Une BD criante de vérité.
J'ai lu les 2 tomes.
Les histoires imaginaires des 3 personnages principaux croisent des faits réels.
Nos 3 personnages pourraient très bien exister, leurs histoires ressemblent à celles de tibétains bien réels.
Pour qui suis allé au Tibet, cette BD dépeint la réalité.
Et pour ne rien gâcher, en plus d’être instructive, l’histoire est bien menée.
Bravo aux artistes et à l’association « Lions des neiges » qui produit la BD.
Moi je suis pas d'accord avec vous je trouve ce manga très bien c'est vrai qu'il est pas très original mais on s'attache vite au personnage et j'aime bien l'histoire.
PS : je suis impatiente de voir qui il va choisir !!
C'est avec un grand plaisir que je fais découvrir cette Bd : Caligari ! De par son format, (à l'italienne), de par son type de narration ainsi que par sa mise en couleur cette Bd se démarque franchement du lot.
L'histoire tout d'abord nous entraîne à la poursuite d'un serial killer, une sorte de Jack l'éventreur et de docteur Mabuse. Au début du 20ème siècle, un jeune homme va tenter, aidé de ses amis, d'arrêter cet être malfaisant qui terrorise la ville en tuant à plusieurs reprises des personnes de toutes origines sociales. Mal lui en prendra car il y perdra beaucoup (ses amis et sa raison).
Dit comme cela ce scénario n'a rien d'exceptionnel mais c'est surtout la mise en forme du récit qui rend ce livre jubilatoire. En effet, au début de chaque page, une petite case fait la transition entre la page précédente et le contenu à venir. C'est ainsi que l'on découvre l'histoire faite d'une succession de petits chapitres. Un hommage aux feuilletons des quotidiens des années 30/40, très difficile à réaliser. Car il faut à la fois résumer la page précédente, présenter la nouvelle et tout cela sans dévoiler le coeur de la page pour garder le lecteur captif. Et ici l'exercice de style est à mon avis réussi avec brio.
Le graphisme est aussi très intéressant entre gris clair et gris foncé ; la couleur de l'album nous permet encore plus de nous plonger dans l'atmosphère angoissante de ce thriller à la française. Les cases (pas plus de 6 ou 7 à chaque 1/2 page, format à l'italienne je vous le rappelle) alternent plan large ou gros plan au bon moment pour là encore intensifier soit le profil psychologique de chaque personnage soit l'action de la page toute entière. Nous sommes ici à la limite du story board.
Cette adaptation graphique du roman "les cahiers du docteur Caligari" mériterait largement une adaptation cinématographique en respectant les même codes bien sûr (noir et blanc, succession de petit chapitres) tant elle nous captive et nous ravit.
NdM : L'album est en fait une adaptation du film de Robert Wiene "Le cabinet du Dr Caligari", ainsi que précisé sur la page de titre de l'album.
C'est en fait une sorte d'"anti" Tanatos (que j'ai d'ailleurs aussi bien aimé), tant au niveau formel que scénaristique. Pas de grandes cases flamboyantes, pas de couleurs, pas de grands moyens pour les personnages (le tueur n'utilise pas de super machine infernale, le héros est un simple quidam et pas un policier aguerri) et pourtant la magie est là. Comme quoi tout est possible dans la Bd ! Alors bonne lecture de ce petit bijou de chez Akileos qui sort de plus en plus de Bd intéressantes et hors normes.
Je trouve cette série excellente car on se marre bien, les personnages sont tous très attachants.
Ce manga traite de la violence urbaine en décrivant le quotidien d'une bande de "gentils" voyous de 16 ans, sur fond humoristique, enfin pas toujours.
On voit au fil des tomes une bonne évolution des personnages de la bande avec parfois une total éclipse des 2 héros, ce qui n'enlève rien au charme de ce manga.
La petite critique selon moi, du tome 10 au Tome 20 il y a un peu trop de baston, mais cela n'annihile pas le fait que c'est une très bonne série.
Une chose plaisante c'est que la vie du héro principal fait l'objet d'une autre série de manga (GTO) et ça c'est bien sympa.
Univers fantastique, univers héroïque univers réaliste. On ne sait pas trop finalement ce qui se passe, où ça se passe quand ça se passe et même si ça se passe vraiment, mais telle est l’œuvre de Boucq.
Dans cet album l’histoire est très « magique ». Loups garous, homme à mains de fer, magie et voyages dans le temps, le lecteur peut facilement être perdu entre perception du personnage et personnage. Alors on peut être scandalisé par un pervers qui après avoir eu la mère la quitte pour sa fille, mais finalement est-ce le sujet ?
J’y vois plutôt une réflexion sur le temps, l’amour et les apparences au sein de la société. Sous cet angle cet album est une merveille.
Le scénario est parfois un peu prévisible et le dessin toujours aussi particulier pour du Boucq, mais l’ensemble s’harmonise bien. Cependant il me semble que c’est avec le temps que l’on ressent la richesse de cet ouvrage et que ce n’est qu’à la 4ème lecture qu’on commence à en saisir toutes les subtilités ce qui rend donc difficile d’accès cet album magique. Alors que certains personnages paraissent superficiels ou trop clichés, hop ils se dérobent et font apparaître une profondeur déroutante.
Au final, relisez tranquillement cet album vous verrez qu’il s’y cache une belle profondeur.
Voila une série que j'ai découverte, un peu par hasard, au gré de mes lectures de revues aéronautiques.
Aprés avoir lu le premier album, et découvert par le même biais qu'il y avait une suite, j'ai continué à guetter la parution des albums suivants, et, à chaque fois, le passionné d'aviation que je suis, s'est régalé de cette série, au point de vouloir faire partager mon enthousiasme par ceux qui raffolent de ce genre d'histoires.
Les scénarios de Jean Yves Brouard sont finement ciselés, afin d’être à la fois cohérents et plausibles dans leurs menaces et intrigues, mais les réponses et actions apportées par les héros doivent être strictement ce que pourraient faire les vrais pilotes de l’aéronavale, confrontés au même problème. Pas d’effets spéciaux inutiles, pas de raccourcis faciles, pas de « Deus ex Machina », pas de grand méchant genre Olrik ou Borg (avec qui les héros pourraient se confronter), rien que du travail de recherche, de documentation, et pourtant des histoires pleines de coups de théâtre aussi surprenants qu’imprévus.
Des scénarios parfois inquiétants, quand on constate que certains événements réels se sont produits de façon similaire quasiment en même temps, voire après, la parution de ces BDs.
Le dessin de Francis Nicole, toujours excellent dans les décors et appareils, mais hésitant au début, pour les personnages, s’est affermi au fil des albums, et égale maintenant les plus grands. Les personnages ont un dessin maintenant très fluide et naturel.
Les deux personnages principaux, Fleuret et Mittel, se sont vus secondés, au fil des albums par Jean Hernot dit « Rabbit » puis « Phébus », et la belle et attachante Floriane Wibot.
Une série classique dans son style, mais résolument moderne et (très) réaliste dans les sujets abordés.
Jubilatoire !
Personnellement j’ai toujours trouvé que le personnage de Sherlock Holmes, avec l’insupportable mépris qu’il affiche à l’égard de son entourage, sa manie maladive de la cachotterie et sa démonstration théâtrale du dernier chapitre, était éminemment haïssable.
Et voilà que Veys s’empare du personnage et le remet à sa place : un raisonneur compulsif, imbu de sa personne, qui ne supporte aucune contradiction… un lâche toujours prompt à confier les tâches ingrates à ce pauvre Watson. Ce dernier n’est d’ailleurs plus le fidèle comparse qui joue complaisamment les faire-valoir mais une sorte de capitaine Hadock lymphatique, qui prend plaisir à provoquer l’ire de son compagnon. Quant à Lestrade, il est bien l’authentique crétin que tous les lecteurs de Conan Doyle avaient décelé.
Pendant que ce pédant de Holmes cherche des solutions incroyablement complexes aux énigmes qui lui sont soumises, les deux autres guignols trouvent sans même chercher des explications d’une grande simplicité et qui découlent du plus parfait bon sens. Le maître est ridicule et ses crises de colère puériles virent à l’homérique.
Le dessin de Barral, à la fois classique pour l’ambiance, et très caricatural lorsqu’il s’agit de restituer les personnages, illustre parfaitement l’atmosphère burlesque de la série. Les mimiques et grimaces des personnages magnifient les trouvailles du scénariste. On sent que ces deux auteurs se sont entendus comme larrons en foire ; cette série est à la fois une farce « hénaurme » et un ensemble d’histoires policières construites avec une grande rigueur.
Le premier album est le meilleur, car il enchaîne des histoires courtes au rythme soutenu. Par la suite, les auteurs ont voulu construire des scénarii plus complexes et les gags s’enchaînent à un rythme plus lent. La série semble actuellement terminée, à mon grand dam…
Cette série est pour moi l’une des grandes découvertes de la dernière décennie. Veys et Barral ont choisi d’y mettre un terme – peut-être qu’ils avaient épuisé le sujet – pour se lancer dans d’autres albums. Philip et Francis (Les aventures de) constituaient sans doute une expérience plus gratifiante. Mais depuis qu’ils ont abandonné Baker street, Veys et Barral n’ont plus jamais réussi à provoquer chez moi une telle jubilation…
Je donne un 5(-)/5.
Les deux premiers tomes m'avaient laissé, il y a certes fort longtemps, une très belle impression... que le 3ème tome vient confirmer de façon magistrale.
Cette BD est un moment de rêve dramatique, un voyage émotionnel intense...
Les dessins et les couleurs sont magnifiques, les cases sans bulles parlent d'elles-mêmes.
Bref, un grand bravo aux auteurs pour "Zoo"...
Voilà un excellent premier tome.
Tout dans ce premier tome laisse espérer une très bonne série pleine de bonnes idées et très joliment illustrée !
Ce premier volet de la série est très dense mais garde une parfaite fluidité dans le récit. Tout commence avec quelques scènes éparses dans le temps en remontant au milieu de XIXème siècle et l'exode des Irlandais vers une "vie meilleure" en America.
Les drames familiaux, les séparations, les morts et les espoirs perdus. En deux pages, tout cela nous saute aux yeux. Puis, des êtres particuliers font leur apparition, le peuple magique fait sont entrée discrètement comme à leur habitude, mais nous sentons leur empreinte forte sur la présence dans notre monde. Nous atterrissons alors aux Etats-Unis en 1899 où nous rencontrons celui qui semble être le héro, un gamin des rues orphelins depuis l'âge de 11 ans… L'histoire joue habilement entre le drame, le fantastique, le féerique et le romantique. Un mélange délicat qui nous phagocyte dès les premières pages. Une fois dans cette ambiance feutrée à la violence sous jacente, il est difficile de relever la tête.
D'autant plus que le dessin est superbe. Le même artiste dessine et colorie. Cela se voit car les coups de crayon sont minimum et à plusieurs reprises, notamment sur les décors, seules les couleurs œuvrent pour le bonheur de nos yeux. Des couleurs parfaitement choisies, parfaitement appliquées au pinceau avec de vrais poils.
Le trait en lui-même fait un peu 'jeune', loin d'être réaliste, mais je le trouve parfaitement homogène et surtout convient parfaitement au style de BD que je recherche. Un auteur avec un vrai style personnel, lisible et agréable.
Les effets spéciaux sont tous réussis. Elvire De Cock dispose d'un vrai talent.
J'espère sincèrement qu'une série qui a commencé de si belle manière ne sera pas abandonnée.
Je viens de lire le dernier tome "Idylles", il m'a autant plu que les 3 premiers : la même fraîcheur, toujours inventif, il reflète bien la vie d'adolescents (ma fille de 15 an est d'accord).
On attend toujours avec impatience l'album suivant !
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Où la neige ne fond jamais
Une BD criante de vérité. J'ai lu les 2 tomes. Les histoires imaginaires des 3 personnages principaux croisent des faits réels. Nos 3 personnages pourraient très bien exister, leurs histoires ressemblent à celles de tibétains bien réels. Pour qui suis allé au Tibet, cette BD dépeint la réalité. Et pour ne rien gâcher, en plus d’être instructive, l’histoire est bien menée. Bravo aux artistes et à l’association « Lions des neiges » qui produit la BD.
Ichigo 100 %
Moi je suis pas d'accord avec vous je trouve ce manga très bien c'est vrai qu'il est pas très original mais on s'attache vite au personnage et j'aime bien l'histoire. PS : je suis impatiente de voir qui il va choisir !!
Caligari
C'est avec un grand plaisir que je fais découvrir cette Bd : Caligari ! De par son format, (à l'italienne), de par son type de narration ainsi que par sa mise en couleur cette Bd se démarque franchement du lot. L'histoire tout d'abord nous entraîne à la poursuite d'un serial killer, une sorte de Jack l'éventreur et de docteur Mabuse. Au début du 20ème siècle, un jeune homme va tenter, aidé de ses amis, d'arrêter cet être malfaisant qui terrorise la ville en tuant à plusieurs reprises des personnes de toutes origines sociales. Mal lui en prendra car il y perdra beaucoup (ses amis et sa raison). Dit comme cela ce scénario n'a rien d'exceptionnel mais c'est surtout la mise en forme du récit qui rend ce livre jubilatoire. En effet, au début de chaque page, une petite case fait la transition entre la page précédente et le contenu à venir. C'est ainsi que l'on découvre l'histoire faite d'une succession de petits chapitres. Un hommage aux feuilletons des quotidiens des années 30/40, très difficile à réaliser. Car il faut à la fois résumer la page précédente, présenter la nouvelle et tout cela sans dévoiler le coeur de la page pour garder le lecteur captif. Et ici l'exercice de style est à mon avis réussi avec brio. Le graphisme est aussi très intéressant entre gris clair et gris foncé ; la couleur de l'album nous permet encore plus de nous plonger dans l'atmosphère angoissante de ce thriller à la française. Les cases (pas plus de 6 ou 7 à chaque 1/2 page, format à l'italienne je vous le rappelle) alternent plan large ou gros plan au bon moment pour là encore intensifier soit le profil psychologique de chaque personnage soit l'action de la page toute entière. Nous sommes ici à la limite du story board. Cette adaptation graphique du roman "les cahiers du docteur Caligari" mériterait largement une adaptation cinématographique en respectant les même codes bien sûr (noir et blanc, succession de petit chapitres) tant elle nous captive et nous ravit. NdM : L'album est en fait une adaptation du film de Robert Wiene "Le cabinet du Dr Caligari", ainsi que précisé sur la page de titre de l'album. C'est en fait une sorte d'"anti" Tanatos (que j'ai d'ailleurs aussi bien aimé), tant au niveau formel que scénaristique. Pas de grandes cases flamboyantes, pas de couleurs, pas de grands moyens pour les personnages (le tueur n'utilise pas de super machine infernale, le héros est un simple quidam et pas un policier aguerri) et pourtant la magie est là. Comme quoi tout est possible dans la Bd ! Alors bonne lecture de ce petit bijou de chez Akileos qui sort de plus en plus de Bd intéressantes et hors normes.
Young GTO - Shonan Junaï Gumi
Je trouve cette série excellente car on se marre bien, les personnages sont tous très attachants. Ce manga traite de la violence urbaine en décrivant le quotidien d'une bande de "gentils" voyous de 16 ans, sur fond humoristique, enfin pas toujours. On voit au fil des tomes une bonne évolution des personnages de la bande avec parfois une total éclipse des 2 héros, ce qui n'enlève rien au charme de ce manga. La petite critique selon moi, du tome 10 au Tome 20 il y a un peu trop de baston, mais cela n'annihile pas le fait que c'est une très bonne série. Une chose plaisante c'est que la vie du héro principal fait l'objet d'une autre série de manga (GTO) et ça c'est bien sympa.
La Femme du magicien
Univers fantastique, univers héroïque univers réaliste. On ne sait pas trop finalement ce qui se passe, où ça se passe quand ça se passe et même si ça se passe vraiment, mais telle est l’œuvre de Boucq. Dans cet album l’histoire est très « magique ». Loups garous, homme à mains de fer, magie et voyages dans le temps, le lecteur peut facilement être perdu entre perception du personnage et personnage. Alors on peut être scandalisé par un pervers qui après avoir eu la mère la quitte pour sa fille, mais finalement est-ce le sujet ? J’y vois plutôt une réflexion sur le temps, l’amour et les apparences au sein de la société. Sous cet angle cet album est une merveille. Le scénario est parfois un peu prévisible et le dessin toujours aussi particulier pour du Boucq, mais l’ensemble s’harmonise bien. Cependant il me semble que c’est avec le temps que l’on ressent la richesse de cet ouvrage et que ce n’est qu’à la 4ème lecture qu’on commence à en saisir toutes les subtilités ce qui rend donc difficile d’accès cet album magique. Alors que certains personnages paraissent superficiels ou trop clichés, hop ils se dérobent et font apparaître une profondeur déroutante. Au final, relisez tranquillement cet album vous verrez qu’il s’y cache une belle profondeur.
Missions Kimono
Voila une série que j'ai découverte, un peu par hasard, au gré de mes lectures de revues aéronautiques. Aprés avoir lu le premier album, et découvert par le même biais qu'il y avait une suite, j'ai continué à guetter la parution des albums suivants, et, à chaque fois, le passionné d'aviation que je suis, s'est régalé de cette série, au point de vouloir faire partager mon enthousiasme par ceux qui raffolent de ce genre d'histoires. Les scénarios de Jean Yves Brouard sont finement ciselés, afin d’être à la fois cohérents et plausibles dans leurs menaces et intrigues, mais les réponses et actions apportées par les héros doivent être strictement ce que pourraient faire les vrais pilotes de l’aéronavale, confrontés au même problème. Pas d’effets spéciaux inutiles, pas de raccourcis faciles, pas de « Deus ex Machina », pas de grand méchant genre Olrik ou Borg (avec qui les héros pourraient se confronter), rien que du travail de recherche, de documentation, et pourtant des histoires pleines de coups de théâtre aussi surprenants qu’imprévus. Des scénarios parfois inquiétants, quand on constate que certains événements réels se sont produits de façon similaire quasiment en même temps, voire après, la parution de ces BDs. Le dessin de Francis Nicole, toujours excellent dans les décors et appareils, mais hésitant au début, pour les personnages, s’est affermi au fil des albums, et égale maintenant les plus grands. Les personnages ont un dessin maintenant très fluide et naturel. Les deux personnages principaux, Fleuret et Mittel, se sont vus secondés, au fil des albums par Jean Hernot dit « Rabbit » puis « Phébus », et la belle et attachante Floriane Wibot. Une série classique dans son style, mais résolument moderne et (très) réaliste dans les sujets abordés.
Baker Street
Jubilatoire ! Personnellement j’ai toujours trouvé que le personnage de Sherlock Holmes, avec l’insupportable mépris qu’il affiche à l’égard de son entourage, sa manie maladive de la cachotterie et sa démonstration théâtrale du dernier chapitre, était éminemment haïssable. Et voilà que Veys s’empare du personnage et le remet à sa place : un raisonneur compulsif, imbu de sa personne, qui ne supporte aucune contradiction… un lâche toujours prompt à confier les tâches ingrates à ce pauvre Watson. Ce dernier n’est d’ailleurs plus le fidèle comparse qui joue complaisamment les faire-valoir mais une sorte de capitaine Hadock lymphatique, qui prend plaisir à provoquer l’ire de son compagnon. Quant à Lestrade, il est bien l’authentique crétin que tous les lecteurs de Conan Doyle avaient décelé. Pendant que ce pédant de Holmes cherche des solutions incroyablement complexes aux énigmes qui lui sont soumises, les deux autres guignols trouvent sans même chercher des explications d’une grande simplicité et qui découlent du plus parfait bon sens. Le maître est ridicule et ses crises de colère puériles virent à l’homérique. Le dessin de Barral, à la fois classique pour l’ambiance, et très caricatural lorsqu’il s’agit de restituer les personnages, illustre parfaitement l’atmosphère burlesque de la série. Les mimiques et grimaces des personnages magnifient les trouvailles du scénariste. On sent que ces deux auteurs se sont entendus comme larrons en foire ; cette série est à la fois une farce « hénaurme » et un ensemble d’histoires policières construites avec une grande rigueur. Le premier album est le meilleur, car il enchaîne des histoires courtes au rythme soutenu. Par la suite, les auteurs ont voulu construire des scénarii plus complexes et les gags s’enchaînent à un rythme plus lent. La série semble actuellement terminée, à mon grand dam… Cette série est pour moi l’une des grandes découvertes de la dernière décennie. Veys et Barral ont choisi d’y mettre un terme – peut-être qu’ils avaient épuisé le sujet – pour se lancer dans d’autres albums. Philip et Francis (Les aventures de) constituaient sans doute une expérience plus gratifiante. Mais depuis qu’ils ont abandonné Baker street, Veys et Barral n’ont plus jamais réussi à provoquer chez moi une telle jubilation… Je donne un 5(-)/5.
Zoo
Les deux premiers tomes m'avaient laissé, il y a certes fort longtemps, une très belle impression... que le 3ème tome vient confirmer de façon magistrale. Cette BD est un moment de rêve dramatique, un voyage émotionnel intense... Les dessins et les couleurs sont magnifiques, les cases sans bulles parlent d'elles-mêmes. Bref, un grand bravo aux auteurs pour "Zoo"...
Tir Nan Og
Voilà un excellent premier tome. Tout dans ce premier tome laisse espérer une très bonne série pleine de bonnes idées et très joliment illustrée ! Ce premier volet de la série est très dense mais garde une parfaite fluidité dans le récit. Tout commence avec quelques scènes éparses dans le temps en remontant au milieu de XIXème siècle et l'exode des Irlandais vers une "vie meilleure" en America. Les drames familiaux, les séparations, les morts et les espoirs perdus. En deux pages, tout cela nous saute aux yeux. Puis, des êtres particuliers font leur apparition, le peuple magique fait sont entrée discrètement comme à leur habitude, mais nous sentons leur empreinte forte sur la présence dans notre monde. Nous atterrissons alors aux Etats-Unis en 1899 où nous rencontrons celui qui semble être le héro, un gamin des rues orphelins depuis l'âge de 11 ans… L'histoire joue habilement entre le drame, le fantastique, le féerique et le romantique. Un mélange délicat qui nous phagocyte dès les premières pages. Une fois dans cette ambiance feutrée à la violence sous jacente, il est difficile de relever la tête. D'autant plus que le dessin est superbe. Le même artiste dessine et colorie. Cela se voit car les coups de crayon sont minimum et à plusieurs reprises, notamment sur les décors, seules les couleurs œuvrent pour le bonheur de nos yeux. Des couleurs parfaitement choisies, parfaitement appliquées au pinceau avec de vrais poils. Le trait en lui-même fait un peu 'jeune', loin d'être réaliste, mais je le trouve parfaitement homogène et surtout convient parfaitement au style de BD que je recherche. Un auteur avec un vrai style personnel, lisible et agréable. Les effets spéciaux sont tous réussis. Elvire De Cock dispose d'un vrai talent. J'espère sincèrement qu'une série qui a commencé de si belle manière ne sera pas abandonnée.
Lou !
Je viens de lire le dernier tome "Idylles", il m'a autant plu que les 3 premiers : la même fraîcheur, toujours inventif, il reflète bien la vie d'adolescents (ma fille de 15 an est d'accord). On attend toujours avec impatience l'album suivant !