agréable à lire. Les ambiances sonnent toujours juste, de même que les caractères des différents personnages que Théodore rencontre.
Le dessin évolue rapidement et passe d'un trait parfois un peu trop simpliste, mais fort agréable à l'oeil à une excellente ligne claire avec de belles couleurs dès le 3ème opus.
Théodore Poussin est d'abord, plus un témoin de son époque qu'un véritable héros. Emporté par l'aventure plus qu'il ne la maîtrise et guidé par le très mystérieux M. Novembre, excellent personnage au demeurant. Puis, toujours avec le 3ème tome, il devient un véritable aventurier. Il parait plus robuste qu'auparavant, de caractère comme de physique. Il ne paye pas de mine mais reste toujours très déterminé et ne semble craindre personne. Il ne perd presque jamais son sang froid et ne s'étonne de pas grand chose.
Il en ressort des ambiances qui m'on fait penser par moments à Corto Maltèse ou à Lord Jim, de Joseph Conrad.
L'ambiance "colonies du début du siècle" dans le sud est asiatique est parfaitement rendue. Colonies, piraterie, bateaux à voile,....
C'est donc avec le 3ème tome et le coup de pouce de Yann au scénario, que la série décolle. C'est l'aventure avec un grand A.
Les scénarios sont vraiment bien menés, plus complexes, avec de nombreux personnages, ni tout blancs ni tout noirs, qui se croisent, se soutiennent ou s'affrontent. La description de leurs caractères et de leurs relations est menée avec grande virtuosité par l'auteur, sans jamais aucune lourdeur.
Et au milieu de ces aventures exotiques, il y a 2 albums se déroulant à Dunkerque qui prouvent le grand talent de Legall dans le rendu d'ambiances bien différentes. Avec mention spéciale pour "La vallée des roses" qui dans ce domaine est un vrai chef-d'oeuvre, plein de nostalgie.
Après avoir attendu des semaines et des semaines, je suis enfin arrivé à avoir la fameuse saison 8 de Buffy, le dessin est digne d'un comics ordinaire, cependant certaines images sont très bien dessinées.
En ce qui concerne l' histoire, on perd un peu le côté "cheap" de la série néanmoins il fallait s'y attendre, le caractère des personnages est respecté, on retrouve enfin notre célèbre tueuse de vampire et rien que pour ça, ça vaut le coup.
Je ne suis qu'au volume 12 mais franchement j'adore ce manga^^
Chaque chapitre est plus palpitant que le précédent et on ne s'ennuie jamais :p
Par contre pour un shojo je trouve qu'il y a beaucoup de dialogues^^ mais ce n'est pas forcément négatif xD
En tout cas je vous le conseille vivement^^ bonne lecture !
J’adore cette série car l'auteur arrive à maintenir le suspense jusqu'au dernier tome. Il y a de l'action et des rebondissements, des secrets sont dévoilés au fur et à mesure de l'histoire. Je vous conseille cette série extraordinaire. VIVE S.D.K !
Mon gros coup de coeur de l'année 2008 !
Je ne suis pas familier de l'univers de David B et je ne connaissais pas Hugues Micol dont je découvre ici tout le talent.
Comment ne pas penser à Breccia en découvrant les premières planches de cet album (Ah, la lutte des icebergs - cf la galerie - Ah le vent qui s'engouffre dans les hautes herbes). Le trait de Micol est parfois hésitant mais globalement quel régal ! S'il continue comme ça, il risque fort d'entrer dans mon top five personnel !
Le scénario n'est pas en reste. J'ai été captivé alors que pour l'instant je suis incapable de résumer l'histoire simplement tant elle semble partir dans tous les sens. On ne comprend en l'état pas grand chose aux motivations des différents personnages (nombreux) mais on pressent que tout va soudain se précipiter... Et cette attente est réellement délicieuse.
En trois mots : c'est beau, envoûtant et intriguant.
Rendez-vous vite au second tome (que j'espère aussi bon - il y a quand même un risque que le dénouement retombe comme un soufflé)
Tout simplement génial ! Nancy Pena a de toute évidence une imagination débordante, et la met à profit dans ce conte loufoque à souhait… Comment ne pas exploser de rire quand le chat botté demande à l'âne :
« Qui peut avoir des idées aussi absurdes ? »
« L’auteur »
« La peste soit de ces bonnes femmes et de leur imagination débordante »
(Ma planche préférée, voir galerie)
L’humour est vraiment omniprésent, et j’ai éclaté de rire à de nombreuses reprises.
Comme en plus le dessin est superbe, et que chaque tome ne coûte que 6 euros, vous pouvez difficilement vous permettre de passer à coté de ce petit bijou… Vivement la suite !
Le thème du voyage dans le temps n’est pas neuf en bd. C’est même un sujet où il est facile de se casser les dents. Midam, auteur du bien connu Kid Paddle, officie comme scénariste et s’adjoint les services d’Adam, le dessinateur de Game Over. Et la sauce prend, plutôt bien même !
Le postulat de départ de ces histoires courtes est celui d’un négociant en art de notre époque qui, en voulant acheter à bon compte des tableaux de maître, bouscule l’Histoire de ces grands peintres grâce à sa machine à voyager dans le temps. Ces récits proposent donc de découvrir la conséquence d’actes anodins susceptibles de changer le cours de l’Histoire.
Chaque récit se focalise sur un peintre et la genèse d’un tableau en particulier dont une reproduction de l’original se trouve en dernière page. L’œuvre choisie par Midam présente un élément inexpliqué par l’histoire de l’art, ce qui lui permet d’y aller de sa propre explication avec une touche humoristique appropriée. Les récits sont donc souvent bien vus et sont ponctués par une chute insolite en rapport avec le tableau dont il est question. Quant à Adam, cet album lui permet enfin d’exprimer son véritable style graphique bien loin du barbare de Game Over. Son trait semi-réaliste est fort plaisant et fait penser à un mélange de Dany, Gazzotti et Bédu. Des références en somme . . .
Du beau travail ! Mon coup de cœur du moment !
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Murena
Cette série est la meilleure bande dessinée historique que j'ai lue jusqu'à présent. J'ai dévoré le premier cycle du début à la fin et j'ai adoré lire les intrigues et les complots faits par Néron et sa mère. J'ai été captivé tout du long et le dessin est superbe et dynamique. On est bien loin d'Alix. En fait, j'ai presque envie de mettre 5/5, mais j'ai moins apprécié le second cycle. Ce n'est pas vraiment mauvais, mais sans la mère de Néron je trouve qu'il manque quelque chose et Poppé est sans intérêt comparée à Agrippine. De plus, le dernier tome m'a un peu ennuyé pendant les scènes qui se déroulent en Gaule car il met plus en avant Murena et ses amis qui ne sont pas très charismatiques contrairement à Néron.
Buffy contre les vampires - Saison 8
Je ne partage absolument pas le point de vue de Ro sur les qualités de "Buffy The Vampire Slayer", néanmoins sa critique soulève un point essentiel : cette bande dessinée s’adresse avant tout aux fans/connaisseurs de la série TV (exigeants de surcroît). Donc mon propre avis s’adresse principalement à ces derniers (et ce n'est pas de l'élitisme). Qu’est ce qui fait de Buffy une grande série : - la qualité indéniable de son écriture, due en particulier au talent de dialoguiste hors norme de ses auteurs (pour Whedon en particulier cela tient même du génie) et de son humour très second degré qui me fait penser que cette série n’est pas, et n’a jamais été une série pour ado, - un cast de grande qualité, porté par une excellente interprète principale (Sarah Michelle Gellar) et qui ne s’apprécie pleinement qu’en v.o. (j’avais la même opinion que Ro lorsque j’ai découvert la série en v.f., et puis je suis tombé sur la quatrième saison en v.o., et ça a été la claque), - une vision sur la durée qui apporte une cohérence certaine aux sept saisons et à cette huitième (un showrunner qui sait où va sa série sur le long terme, c’est assez rare pour être souligné), - même si la mise en scène télévisuelle a les mêmes contrainte que n’importe quel show de grand Network (22 épisodes de 42 minutes par saison, avec un budget très serré y compris lorsque la série était au top de sa popularité), on pouvait tombé de temps à autres sur des épisodes graphiquement marquants (généralement réalisés par Whedon lui-même comme "The Corpse", "Hush", et le très lynchéen "Restless"). Les premier et troisièmes points portant tous deux la marque de Joss Whedon, on ne peut qu’être rassuré sur la qualité des histoires de la BD (ce n’est pas de la divination, c’est un constat de la qualité des scénarii après deux relectures). Comme sur la série celui-ci supervise les pitch des différentes histoires, se charge de l’écriture de certains épisodes, déléguant à des habitués maîtrisant le Buffyverse (de la série TV ou des adaptations BD précédentes) l’écriture du reste de la série. Pour ce premier tome, les 5 épisodes sont de la main de Whedon lui-même (la série se poursuit au rythme d'arc en 4 épisodes, entrecoupés d'épisodes uniques). De plus, si l'auteur/créateur a décidé de sous titré cette série "saison 8", cela veut bien dire qu’il va continuer à gérer la cohérence de sa série et l’évolution par étapes de ses personnages. Le deuxième point fait forcément défaut, et si les dessins de Jeanty assurent la reconnaissance des personnages (avec un rendu générale comics un peu trop classique à mon goût), il ne peut pas nuancé le jeu de "ses acteurs" comme la série pouvait si bien le faire (donc on perd un peu en émotion autre grosse qualité de la série TV). Et comme cette parution chez Fusion Comics est une adaptation française (bonne traduction de Jérôme Wicky néanmoins), on perd beaucoup de la rythmique des dialogues originaux et de leur interprètes respectifs (sans même parler des accents de chacun). La traduction façon "djeuns" du langage familier original n'arrange rien à l'affaire, abaissant artificiellement l'age des protagonistes (entrés dans l'age adulte depuis quelques années maintenant). Quand au quatrième point, pour l’instant tout ce que je peux dire c’est que même si les dessins ne transcendent pas le matériau d’origine, la BD se lit très bien. Il manque quand même un peu d’audace pour l’instant (hormis quelques ruptures de rythme temporelles dans le cinquième épisode -dessiné par Paul Lee- rupture imposée par le script de Whedon). Pour les puristes une petite comparaison v.o./v.f (je ne parle pas ici des recueils v.o.). Si le format reste inchangé, l’édition française a l’avantage d’une couverture cartonnée et le fait d’inclure non seulement les magnifiques couvertures de Jo Chen mais aussi les couvertures variants de Georges Jeanty (et un résumé des 7 saisons TV). Par contre, j’ai trouvé les 3 erreurs suivantes : à la première partie page 5, la bulle de pensée en bas de la case 2 (bulle un peu obscure telle qu’elle a été traduite et qui fait référence en fait à un épisode de la saison 5 d’Angel) est à intervertir avec celle en haut de la case 3. Page 17 de ce même épisode, case 3, une bulle de Buffy a aussi été intervertie avec une bulle de Xander (= Alex en v.f.). Enfin au troisième épisode à la planche 2, case 3, la deuxième bulle de Buffy devrait contenir : « Pas d’accord non plus. Comment es tu entré dans mon rêve ? ». Je conseille donc vivement l’achat de cette BD aux fans de la série de Joss Whedon qui ne seront pas déçus, mais par contre je le déconseille aux personnes étrangères (ou rétives) à son univers et son humour. Pour ceux qui ont soif de découvertes, un détour par la case DVD (en v.o. sinon rien) s’impose avant de se lancer dans cette bande dessinée. ps : un des avantages des comics v.o. mensuels est le courier des lecteurs toujours très enrichissant (pour mettre la honte à Whedon -et sa mémoire défaillante- qui a fait revenir un personnage qui mythologiquement ne le pouvait pas), et qui a permis à l'auteur d’expliquer pourquoi il avait dédicacé le cinquième épisode à une certaine Janie Kleinman. Il s’agit d’une executive de la série qui a été diagnostiquée d’un cancer un peu avant la diffusion de la saison 1 (à qui on avait donner quelques mois à vivre) et qui est décédée en 2007, 12 années plus tard. Elle a assuré sans jamais se plaindre ses fonctions sur la série durant les 7 années où elle est restée à l'antenne, et ce, en dépit de sa maladie. Pensez donc à lire ou relire le cinquième épisode de ce premier tome avec ce fait à l'esprit pour bien en saisir toutes les subtilités.
Ewen
Que dire de cette BD. Elle oscille entre la BD d'héroïc fantasy et l'art book. Je ne connaissais ni l'éditeur Daniel Maghen, ni le scénariste Tiburce Oger, ni le dessinateur André Arinouchkine. Avant de parler du dessin, le scénario nous entraîne dans un univers d'héroïc fantasy aux allures scandinaves. Le récit se présente sous la forme d'une geste, à la manière de la geste Arthurienne elle narre la naissance, l'ascension et la quête d'un héros légendaire, Ewen, dit le frère du Dragon. Le récit dans son ensemble est assez bon (3.5/5) les héros ont des psychologies bien définies et le scénariste a pris le parti de présenter un Ewen dans tout sa splendeur guerrière mais sans omettre les mauvais côtés, ce qui le rend pas spécialement attachant et ça c'est assez original pour être souligné. A la fin du tome le groupe de personnages (4 en tout) est réuni et démarre la quête pour laquelle ils sont prédestinés... Une bonne intro pour un récit d'héroïc fantasy... Pour ce qui est du dessin, je n'ai encore rien vu de comparable dans la BD, la seule référence qui me vient à l'esprit est Louis Royo le célèbre créateur d'art books d'héroïc fantasy à ceci près que LR réalise ses planches en technique d'aérographie alors qu'ici la technique semble être celle du fusain (4.5/5). Mais dans l'ensemble la perfection recherchée par André Arinouckine est similaire à celle des planches de Royo. Les visages des personnages principaux sont tout simplement beaux (presque parfaits). La mise en page est audacieuse et généreuse, pas plus de 7 cases par planche (excepté une planche à 8 cases). En moyenne entre 4 et 5 cases par planche (parfois moins), ce qui permet de poser des décors et une ambiance ; en contre-partie les puristes diront que cela nuit à la progression scénaristique. La maîtrise technique du dessin est proche de celle de Delaby dans "Morigannes" c'est dire... Aucune erreur de perspective ou de proportion... un vrai régal pour les yeux. La mise en couleur, très douce, ajoute au côté onirique et mythologique du récit. Une réussite totale et entière... Le seul inconvénient dans ce genre d'ouvrage, c'est que, lorsqu'on revient à des lectures plus classiques, il faut un petit temps d'adaptation au niveau du dessin. En résumé : un ouvrage d'exception à posséder dans sa BDthèque pour les fans d'HF et les autres.
Théodore Poussin
Une série très agréable à lire. Les ambiances sonnent toujours juste, de même que les caractères des différents personnages que Théodore rencontre. Le dessin évolue rapidement et passe d'un trait parfois un peu trop simpliste, mais fort agréable à l'oeil à une excellente ligne claire avec de belles couleurs dès le 3ème opus. Théodore Poussin est d'abord, plus un témoin de son époque qu'un véritable héros. Emporté par l'aventure plus qu'il ne la maîtrise et guidé par le très mystérieux M. Novembre, excellent personnage au demeurant. Puis, toujours avec le 3ème tome, il devient un véritable aventurier. Il parait plus robuste qu'auparavant, de caractère comme de physique. Il ne paye pas de mine mais reste toujours très déterminé et ne semble craindre personne. Il ne perd presque jamais son sang froid et ne s'étonne de pas grand chose. Il en ressort des ambiances qui m'on fait penser par moments à Corto Maltèse ou à Lord Jim, de Joseph Conrad. L'ambiance "colonies du début du siècle" dans le sud est asiatique est parfaitement rendue. Colonies, piraterie, bateaux à voile,.... C'est donc avec le 3ème tome et le coup de pouce de Yann au scénario, que la série décolle. C'est l'aventure avec un grand A. Les scénarios sont vraiment bien menés, plus complexes, avec de nombreux personnages, ni tout blancs ni tout noirs, qui se croisent, se soutiennent ou s'affrontent. La description de leurs caractères et de leurs relations est menée avec grande virtuosité par l'auteur, sans jamais aucune lourdeur. Et au milieu de ces aventures exotiques, il y a 2 albums se déroulant à Dunkerque qui prouvent le grand talent de Legall dans le rendu d'ambiances bien différentes. Avec mention spéciale pour "La vallée des roses" qui dans ce domaine est un vrai chef-d'oeuvre, plein de nostalgie.
Buffy contre les vampires - Saison 8
Après avoir attendu des semaines et des semaines, je suis enfin arrivé à avoir la fameuse saison 8 de Buffy, le dessin est digne d'un comics ordinaire, cependant certaines images sont très bien dessinées. En ce qui concerne l' histoire, on perd un peu le côté "cheap" de la série néanmoins il fallait s'y attendre, le caractère des personnages est respecté, on retrouve enfin notre célèbre tueuse de vampire et rien que pour ça, ça vaut le coup.
Elle et Lui - Kare Kano
Je ne suis qu'au volume 12 mais franchement j'adore ce manga^^ Chaque chapitre est plus palpitant que le précédent et on ne s'ennuie jamais :p Par contre pour un shojo je trouve qu'il y a beaucoup de dialogues^^ mais ce n'est pas forcément négatif xD En tout cas je vous le conseille vivement^^ bonne lecture !
Samuraï Deeper Kyo
J’adore cette série car l'auteur arrive à maintenir le suspense jusqu'au dernier tome. Il y a de l'action et des rebondissements, des secrets sont dévoilés au fur et à mesure de l'histoire. Je vous conseille cette série extraordinaire. VIVE S.D.K !
Terre de feu
Mon gros coup de coeur de l'année 2008 ! Je ne suis pas familier de l'univers de David B et je ne connaissais pas Hugues Micol dont je découvre ici tout le talent. Comment ne pas penser à Breccia en découvrant les premières planches de cet album (Ah, la lutte des icebergs - cf la galerie - Ah le vent qui s'engouffre dans les hautes herbes). Le trait de Micol est parfois hésitant mais globalement quel régal ! S'il continue comme ça, il risque fort d'entrer dans mon top five personnel ! Le scénario n'est pas en reste. J'ai été captivé alors que pour l'instant je suis incapable de résumer l'histoire simplement tant elle semble partir dans tous les sens. On ne comprend en l'état pas grand chose aux motivations des différents personnages (nombreux) mais on pressent que tout va soudain se précipiter... Et cette attente est réellement délicieuse. En trois mots : c'est beau, envoûtant et intriguant. Rendez-vous vite au second tome (que j'espère aussi bon - il y a quand même un risque que le dénouement retombe comme un soufflé)
Les Nouvelles aventures du Chat Botté
Tout simplement génial ! Nancy Pena a de toute évidence une imagination débordante, et la met à profit dans ce conte loufoque à souhait… Comment ne pas exploser de rire quand le chat botté demande à l'âne : « Qui peut avoir des idées aussi absurdes ? » « L’auteur » « La peste soit de ces bonnes femmes et de leur imagination débordante » (Ma planche préférée, voir galerie) L’humour est vraiment omniprésent, et j’ai éclaté de rire à de nombreuses reprises. Comme en plus le dessin est superbe, et que chaque tome ne coûte que 6 euros, vous pouvez difficilement vous permettre de passer à coté de ce petit bijou… Vivement la suite !
Harding was here
Le thème du voyage dans le temps n’est pas neuf en bd. C’est même un sujet où il est facile de se casser les dents. Midam, auteur du bien connu Kid Paddle, officie comme scénariste et s’adjoint les services d’Adam, le dessinateur de Game Over. Et la sauce prend, plutôt bien même ! Le postulat de départ de ces histoires courtes est celui d’un négociant en art de notre époque qui, en voulant acheter à bon compte des tableaux de maître, bouscule l’Histoire de ces grands peintres grâce à sa machine à voyager dans le temps. Ces récits proposent donc de découvrir la conséquence d’actes anodins susceptibles de changer le cours de l’Histoire. Chaque récit se focalise sur un peintre et la genèse d’un tableau en particulier dont une reproduction de l’original se trouve en dernière page. L’œuvre choisie par Midam présente un élément inexpliqué par l’histoire de l’art, ce qui lui permet d’y aller de sa propre explication avec une touche humoristique appropriée. Les récits sont donc souvent bien vus et sont ponctués par une chute insolite en rapport avec le tableau dont il est question. Quant à Adam, cet album lui permet enfin d’exprimer son véritable style graphique bien loin du barbare de Game Over. Son trait semi-réaliste est fort plaisant et fait penser à un mélange de Dany, Gazzotti et Bédu. Des références en somme . . . Du beau travail ! Mon coup de cœur du moment !