De toute la production shonen manga, mon coup de cœur, et probablement le seul shonen que j’ai pu apprécier (même si les puristes vous expliqueraient qu’il ne s’agit pas réellement d’un shonen, ce titre étant coréen).
Certes, avec Metal Heart, nous sommes a priori dans l’univers très balisé du harem manga, à savoir un idiot entouré de bombes plus sexy les unes que les autres. D’autre part, le titre pourrait être comparé (et a été comparé) à Ai non stop, du spécialiste du genre : Ken Akamatsu.
Sur les deux points, cependant, l’on fait erreur.
D’une part, Hyun Min Woo n’est pas un idiot, loin de là. S’il est parfois mal à l’aise avec les sentiments (défaut adolescent par excellence, et encore...), et si l’auteur tente désespérément de le présenter comme un fanatique du jeu vidéo, ostracisé et vilipendé comme tel... Il n’empêche qu’il est assez fin (il ne correspond guère à l’idée standard de l’otaku pervers, moche, malpropre, etc.), et que pour la génération élevée dans le culte des jeux vidéos, un type qui y fait des scores canons n’est pas un loser, mais un demi-dieu. Ajoutez à cela que, uniforme scolaire oblige, notre « fanatique des jeux vidéos » est toujours habillé d’un complet veston qui évoque le smoking monégasque, et il devient plus que difficile de voir en lui le loser type.
D’autre part, l’aspect « harem » ressort finalement assez peu du titre. Bien sûr, on est dans le shonen, les filles sont jolies (Min Sia est une des plus jolies héroïnes qui m’ait été donné de voir, bien qu’elle soit un peu mièvre), mais il n’y a que trois personnages féminins récurrents autour du héros, dont l’une est sa sœur. Certes, voilà qui fait beaucoup pour un personnage jusqu’alors habitué à faire fuir la gente féminine. Mais comparé aux productions récentes d’Akamatsu, voilà qui semble sage, voire vide...
Enfin, Metal Heart développe une galerie de personnages masculins qui n’ont rien de potiches version mâle, bien que parfois stéréotypés à dessein (le capitaine de l’équipe de judo et ses émois sentimentaux sont à mourir de rire, quant à l’ami de Min Woo, il ressemble au prototype du bishonen version shojo).
Quant à l’aspect « Ai Non Stop » du titre, il ne se justifie guère. Les registres sont différents et, surtout, le jeu vidéo qui sert d’arrière-plan aux aventures d’Hyun Min Woo n’a rien d’un prétexte, au contraire. C’est une trame qui se tisse habilement entre l’un et l’autre.
Une trame qui, par-delà l’aspect fantastique et l’humour, pose les classiques questions du roman d’initiation : qu’est-ce que l’humanité ? Que sont les sentiments ? Qu’est-ce que le destin ? Ne sommes-nous que des pions dans un scénario écrit ailleurs et depuis longtemps ?
On pourrait juger qu’il n’y a là rien de bien original, ni de transcendant, et c’est vrai. Mais ce n’est non plus le but de ce titre qui se positionne d’abord sur le divertissement.
Divertir n’empêche cependant point l’intelligence, ni la finesse. En un mot : l’humanisme. Voilà la définition qui m’est venu à l’esprit alors que je m’interrogeais pour savoir pourquoi ce titre, apparemment mineur, et formellement très « shonen manga », me plaisait autant.
Ainsi que le dit l’auteur, par la bouche de son personnage principal : « Quel est le secret de la réussite ? Il faut aimer ses personnages. »
Yoon Jae Ho aime ses personnages, qu’il n’utilise pas comme pure potiches destinées à être humiliées pour le plaisir imbécile du lecteur, ni à le faire baver sur leur seule plastique. Il les aime et les respecte, et les dote, employons les grands mots, d’une « âme », et c’est par cette grâce que son manhwa s’en trouve à son tour doté, lui conférant ainsi cet humanisme qui emporte ma conviction, et fait mon ravissement.
4 étoiles bien méritées pour ce premier tome d’une série prometteuse. Les qualificatifs qui me viennent à l’esprit en repensant à ma lecture ? Excellent, jouissif, jubilatoire, bidonnant. Vous l’aurez compris, j’ai vraiment aimé l’humour de cette BD animalière, basée sur une idée astucieuse : les personnages, bien qu’appartenant à des espèces différentes jouent ensemble dans la savane, comme des enfants entre eux dans une cour de récré, mais l’instinct lié à leur espèce reprend régulièrement le dessus -certains étant les prédateurs des autres- entraînant des situations cocasses. Il y a aussi un humour un peu con, basé sur des jeux de mots, ou du comique de répétition, mais qui fonctionne bien, et une scène que je qualifierais d’anthologie, celle du rap des hyènes. Le dessin et la mise en couleurs ne sont pas en reste, plutôt soignés même, pour une série destinée aux jeunes lecteurs. Les expressions des personnages, notamment, participent grandement à l’humour qui baigne cet album. Ce n’est néanmoins qu’un premier tome, alors espérons que la qualité perdurera.
Tome 2 :
Ne s'est-il trouvé personne pour dire à Dav que "tache" ne prend pas de ^ quand il s'agit de celles qu'on peut trouver sur un léopard ?! :!
Sinon ? Le dessin est meilleur, mais l'humour plus laborieux.
Mon passage de 4 à 2/5 est en fait essentiellement dû à cette faute, qui se répète presque une fois par planche, et qui est pour moi -vu le public visé- ré-dhi-bi-toire ! C'est le genre de choses qui discrédite la BD auprès du corps enseignant et de certains parents, et c'est quand même pas sorcier d'ouvrir un dico à la bonne page !! :!
Note approximative : 4.25/5
Lou une très bonne série jeunesse, une des meilleures séries du magasine « Tchô ».
« Lou ! » a un point fort, c’est que elle grandi et évolue au fil des tomes. Il parait que « Julien Neel » l’auteur, veut que, a la fin de la série, Lou ait 18 ans
Tome 1 : Le dessin n’est pas encore bien maîtrisé, mais il est mignon, rond, et les couleurs, bien que rose bonbon ou jaune, sont bien choisies : les planches sont très belles à regarder. Les personnages sont attachants, les gags ne sont pas très drôles, mais il y a beaucoup d’émotion. 3.75/5
Tome 2 : Le dessin a évolué (il est plus beau) mais les couleurs sont un peu moins flash, on en apprend plus sur la vie des personnages, l’humour est plus présent, et l’émotion reste. 4.5/5
Tome 3 : Une histoire en 1 tome. L’émotion est très grande, et les nouveaux personnages qui apparaissent sont très bons. 4.25/5
Tome 4 : J’ai lu le début en prépublication dans « Tchô ». Le dessin reste très bon, mais Lou a beaucoup grandi (un peu trop par apport au tome 3) et beaucoup évolué (sa tête est moins mignonne :(), mais le scénario est bien. Vu comment c’est parti, je pense que je mettrais bien 3.25/5.
Ah oui, et puis je trouve marrantes les pages entre la couvertures et la –vraie- bd, qui font comme le journal intime de Lou (bonne trouvaille).
Alors voilà une très bonne série, j’attends les autres tomes avec impatience, mais bizarrement, en lisant le débuts du tome 4, j’ai l’impression que les tomes suivants seront moins bien (j’espère que je me trompe).
11 Décembre 2007, avis après lecture du tome 4 lu en pré-publication dans "Tchô !"
Un très bon tome, où on voit Lou grandir, dans la lignée des autres...
J’apprécie les récits de pirates autant que les one shots. Cet album était donc tout indiqué pour me procurer un plaisir certain. Et ce fut le cas.
J’ai beaucoup aimé tant la trame scénaristique que le graphisme et les couleurs. Un peu à l’image d’un Robinson Crusoé, Sean Hawkins erre seul sur un îlot avec pour seul compagnon une noix de coco. Petit à petit, on va découvrir comment il a échoué dans ce coin désert. Le choix narratif est original avec l’utilisation de flash-backs pour rassembler les pièces du puzzle et retracer ainsi le passé d’un homme que la solitude ronge. La vie antérieure de ce pirate abandonné là par ses pairs est peu conventionnelle. Car s’il a été pirate, ce n’est pas par conviction, mais plutôt par nécessité pour mener à bien ses propres desseins. Voici donc dévoilées les bases d’un récit intelligemment amené et bien servi par des dessins de toute beauté.
Bref, une histoire de pirates pas tout à fait comme les autres qui mérite le détour.
"Long John Silver" le pirate légendaire...
"Cet ouvrage ne prêtant pas être une suite de l’île au trésor, mais un humble hommage à cet immense chef-d’œuvre qui ne cesse de nous émerveiller depuis notre enfance. Son seul et unique objet est de retrouver un peu de la poussière du grand rêve que fit naître Robert Louis Stevenson..."
Les auteurs ont beau se dédouaner de toute -succession-, et on les comprend aisément, quand on s’attaque à un monument pareil, il faut rester modeste. Mais dans les faits, il faut être clair, il s’agit bien d’une suite ou tout du moins, pour mettre tout le monde d’accord, d’un enchaînement possible respectant la continuité et l’esprit de l’œuvre de Stevenson. Et franchement, c’est bien foutu. Dorison redonne vie à Long John Silver, pour notre plus grand plaisir et retranscrit parfaitement le caractère du pirate légendaire. Le premier tome est introductif, il met en place les personnages et la base de l’aventure. Après Le Troisième Testament et Sanctuaire, le scénariste est passé maître dans l’art d'installer une atmosphère pesante et intrigante, et cette série ne déroge pas à la règle. Tout est prêt pour revivre une nouvelle aventure grandiose, il n’y a plus qu’à attendre la suite...
Les dessins de Lauffray ont du caractère. Son style est plutôt réaliste tout en plongeant par petites touches vers le semi-réalisme pour rendre les personnages plus expressifs. Son trait est vivant et peut parfois paraître... comment dire... brouillon (ce qui ne veut surtout pas dire bâclé) mais à l’avantage d’être terriblement dynamique. Sa mise en couleur est bonne, elle est pleinement en adéquation avec l’ambiance mise en place : c’est-à-dire sombre. Le danger en voulant tout obscurcir, c’est de perdre en lisibilité et ce n’est pas du tout le cas ici, car l’auteur joue savamment avec les ombres et lumières.
A noter la très jolie couverture du Tome 1, avec une mise en scène sobre mais lourde de sens.
"Le grand Mort", voyage parmi le petit peuple de Bretagne...
Loisel et Mallié nous livrent une histoire purement fantastique, où une jeune étudiante au caractère bien trempé (Pour être plus clair : une chieuse), se retrouve bien malgré elle, après un concours de circonstances, embarquée dans une dimension parallèle, celle du petit peuple. Rien de révolutionnaire mais un récit fluide avec une narration bien orchestrée et de bons dialogues. Ce premier tome est introductif, et on ne sait pas encore vraiment ce qui attend nos héros car leur mission reste assez floue mais la suite promet d’être intéressante, tout du moins, je l’espère, tout en étant confiant.
En feuilletant cet album, j’ai d’abord cru que c’était Loisel aux pinceaux mais en lisant la répartition des tâches sur la page de garde, je me suis rendu compte que c’était en fait Mallié. Tout ça pour dire que les styles sont très proches et que c’est forcément et logiquement très beau. En y regardant de plus près je trouve que son trait fin pour les visages des personnages est plus soigné, léché et épuré que celui de son illustre confrère mais moins nerveux, en revanche pour ce qui est des magnifiques paysages verdoyants, on se croirait vraiment dans La Quête de l'Oiseau du Temps ou encore dans le pays imaginaire de Peter Pan.
Rien à redire sur les couleurs de Lapierre, de l’excellent travail, pas d’esbroufe c’est juste pile dans le ton. Bravo. Comme le prouve: Magasin général, Avant la quête et maintenant Le grand mort, je crois bien que Loisel s’est trouvé un coloriste de qualité qu’il ne compte pas lâcher comme ça.
La couverture, tout de rouge vêtue, est très jolie. Elle accroche bien le regard sur les étals.
Sans l’avis de l’ami Hervé, il est certain que je serais complètement passé à côté de « De Gaulle à la plage ». Pour moi, les bd qui mettent en scène des personnages célèbres, la plupart du temps, ça me gave ! Mais là, avec un auteur aussi connu que Jean-Yves Ferri (qui est le scénariste du Retour à la terre avec Manu Larcenet au dessin) et un dessin qui, à première vue, est éloigné de la mise en couleurs flashies des autres bds de ce genre, tous les ingrédients étaient réunis pour que je passe un excellent moment de lecture.
Et je ne fus pas du tout déçu par cette bd ! Dès les premières pages parcourues, j’avais déjà le sourire aux lèvres ! Je me suis même surpris à m’éclater plusieurs fois devant les péripéties de De Gaulle qui passe ses vacances à la plage !
L’album se présente sous forme de strips humoristiques en demi-pages. Les gags sont très variés, à aucun moment, je n’ai ressenti de la lassitude à les lire. Je salue très fort Jean-Yves Ferri qui n’a jamais – à mon avis – ridiculisé le général De Gaulle, pourtant la tentation de le faire était très forte ! (il suffit de constater la prolifération des bd sur le personnage de Sarkozy pour en juger, que cela soit justifié ou non).
J’ai fortement adoré les séquences avec Winston Churchill : un vrai régal sur la confrontation amicale et humoristique entre ces deux hommes qui ont beaucoup marqué l’histoire de leur pays ! Et puis, les passages où le lecteur peut apercevoir Charles De Gaulle éduquer son fils sont tordants eux aussi !
J’ai aimé aussi, dans cette bd, le dessin de Jean-Yves Ferri qui est à la fois fort expressif et simple. La mise en couleurs est magnifique, elle retransmet bien les ambiances et les tons employés sont très agréables à l’œil (au moins, le lissage des couleurs par informatique est banni et c’est tant mieux !).
« De Gaulle à la plage » est exactement le genre de bd humoristique que j’apprécie : Jean-Yves Ferri emploie un comique qui évite les blagues salaces sur le physique des personnages, il n’utilise aucun mot vulgaire, les farces se basant sur le pipi-caca sont elles aussi mises au placard. Bref, que du bonheur pour moi !
D’autres tomes mettant en scène Charles De Gaulle sont prévus : je m’en réjouis d’avance surtout si ceux-ci sont au même niveau que ce premier album ! « De Gaulle à la plage » est mon coup de cœur pour cette fin d’année !
Note approximative : 3.5/5
Trop bon, Trolls de Troy, c’est bien, même si c’est une série dérivée de Lanfeust De Troy.
Les scénarios pas toujours très bons, moins bien que Lanfeust de Troy, mais comme le reste est top. Le dessin est très beau, même si certaines cases laissent à désirer. Les couleurs très bonnes. Il y a plein d’humour, souvent à se plier, des fois un peu lourd quand même. Les personnages sont attachants (même si les deux petits me font un peu ch*er). Arleston arrive à faire un bon mélange de fantasy, d'aventure, d'action, et de scènes gores.
On dit que cette bd marche sur la vague médiatique de Lanfeust, mais c’est une bd à lire tout de suite. En deux mots, c’est trop bien.
10 Décembre 2006 :
J’avise mon avis après lecture du tome 8 « Rock’n Troll Attitude », ma note pour cette album :
2/5 (Bof, sans plus)
Je n’ai pas du tout aimé l’histoire, et les gags restent très moyens, c’est dommage car ça fait baissé ma moyenne.
12 Septembre 2007 :
Le tome 9 est moins bon que la plupart de la série, le scénario est bof et on n'arrive pas à lire quand c'est les personnages du Darshan qui parle. Faut que la série arrête là, c'était pourtant bien au début :( (en plus les trolls du darshan sont vraiment nuls comparés à quand on les avait vus dans Lanfeust).
2.5/5
10 Décembre 2007 après lecture du tome 10 :
Bon donc c'est la suite du t.9, le t.10 rattrape un peu le t.9 : il est pas trop mal, même si le scénario est plutôt moyen et le dessin confus (surtout dans les scènes de combats)...
Et ça ma fait penser un peu a Astérix (et pas que dans ce tome, quand j'y repense tous les tomes étaient comme ça) : Trolls=Gaulois, humains=romains... Je pense que maintenant la série DOIT s'arrêter; mais comme le succès commercial est la, ça m'étonnerait :(...
3/5
Il est toujours difficile de parler du plaisir de lecture lorsque vous lisez un ouvrage sur un sujet sensible, voire douloureux. Penchons-nous donc sur ce collectif qui semble être passé inaperçu lors de sa sortie.
Les sans-papiers sont des centaines de milliers en France. Un grand nombre d’entre eux travaillent, vont à l’école, respectent les lois de la République. Mais ils sont sans-papiers, ce qui en fait des pestiférés que l’on veut expulser à tout prix. D’autres n’arrivent même pas dans le pays où ils souhaiteraient se rendre.
Ce sont leurs témoignages qu’une douzaine d’auteurs ont tenté de retranscrire ici. La cruauté, les privations, le silence, la mort parfois sont admirablement rendus par des auteurs très différents, mais tous mobilisés. Alfred, bien sûr, mais aussi des auteurs comme Mattotti (avec une force graphique incroyable), Kokor, Frédérik Peeters, Cyril Pedrosa, Gipi, les frères Jouvray… Et la découverte de Pierre Place, que je ne connaissais pas, et qui me semble à suivre. Il ne faut pas s’attendre à des scènes choc dans ces récits, juste de l’authenticité, une vision de la noirceur de l’âme humaine qui ne doit pas être oubliée.
Un ouvrage fort, dont le sujet nous concerne tous.
Deux adolescents, un garçon et une fille, sont les descendants de familles rivales en pâtisserie et vont bien sûr finir par tomber amoureux l'un de l'autre. Même si j'ai deviné facilement le genre de romance, j'ai bien aimé le manga. Peut-être parce qu'Adachi, même s'il remplit ses mangas de clichés, arrive à nous captiver avec des histoires simples et des personnages attachants.
Le dessin est très bien. Adachi réussit à montrer ce que ressentent les personnages juste en dessinant leurs visages. Dès le début, on rentre facilement dans le scénario et on veut connaître la suite. Le sport utilisé pour ce manga, la natation, est un peu mis à l'écart dans quelques tomes, je trouve (comme le tome 2).
Mise à Jour du 2 novembre 2008
J'ai relu toute la série et je l'adore de plus en plus. Ma note passe donc à 5/5. Dommage que la fin soit un peu nul.
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Nos enjeux environnementaux
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Nos enjeux culturels et sociétaux
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Votre vote
Metal Heart
De toute la production shonen manga, mon coup de cœur, et probablement le seul shonen que j’ai pu apprécier (même si les puristes vous expliqueraient qu’il ne s’agit pas réellement d’un shonen, ce titre étant coréen). Certes, avec Metal Heart, nous sommes a priori dans l’univers très balisé du harem manga, à savoir un idiot entouré de bombes plus sexy les unes que les autres. D’autre part, le titre pourrait être comparé (et a été comparé) à Ai non stop, du spécialiste du genre : Ken Akamatsu. Sur les deux points, cependant, l’on fait erreur. D’une part, Hyun Min Woo n’est pas un idiot, loin de là. S’il est parfois mal à l’aise avec les sentiments (défaut adolescent par excellence, et encore...), et si l’auteur tente désespérément de le présenter comme un fanatique du jeu vidéo, ostracisé et vilipendé comme tel... Il n’empêche qu’il est assez fin (il ne correspond guère à l’idée standard de l’otaku pervers, moche, malpropre, etc.), et que pour la génération élevée dans le culte des jeux vidéos, un type qui y fait des scores canons n’est pas un loser, mais un demi-dieu. Ajoutez à cela que, uniforme scolaire oblige, notre « fanatique des jeux vidéos » est toujours habillé d’un complet veston qui évoque le smoking monégasque, et il devient plus que difficile de voir en lui le loser type. D’autre part, l’aspect « harem » ressort finalement assez peu du titre. Bien sûr, on est dans le shonen, les filles sont jolies (Min Sia est une des plus jolies héroïnes qui m’ait été donné de voir, bien qu’elle soit un peu mièvre), mais il n’y a que trois personnages féminins récurrents autour du héros, dont l’une est sa sœur. Certes, voilà qui fait beaucoup pour un personnage jusqu’alors habitué à faire fuir la gente féminine. Mais comparé aux productions récentes d’Akamatsu, voilà qui semble sage, voire vide... Enfin, Metal Heart développe une galerie de personnages masculins qui n’ont rien de potiches version mâle, bien que parfois stéréotypés à dessein (le capitaine de l’équipe de judo et ses émois sentimentaux sont à mourir de rire, quant à l’ami de Min Woo, il ressemble au prototype du bishonen version shojo). Quant à l’aspect « Ai Non Stop » du titre, il ne se justifie guère. Les registres sont différents et, surtout, le jeu vidéo qui sert d’arrière-plan aux aventures d’Hyun Min Woo n’a rien d’un prétexte, au contraire. C’est une trame qui se tisse habilement entre l’un et l’autre. Une trame qui, par-delà l’aspect fantastique et l’humour, pose les classiques questions du roman d’initiation : qu’est-ce que l’humanité ? Que sont les sentiments ? Qu’est-ce que le destin ? Ne sommes-nous que des pions dans un scénario écrit ailleurs et depuis longtemps ? On pourrait juger qu’il n’y a là rien de bien original, ni de transcendant, et c’est vrai. Mais ce n’est non plus le but de ce titre qui se positionne d’abord sur le divertissement. Divertir n’empêche cependant point l’intelligence, ni la finesse. En un mot : l’humanisme. Voilà la définition qui m’est venu à l’esprit alors que je m’interrogeais pour savoir pourquoi ce titre, apparemment mineur, et formellement très « shonen manga », me plaisait autant. Ainsi que le dit l’auteur, par la bouche de son personnage principal : « Quel est le secret de la réussite ? Il faut aimer ses personnages. » Yoon Jae Ho aime ses personnages, qu’il n’utilise pas comme pure potiches destinées à être humiliées pour le plaisir imbécile du lecteur, ni à le faire baver sur leur seule plastique. Il les aime et les respecte, et les dote, employons les grands mots, d’une « âme », et c’est par cette grâce que son manhwa s’en trouve à son tour doté, lui conférant ainsi cet humanisme qui emporte ma conviction, et fait mon ravissement.
Les Garnimos
4 étoiles bien méritées pour ce premier tome d’une série prometteuse. Les qualificatifs qui me viennent à l’esprit en repensant à ma lecture ? Excellent, jouissif, jubilatoire, bidonnant. Vous l’aurez compris, j’ai vraiment aimé l’humour de cette BD animalière, basée sur une idée astucieuse : les personnages, bien qu’appartenant à des espèces différentes jouent ensemble dans la savane, comme des enfants entre eux dans une cour de récré, mais l’instinct lié à leur espèce reprend régulièrement le dessus -certains étant les prédateurs des autres- entraînant des situations cocasses. Il y a aussi un humour un peu con, basé sur des jeux de mots, ou du comique de répétition, mais qui fonctionne bien, et une scène que je qualifierais d’anthologie, celle du rap des hyènes. Le dessin et la mise en couleurs ne sont pas en reste, plutôt soignés même, pour une série destinée aux jeunes lecteurs. Les expressions des personnages, notamment, participent grandement à l’humour qui baigne cet album. Ce n’est néanmoins qu’un premier tome, alors espérons que la qualité perdurera. Tome 2 : Ne s'est-il trouvé personne pour dire à Dav que "tache" ne prend pas de ^ quand il s'agit de celles qu'on peut trouver sur un léopard ?! :! Sinon ? Le dessin est meilleur, mais l'humour plus laborieux. Mon passage de 4 à 2/5 est en fait essentiellement dû à cette faute, qui se répète presque une fois par planche, et qui est pour moi -vu le public visé- ré-dhi-bi-toire ! C'est le genre de choses qui discrédite la BD auprès du corps enseignant et de certains parents, et c'est quand même pas sorcier d'ouvrir un dico à la bonne page !! :!
Lou !
Note approximative : 4.25/5 Lou une très bonne série jeunesse, une des meilleures séries du magasine « Tchô ». « Lou ! » a un point fort, c’est que elle grandi et évolue au fil des tomes. Il parait que « Julien Neel » l’auteur, veut que, a la fin de la série, Lou ait 18 ans Tome 1 : Le dessin n’est pas encore bien maîtrisé, mais il est mignon, rond, et les couleurs, bien que rose bonbon ou jaune, sont bien choisies : les planches sont très belles à regarder. Les personnages sont attachants, les gags ne sont pas très drôles, mais il y a beaucoup d’émotion. 3.75/5 Tome 2 : Le dessin a évolué (il est plus beau) mais les couleurs sont un peu moins flash, on en apprend plus sur la vie des personnages, l’humour est plus présent, et l’émotion reste. 4.5/5 Tome 3 : Une histoire en 1 tome. L’émotion est très grande, et les nouveaux personnages qui apparaissent sont très bons. 4.25/5 Tome 4 : J’ai lu le début en prépublication dans « Tchô ». Le dessin reste très bon, mais Lou a beaucoup grandi (un peu trop par apport au tome 3) et beaucoup évolué (sa tête est moins mignonne :(), mais le scénario est bien. Vu comment c’est parti, je pense que je mettrais bien 3.25/5. Ah oui, et puis je trouve marrantes les pages entre la couvertures et la –vraie- bd, qui font comme le journal intime de Lou (bonne trouvaille). Alors voilà une très bonne série, j’attends les autres tomes avec impatience, mais bizarrement, en lisant le débuts du tome 4, j’ai l’impression que les tomes suivants seront moins bien (j’espère que je me trompe). 11 Décembre 2007, avis après lecture du tome 4 lu en pré-publication dans "Tchô !" Un très bon tome, où on voit Lou grandir, dans la lignée des autres...
L'Oeil du diable
J’apprécie les récits de pirates autant que les one shots. Cet album était donc tout indiqué pour me procurer un plaisir certain. Et ce fut le cas. J’ai beaucoup aimé tant la trame scénaristique que le graphisme et les couleurs. Un peu à l’image d’un Robinson Crusoé, Sean Hawkins erre seul sur un îlot avec pour seul compagnon une noix de coco. Petit à petit, on va découvrir comment il a échoué dans ce coin désert. Le choix narratif est original avec l’utilisation de flash-backs pour rassembler les pièces du puzzle et retracer ainsi le passé d’un homme que la solitude ronge. La vie antérieure de ce pirate abandonné là par ses pairs est peu conventionnelle. Car s’il a été pirate, ce n’est pas par conviction, mais plutôt par nécessité pour mener à bien ses propres desseins. Voici donc dévoilées les bases d’un récit intelligemment amené et bien servi par des dessins de toute beauté. Bref, une histoire de pirates pas tout à fait comme les autres qui mérite le détour.
Long John Silver
"Long John Silver" le pirate légendaire... "Cet ouvrage ne prêtant pas être une suite de l’île au trésor, mais un humble hommage à cet immense chef-d’œuvre qui ne cesse de nous émerveiller depuis notre enfance. Son seul et unique objet est de retrouver un peu de la poussière du grand rêve que fit naître Robert Louis Stevenson..." Les auteurs ont beau se dédouaner de toute -succession-, et on les comprend aisément, quand on s’attaque à un monument pareil, il faut rester modeste. Mais dans les faits, il faut être clair, il s’agit bien d’une suite ou tout du moins, pour mettre tout le monde d’accord, d’un enchaînement possible respectant la continuité et l’esprit de l’œuvre de Stevenson. Et franchement, c’est bien foutu. Dorison redonne vie à Long John Silver, pour notre plus grand plaisir et retranscrit parfaitement le caractère du pirate légendaire. Le premier tome est introductif, il met en place les personnages et la base de l’aventure. Après Le Troisième Testament et Sanctuaire, le scénariste est passé maître dans l’art d'installer une atmosphère pesante et intrigante, et cette série ne déroge pas à la règle. Tout est prêt pour revivre une nouvelle aventure grandiose, il n’y a plus qu’à attendre la suite... Les dessins de Lauffray ont du caractère. Son style est plutôt réaliste tout en plongeant par petites touches vers le semi-réalisme pour rendre les personnages plus expressifs. Son trait est vivant et peut parfois paraître... comment dire... brouillon (ce qui ne veut surtout pas dire bâclé) mais à l’avantage d’être terriblement dynamique. Sa mise en couleur est bonne, elle est pleinement en adéquation avec l’ambiance mise en place : c’est-à-dire sombre. Le danger en voulant tout obscurcir, c’est de perdre en lisibilité et ce n’est pas du tout le cas ici, car l’auteur joue savamment avec les ombres et lumières. A noter la très jolie couverture du Tome 1, avec une mise en scène sobre mais lourde de sens.
Le Grand Mort
"Le grand Mort", voyage parmi le petit peuple de Bretagne... Loisel et Mallié nous livrent une histoire purement fantastique, où une jeune étudiante au caractère bien trempé (Pour être plus clair : une chieuse), se retrouve bien malgré elle, après un concours de circonstances, embarquée dans une dimension parallèle, celle du petit peuple. Rien de révolutionnaire mais un récit fluide avec une narration bien orchestrée et de bons dialogues. Ce premier tome est introductif, et on ne sait pas encore vraiment ce qui attend nos héros car leur mission reste assez floue mais la suite promet d’être intéressante, tout du moins, je l’espère, tout en étant confiant. En feuilletant cet album, j’ai d’abord cru que c’était Loisel aux pinceaux mais en lisant la répartition des tâches sur la page de garde, je me suis rendu compte que c’était en fait Mallié. Tout ça pour dire que les styles sont très proches et que c’est forcément et logiquement très beau. En y regardant de plus près je trouve que son trait fin pour les visages des personnages est plus soigné, léché et épuré que celui de son illustre confrère mais moins nerveux, en revanche pour ce qui est des magnifiques paysages verdoyants, on se croirait vraiment dans La Quête de l'Oiseau du Temps ou encore dans le pays imaginaire de Peter Pan. Rien à redire sur les couleurs de Lapierre, de l’excellent travail, pas d’esbroufe c’est juste pile dans le ton. Bravo. Comme le prouve: Magasin général, Avant la quête et maintenant Le grand mort, je crois bien que Loisel s’est trouvé un coloriste de qualité qu’il ne compte pas lâcher comme ça. La couverture, tout de rouge vêtue, est très jolie. Elle accroche bien le regard sur les étals.
De Gaulle à la plage
Sans l’avis de l’ami Hervé, il est certain que je serais complètement passé à côté de « De Gaulle à la plage ». Pour moi, les bd qui mettent en scène des personnages célèbres, la plupart du temps, ça me gave ! Mais là, avec un auteur aussi connu que Jean-Yves Ferri (qui est le scénariste du Retour à la terre avec Manu Larcenet au dessin) et un dessin qui, à première vue, est éloigné de la mise en couleurs flashies des autres bds de ce genre, tous les ingrédients étaient réunis pour que je passe un excellent moment de lecture. Et je ne fus pas du tout déçu par cette bd ! Dès les premières pages parcourues, j’avais déjà le sourire aux lèvres ! Je me suis même surpris à m’éclater plusieurs fois devant les péripéties de De Gaulle qui passe ses vacances à la plage ! L’album se présente sous forme de strips humoristiques en demi-pages. Les gags sont très variés, à aucun moment, je n’ai ressenti de la lassitude à les lire. Je salue très fort Jean-Yves Ferri qui n’a jamais – à mon avis – ridiculisé le général De Gaulle, pourtant la tentation de le faire était très forte ! (il suffit de constater la prolifération des bd sur le personnage de Sarkozy pour en juger, que cela soit justifié ou non). J’ai fortement adoré les séquences avec Winston Churchill : un vrai régal sur la confrontation amicale et humoristique entre ces deux hommes qui ont beaucoup marqué l’histoire de leur pays ! Et puis, les passages où le lecteur peut apercevoir Charles De Gaulle éduquer son fils sont tordants eux aussi ! J’ai aimé aussi, dans cette bd, le dessin de Jean-Yves Ferri qui est à la fois fort expressif et simple. La mise en couleurs est magnifique, elle retransmet bien les ambiances et les tons employés sont très agréables à l’œil (au moins, le lissage des couleurs par informatique est banni et c’est tant mieux !). « De Gaulle à la plage » est exactement le genre de bd humoristique que j’apprécie : Jean-Yves Ferri emploie un comique qui évite les blagues salaces sur le physique des personnages, il n’utilise aucun mot vulgaire, les farces se basant sur le pipi-caca sont elles aussi mises au placard. Bref, que du bonheur pour moi ! D’autres tomes mettant en scène Charles De Gaulle sont prévus : je m’en réjouis d’avance surtout si ceux-ci sont au même niveau que ce premier album ! « De Gaulle à la plage » est mon coup de cœur pour cette fin d’année !
Trolls de Troy
Note approximative : 3.5/5 Trop bon, Trolls de Troy, c’est bien, même si c’est une série dérivée de Lanfeust De Troy. Les scénarios pas toujours très bons, moins bien que Lanfeust de Troy, mais comme le reste est top. Le dessin est très beau, même si certaines cases laissent à désirer. Les couleurs très bonnes. Il y a plein d’humour, souvent à se plier, des fois un peu lourd quand même. Les personnages sont attachants (même si les deux petits me font un peu ch*er). Arleston arrive à faire un bon mélange de fantasy, d'aventure, d'action, et de scènes gores. On dit que cette bd marche sur la vague médiatique de Lanfeust, mais c’est une bd à lire tout de suite. En deux mots, c’est trop bien. 10 Décembre 2006 : J’avise mon avis après lecture du tome 8 « Rock’n Troll Attitude », ma note pour cette album : 2/5 (Bof, sans plus) Je n’ai pas du tout aimé l’histoire, et les gags restent très moyens, c’est dommage car ça fait baissé ma moyenne. 12 Septembre 2007 : Le tome 9 est moins bon que la plupart de la série, le scénario est bof et on n'arrive pas à lire quand c'est les personnages du Darshan qui parle. Faut que la série arrête là, c'était pourtant bien au début :( (en plus les trolls du darshan sont vraiment nuls comparés à quand on les avait vus dans Lanfeust). 2.5/5 10 Décembre 2007 après lecture du tome 10 : Bon donc c'est la suite du t.9, le t.10 rattrape un peu le t.9 : il est pas trop mal, même si le scénario est plutôt moyen et le dessin confus (surtout dans les scènes de combats)... Et ça ma fait penser un peu a Astérix (et pas que dans ce tome, quand j'y repense tous les tomes étaient comme ça) : Trolls=Gaulois, humains=romains... Je pense que maintenant la série DOIT s'arrêter; mais comme le succès commercial est la, ça m'étonnerait :(... 3/5
Paroles sans papiers
Il est toujours difficile de parler du plaisir de lecture lorsque vous lisez un ouvrage sur un sujet sensible, voire douloureux. Penchons-nous donc sur ce collectif qui semble être passé inaperçu lors de sa sortie. Les sans-papiers sont des centaines de milliers en France. Un grand nombre d’entre eux travaillent, vont à l’école, respectent les lois de la République. Mais ils sont sans-papiers, ce qui en fait des pestiférés que l’on veut expulser à tout prix. D’autres n’arrivent même pas dans le pays où ils souhaiteraient se rendre. Ce sont leurs témoignages qu’une douzaine d’auteurs ont tenté de retranscrire ici. La cruauté, les privations, le silence, la mort parfois sont admirablement rendus par des auteurs très différents, mais tous mobilisés. Alfred, bien sûr, mais aussi des auteurs comme Mattotti (avec une force graphique incroyable), Kokor, Frédérik Peeters, Cyril Pedrosa, Gipi, les frères Jouvray… Et la découverte de Pierre Place, que je ne connaissais pas, et qui me semble à suivre. Il ne faut pas s’attendre à des scènes choc dans ces récits, juste de l’authenticité, une vision de la noirceur de l’âme humaine qui ne doit pas être oubliée. Un ouvrage fort, dont le sujet nous concerne tous.
Rough
Deux adolescents, un garçon et une fille, sont les descendants de familles rivales en pâtisserie et vont bien sûr finir par tomber amoureux l'un de l'autre. Même si j'ai deviné facilement le genre de romance, j'ai bien aimé le manga. Peut-être parce qu'Adachi, même s'il remplit ses mangas de clichés, arrive à nous captiver avec des histoires simples et des personnages attachants. Le dessin est très bien. Adachi réussit à montrer ce que ressentent les personnages juste en dessinant leurs visages. Dès le début, on rentre facilement dans le scénario et on veut connaître la suite. Le sport utilisé pour ce manga, la natation, est un peu mis à l'écart dans quelques tomes, je trouve (comme le tome 2). Mise à Jour du 2 novembre 2008 J'ai relu toute la série et je l'adore de plus en plus. Ma note passe donc à 5/5. Dommage que la fin soit un peu nul.