Les derniers avis (9287 avis)

Par PAco
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série L'Education des assassins
L'Education des assassins

WWOuahhh ! Quelle lumière dans ce dessin ! Sur les conseils de mon libraire, j'ai donc acheté cette BD, car il avait trouvé le dessin "sympa". C'est frais, coloré, chaleureux, lumineux... Bô, quoi ! Un dessin et des couleurs qui suivent le scénario pour rendre les ambiances qui se succèdent à merveille. L'histoire quant à elle, tient (pour l'instant -tome 1 oblige-) toute ses promesses, et nous plonge dans un univers aux perspectives alléchantes. Une civilisation ambitieuse, confrontée par le truchement de ses émissaires au "barbares" dont sont issus nos 4 petits héros malgré-eux. Et c'est le périple de cette équipée, et le brutal passage à l'état d'esclave qui nous est relaté de façon admirable. A suivre avec attention, donc !

29/08/2008 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Mangeur d'Histoires
Le Mangeur d'Histoires

L’auteur d’Horologiom nous revient avec ce superbe one shot qui bénéficie d’une présentation particulièrement soignée. Le titre déjà titille notre curiosité. Mais qui est donc ce "mangeur d’histoires" ? Avec un trait délicieusement rétro et tout en finesse, Fabrice Lebeault rend hommage aux romans populaires du début XXème siècle (Arsène Lupin, Rocambole). Le récit évolue dans un décor style Belle Epoque et prend, dès les premières pages, une tournure fantastique sur lequel viendra se greffer une sombre histoire de tueur en série. L’idée de faire interagir le héros de papier avec son créateur n’est pas neuve. Mais cette idée est exploitée ici de fort belle manière de sorte que ce sentiment de déjà-vu s’efface au profit d’un récit inédit et ma foi fort bien charpenté. Rien n’est laissé au hasard. On sent que l’auteur a passé beaucoup de temps à la préparation de cette bd. Et cela se traduit par un récit haletant à la conclusion imprévisible mais toutefois logique. Le lecteur attentif reconnaîtra quelques clins d’œil parsemés tout au long de l’histoire (à Fantomas notamment). Ce one shot se retrouvera à n’en point douter dans le "top nouveauté" pour le plus grand bonheur d’Alix (et des autres bdphiles !). ;)

29/08/2008 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les gens honnêtes
Les gens honnêtes

Une pure tranche de bonheur ! Cette association Durieux/Gibrat est vraiment une réussite ! Enfin, pour nous, car pour Philippe, c'est plutôt la fin du monde ; du moins du sien. Car en peu de temps tout s'écroule autour de lui (travail, santé, logement...) et la chute est brutale. Mais cette histoire emprunte d'humanité, sait faire rebondir son petit monde avec une touche d'humour, tout en mettant le doigt sur les travers et injustices de notre société. Au final, on suit avec plaisir une histoire fluide, des personnages biens campés dans un univers qui nous est contemporain et tous leurs tracas quotidiens ; on se sentirait presque en famille. Le tout servi par un dessin sobre mais efficace qui colle parfaitement au sujet. Espérons que la suite soit de la même trempe !

29/08/2008 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Horlemonde
Horlemonde

La couverture, avec ce type à l'oeil mort bizarrement vêtu, m'avait tapé dans l'oeil, si j'ose dire. Je ne connais pas l'oeuvre de Julia Verlanger, mais en bon amateur de SF, je me suis dit que ce serait l'occasion de la découvrir. Je me suis retrouvé immergé dans un univers qui ne me semble pas très original, mais par contre plutôt bien construit, assez cohérent et vaste. Le premier tome nous plonge déjà pas mal dans l'action, j'espère que la suite sera aussi bonne. Mais c'est surtout le dessin de Peyravernay qui m'a plu. Dans un style que ne renieraient pas les amateurs des oeuvres de Jodorowsky, c'est un dessin d'une grande puissance, déjà assez maîtrisé, malgré quelques erreurs anatomiques surprenantes pour un enseignant de dessin anatomique à l'Ecole Emile Cohl. Toutefois j'aime beaucoup ce trait, même si je trouve les couleurs trop sombres et peu nuancées. C'est mon véritable coup de coeur pour cette série. J'ai hâte de lire la suite.

29/08/2008 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Misérables (Paape)
Les Misérables (Paape)

Le bien beau tome que voilà ! Michel Deligne (ancien éditeur) a ici composé son scénario d’après l’œuvre initiale de Victor Hugo. Oubliez les Jean Gabin, Lino Ventura et Bourvil lesquels ont, parmi d’autres, donné de vraies lettres de noblesse aux adaptations cinématographiques. Ici, vous êtes plongé dans une histoire « à lire » et –surtout- à regarder. Et qui s’est collé au dessin ?.. Monsieur Eddy Paape (88 ans depuis le 3 Juillet 2008 !) le « papa » de Marc Dacier et de Luc Orient entre autres. Une fois de plus j’ai vraiment admiré le graphisme au trait réaliste de Paape. Il a recréé Jean Valjean et le monde qui l’entoure : tant Javert, les Thénardier, Cosette et autres vraies figures qui ont fait de cette histoire une des œuvres maîtres de la littérature française. La « patte » de Paape n’a pas tremblé pour créer ces personnages, les faire vivre –et le lecteur avec eux- dans cette fresque sociale qui m’a propulsé dans les débuts du 19ème siècle ; une fresque faite de sueur et de sang qui n’a –de nos jours- pas encore pris une seule ride. En 60 magnifiques pages, j’ose même écrire « tableaux », Paape et Deligne retracent ici les années qui couvrent la période 1804 à 1821 qui verront un homme partir de rien, devenir maire d’une ville pour retomber à rien après avoir sauvé un condamné qui lui ressemblait furieusement. Quelques flash-back permettent également –en cours de lecture- de comprendre qui était Jean Valjean et le pourquoi de sa condamnation première. Rien à jeter, vraiment MAIS : un grand regret. L’histoire devait normalement couvrir deux, sinon trois tomes. Un second annoncé –Les Thénardier- n’a jamais été édité. A-t-il été dessiné ?… seul Paape le sait. Ce « Jean Valjean » date de 1995. Il m’étonnerait que Paape en donne une suite quasi quinze ans plus tard. Mais avec lui… on ne sait jamais !… Un vrai coup de coeur.

27/08/2008 (modifier)
Par PatrikGC
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Kashimashi - Girl meets Girl
Kashimashi - Girl meets Girl

Un peu de tout dans ce manga qui s'attache aux personnages qui ne savent pas toujours bien où ils en sont. Certains verront un classique triangle amoureux, sauf qu'il s'agit uniquement de filles ici (enfin, ça dépend comment on voit les choses). D'autres verront se dessiner des relations amoureuses autres, pas toujours très faciles non plus. Amateurs d'action pure et dure : passez votre chemin ! Tout est ici basé sur les sentiments et souvent les non-dits. Pour moi, c'est un manga court en 5 volumes qui se laisse lire avec plaisir. --- Le dessin animé diverge complètement quant à la fin de l'histoire... Par contre, il explique mieux certains points de détail du premier volume. Hélas, Hazumu est souvent à baffer dans l'anime !!! --- Pour l'anime, il existe une autre fin parue plus tard qui respecte celle prévue dans le manga.

24/08/2008 (modifier)
Par chalybs
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Ingrid
Ingrid

Il s'agit pour moi du premier album que je lis sur cette période et sur cette vision côté allemand. Et je crois que j'ai tout simplement adoré. J'ai été touché par cette innocence, par cette fausse naïveté rendue par le regard d'un enfant sur cette guerre. J'ai aussi beaucoup aimé cette vision de l'autre côté de la frontière. Nous avons tous en France une idée de ce que fut la victoire des Alliés, mais rares sont ceux qui ont cette vision de la défaite du IIIème Reich suivie de l'occupation américaine puis russe. La manière tendre de raconter son histoire contraste avec la violence sous-jacente sur laquelle nombre d'auteurs préfèrent s'appesantir. Ici, il n'y a ni regret, ni question, ni réponse. Juste l'explication du regard d'une jeune fille de huit ans qui n'a jamais connu que la guerre comme un état de fait. Pour elle qui n'a connu que cela, il est normal de se cacher dans la cave, de ramasser des herbes pour les soldats… Et puis, ce récit respire l'authenticité. La narration simple et directe ne recherche ni le sensationnel ni le misérabilisme. Le ton est juste et touchant. Tout cela est accompagné par un magnifique dessin en monochromie noir et blanc qui nous replonge dans ces vieux films d'époque, dans ces reportages d'alors où le technicolor n'existait pas encore. Le trait précis et sobre de l'auteur donne un excellent rendu et contribue à l'émotion naturelle qui se dégage de l'œuvre. Cet album paru en 2001 se suffit à lui-même avec une fin qui conclut ce chapitre de manière autonome, j'en viens à regretter qu'aucune suite n'ait été donnée à ce magnifique album.

24/08/2008 (modifier)
Par Ems
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Alim le tanneur
Alim le tanneur

Maintenant qu'il y a 2 tomes, on peut lâcher le 5/5 !! Série irréprochable tant au niveau du scénario que de la partie graphique. Le rythme est enlevé, les personnages attachants. L'univers décrit est très réaliste. Il s'agit certainement d'une des meilleurs BD récentes. On ne ressent aucune hésitation dans l'évolution de l'histoire. Il n'y a pas à s'inquiéter, le sujet est maîtrisé par ses auteurs !! J'ai longtemps hésité à cause du titre peu attractif !!! Quelle erreur, heureusement la lecture des avis de BDT m'a poussé à me lancer, à ma plus grande joie. Cette série est à découvrir d'urgence. 24/08/08 : après la lecture du tome 3. La série prend une tournure plus complexe, voir plus adulte. Le dessin est somptueux. Vivement le tome 4. 12/04/2010 : Après la lecture des 4 tomes. Cette série est clairement un immanquable. L'histoire est beaucoup plus complexe qu'elle n'y parait. L'intrigue est dense et bien structurée. On suit la destinée hors norme des personnages jusqu'au final inéluctable... Le dessin est superbe mais je l'ai trouvé un ton en dessous sur le tome 2 au niveau des couleurs et moins propre sur l'encrage sur le T4. Cette lecture fut un régal.

10/08/2006 (MAJ le 24/08/2008) (modifier)
Par Ems
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Noirhomme
Noirhomme

Après la lecture des avis postés sur BDT, j'ai acheté cette BD. Que dire, si ce n'est que je ne regrette pas l'investissement, bien au contraire. Si le dessin, bien que bon, ne m'a pas interpellé plus que ça, j'ai vraiment aimé l'histoire (et ses "sous-histoires"). Il est difficile de définir ce qu'est ce "Noirhomme". J'ai l'impression qu'il est le support matériel sur lequel les auteurs s'appuient pour décortiquer la psychologie des personnages dans leurs travers. Ces derniers sont tiraillés et doivent faire des choix, le Noirhomme les pousse à assumer pour le meilleur et le pire, leur envie première, fut-elle inconsciente ou préjudiciable dans leur vie quotidienne, personnelle ou professionnelle. C'est étonnant mais si sur la forme cela n'a aucun rapport, je note des similitudes avec la série Le Tueur, notamment sur l'aspect existentiel. En tout cas, je conseille vivement ce premier tome. 24/08/08 : après la lecture du second tome : confirmation de l'intérêt de cette série qui dispose d'un scénario très travaillé.

08/06/2007 (MAJ le 24/08/2008) (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Lys noir
Le Lys noir

Ca, c’est vraiment pas mal du tout ! Ce « Lys noir » relate la vie d’une famille et de ses rendez-vous avec l’Histoire. Pour un premier scénario, Goepfert se défend dans une narration « haut la main ». L’histoire se passe sur plusieurs niveaux : c’est d’abord celui du fils aîné d’une famille aisée plongé dans cette fameuse « guerre des Boxers » que fut la révolution chinoise de 1900. Mais là, à Pékin, le scénario se divise également en plusieurs « tiroirs » où l’on suit la vie de Constantin Bertin, de Tchang, de Villard pendant les combats. Sous le couvert d’une fresque historique réelle, des hommes vont se rencontrer, se battre, s’unir, se déchirer, se haïr, tuer aussi. D’un autre côté, on plonge en France, au sud de Paris où -même si l’on ne se bat pas au sabre- cette famille Bertin-Chevrière se débat dans moult soucis. Qui plus est, Goepfert fait intervenir des personnages « extérieurs » : un homme âgé et ses deux chiens, un inconnu au visage masqué de cire… qui forment des sortes de relais entre les grands fils de l’intrigue. Le dessin ?… un graphisme au beau trait réaliste, clair, bien enlevé, est mis au service de cases détaillées et souvent bien fournies tant en personnages que décors. Belles recherches aussi sur le modus vivendi de l’époque, ses costumes, armes, constructions, etc. Ce grand souci du détail donne une véritable force d’authenticité à l’ensemble. J’ai eu affaire à une véritable saga, laquelle m’a offert un heureux mélange de didactisme et d’une grande et turbulente histoire à suivre ; un peu comme ces feuilletons qui paraissaient dans les journaux de cette époque. Du bien beau et bon travail soigné et stylé. Dommage, une suite annoncée n’est jamais parue et je n’ai pas l’impression que je connaîtrai un jour la fin de cette histoire vraiment prenante. Un réel coup de cœur quand même.

14/08/2008 (modifier)