Attention, Chef-d'œuvre !
Je trouve rarement dans la bd actuelle une série qui me plaise et là j’ai été transporté par cette histoire de brasseurs mêlant trahisons familiales et intrigues financières.
C’est superbement mené du début à la fin. On ne doute à aucun moment de la crédibilité du scénario. Les dessins sont également très réussis.
Le dernier tome (qui est plus un hors série) « Les Steenfort » est très utile car il apporte de la lumière sur cette saga.
Une BD incontournable à découvrir.
Prenez le talent de scénariste de Jodorowsky, prenez le talent de dessinateur de Boiscommun.
Tout pourrait être dit dans cette simple phrase.
Cet ouvrage possède une personnalité forte, un message émouvant et beaucoup de poésie. Il s'agit d'un hommage au mime Marceau. Jodorowsky espérait fortement que celui-ci pourrait le découvrir, mais Marcel Mangel dit le mime marceau a disparu trop vite.
Jodorowski avait rencontré et accompagné le mime juste avant 1950.
Ici, nous avons affaire à un mimodrame que Jodorowski avait commencé à écrire il y a une dizaine d'années et qui avait disparu dans un tiroir chez un potentiel éditeur.
Ressorti de l'oubli, l'histoire est belle. Le scénario est mené de main de maître par Jodorowsky. Le drame auquel nous sommes confrontés, le déclin d'un mime qui ne cherche qu'à apporter du bonheur dans un monde cruel, tourne très vite en une ode poétique et quasi onirique.
Les personnages sont touchants. Au milieu de la révolte, au milieu du désordre, il y a une tendresse constante qui se dégage. Que ce soit de Simio vers Pietrolino, ou de Pietrolino vers les deux femmes qui l'entourent tour à tour.
Ce mime ayant perdu l'usage de ses mains est poignant.
La plume de Boiscommun fait une nouvelle fois mouche. Si je l'ai reconnu avant de vérifier qu'il s'agissait bien de ce dessinateur, pourtant, j'ai douté. Car le trait de Boiscommun que je connais dans Halloween ou Le Livre de Jack et qui a l'habitude d'être légèrement tordu, disproportionné, pour donner ce style si caractéristique, est ici plus sage pour donner un univers plus fort et plus réaliste. Son trait est toujours aussi doux et les pastels utilisés tendent à rendre l'univers de Pietrolino encore plus naïf, merveilleux et poétique dans l'univers de la guerre et de ses contrecoups.
Seul bémol à ce premier tome, il se lit beaucoup trop vite, à peine 20 minutes.
Mais pour l'histoire, sa maîtrise, la beauté des dessins, vraiment il faut le lire.
Scénario : 4,25/5 - Dessin - 3,5/5 - Couleurs : 4/5
C'est clair que j'ai aimé cette série, et bien plus que la série de référence en la matière : La Guerre Eternelle.
JD Morvan nous livre un scénario sérieux et dramatique. Il ne faut pas se fier aux dessins qui avec des petites influences manga, rendent plus léger l'ensemble.
Dans la bibliographie de JDM, "La Mandiguerre" serait à placer à côté de Sillage.
C'est réfléchi, les thèmes sont aussi des prises de position de l'auteur.
Oui il y a des références, volontaires ou pas. Il y a par exemple des similitudes en effet avec le film "Starship Troopers" mais cela est inévitable dans cette retranscription de la première guerre mondiale dans l'espace. "La Mandiguerre" est plus sérieux, à prendre au premier degré, contrairement au film cité qui demandait au moins le second degré.
L'histoire peut globalement se découper en 2 parties : les tomes 1 et 2, puis les 3 et 4.
Ces derniers ne font pas dans le détail, mais plus dans la boucherie comme cela a du être le cas dans les tranchées, et ici amplifié avec les armes évoluées.
JDM n'a pas fini de décortiquer les travers de la race humaine dans ses productions, dans cette série, il ne fait pas dans les compromis.
Le 4ème et dernier tome se finit un peu brutalement, mais cela doit être du au fait que la série a été écourtée pour raisons commerciales. Les éditions Delcourt ont quand même eu l'honnêteté de produire le 4ème tome afin d'offrir une fin à l'histoire, au lieu de purement abandonner la série : un coup de chapeau donc.
Curieux qu'un tel album n'ait pas eu un succès plus important.
En effet, il mérite mieux que l'anonymat où il a été relégué depuis un an. Je ne sais pas si la suite sera traduite en France, mais le début vaut le détour. Comme l'a souligné le posteur de la série, cela ressemble à un récit historique ayant pour fond une guerre oubliée en Amérique latine. Mais le fond de l'histoire est une histoire d'amour plutôt bien écrite, avec des personnages complexes, dont la mise en place est vraiment maline.
Ce qui fait aussi le point fort de la série, c'est vraiment son atmosphère, rendue avec beaucoup de talent par Horacio Domingues, dont je ne connaissais pas le travail, mais qui s'inscrit pleinement dans une tradition latine qui compte Guarnido (Blacksad) ou Humberto Ramos (Crimson, Révélations). des références, dont Domingues n'a pas à rougir, tellement son trait est bon, allié à des couleurs pastel très douces, qui rendent cette lecture très agréable.
Note provisoire : 3,5/5.
Super moment de détente.
J'ai lu ces deux tomes d'une traite en me réjouissant de les relire à la sortie du dernier (j'espère) tome de la série. Ca bouge, ça vibre, c'est bourré d'humour et de baston. Ce qui m'a le plus séduit, c'est les univers différents explorés par l'auteur qui se rejoignent presque tous à un moment ou à un autre. C'est consistant, parfois un peu trop violent et manichéen à mon goût, mais bon, on ne peut pas tout avoir et cela fait partie du jeu.
Bref, du très bon délire divertissant !
Je n'aime pas Boilet : ni son oeuvre élitiste ni sa philosophie (élitiste aussi) de "La" manga.
Fraise et Chocolat m'a rendu le personnage sympathique, par ses frasques d'une part, mais aussi par ses conseils et sa façon se gérer sa vie amoureuse. Il reste humain, malgré son appartenance à "l'élite".
Concernant l'oeuvre proprement dite :
. le premier tome, malgré son côté clairement pornographique, n'est pas vraiment vulgaire. C'est une histoire d'amour naissante, comme il en naît des milliers tout le temps, avec la même passion torride qu'on est heureux de vivre, mais qu'on ne raconte pas. Ici, c'est raconté et dessiné. Ca rappelle de bons (et moins bons) souvenirs à beaucoup, et ça c'est très bien. C'est simplement l'histoire d'une jeune femme amoureuse et qui le montre (et la communauté bien pensante peut effectivement être choquée - tant pis pour elle, haha).
. le second tome est plus axé sur la vie de tous les jours de la demoiselle, de l'évolution de sa vie amoureuse, de ses peurs quant au futur. C'est joliment raconté, ça tourne beaucoup moins autour du sexe, c'est frais, et c'est toujours très bien.
Une oeuvre intimiste, qui ressemble à des dizaines d'autres (sauf que dans les autres, il n'y a pas forcément Frédéric Boilet), et qui a donc quelque chose d'universel. Ne soyez pas outré, rien n'est sale, tout n'est que vie, LA vie, celle de tous les jours.
Avis sur les 7 premiers tomes :
Note approximative : 4.5/5 (Note dessin : 3.5/5, note scénario : 4.25/5, les personnages : 4.5/5, plaisir de lecture : 4.5/5)
Alors "Usagi Yojimbo" j’a-do-reuh. Un gros, gros coup de cœur. Cette série est géniale.
Le dessin est très correct, et c’est un style que j’adore. Le scénario est génial (même si des fois, il y a quelques répétitions). Les personnages sont géniaux. Il y a de l’humour, de l’action, des scènes de combats (assez gores), des histoires fantastiques, de guerre, du code du Bushido, des sentiments.
Mon tome préféré est le tome 4 : l'histoire sur tout le tome.
Je n’arrive pas à décrire ce que je ressens, tellement j’ai aimé.
Bon le tome 7 commence à s’épuiser, mais j’adorerais lire les autres.
Gros coup de cœur, achat conseillé.
Ps : je trouve que c’est plus un manga qu'un comic, car : L’auteur est né au Japon et les histoires se passent au Japon médiéval. Donc un esprit très manga.
Les femmes en blanc me font très rire.
Les gags sont toujours très marrants, et il n’y a presque jamais de répétitions.
Les dessins et les couleurs sont un peu bâclés, mais j’ai toujours aimé le coup de crayon de Bercovici.
Même si cette bd n’est pas tip-top en genre humour, un tome de temps en temps ça passe
Ce manga est particulier, ça dépend des goûts.
A 1ère vue, lorsqu'on le feuillette, on n'est pas spécialement attiré à cause du dessin qui survole, non technique. Mais une fois lu, on change d'avis. Ceci dit c'est valable uniquement pour le tome 1 puisque qu'il n'y a que lui que j'ai lu, les autres n'étant pas encore sortis (je m'excuse j'éditerai mon message au fur et à mesure pour vous en parler) car en faisant des recherches, j'ai vu des extraits des tomes suivants, (concernant le graphisme) et le dessin évolue complètement selon mon point de vue. Le brillant des cheveux est plus réaliste, mieux fait, agréable à regarder, et pour ceux qui ont déjà vu la série animée et qui le connaissent, Heimdall a, du coup, une coiffure et le brillant de ses cheveux qui ressemblent à L dans Death Note. Aussi, il y a plus de mèches de cheveux, plus de détails rendant la qualité graphique bien meilleure, une évolution de style comparable au manga auquel il ressemble : Détective Conan depuis le tome 1 au dernier, on en reconnaît même plus les personnages. Je n'irais quand même pas jusque-là pour Loki mais c'est assez proche.
Pour en revenir à l'évolution du manga sur le plan du scénario, c'est la même chose : on ne sait rien ou presque au 1er tome mais l'histoire évolue et s'ouvre comme un éventail sans que l'on sache quand il va s'arrêter bien que la série soit relativement courte. Personnellement, je suis devenue accro car j'aime les séries policières, il y a pas mal d'humour et de secrets entre les personnages dont on n'attend qu'une chose : qu'ils soient découverts ! Après oui, les enquêtes sont moins compliquées que pour Détective Conan ce qui nous donne une chance de trouver l'assassin pour une fois mais il faut reconnaître que c'est mieux d'être surpris !
Ancien étudiant en fac d'histoire, j'ai toujours été attiré par l'Antiquité. Aussi quand j'ai découvert une série sur le règne de Néron je ne me suis pas posé de questions. Les couvertures étaient en plus magnifiques.
Premier constat : c'est beau. Il y a un vrai souci de documentation de la part des auteurs, du coup, comme dans la série télévisée "Rome", on est transporté dans l'univers de la Rome du début de l'Empire : les armes, les vêtements, l'architecture, tout nous plonge dans le 1er siècle après J.-C.
Deuxième constat : le parti pris des auteurs de mélanger faits historiques et fiction fonctionne à merveille. On apprend énormément de choses dans cette série notamment grâce à des notes en fin de tome. L'histoire est bien sûr romancée mais avec beaucoup de talent : il n'y a rien de larmoyant ou de pesant. Les parties inventées s'intègrent très bien à la grande Histoire et on a même du mal parfois à voir la frontière entre les deux. Un grand bravo aux auteurs qui ont réussi un véritable tour de force.
En conclusion, il n'y a rien à jeter pour moi dans cette série. Amateurs d'histoire, jetez-vous sur elle. Si l'histoire vous rebute, ce n'est pas un problème. L'intrigue est passionnante et suffisamment bien racontée pour que l'on puisse la suivre même sans connaissances préalables sur la Rome antique.
Et là j'avais prévu un jeu de mots sur Rome antique mais François Feldman me l'a piqué dans son oeuvre majeure : Les valses de Vienne ! Quel fumier ce François Feldman !
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Les Maîtres de l'Orge
Attention, Chef-d'œuvre ! Je trouve rarement dans la bd actuelle une série qui me plaise et là j’ai été transporté par cette histoire de brasseurs mêlant trahisons familiales et intrigues financières. C’est superbement mené du début à la fin. On ne doute à aucun moment de la crédibilité du scénario. Les dessins sont également très réussis. Le dernier tome (qui est plus un hors série) « Les Steenfort » est très utile car il apporte de la lumière sur cette saga. Une BD incontournable à découvrir.
Pietrolino
Prenez le talent de scénariste de Jodorowsky, prenez le talent de dessinateur de Boiscommun. Tout pourrait être dit dans cette simple phrase. Cet ouvrage possède une personnalité forte, un message émouvant et beaucoup de poésie. Il s'agit d'un hommage au mime Marceau. Jodorowsky espérait fortement que celui-ci pourrait le découvrir, mais Marcel Mangel dit le mime marceau a disparu trop vite. Jodorowski avait rencontré et accompagné le mime juste avant 1950. Ici, nous avons affaire à un mimodrame que Jodorowski avait commencé à écrire il y a une dizaine d'années et qui avait disparu dans un tiroir chez un potentiel éditeur. Ressorti de l'oubli, l'histoire est belle. Le scénario est mené de main de maître par Jodorowsky. Le drame auquel nous sommes confrontés, le déclin d'un mime qui ne cherche qu'à apporter du bonheur dans un monde cruel, tourne très vite en une ode poétique et quasi onirique. Les personnages sont touchants. Au milieu de la révolte, au milieu du désordre, il y a une tendresse constante qui se dégage. Que ce soit de Simio vers Pietrolino, ou de Pietrolino vers les deux femmes qui l'entourent tour à tour. Ce mime ayant perdu l'usage de ses mains est poignant. La plume de Boiscommun fait une nouvelle fois mouche. Si je l'ai reconnu avant de vérifier qu'il s'agissait bien de ce dessinateur, pourtant, j'ai douté. Car le trait de Boiscommun que je connais dans Halloween ou Le Livre de Jack et qui a l'habitude d'être légèrement tordu, disproportionné, pour donner ce style si caractéristique, est ici plus sage pour donner un univers plus fort et plus réaliste. Son trait est toujours aussi doux et les pastels utilisés tendent à rendre l'univers de Pietrolino encore plus naïf, merveilleux et poétique dans l'univers de la guerre et de ses contrecoups. Seul bémol à ce premier tome, il se lit beaucoup trop vite, à peine 20 minutes. Mais pour l'histoire, sa maîtrise, la beauté des dessins, vraiment il faut le lire.
La Mandiguerre
Scénario : 4,25/5 - Dessin - 3,5/5 - Couleurs : 4/5 C'est clair que j'ai aimé cette série, et bien plus que la série de référence en la matière : La Guerre Eternelle. JD Morvan nous livre un scénario sérieux et dramatique. Il ne faut pas se fier aux dessins qui avec des petites influences manga, rendent plus léger l'ensemble. Dans la bibliographie de JDM, "La Mandiguerre" serait à placer à côté de Sillage. C'est réfléchi, les thèmes sont aussi des prises de position de l'auteur. Oui il y a des références, volontaires ou pas. Il y a par exemple des similitudes en effet avec le film "Starship Troopers" mais cela est inévitable dans cette retranscription de la première guerre mondiale dans l'espace. "La Mandiguerre" est plus sérieux, à prendre au premier degré, contrairement au film cité qui demandait au moins le second degré. L'histoire peut globalement se découper en 2 parties : les tomes 1 et 2, puis les 3 et 4. Ces derniers ne font pas dans le détail, mais plus dans la boucherie comme cela a du être le cas dans les tranchées, et ici amplifié avec les armes évoluées. JDM n'a pas fini de décortiquer les travers de la race humaine dans ses productions, dans cette série, il ne fait pas dans les compromis. Le 4ème et dernier tome se finit un peu brutalement, mais cela doit être du au fait que la série a été écourtée pour raisons commerciales. Les éditions Delcourt ont quand même eu l'honnêteté de produire le 4ème tome afin d'offrir une fin à l'histoire, au lieu de purement abandonner la série : un coup de chapeau donc.
La Marque du péché
Curieux qu'un tel album n'ait pas eu un succès plus important. En effet, il mérite mieux que l'anonymat où il a été relégué depuis un an. Je ne sais pas si la suite sera traduite en France, mais le début vaut le détour. Comme l'a souligné le posteur de la série, cela ressemble à un récit historique ayant pour fond une guerre oubliée en Amérique latine. Mais le fond de l'histoire est une histoire d'amour plutôt bien écrite, avec des personnages complexes, dont la mise en place est vraiment maline. Ce qui fait aussi le point fort de la série, c'est vraiment son atmosphère, rendue avec beaucoup de talent par Horacio Domingues, dont je ne connaissais pas le travail, mais qui s'inscrit pleinement dans une tradition latine qui compte Guarnido (Blacksad) ou Humberto Ramos (Crimson, Révélations). des références, dont Domingues n'a pas à rougir, tellement son trait est bon, allié à des couleurs pastel très douces, qui rendent cette lecture très agréable. Note provisoire : 3,5/5.
Mutafukaz
Super moment de détente. J'ai lu ces deux tomes d'une traite en me réjouissant de les relire à la sortie du dernier (j'espère) tome de la série. Ca bouge, ça vibre, c'est bourré d'humour et de baston. Ce qui m'a le plus séduit, c'est les univers différents explorés par l'auteur qui se rejoignent presque tous à un moment ou à un autre. C'est consistant, parfois un peu trop violent et manichéen à mon goût, mais bon, on ne peut pas tout avoir et cela fait partie du jeu. Bref, du très bon délire divertissant !
Fraise et Chocolat
Je n'aime pas Boilet : ni son oeuvre élitiste ni sa philosophie (élitiste aussi) de "La" manga. Fraise et Chocolat m'a rendu le personnage sympathique, par ses frasques d'une part, mais aussi par ses conseils et sa façon se gérer sa vie amoureuse. Il reste humain, malgré son appartenance à "l'élite". Concernant l'oeuvre proprement dite : . le premier tome, malgré son côté clairement pornographique, n'est pas vraiment vulgaire. C'est une histoire d'amour naissante, comme il en naît des milliers tout le temps, avec la même passion torride qu'on est heureux de vivre, mais qu'on ne raconte pas. Ici, c'est raconté et dessiné. Ca rappelle de bons (et moins bons) souvenirs à beaucoup, et ça c'est très bien. C'est simplement l'histoire d'une jeune femme amoureuse et qui le montre (et la communauté bien pensante peut effectivement être choquée - tant pis pour elle, haha). . le second tome est plus axé sur la vie de tous les jours de la demoiselle, de l'évolution de sa vie amoureuse, de ses peurs quant au futur. C'est joliment raconté, ça tourne beaucoup moins autour du sexe, c'est frais, et c'est toujours très bien. Une oeuvre intimiste, qui ressemble à des dizaines d'autres (sauf que dans les autres, il n'y a pas forcément Frédéric Boilet), et qui a donc quelque chose d'universel. Ne soyez pas outré, rien n'est sale, tout n'est que vie, LA vie, celle de tous les jours.
Usagi Yojimbo
Avis sur les 7 premiers tomes : Note approximative : 4.5/5 (Note dessin : 3.5/5, note scénario : 4.25/5, les personnages : 4.5/5, plaisir de lecture : 4.5/5) Alors "Usagi Yojimbo" j’a-do-reuh. Un gros, gros coup de cœur. Cette série est géniale. Le dessin est très correct, et c’est un style que j’adore. Le scénario est génial (même si des fois, il y a quelques répétitions). Les personnages sont géniaux. Il y a de l’humour, de l’action, des scènes de combats (assez gores), des histoires fantastiques, de guerre, du code du Bushido, des sentiments. Mon tome préféré est le tome 4 : l'histoire sur tout le tome. Je n’arrive pas à décrire ce que je ressens, tellement j’ai aimé. Bon le tome 7 commence à s’épuiser, mais j’adorerais lire les autres. Gros coup de cœur, achat conseillé. Ps : je trouve que c’est plus un manga qu'un comic, car : L’auteur est né au Japon et les histoires se passent au Japon médiéval. Donc un esprit très manga.
Les Femmes en blanc
Les femmes en blanc me font très rire. Les gags sont toujours très marrants, et il n’y a presque jamais de répétitions. Les dessins et les couleurs sont un peu bâclés, mais j’ai toujours aimé le coup de crayon de Bercovici. Même si cette bd n’est pas tip-top en genre humour, un tome de temps en temps ça passe
Loki, le détective mythique
Ce manga est particulier, ça dépend des goûts. A 1ère vue, lorsqu'on le feuillette, on n'est pas spécialement attiré à cause du dessin qui survole, non technique. Mais une fois lu, on change d'avis. Ceci dit c'est valable uniquement pour le tome 1 puisque qu'il n'y a que lui que j'ai lu, les autres n'étant pas encore sortis (je m'excuse j'éditerai mon message au fur et à mesure pour vous en parler) car en faisant des recherches, j'ai vu des extraits des tomes suivants, (concernant le graphisme) et le dessin évolue complètement selon mon point de vue. Le brillant des cheveux est plus réaliste, mieux fait, agréable à regarder, et pour ceux qui ont déjà vu la série animée et qui le connaissent, Heimdall a, du coup, une coiffure et le brillant de ses cheveux qui ressemblent à L dans Death Note. Aussi, il y a plus de mèches de cheveux, plus de détails rendant la qualité graphique bien meilleure, une évolution de style comparable au manga auquel il ressemble : Détective Conan depuis le tome 1 au dernier, on en reconnaît même plus les personnages. Je n'irais quand même pas jusque-là pour Loki mais c'est assez proche. Pour en revenir à l'évolution du manga sur le plan du scénario, c'est la même chose : on ne sait rien ou presque au 1er tome mais l'histoire évolue et s'ouvre comme un éventail sans que l'on sache quand il va s'arrêter bien que la série soit relativement courte. Personnellement, je suis devenue accro car j'aime les séries policières, il y a pas mal d'humour et de secrets entre les personnages dont on n'attend qu'une chose : qu'ils soient découverts ! Après oui, les enquêtes sont moins compliquées que pour Détective Conan ce qui nous donne une chance de trouver l'assassin pour une fois mais il faut reconnaître que c'est mieux d'être surpris !
Murena
Ancien étudiant en fac d'histoire, j'ai toujours été attiré par l'Antiquité. Aussi quand j'ai découvert une série sur le règne de Néron je ne me suis pas posé de questions. Les couvertures étaient en plus magnifiques. Premier constat : c'est beau. Il y a un vrai souci de documentation de la part des auteurs, du coup, comme dans la série télévisée "Rome", on est transporté dans l'univers de la Rome du début de l'Empire : les armes, les vêtements, l'architecture, tout nous plonge dans le 1er siècle après J.-C. Deuxième constat : le parti pris des auteurs de mélanger faits historiques et fiction fonctionne à merveille. On apprend énormément de choses dans cette série notamment grâce à des notes en fin de tome. L'histoire est bien sûr romancée mais avec beaucoup de talent : il n'y a rien de larmoyant ou de pesant. Les parties inventées s'intègrent très bien à la grande Histoire et on a même du mal parfois à voir la frontière entre les deux. Un grand bravo aux auteurs qui ont réussi un véritable tour de force. En conclusion, il n'y a rien à jeter pour moi dans cette série. Amateurs d'histoire, jetez-vous sur elle. Si l'histoire vous rebute, ce n'est pas un problème. L'intrigue est passionnante et suffisamment bien racontée pour que l'on puisse la suivre même sans connaissances préalables sur la Rome antique. Et là j'avais prévu un jeu de mots sur Rome antique mais François Feldman me l'a piqué dans son oeuvre majeure : Les valses de Vienne ! Quel fumier ce François Feldman !