Bonjour
Les arcanes du Midi-Minuit, encore une série découverte ici, sur Bdthèque, après avoir lu l’ensemble des avis, je me suis décidé à prendre la série complète.
Et bien je ne suis vraiment pas déçu, l’histoire est accrocheuse dès les premières pages du tome 1, les personnages sont haut en couleurs et charismatiques, et se confondent très bien dans la BD. (Très bonne cohérence entre le dessin, les personnages, l’histoire et les dialogues).
J’ai dévoré la série sur un week-end, et j’en redemande encore. Je me suis vraiment attaché aux protagonistes et le p’tit vieux me fait délirer, il apporte un peu de sagesse dans les aventures (quoique…. :) )
Le dessin est soigné, les décors sont présents et détaillés. C’est une série qui ravira bon nombre de lecteurs, pour peu que les personnes soient férues d’intrigues policières. Le scénario n’est pas du tout téléphoné, et les personnes ayant déjoué les intriques et trouvé les coupables avant la planche ou le dénouement survient sont de véritable Colombo et devraient arrêter de lire et postuler à la Crime.
C’est mon coup de cœur de cette fin d’année. Je n’ai pas mis culte car j’attends d’autres tomes, mais cette série serait peut-être en passe de passer culte à mes yeux.
N'do
Mon avis porte sur la lecture de la version intégrale N&B et effectivement comme j'ai pu le lire sur le forum, je pense moi aussi que la couleur aurait nui au dessin qui n'était à l'origine pas prévu pour ça.
Ma première impression au feuilletage : je retrouve la patte du dessinateur du Thorgal "d'avant", celui que j'aimais tant et je suis d'ores et déjà conquise !
Pour l'histoire, n'étant pas une grande connaisseuse des best-sellers du Très-Haut, je n'ai pas été gênée plus que ça par les références bibliques. J'en ai vu quatre plutôt évidentes. Pour autant, cela n'a pas gâché mon plaisir ni mon intérêt pour cette quête d'un pauvre rescapé d'une bataille sanglante, qui n'a rien demandé à personne, qui doit accomplir une volonté qui le dépasse et qu'il trouve bien lourde pour ses petites épaules de Chninkel. C'est fichtrement bien raconté et dessiné de main de maître.
Le récit est truffé de bonnes idées, de détails et de créatures secondaires bizarres, de références à d'autres mondes que j'aime aussi (que ce soient les Hobbits de Tolkien ou le duo de Gelflings Kira et Jen, ou encore l'univers de ce célèbre pseudo-viking au grand coeur). Les personnages sont des anti-héros attachants, voire même attendrissants.
Je me suis retrouvée plongée dans un autre monde et j'ai eu bien du mal à en ressortir : voyant la fin de l'histoire arriver au fil des pages qui tournaient, je n'ai fait que tenter ralentir ma lecture pour ne pas en finir trop vite !
Pourquoi pas un 5/5 après de pareils éloges ? Parce que j'aurais bien aimé que tous les miracles de J'ON restent le résultat de coïncidences heureuses et que le scénario permette de se passer de la marche sur l'eau ou de la guérison des Chninkel estropiés par exemple. Et aussi parce que ça m'énerve que même chez les nabots aux pieds-pas-si-tant-velus-que-ça l'héroïne ait une poitrine de cinéma et que cette espèce de devineresse tentaculaire puisse se changer en créature de rêve avec des mensurations à tomber par terre pour séduire celui qu'elle a choisi d'arroser de ses prédictions.
Tout est fait pour ne pas passer à coté de cette série : scénariste renommé, couvertures qui attirent l'oeil, dessins splendides. Et la lecture se révèle être un pur moment de bonheur. En à peine quelques pages on est plongé dans l'histoire de Pauline et Erwan, personnages attachants aux caractères bien différents, avec qui on va voyager, rêver, trembler, ...
Ce récit nous emmène de Bretagne à Paris, en passant par le monde du petit peuple. Tout comme Pauline, on commence petit à petit à croire à son existence, et finalement il paraît bien réel ce monde imaginaire, bien aidé par un dessin magnifique et des superbes couleurs.
Dans le second tome l'histoire gagne en intensité. Mais qu'est-il arrivé à Pauline ? Que cherche-t-elle à cacher ? Tant d'éléments qui vous tiennent en haleine si bien qu'on ne voit pas les pages défiler. Le grand mort n'a pas encore livré tous ses secrets, tant mieux, on a qu'une envie : lire la suite !
Une danseuse du Moulin Rouge hérite de manière providentielle d'un château dans une Irlande brumeuse et mystérieuse au début du XXème siècle. C'est le début d'une incroyable histoire qui va nous mener aux frontières du réel et même au-delà.
Magnin déjà connu pour ses deux séries L'Autre Monde et Mary la Noire nous fait part de son incroyable talent. Outre un travail graphique tout à fait extraordinaire grâce à la maîtrise de la couleur directe, son scénario est parfaitement ajusté.
Les thèmes habituels de l'auteur sont une nouvelle fois exploités pour notre plus grand bonheur. Le réel va se mêler à l'imaginaire. Il ne s'agit pas d'un imaginaire absurde. Non, tout est minutieusement dosé et réglé comme une horloge. Nous avons là un véritable travail d'orfèvre ! Le rythme est soutenu. Il y a un juste équilibre entre le lyrisme de l'oeuvre et le thriller fantastique.
Le mélange des genres ne m'a pas dérangé. Il est vrai que la science-fiction ne fait son apparition qu'à partir du troisième tome et que cela paraît assez audacieux. Nous partons d'un début assez classique pour nous voir balader par la suite dans une épopée millénaire et cosmique. Des lecteurs pourront être déroutés ! Cependant, il faut y voir une véritable richesse des genres car l'auteur maintient une cohérence salutaire avec une apparente facilité.
Le souci du détail dans chaque case nous émerveille par tant de grâce et de beauté. Le dessin atteint véritablement ses lettres de noblesse. C'est plus qu'un art, c'est une véritable invitation au rêve !
Dans le cadre de ses ateliers organisés par la ville de Blois et le festival BD Boum, la collection "paroles de...", initiée par Corbeyran chez Delcourt, continue son bonhomme de chemin chez Futuropolis.
Cette fois-ci ce sont des récits mettant en scène la pauvreté qui nous sont proposés, car illettrisme et pauvreté sont indéfectiblement liés. Les situations proposées sont assez diverses, mais toutes édifiantes. Racontées avec sobriété, sans misérabilisme, elles aideront peut-être à faire reculer ce phénomène invisible qu'est l'illettrisme. Les dessinateurs se sont tous impliqués dans le projet, sous la direction de Luc Brunschwig, toujours appliqué. Je n'ai pas de préférence au niveau des histoires ou des dessins, préférant apprécier l'ensemble et saluer l'entreprise.
Un travail remarquable, comme toujours dans ce cadre.
Pinocchio, enfin raconté aux adultes… méchamment cruel… méchamment drôle… en un mot : jouissif. Culte ? Non… bien plus que cela, c'est la bd de l'année.
Libre adaptation du conte de Collodi par Winshluss, on y retrouve bien les aventures du petit pantin transformé ici en robot, recrée par un Gepetto inventeur et avide de pouvoir. Pinocchio avance dans son aventure comme l'automate qu'il est, ce sont les personnages qui l'entourent qui font véritablement l'histoire, lui se contente de la subir. Un Jiminy Cafard s'est installé dans la tête bien vide du petit robot et semble lui donner toute sa personnalité, c'est d'ailleurs avec lui que l'on rit le plus souvent.
L'auteur a agrémenté son récit d'une Blanche Neige et de ses Sept nains obsédés sexuels et psychopathes, d'un Jack l'éventreur, d'un flic tout en finesse comme on les rencontre souvent dans tous les "bons" films qui se respectent et d'un tas d'autres personnages totalement fêlés, plus savoureux les uns que les autres.
Plusieurs thèmes viennent pimenter le tout comme la pollution, le suicide, la pauvreté, le nazisme, le travail des enfants, le génocide, la dictature, etc. Même Dieu nous fait la grâce d'une petite visite. Le tout est mélangé avec intelligence, cynisme et humour ; une fois embarqués dans l'histoire il est impossible de s'arrêter avant la fin, on est totalement captivés tels des gosses écoutant leur premier conte de fée, sauf qu'ici on se retrouve en plein cauchemar, mais un cauchemar dans lequel il fait bon rêver.
Un coup d'œil sur l'âme humaine, un conte de l'enfance comme prétexte pour nous vomir toute la noirceur qu'elle peut contenir.
Le dessin alterne plusieurs styles, du simple crayonné aux sublimes pages qu'on croirait sorties tout droit de la plus merveilleuse des histoires. De la couleur, du noir et blanc, visuellement splendide.
Le prix ? Vous le trouvez trop cher… ? Mais cette bd n'a pas de prix…
Clip-Clop, Clip-Clop, Clip-Clop...
T'entends ? Non ? Ce son familier ne te rappelle rien, moussaillon ? Ne vois-tu rien poindre des quais brumeux de ta mémoire ? Ce pas chaloupé, clopin, clopant, qui s'avance... Mais si, voyons ! Silver est de retour ! Mais non, mortecouille ! Pas le Surfer ! On parle bien d'Aventure, mais moi j'te cause trésor, j'te cause loups de mers, j'te cause pirates et abordages : LONG JOHN SILVER nous r'viens !
Ah, Long John Silver ! Qui n'a pas rêvé, petit, à ces chasses au trésor après avoir lu cette merveille de la littérature d'aventure de Robert Louis Stevenson : L'île au trésor. S'attaquer en BD à la suite de ce monument relevai donc du défi ; moins casse-gueule qu'une adaptation fidèle, certes, mais de quoi finir à se balancer en haut de la grande vergue tout de même...
Mais Xavier Dorison et Mathieu Lauffray tiennent la barre d'une main de fer, et nous font un passage du Cap Horn de toute beauté ! Tricorne bas tout d'abord à Mathieu Lauffray pour son dessin sombre et tourmenté qui colle à merveille à l'ambiance et ajoute un côté mélodramatique à l'histoire. Les couvertures de ces 2 premiers tomes sont déjà de toutes beautés. Et les planches pleine page de tempête en mer, à couper le souffle ! Bref, un coup de patte bien personnel, avec de temps à autres quelques maladresses, mais vite noyées dans l'ensemble de ces pages magistralement composées qui nous tiennent en haleine.
Côté scénario, on n’est pas déçu non plus. Tous les ingrédients du bon vieux récit de piraterie sont là, avec quelques bonnes surprises en prime...
Le premier tome plante le décor, les personnages ainsi que l'origine de la fabuleuse quête qui s'annonce : la découverte du trésor de Guyanacapac. Et la bonne surprise vient des personnages ! Silver est parfait ; son équipe de "sympathiques" briscards à la hauteur de ce qu'on pouvait imaginer, et la perle : Lady Hasting. Une femme, parsambleu, qui en impose ! Car s'est elle qui sera le prisme par qui tout passe et se transforme...
Le second tome marque vraiment le début de l'aventure avec la traversée de l'Atlantique. C'est donc une forme de huis clos avec un baril de poudre dont la mèche se consume lentement que nous propose Xavier Dorison. Si tout commence par des rires et une ambiance de veillée autour du feu en écoutant les bonnes vieilles histoires de Long John, on sent très rapidement, que la tension est omniprésente. Et au fil des pages elle monte en intensité... jusqu'à l'explosion inéluctable ! Le tout servi à merveille par le dessin de Lauffray.
Bref, moi qui attendais au tournant ces forbans osant s'attaquer à ce trésor de la littérature, j'avoue que je suis conquis et j'attends avec impatience le prochain abordage.
Je viens de lire les deux tomes d'un seul coup conseillé par mon libraire (Merci Manu !)
Et bien c'est simple : Elysée République est une excellente BD très réaliste très fouillée, de plus je suis en phase avec les autres avis : Oui il y a du texte, oui c'est une BD qui ne se lit pas en 5 mn et ça c'est génial.
Le scénario est vraiment prenant et ce Largo Winch de la politique est exigeant et super intéressant, c'est un vrai thriller politique comme il n'en existait pas. Le dessous des cartes et les enjeux de la politique sont particulièrement bien décrits. Quand à l'histoire en elle-même je vous laisse la découvrir, ça vaut largement le détour vous allez voir ça déménage !!!
Le dessin est également très réaliste (c'est dessiné jusqu'au fond des cases !) et on sent le vrai souci du détail. La mise en couleur est parfaite.
Que demander de plus ? Ah si, c'est quand le tome 3 ? !!!! Vite !
Estelle est une jeune femme de 20 en cette année 1901, issue d'une famille riche et plutôt compréhensive pour l'époque. Avec une mère hypocondriaque, une grand-mère épanouie et un père toujours prêt à l'aider quelque soit la situation. Dans ce décor, Estelle qui a un caractère affirmé fait naturellement partie des suffragettes, c'est lors d'une de leurs manifestations que le premier crime est commis, l'une d'entre elle meurt assassinée d'un coup de pistolet…
Voilà Estelle partie dans des aventures policières qui lui feront connaître divers personnages issus d'autres milieux sociaux que le sien, avec surtout Fanette la prostituée et son gamin Pierrot, pour qui toute la famille se prend d'affection. Le Commissaire Frangette enquête sur les diverses affaires auxquelles Estelle se retrouve toujours plus ou moins mêlée de par ses connaissances.
Les tomes peuvent se lire indépendamment mais il y a une trame générale intéressante qu'il est préférable de suivre. Les enquêtes sont sympathiques et valent surtout par l'attachement que l'on porte aux personnages, mais on les suit avec intérêt. De plus on y voit le mode de vie des gens de l'époque ainsi que quelques faits historiques comme l'Exposition Universelle de 1900, il y a même une clinique de remise en forme destinée aux femmes. Quelques répliques savoureuses viennent pimenter le tout et apportent une certaine légèreté au drame de fond, car si Estelle est une nantie les autres ne le sont pas tous et certains vivent des drames personnels assez cruels.
A la fin de la lecture de ces quatre tomes, tout ce que j'espère c'est une suite, et pas forcément une suite axée polar, mais plutôt une saga où l'on verrait la vie future d'Estelle, Fanette, Pierrot et Frangette.
Les noms des autres personnages sont étonnants, ils concernent presque tous des scénaristes ou dessinateurs bd, j'ai relevé les suivants : Loisel, Desberg, Cuzor, Marazano, Franquin, Marini, Rabaté, Hermann, Rodolphe, Vance, Convard, Carpentier, Juillard, Bardet, Vernes, Froideval, Floch, Mordillo, j'en oublie peut-être… tous ces petits clins d'œil ajoutent une petite touche affective au scénario.
Le dessin de Manini est superbe, surtout le troisième tome qui est encore meilleur. Il nous replonge dans cette époque avec des costumes magnifiques, un ancien Paris très réussi, et surtout une grande expressivité des personnages qui les rend très attachants. Les couleurs directes sont belles et deviennent de plus en plus chaudes au fil des tomes.
Bonjour
Série culte… pourquoi un tel choix ? Dans un premier temps c’est ce site internet « BDthéque » qui m’a fait découvrir cette série, je l’ai donc achetée en toute confiance, sachant que les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Mais franchement je ne suis vraiment pas déçu. Et après l’avoir dévorée, je commence à la relire, donc « Oui Culte ! ».
Et bien je dois dire, que l’histoire est rondement bien menée avec des personnages attachants et hauts en couleurs.
L’aventure de deux comparses, prêts à défendre la veuve et l’orphelin (c’est une image).
En gros, ils commencent leurs aventures en aidant un p’tit vieux, (sénile on peut le dire de toute façon c’est son nom « Cénile »)
Vous allez dévorer les tomes à vitesse grand V, car l’auteur arrive à vous plonger dans cette histoire, pleine de rebondissement, parfois cocasse, attachante, envoûtante, par l’ensemble des protagonistes. Je dois dire que des fois, ils n’ont pas de chance non plus (les pauvres, l’auteur les maltraite quand même).
Les dessins restent en adéquation avec les dialogues, c’est simple des joutes verbales et des vagues vocales qui plairont ou non, personnellement j’adore et j’en redemande. Quelques jeux de mots qui passeront inaperçus aux yeux d’un jeune public.
Merci de m’avoir fait découvrir cette série.
Techniquement rien à dire, les traits sont net, les détails sont là, les décors aussi, l’ambiance est bien mise en scène, effets de lumière et d’ombre, de mouvement, c’est nickel.
En voilà une de BD « qu’elle est bien pour qu’on la lise ».
N'do
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Les Arcanes du Midi-minuit
Bonjour Les arcanes du Midi-Minuit, encore une série découverte ici, sur Bdthèque, après avoir lu l’ensemble des avis, je me suis décidé à prendre la série complète. Et bien je ne suis vraiment pas déçu, l’histoire est accrocheuse dès les premières pages du tome 1, les personnages sont haut en couleurs et charismatiques, et se confondent très bien dans la BD. (Très bonne cohérence entre le dessin, les personnages, l’histoire et les dialogues). J’ai dévoré la série sur un week-end, et j’en redemande encore. Je me suis vraiment attaché aux protagonistes et le p’tit vieux me fait délirer, il apporte un peu de sagesse dans les aventures (quoique…. :) ) Le dessin est soigné, les décors sont présents et détaillés. C’est une série qui ravira bon nombre de lecteurs, pour peu que les personnes soient férues d’intrigues policières. Le scénario n’est pas du tout téléphoné, et les personnes ayant déjoué les intriques et trouvé les coupables avant la planche ou le dénouement survient sont de véritable Colombo et devraient arrêter de lire et postuler à la Crime. C’est mon coup de cœur de cette fin d’année. Je n’ai pas mis culte car j’attends d’autres tomes, mais cette série serait peut-être en passe de passer culte à mes yeux. N'do
Le Grand Pouvoir du Chninkel
Mon avis porte sur la lecture de la version intégrale N&B et effectivement comme j'ai pu le lire sur le forum, je pense moi aussi que la couleur aurait nui au dessin qui n'était à l'origine pas prévu pour ça. Ma première impression au feuilletage : je retrouve la patte du dessinateur du Thorgal "d'avant", celui que j'aimais tant et je suis d'ores et déjà conquise ! Pour l'histoire, n'étant pas une grande connaisseuse des best-sellers du Très-Haut, je n'ai pas été gênée plus que ça par les références bibliques. J'en ai vu quatre plutôt évidentes. Pour autant, cela n'a pas gâché mon plaisir ni mon intérêt pour cette quête d'un pauvre rescapé d'une bataille sanglante, qui n'a rien demandé à personne, qui doit accomplir une volonté qui le dépasse et qu'il trouve bien lourde pour ses petites épaules de Chninkel. C'est fichtrement bien raconté et dessiné de main de maître. Le récit est truffé de bonnes idées, de détails et de créatures secondaires bizarres, de références à d'autres mondes que j'aime aussi (que ce soient les Hobbits de Tolkien ou le duo de Gelflings Kira et Jen, ou encore l'univers de ce célèbre pseudo-viking au grand coeur). Les personnages sont des anti-héros attachants, voire même attendrissants. Je me suis retrouvée plongée dans un autre monde et j'ai eu bien du mal à en ressortir : voyant la fin de l'histoire arriver au fil des pages qui tournaient, je n'ai fait que tenter ralentir ma lecture pour ne pas en finir trop vite ! Pourquoi pas un 5/5 après de pareils éloges ? Parce que j'aurais bien aimé que tous les miracles de J'ON restent le résultat de coïncidences heureuses et que le scénario permette de se passer de la marche sur l'eau ou de la guérison des Chninkel estropiés par exemple. Et aussi parce que ça m'énerve que même chez les nabots aux pieds-pas-si-tant-velus-que-ça l'héroïne ait une poitrine de cinéma et que cette espèce de devineresse tentaculaire puisse se changer en créature de rêve avec des mensurations à tomber par terre pour séduire celui qu'elle a choisi d'arroser de ses prédictions.
Le Grand Mort
Tout est fait pour ne pas passer à coté de cette série : scénariste renommé, couvertures qui attirent l'oeil, dessins splendides. Et la lecture se révèle être un pur moment de bonheur. En à peine quelques pages on est plongé dans l'histoire de Pauline et Erwan, personnages attachants aux caractères bien différents, avec qui on va voyager, rêver, trembler, ... Ce récit nous emmène de Bretagne à Paris, en passant par le monde du petit peuple. Tout comme Pauline, on commence petit à petit à croire à son existence, et finalement il paraît bien réel ce monde imaginaire, bien aidé par un dessin magnifique et des superbes couleurs. Dans le second tome l'histoire gagne en intensité. Mais qu'est-il arrivé à Pauline ? Que cherche-t-elle à cacher ? Tant d'éléments qui vous tiennent en haleine si bien qu'on ne voit pas les pages défiler. Le grand mort n'a pas encore livré tous ses secrets, tant mieux, on a qu'une envie : lire la suite !
L'héritage d'Emilie
Une danseuse du Moulin Rouge hérite de manière providentielle d'un château dans une Irlande brumeuse et mystérieuse au début du XXème siècle. C'est le début d'une incroyable histoire qui va nous mener aux frontières du réel et même au-delà. Magnin déjà connu pour ses deux séries L'Autre Monde et Mary la Noire nous fait part de son incroyable talent. Outre un travail graphique tout à fait extraordinaire grâce à la maîtrise de la couleur directe, son scénario est parfaitement ajusté. Les thèmes habituels de l'auteur sont une nouvelle fois exploités pour notre plus grand bonheur. Le réel va se mêler à l'imaginaire. Il ne s'agit pas d'un imaginaire absurde. Non, tout est minutieusement dosé et réglé comme une horloge. Nous avons là un véritable travail d'orfèvre ! Le rythme est soutenu. Il y a un juste équilibre entre le lyrisme de l'oeuvre et le thriller fantastique. Le mélange des genres ne m'a pas dérangé. Il est vrai que la science-fiction ne fait son apparition qu'à partir du troisième tome et que cela paraît assez audacieux. Nous partons d'un début assez classique pour nous voir balader par la suite dans une épopée millénaire et cosmique. Des lecteurs pourront être déroutés ! Cependant, il faut y voir une véritable richesse des genres car l'auteur maintient une cohérence salutaire avec une apparente facilité. Le souci du détail dans chaque case nous émerveille par tant de grâce et de beauté. Le dessin atteint véritablement ses lettres de noblesse. C'est plus qu'un art, c'est une véritable invitation au rêve !
Paroles d'illettrisme
Dans le cadre de ses ateliers organisés par la ville de Blois et le festival BD Boum, la collection "paroles de...", initiée par Corbeyran chez Delcourt, continue son bonhomme de chemin chez Futuropolis. Cette fois-ci ce sont des récits mettant en scène la pauvreté qui nous sont proposés, car illettrisme et pauvreté sont indéfectiblement liés. Les situations proposées sont assez diverses, mais toutes édifiantes. Racontées avec sobriété, sans misérabilisme, elles aideront peut-être à faire reculer ce phénomène invisible qu'est l'illettrisme. Les dessinateurs se sont tous impliqués dans le projet, sous la direction de Luc Brunschwig, toujours appliqué. Je n'ai pas de préférence au niveau des histoires ou des dessins, préférant apprécier l'ensemble et saluer l'entreprise. Un travail remarquable, comme toujours dans ce cadre.
Pinocchio (Winshluss)
Pinocchio, enfin raconté aux adultes… méchamment cruel… méchamment drôle… en un mot : jouissif. Culte ? Non… bien plus que cela, c'est la bd de l'année. Libre adaptation du conte de Collodi par Winshluss, on y retrouve bien les aventures du petit pantin transformé ici en robot, recrée par un Gepetto inventeur et avide de pouvoir. Pinocchio avance dans son aventure comme l'automate qu'il est, ce sont les personnages qui l'entourent qui font véritablement l'histoire, lui se contente de la subir. Un Jiminy Cafard s'est installé dans la tête bien vide du petit robot et semble lui donner toute sa personnalité, c'est d'ailleurs avec lui que l'on rit le plus souvent. L'auteur a agrémenté son récit d'une Blanche Neige et de ses Sept nains obsédés sexuels et psychopathes, d'un Jack l'éventreur, d'un flic tout en finesse comme on les rencontre souvent dans tous les "bons" films qui se respectent et d'un tas d'autres personnages totalement fêlés, plus savoureux les uns que les autres. Plusieurs thèmes viennent pimenter le tout comme la pollution, le suicide, la pauvreté, le nazisme, le travail des enfants, le génocide, la dictature, etc. Même Dieu nous fait la grâce d'une petite visite. Le tout est mélangé avec intelligence, cynisme et humour ; une fois embarqués dans l'histoire il est impossible de s'arrêter avant la fin, on est totalement captivés tels des gosses écoutant leur premier conte de fée, sauf qu'ici on se retrouve en plein cauchemar, mais un cauchemar dans lequel il fait bon rêver. Un coup d'œil sur l'âme humaine, un conte de l'enfance comme prétexte pour nous vomir toute la noirceur qu'elle peut contenir. Le dessin alterne plusieurs styles, du simple crayonné aux sublimes pages qu'on croirait sorties tout droit de la plus merveilleuse des histoires. De la couleur, du noir et blanc, visuellement splendide. Le prix ? Vous le trouvez trop cher… ? Mais cette bd n'a pas de prix…
Long John Silver
Clip-Clop, Clip-Clop, Clip-Clop... T'entends ? Non ? Ce son familier ne te rappelle rien, moussaillon ? Ne vois-tu rien poindre des quais brumeux de ta mémoire ? Ce pas chaloupé, clopin, clopant, qui s'avance... Mais si, voyons ! Silver est de retour ! Mais non, mortecouille ! Pas le Surfer ! On parle bien d'Aventure, mais moi j'te cause trésor, j'te cause loups de mers, j'te cause pirates et abordages : LONG JOHN SILVER nous r'viens ! Ah, Long John Silver ! Qui n'a pas rêvé, petit, à ces chasses au trésor après avoir lu cette merveille de la littérature d'aventure de Robert Louis Stevenson : L'île au trésor. S'attaquer en BD à la suite de ce monument relevai donc du défi ; moins casse-gueule qu'une adaptation fidèle, certes, mais de quoi finir à se balancer en haut de la grande vergue tout de même... Mais Xavier Dorison et Mathieu Lauffray tiennent la barre d'une main de fer, et nous font un passage du Cap Horn de toute beauté ! Tricorne bas tout d'abord à Mathieu Lauffray pour son dessin sombre et tourmenté qui colle à merveille à l'ambiance et ajoute un côté mélodramatique à l'histoire. Les couvertures de ces 2 premiers tomes sont déjà de toutes beautés. Et les planches pleine page de tempête en mer, à couper le souffle ! Bref, un coup de patte bien personnel, avec de temps à autres quelques maladresses, mais vite noyées dans l'ensemble de ces pages magistralement composées qui nous tiennent en haleine. Côté scénario, on n’est pas déçu non plus. Tous les ingrédients du bon vieux récit de piraterie sont là, avec quelques bonnes surprises en prime... Le premier tome plante le décor, les personnages ainsi que l'origine de la fabuleuse quête qui s'annonce : la découverte du trésor de Guyanacapac. Et la bonne surprise vient des personnages ! Silver est parfait ; son équipe de "sympathiques" briscards à la hauteur de ce qu'on pouvait imaginer, et la perle : Lady Hasting. Une femme, parsambleu, qui en impose ! Car s'est elle qui sera le prisme par qui tout passe et se transforme... Le second tome marque vraiment le début de l'aventure avec la traversée de l'Atlantique. C'est donc une forme de huis clos avec un baril de poudre dont la mèche se consume lentement que nous propose Xavier Dorison. Si tout commence par des rires et une ambiance de veillée autour du feu en écoutant les bonnes vieilles histoires de Long John, on sent très rapidement, que la tension est omniprésente. Et au fil des pages elle monte en intensité... jusqu'à l'explosion inéluctable ! Le tout servi à merveille par le dessin de Lauffray. Bref, moi qui attendais au tournant ces forbans osant s'attaquer à ce trésor de la littérature, j'avoue que je suis conquis et j'attends avec impatience le prochain abordage.
Elysée République
Je viens de lire les deux tomes d'un seul coup conseillé par mon libraire (Merci Manu !) Et bien c'est simple : Elysée République est une excellente BD très réaliste très fouillée, de plus je suis en phase avec les autres avis : Oui il y a du texte, oui c'est une BD qui ne se lit pas en 5 mn et ça c'est génial. Le scénario est vraiment prenant et ce Largo Winch de la politique est exigeant et super intéressant, c'est un vrai thriller politique comme il n'en existait pas. Le dessous des cartes et les enjeux de la politique sont particulièrement bien décrits. Quand à l'histoire en elle-même je vous laisse la découvrir, ça vaut largement le détour vous allez voir ça déménage !!! Le dessin est également très réaliste (c'est dessiné jusqu'au fond des cases !) et on sent le vrai souci du détail. La mise en couleur est parfaite. Que demander de plus ? Ah si, c'est quand le tome 3 ? !!!! Vite !
Estelle
Estelle est une jeune femme de 20 en cette année 1901, issue d'une famille riche et plutôt compréhensive pour l'époque. Avec une mère hypocondriaque, une grand-mère épanouie et un père toujours prêt à l'aider quelque soit la situation. Dans ce décor, Estelle qui a un caractère affirmé fait naturellement partie des suffragettes, c'est lors d'une de leurs manifestations que le premier crime est commis, l'une d'entre elle meurt assassinée d'un coup de pistolet… Voilà Estelle partie dans des aventures policières qui lui feront connaître divers personnages issus d'autres milieux sociaux que le sien, avec surtout Fanette la prostituée et son gamin Pierrot, pour qui toute la famille se prend d'affection. Le Commissaire Frangette enquête sur les diverses affaires auxquelles Estelle se retrouve toujours plus ou moins mêlée de par ses connaissances. Les tomes peuvent se lire indépendamment mais il y a une trame générale intéressante qu'il est préférable de suivre. Les enquêtes sont sympathiques et valent surtout par l'attachement que l'on porte aux personnages, mais on les suit avec intérêt. De plus on y voit le mode de vie des gens de l'époque ainsi que quelques faits historiques comme l'Exposition Universelle de 1900, il y a même une clinique de remise en forme destinée aux femmes. Quelques répliques savoureuses viennent pimenter le tout et apportent une certaine légèreté au drame de fond, car si Estelle est une nantie les autres ne le sont pas tous et certains vivent des drames personnels assez cruels. A la fin de la lecture de ces quatre tomes, tout ce que j'espère c'est une suite, et pas forcément une suite axée polar, mais plutôt une saga où l'on verrait la vie future d'Estelle, Fanette, Pierrot et Frangette. Les noms des autres personnages sont étonnants, ils concernent presque tous des scénaristes ou dessinateurs bd, j'ai relevé les suivants : Loisel, Desberg, Cuzor, Marazano, Franquin, Marini, Rabaté, Hermann, Rodolphe, Vance, Convard, Carpentier, Juillard, Bardet, Vernes, Froideval, Floch, Mordillo, j'en oublie peut-être… tous ces petits clins d'œil ajoutent une petite touche affective au scénario. Le dessin de Manini est superbe, surtout le troisième tome qui est encore meilleur. Il nous replonge dans cette époque avec des costumes magnifiques, un ancien Paris très réussi, et surtout une grande expressivité des personnages qui les rend très attachants. Les couleurs directes sont belles et deviennent de plus en plus chaudes au fil des tomes.
De Cape et de Crocs
Bonjour Série culte… pourquoi un tel choix ? Dans un premier temps c’est ce site internet « BDthéque » qui m’a fait découvrir cette série, je l’ai donc achetée en toute confiance, sachant que les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Mais franchement je ne suis vraiment pas déçu. Et après l’avoir dévorée, je commence à la relire, donc « Oui Culte ! ». Et bien je dois dire, que l’histoire est rondement bien menée avec des personnages attachants et hauts en couleurs. L’aventure de deux comparses, prêts à défendre la veuve et l’orphelin (c’est une image). En gros, ils commencent leurs aventures en aidant un p’tit vieux, (sénile on peut le dire de toute façon c’est son nom « Cénile ») Vous allez dévorer les tomes à vitesse grand V, car l’auteur arrive à vous plonger dans cette histoire, pleine de rebondissement, parfois cocasse, attachante, envoûtante, par l’ensemble des protagonistes. Je dois dire que des fois, ils n’ont pas de chance non plus (les pauvres, l’auteur les maltraite quand même). Les dessins restent en adéquation avec les dialogues, c’est simple des joutes verbales et des vagues vocales qui plairont ou non, personnellement j’adore et j’en redemande. Quelques jeux de mots qui passeront inaperçus aux yeux d’un jeune public. Merci de m’avoir fait découvrir cette série. Techniquement rien à dire, les traits sont net, les détails sont là, les décors aussi, l’ambiance est bien mise en scène, effets de lumière et d’ombre, de mouvement, c’est nickel. En voilà une de BD « qu’elle est bien pour qu’on la lise ». N'do