Les derniers avis (9230 avis)

Par Boben
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Jason Brice
Jason Brice

Je viens de terminer la lecture de ce fabuleux album et je suis estomaqué par la qualité du scénario. J'avais déjà lu la précédente série du scénariste Alcante et j'avais déjà fortement apprécié mais ici c'est un pur bonheur. De plus le dessin est très soigné et colle très bien à l'intrigue. Vous êtes en présence d'une bd que vous ne pourrez pas fermer tant que la dernière page ne sera pas dévorée.

25/10/2008 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Retranchés
Retranchés

J'ai tourné autour de cette bd comme une bête à un point d'eau, hésitant entre assouvir sa soif ou peut-être risquer sa vie. Attirée par son graphisme mais tellement angoissée d'être déçue par son scénario il m'était impossible de me décider. Enfin je l'ai lue... et je suis conquise. Cafard, - l'auteur - de sa fabuleuse imagination nous offre un parallèle ou plutôt une symbiose parfaite entre Jérôme, trentenaire plaqué par sa belle, et d'étranges soldats napoléoniens assez fantasques. Ceux-ci représentent la bataille que ce jeune homme doit mener contre lui-même pour surmonter cette rupture qui le mine, et l'enfonce tout doucement dans la solitude et la déprime la plus noire. La représentation de cette déprime est très inventive, la transition entre le monde de Jérôme et celui des Soldats est menée de façon originale, prenant un élément du décor commun aux deux univers pour faire le lien. Les personnages volants à têtes d'appareils photos ne sont là que pour perturber notre lecture, nous titiller les neurones et surtout nous ravir les yeux. La narration est elle aussi excellente, les phrases sont plutôt courtes mais toujours savoureuses et percutantes, et nous mènent tout droit dans l'esprit fécond de l'auteur. Bourrée d'onomatopées, elles font chanter les pages de leurs cliquetis enivrants, cette œuvre atypique fait appel à tous nous sens. Si vous avez encore des doutes, lisez plutôt les notes de l'auteur en fin d'album.

25/10/2008 (modifier)
Par Pasukare
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série L'Âme du Kyudo
L'Âme du Kyudo

Je ne vais pas re-re-raconter l'histoire, elle est très bien décrite dans tous les avis déjà donnés. Je tenais vraiment à donner un 5/5 à ce petit morceau d'histoire du tir à l'arc traditionnel japonais. J'ai dévoré cette oeuvre presque d'un trait. La perfection n'étant pas de ce monde, je me dois quand même d'être d'accord avec le reproche concernant les visages pas toujours bien différenciables. Culte oui, j'insiste !! Culte pour ce qu'il représente pour moi. En tant qu'ancien (mais toujours dans l'âme) archer, et pour avoir pratiqué (à mon humble niveau) des entrainements dans l'esprit "zen" décrit ici, ce récit me touche particulièrement et illustre et justifie en quelque sorte les heures passées à essayer de ressentir le geste de l'archer, à se placer, respirer, tenter "d'être" la flèche et la cible (pas facile !!). Culte parce qu'avec le recul sur des années passées à chercher la performance pour un classement, une récompense, cette oeuvre force le respect et l'humilité devant la difficulté de l'épreuve et l'implication (toute japonaise) de ses participants, toujours obnubilés par l'honneur, celui de leur clan, celui de leur famille. Culte aussi parce que le tir à l'arc c'est le kyudo et le kyudo c'est le Japon, indéniablement et cette histoire en est la parfaite illustration.

24/10/2008 (modifier)
Par daggerman
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Au-delà des nuages
Au-delà des nuages

En voilà une bonne bande dessinée. A la base je ne suis pas un gros fanatique des histoires d'aviation ou de guerre. J'ai toujours peur de tomber dans le cliché ou la redite. Mais là le récit proposé par Régis Hautière et mis en images par Romain Hugault transcende les genres et s'impose comme une BD de premier plan. Je me souviens encore lorsque je l'ai feuilleté la première fois; plus par curiosité qu'autre chose (est-ce la jolie demoiselle de la couverture qui m'a accroché ? peut-être bien). Les premières planches sont à tomber par terre ! Pour avoir survolé moi même des chaînes montagneuses enneigées par très beau temps, j'ai été stupéfait par le réalisme de ces premières planches. Les perspectives, la précision du trait et les couleurs sont irréprochables. Par ailleurs, les carrosseries, que ce soit celles des avions ou celles des héroïnes, sont exécutées dans le plus pur respect des canons respectifs. Trêve de plaisanteries, tout ça pour dire que R. Hugault sait aussi bien dessiner les avions que les personnages. On sent la passion aéronautique derrière ses dessins. Mais pas que, car côté personnages il arrive à leur donner une profondeur et une âme qui leur est propre. Et rien qu'en regardant les visages on peut arriver à situer l'époque tellement le dessin est juste! Sinon côté récit, on n’est pas déçu, loin de là. Tout y est: suspense, action, romantisme, érotisme, amour, humour et rebondissements. Un vrai régal. Les deux albums s'étalent sur quelques années ce qui permet à l'auteur de faire évoluer les deux héros en profondeur au travers des péripéties qu'ils traversent ensemble ou séparément. L'idée de base du scénario est assez classique mais la mise en scène et le rythme donnent à l'histoire toute sa mesure. Une très très belle histoire. Cet album m'a définitivement réconcilié avec le genre. Je le recommande chaudement aux amateurs et aux novices.

24/10/2008 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Blackjack
Blackjack

Quelle série captivante ! Steve Cuzor mélange habilement des intrigues sans jamais les rendre confuses et son dessin est très bon. Dommage qu'il ne soit pas très connu car il mérite vraiment d'avoir du succès. L'histoire met en parallèle deux intrigues différentes. La première concerne des enfants qui, pour survivre à la grande dépression, obtiennent un emploi d'un gangster. La deuxième concerne le gangster lui-même qui est chargé par Al Capone de garder 4 millions destinés à acheter le procès dont il est 'victime'. Les quatre tomes sont riches en rebondissements et en personnages. J'ai été captivé tout le long et il n'y aucune baisse de régime ! La seule chose que je peux reprocher c'est que, comme je l'ai dit, il y a beaucoup de personnages et surtout des gangsters. J'ai donc eu un peu de difficulté pour me rappeler qui travaille pour qui comme par exemple le nain. C'est qui son vrai patron, déjà ?

23/10/2008 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Korrigans
Korrigans

La première fois que j'ai ouvert un album de Civiello, j'ai trouvé ça fouillis, pas très net... Et puis maintenant que "Korrigans" est terminé, j'ai retenté ma chance. Dans le premier tome le dessin est bon, agréable, on sent que le dessinateur adore les ambiances celtiques. L'histoire est assez prenante, sans plus. Et lorsqu'on entame le second tome, le dessin a franchi deux paliers. je l'ai tout simplement trouvé formidable. Civiello est effectivement un dessinateur de toute première force, mais aussi et surtout un illustrateur encore meilleur, capable de rendre des atmosphères très différentes : sourdes, oppressantes chez Balor, plus claire et apaisante chez les Tuath de Danann... Vraiment une belle découverte graphique pour moi. Au niveau de l'histoire, j'aurais aimé quelque chose de plus consistant pour accompagner ce dessin magnifique. Hélas, l'intrigue est finalement assez simpliste, malgré la confusion de la narration, surtout dans le troisième album. C'est un peu distrait que je l'ai suivi jusqu'à son terme, préférant me concentrer sur le style graphique. J'aime beaucoup les personnages de Luaine et de Medh Maeb, une beauté intemporelle... J'espère les retrouver dans de nouvelles aventures...

22/10/2008 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Vagabond des Limbes
Le Vagabond des Limbes

Un lecteur de science-fiction est prêt à affronter tous les tourments de la vie, a dit ou écrit un jour un écrivain oeuvrant de ce genre… Le fait est qu’un lecteur du Vagabond des Limbes a la chance de pouvoir voir tous les sous-genres, ou presque, de la science-fiction… Voyages interstellaires, paradoxes temporels, coexistence de mondes parallèles, chimères, écologie, planet fantasy… En fait Christian Godard ne s’embarrasse d’aucune contrainte technique, d’aucun souci de crédibilité, évitant bien sûr des sous-genres plus « durs », tels que le cyberpunk (bien qu’il y ait des androïdes en pagaille). Cet affranchissement lui permet d’explorer une infinité de possibilités, brodant à l’infini sur la quête d’Axle, qui l’amène à une autre, puis une autre… On aurait pu croire que sur la longueur (31 tomes jusqu’à présent), mais le scénariste parvient à presque toujours éviter les redites. De fait on se retrouve au sein d’une série d’aventure assez passionnante, teintée de romance avec la relation compliquée avec Musky/Muskie, se déroulant dans un decorum typiquement science-fictionnel. J’ai beaucoup aimé l’univers, très diversifié, plutôt inspiré, Godard poussant Ribera dans ses retranchements de dessinateur. Parlons du dessin justement. Ribera n’est pas un foudre de guerre, son style réaliste souffre de nombreuses approximations (Musky ne me semble jamais avoir la même tête, par exemple), et le traitement des couleurs est assez approximatif. Le tome 31 est d’ailleurs abominable sur ce plan. Les tenues d’Axle et sa compagne sont d’un ridicule achevé, mais je pense que c’est un fait exprès, pour montrer que Godard ne se prend vraiment pas au sérieux, ne s’embarrassant pas de formalisme visuel pour nous livrer son imaginaire incroyablement foisonnant. Les albums ne sont pas tous bons, certains partent d'ailleurs dans des délires assez déconcertants. J’ai été tenté de ne mettre qu’un 3/5, à cause du côté cheap de la partie visuelle, mais j’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à découvrir cet univers. 4/5 au final.

22/10/2008 (modifier)
Par daggerman
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Légende des nuées écarlates
La Légende des nuées écarlates

Dans cette BD l'histoire est très jolie et les dessins sont beaux. Voilà ! Ca c'était l'analyse simpliste mais qui a le mérite d'être claire est concise. Pour ceux qui hésiteraient (honte à eux!) à se lancer dans la lecture de la Légende Des Nuées Ecarlates (LDNE dans la suite de cette "critique") je vous invite à lire la suite. Attention, LDNE est en passe, dès le tome 2, d'entrer dans le cercle fermé des séries cultes. Et à plus d'un titre. Déjà rien qu'à la couverture on flaire le bon. Dès qu'on ouvre, on commence à réaliser très rapidement que c'est du très bon. Mais avant petit rappel. Un livre (un roman) permet de raconter une histoire avec des mots, le scénario a autant d'importance que le style littéraire. Une BD permet de raconter une histoire avec des images (et un peu de texte). En BD, le dessin fait office de "style littéraire". Donc à mon sens ce n'est pas parce que le scénario est sublime qu'il faut bâcler le dessin. Si je lis des BD c'est pas seulement pour le scénario mais aussi pour la qualité des dessins et surtout la cohérence de ces derniers avec le récit qu'ils portent. L'inverse est aussi vrai, il est tout aussi frustrant de lire une BD dont le scénario est mauvais alors que les dessins sont magnifiques (ça donne une sensation de gâchis). LDNE est l'exemple "archétypal" d'une histoire qui apporte autant au dessin que le dessin apporte à l'histoire. L'histoire se veut être un conte asiatique narrant la légende des nuées écarlates (et je ne vous dirai pas ce que sont les nuées écarlates à vous de le découvrir). Le dessin, un peu comme le héro, semble (dans le 1er tome surtout) avoir des manques (des blancs), l'auteur nous confronte directement avec les absences dans la mémoire du ronin. Mais peu à peu, et surtout dans le tome 2 les choses se précisent. Le héro arrive à rassembler le puzzle de son passé, le dessin est plus coloré (moins de blancs) et plus précis. Par ailleurs, LDNE est une des rare BD dans laquelle la mise en couleur apporte autant. D'habitude, il y un scénariste, un dessinateur et (en tout petit loin derrière) un coloriste; et bien malin celui qui sera capable de me donner le nom des coloristes des BD qu'il possède dans sa bibliothèque. Ici une seule personne pour faire les trois (là est peut-être la clé du succès). La mise en couleur est ultra nuancée et donne du volume et de la vie aux personnages, de fait le trait du dessin n'a plus besoin d'être très marqué (il est même presque inexistant). C'est le changement de couleur qui opère la transition entre les matières. J'imagine (et je me trompe peut-être) que le dessin initial doit être plus esquissé que dessiné et que c'est lors de la mise en couleur qu'il prend toute ça mesure, sa finesse. Enfin, le scénario. Là encore du grand art. La base n'est pourtant pas révolutionnaire, mais au fur est à mesure des pages, l'intrigue se complexifie (mais sans trop) et s'enrichit pour le plus grand plaisir du lecteur. Les informations sont distillées avec justesse (ni trop ni trop peu, ni trop vite ni trop lentement), pas de planches inutiles ou de bouche trou et pas d'impression d'avoir raté quelque chose d'une page à l'autre. Au final, le cocktail : scénario et dessins donne une œuvre d'une qualité exceptionnelle et rarement égalée sur les deux tableaux simultanément. Ce sera donc un 6/5 pour l'histoire et un 6/5 pour le dessin et un 20/20 à Monsieur Tenuta Saverio.

21/10/2008 (modifier)
Par garnier
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Tours de Bois-Maury
Les Tours de Bois-Maury

Moi qui suis déjà attiré par le moyen âge, j'ai trouvé dans cette bd, ce qui me semble être le plus proche de la vérité et de l'existence d'un chevalier de l'époque, un peu particulière, dans le sens où sa quête est particulière. Chaque volume apporte son lot d'aventure, avec quelquefois des décisions importantes, des déceptions, des joies, des peurs et même du surnaturel, pour un certain volume. La quête d'un chevalier, qui peut quelquefois nous rapprocher de la nôtre. Pourquoi cette flèche a t-elle atteint son but ??

20/10/2008 (modifier)
Couverture de la série Le Bois des Vierges
Le Bois des Vierges

Hé bien ! Quel premier tome ! Je commence par le dessin, parce que je suis assez fan du style de Béatrice Tillier. Là, elle s’est surpassée ! C’est somptueux, sublime ! Les animaux sont subtilement humanisés, à la manière d’un Masbou, et j’irai même jusqu’à dire, encore mieux que lui (je l’ai dit ! :|) ; en tous cas c’est du niveau de De Cape et de Crocs et de Blacksad et ça m’amène à réaliser que j’aime beaucoup les BD dont les personnages sont des animaux anthropomorphisés. Quelque chose me dit qu’elle a pris un plaisir particulier à dessiner les costumes des divers protagonistes, car ils sont d’une élégance et d’une sophistication rares ! Ce plaisir en est presque palpable. Et que dire du nôtre, à contempler pareilles planches. Les paysages ne sont pas en reste, ils sont grandioses, et la mise en couleurs parfaitement maîtrisée. Béatrice Tillier a encore progressé depuis Mon voisin le Père Noël, je suis vraiment impressionnée, pour moi, c’est l’une des meilleures de sa profession. Le scénario, par chance, est à la hauteur du dessin, ce qui n’est pas peu dire. Cette histoire est originale et Dufaux, en vieux briscard de la BD maîtrise lui aussi parfaitement son sujet. On est intrigué, et la fin déroute de plus en plus, et donne vraiment envie de connaître la suite. Un petit bémol toutefois : le rythme de la narration, un peu élevé ; du coup chaque événement, chaque fait, n’est pas exploité à fond et c’est dommage. Le corollaire étant que l’on ne s’ennuie pas un instant, je ne vais pas m’appesantir sur ce point. Je souhaite longue vie à cette série et vous en recommande l’achat avec enthousiasme !

20/10/2008 (modifier)