Les derniers avis (9424 avis)

Par PAco
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Ultima Parano
Ultima Parano

Prêt à basculer dans le monde fou et sublime de "Ultima Parano" ? Rarement une BD ne m'aura tant fait vibrer et approcher de mon imaginaire cyberpunk ! C'est du William Gibson en image, revu et corrigé par nos trois auteurs, JB, Gess et Steph. D'emblée on est saisi par le graphisme de cette BD. C’est chaud, vivant, vibrant. Les compositions audacieuses de certaines planches donnent le vertige ! Et c'est vrai qu'il faut s'accrocher pour suivre. Car on navigue à vue à coup de Mégabits qui vous défrisent le processeur ! Double ventilo plus que conseillé pour éviter la surchauffe ! L'immersion totale dans cet univers virtuel que nous propose notre trio ne se refuse rien : tout devient possible ! Et c'est ce qu'ils nous prouvent avec ce bijou d'inventivité graphique, tout en piochant qui dans le cartoon, qui dans ses cartons (tient, ne serait-ce pas Carmen Mc Callum qui se cache par là ?) pour nous proposer au final une BD de haute facture et qui arrache tout sur son passage ! Le bémol qui me fait m'arrêter à 4/5 ? ET LA SUITE, ALORS ??? Vrai, quoi ! Pourquoi lâcher en route un tel OVNI de si bonne qualité ?! Y'a des fois j'vous jure, y'a des cyberbaffes qui se perdent ! Mais bon, rien que pour le délire, l'humour et le voyage extraordinaire qu'ils nous proposent dans cet univers, ça vaut le détour !

12/03/2009 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Codex angélique
Le Codex angélique

C'est typiquement le genre de bd que j'aime lire. Le premier tome démarre très fort dans une ambiance rappelant un peu Sherlock Holmes. Le second confirme l'essai bien qu'il soit totalement différent eu égard au lieu de l'action à savoir un asile d'aliénés. Et enfin le dernier chapitre clôt cette histoire de manière magistrale en nous apportant toutes les révélations. Les deux auteurs me sont pourtant parfaitement inconnus. Visiblement, ils en sont à leur début. C'est là que je me suis laissé dire qu'ils avaient incontestablement du talent. Je ne serai pas étonné que le codex angélique devienne une sorte de référence... En effet, les auteurs arrivent non seulement à nous dépeindre la société parisienne du début du XXème siècle mais également à distiller une ambiance victorienne genre Jack l'éventreur. Puis, alors qu'on ne s'y attend pas, on bascule vers le fantastique et l'ésotérisme. La narration reste subtile, elle n'est pas trop bavarde. Par ailleurs, la lecture est très fluide grâce à un excellent découpage. Nous avons un jeune héros totalement tourmenté et des mystères qui se multiplient notamment dans un excellent second tome qui a su aller encore plus loin que le premier déjà saisissant. :: J'aime bien également le lexique que nous retrouvons à la fin de chaque tome. Celui-ci laisse échapper des pointes d'humour et crée une véritable connivence avec les auteurs. C'est assez original car on prend plaisir à les lire comparé à d'autres oeuvres où c'est généralement très pompeux. Les dessins retranscrivent assez bien un récit parfaitement maîtrisé qui aborde plusieurs genres (polar, fantastique, horreur). Des couleurs bien choisies qui mettent en avant la tonalité sombre de l'histoire. C'est réellement une bonne surprise ! Je le conseille vivement aux amateurs de fantastique car ils vont se passionner pour cette histoire intrigante. Note Dessin: 4.25/5 - Note Scénario: 4.25/5 - Note Globale: 4.25/5

14/04/2008 (MAJ le 12/03/2009) (modifier)
Par kalish
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Codex angélique
Le Codex angélique

Il m’aura fallu du temps pour digérer cette lecture, dans le bon sens du terme, bien sûr. J’ai vraiment été soufflé par cette série. Première remarque : le dessin et les couleurs de Bourgouin sont magnifiques. On peut, sans le vouloir, s’arrêter sur certaines cases pendant dix bonnes minutes pour contempler les postures, les ombres, la mise en scène, la folie dans les yeux de certains personnages… Bref, j’avais pas pris une telle claque depuis La Licorne ( ça n’a rien à voir mais c’est pas grave ). Reste le scénario : un fourre-tout incroyable qui part dans tous les sens. Du policier fantastique ésotérique dramatique dans une ambiance steampunk un poil délirante. Je vote moi aussi pour interner Thierry Gloris, comme ça, il aura tout le temps de nous pondre ses histoires hallucinantes. Parti comme ça, on peut légitimement avoir peur sur la cohésion de l’ensemble… Et bien, le bougre s’en tire à merveille, avec une excellente fin que je vous laisse découvrir. Seule minuscule ombre au tableau : le quatrième de couverture du dernier tome nous présente une charade qui fournirait les clefs du machiavélisme de cette histoire. J’ai beau la tourner dans tous les sens, j’ai pas la queue d’une réponse. A l’aide ! Il faut absolument interviewer ce nouvel auteur prometteur pour qu’il nous explique cette pirouette.

12/03/2009 (modifier)
Par tolllo
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Cuervos
Cuervos

J’ai commencé cette série après avoir lu Gemelos qui se déroule dans la même ville et plus précisément après avoir parcouru l’avis de Ro se référant à "Cuervos". Je le remercie donc de m’avoir fait découvrir ce véritable trésor de la bande dessinée. Autres raisons à mon engouement : - D’une part, ce récit démontre et prouve, sans détour, la vérité sur une des villes les plus violentes au monde, si ce n'est la plus violente comme je le disais dans mon avis sur Gemelos. Bien avant les "villes en guerre" dont nous avons chaque jour des échos dans les journaux ou à la télé, Medellin en 2006 remportait déjà la triste palme de la ville la plus violente du monde. Les situations nous sont montrées telles qu’elles sont, nous pouvons donc y voir une réelle dénonciation un triste bilan de l'auteur qui fait un zoom sur les personnes oubliées, les laissés pour compte. Un côté sociologique dans cette BD qui n'échappe pas à qui se tient au courant des remouds dans le monde... Le fait de commencer chaque tome par aujourd’hui à Medellin peut surprendre au vu des personnages qui vieillissent, mais cela nous permet de comprendre que malheureusement, quelque soit le "aujourd’hui", la situation restera la même, sans véritable espoir donc… - D’autre part cette histoire présente des personnages extrêmement intéressants, voire même charismatiques, malgré leur déchéance, leur mode de vie, et leur violence. Ils sont réellement très bien construits. On apprend à les connaître, voyant leur caractère et leur personnalité évoluer et nous pouvons même essayer de les comprendre ou du moins comprendre pourquoi ils en sont arrivés là. De plus cette histoire est réellement forte, tracée au vitriol pourrait-on dire, un récit puissant pour peu que le sujet nous intéresse un tant soit peu ou tout simplement si nous nous faisons happer par ce récit. A qui s’adresse-t-il ? Eh bien a ceux qui aime les polars, ils ne serons pas perdus.... Et plus précisément à ceux qui aiment les histoires tournant autour de la maffia. Ce récit peut s’apparenter par exemple à La Cuisine du Diable, mais en beaucoup plus âpre. Pour faire une comparaison rapide, un enfant doit apprendre à survivre seul dans une ville où le crime organisé est omniprésent et interfère sur sa propre vie. Finalement le point de départ n’est pas si éloigné. Les personnes qui aiment les récits réalistes, aimeront également ce récit, tout simplement car contrairement à ce que l’on pourrait penser ce récit est tout à fait réaliste… Heureusement le scénariste n’en fait pas trop… Enfin un dessin sublime, un cadrage audacieux et extraordinaire, vraiment différent et qui sert le récit nous met la tête la l’envers comme le font les drogues aux personnages de cette histoire. Un coup de cœur pour une série qui… elle, n’en a pas, de cœur. Une histoire culte, un coup de cœur, pour une série coup de poing… 19/20

12/03/2009 (modifier)
Par Lebroch
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Sursis
Le Sursis

Scénario d'une profondeur et d'une justesse magistrale, dessin d'un réalisme sublimant, cette BD est un chef d'oeuvre. Le travail qu'a fourni Gibrat pour livrer une vision aussi riche de l'Occupation donne un résultat époustouflant. Je n'ai pas lu de roman, ni vu de film sur la période donnant un aperçu aussi criant de vérité sur cette période, dont j'ai énormément parlé avec des personnes l'ayant vécu... BDvore, cette BD est mon plus beau moment de lecture depuis longtemps !

12/03/2009 (modifier)
Par Seb94
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Y Le Dernier Homme
Y Le Dernier Homme

Après lecture des sept tomes actuellement disponibles en version française. Avant tout, il faut reconnaître que le postulat de base est assez savoureux, tous les mâles du monde entier (humains et animaux) meurent au même moment. Seuls rescapés de cette catastrophe, Yorick et son singe. Pour quelle raison sont-ils les deux seuls survivants de la gente masculine…mystère. Le récit développe donc la vie dans un monde seulement peuplé de femmes et c’est vraiment passionnant de découvrir comment la société humaine s’organise, sachant que la plupart des postes importants étaient tenus jusque là par des hommes, tout est à repenser. On suit donc le périple de Yorick à travers le monde, escorté d’une agent du gouvernement et d’une biochimiste spécialisée en génétique. Alors que cette dernière essaie de comprendre pourquoi le dernier homme a été épargné, celui-ci n’a qu’une seule idée en tête, retrouver sa petite amie partie en Australie avant la catastrophe. L’histoire est vraiment prenante, originale et pleine de rebondissement. Une des grandes forces de cette série réside également dans l’humour qu’elle distille et dans les dialogues vraiment savoureux entre les différents personnages. Certes, on peut trouver qu’il y a parfois quelques longueurs, concernant certaines histoires parallèles ou flash-backs, qui ne sont pas en lien direct avec la quête initiale. Toutefois, ces passages permettent de mieux s’immerger dans l’univers de cette série et également de mieux cerner les caractères et le vécu des différents personnages. Je crois savoir que cette série est prévue en dix tomes, et c’est avec une grande impatience et toujours autant d’envie que j’attends de découvrir les trois derniers tomes racontant le périple du dernier homme.

10/03/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Garduno, en temps de paix
Garduno, en temps de paix

Après la lecture du tome 1. Je suis resté bête avec cette BD, tout y est si évident et.... d'actualité malheureusement. La vision de l'auteur est clairement argumentée, il connait bien son sujet. On sent qu'il souhaite avoir un discours lisible et compréhensible. Son dessin N&B est très sobre au trait ultra fin. Il est plaisant est se met au service du texte. J'imagine que ce regard ne plaira pas à tout le monde, il y a toujours un clan "des baiseurs" et celui des "baisés". Mais P. Squarzoni cherche à ne pas rentrer dans ce genre de conflit, il se contente de constater et d'expliquer. J'espère trouver le second tome le plus rapidement possible et je ferai tout pour çà.

10/03/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Jolies ténèbres
Jolies ténèbres

Quel contraste entre la forme et le fond sur cette BD !!! Le dessin semble s'adresser aux plus jeunes et pourtant le propos traite des sujets bien plus adultes. La force des auteurs en la matière est de nous faire réfléchir car les actes des protagonistes ne sont pas anodins. L'ensemble fonctionne en osmose, ce conte funeste se lit facilement d'une traite sans que l'histoire ne devienne opaque. Malgré le contenu, je n'ai pas eu de mal à digérer ce one-shot. Il y a une sorte de morale en arrière plan qui ferait le listing des accidents domestiques qui pourraient nuire à nos enfants. Rien ne semble lancer au hasard, plusieurs lectures permettront peut être de voir apparaitre d'autres sujets ou notions. Le bilan est excellent, mais il vaut mieux savoir où l'on met les pieds avant d'entamer cette BD qui n'est en aucun cas destinée aux âmes sensibles.

10/03/2009 (modifier)
Par Léo
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Walking Dead
Walking Dead

L'histoire commence de façon très calme et classique. D'épisode en épisode, on se laisse prendre et on découvre la meilleure Bd sur les zombies que je connaisse. Les dessins sont beaux, précis et clairs. Ils servent le scénario à merveille. Je n'ai jamais vu autant de profondeur dans la psychologie des personnages que dans cette bd. Tous semblent altruistes et sains au début et on s'étonne sans cesse de les voir plonger davantage dans la folie et dans leur côté sombre au fur et à mesure que l'histoire progresse. Mais surtout : cette dérive semble parfaitement logique et compréhensible. Une référence non seulement en matière d'histoire de zombies mais aussi comme fable psychologique.

10/03/2009 (modifier)
Par JJJ
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Jolies ténèbres
Jolies ténèbres

Depuis que j'ai eu vent de l'existence de Jolies Ténèbres, depuis que j'ai vu la beauté de cette couverture, mon envie de lire cette BD au titre si joli était très forte. Je l'ai lue, avec fébrilité je l'ai enfin lue. Dire que cette histoire commence par un charmant goûter... Cette BD est aussi touchante que déroutante. Jolies Ténèbres emprunte des voies inhabituelles pour nous conter ces "gamineries" tantôt cruelles, tantôt insouciantes, parfois tendres... Parfois féérique, parfois horrible, cette histoire capture le lecteur des le début pour ne plus jamais le lâcher. Lecture intrigante, Jolies Ténèbres ne donne jamais de réponses, ne justifie jamais les actes de ses personnages. Comme si elle était un enfant malicieux, cette BD s'affranchit de codes et de règles narratives trop classiques et s'apprécie tout simplement. Qu'il est bon de se laisser porter, de ne pas avoir d'explications, d'imaginer, de rêver, de constater avec horreur qu'une histoire d'enfant effraie autant des yeux d'adultes. Qu'il est bon de voir ces êtres primesautiers évoluer au milieu de créatures fantastiques que sont les animaux de nos forêts. Ces petits êtres qui vivent et s’amusent, étrangers à ces notions que sont le « bien » et le « mal » que l’on apprend en devenant un grand. Qu'ils soient bons ou mauvais, ils reflètent tous une petite part de l'enfant que chacun a été un jour. Quant aux illustrations de (des) Kerascoët, elles sont très belles. Les planches sont emplies d'une flore et d'une faune enchanteresses, les cases fourmillent de détails. Beaucoup de soin a également été porté aux personnages, les « enfants » sont représentés avec de doux traits, comme si on était dans un monde rêvé. D’ailleurs le contraste avec un personnage qu’ils rencontrent à un moment donné n’en est que plus saisissant, ce dernier est dépeint de façon bien plus réaliste, comme si les enfants le voyaient autrement. J’ai adoré les dessins. Acceptez de prendre le risque, de lire un livre différent, vous ne serez pas déçus. Qu'elles sont jolies ces ténèbres... JJJ

09/03/2009 (modifier)