J'avoue ne pas apprécier les BD "classiques" de Guy Delisle. Par contre, ses tranches de vie lors de ses voyage en Chine (Shenzhen), en Corée du Nord (Pyongyang), et maintenant en Birmanie (pardon... au Myanman) sont une réussite totale. C'est drôle, critique, avec un dessin décalé toujours très réussi.
Bref, dans Chroniques birmanes, il nous raconte son voyage d'un an pour accompagner sa moitié qui travaille pour MSF France. Il s'occupe de son tout jeune enfant, donne quelques cours d'animation (il a travaillé dans le dessin animé, en plus de la BD) à des jeunes birmans qui ont su (un peu) évoluer. Ca se passe avant les problèmes dont on a entendu parler il y a quelques temps chez nous, mais en fait, c'était tout pareil déjà. Et il en ressort une chose : les dirigeants de ce pays sont de vrais malades mentaux...
Une BD intéressante, rendant bien le regard d'un occidental sur une dictature oubliée de tous.
Que c’est beau !
Graphiquement, tout d’abord. Le dessin est certes sobre (en noir et blanc) mais d’un esthétisme remarquable. Les paysages forestiers et campagnards sont somptueux et m’ont vraiment fait rêver.
L’histoire est belle, tout simplement. Elle est remplie de poésie et de mélancolie, et se termine sur une note touchante et optimiste. La quête initiatique du petit Viktor est vraiment poignante, à la limite de l’onirisme, mais jamais confuse ou pompeuse. On reste dans le domaine du conte, sans jamais s’égarer dans des délires incompréhensibles.
La simplicité et la beauté du message que fait passer cette BD m’ont énormément touché, et j’ai passé un excellent moment de lecture. Encore une bien belle réussite au catalogue de la boite à bulles.
Une Bd sombre et qui pour une fois fait réfléchir en inversant une histoire pour enfants que beaucoup connaissent à travers le métrage de Disney.
Un achat conseillé mais pas pour les âmes trop sensibles, en effet l'histoire est assez triste et nous conte le parcours d'un incompris. Le dessin est sublime et possède un certain caractère, à la fois glauque et naïf.
Il suffit de lire La Quête de l'Oiseau du Temps ou Peter Pan pour voir à quel point le dessin de Loisel peut être sensuel. Pélisse et la fée Clochette dégagent en effet une forte présence érotique, bien qu'elles ne soient jamais mises dans des situations olé-olé...
Dans "troubles fêtes", Régis Loisel exprime enfin pleinement, serais-je tentée de dire, ses fantasmes si évident dans ses BDs grands publics. Et on le sent motivé par le sujet, car il livre en effet parmi ses plus belles pages, troublantes aquarelles représentant des débordements de chairs rebondies réjouissants, dans ce livre très très coquin mais jamais vulgaire.
La première histoire est finalement assez poétique, la deuxième magnifique, un hymne à l'amour à la fois drôle, tendre et très émoustillante, quant à la dernière elle trouve peu d'écho dans mes fantasmes, donc je l'aime moins, mais elle donne lieu à de très belles images.
"Troubles fêtes" est donc un très beau livre, où le sexe n'est pas représenté comme un tas de viande désincarné, et où l'image de la femme n'est en rien dégradée (chose rare en littérature pornographique).
Ah, le voilà, l'un des gros coups de coeur du moment !
"Viktor" est une réussite quasi-totale. Dès les premières pages le lecteur se fait happer par l'ambiance, par les mots hypnotisants de Tommy Redolfi. On se retrouve dans l'atmosphère oppressante de la forêt, grâce à sa technique graphique proprement incroyable. Alors bien sûr, quelqu'un qui feuilletterait rapidement l'album trouverait le style moche, imprécis, avec un sens des proportions aléatoire. Mais celui qui prend le pari de lire depuis le début intègrera ces torsions et ce style particulier au charme de l'oeuvre elle-même, qui est un tout indivisible. La grande poésie de la plupart des passages en fait sans doute un futur classique.
Je pense que n'importe quel éditeur aimerait éditer "Viktor". Bravo et merci à la Boîte à Bulles de l'avoir fait.
Pas grand chose à dire sur cette bd, si ce n'est qu'elle permet d'apprendre l'histoire en s'amusant. Ainsi, les adolescents ou même n'importe qui, préfère lire une bd, qu'un gros livre d'histoire de 2 tomes... J'adore beaucoup cette série, drôle et instructive !
(après lecture des 3 tomes sur 5).
Après un tome 1 classique mais très agréable à lire, les tomes 2 et 3 offrent une belle montée en puissance ! Les personnages sont attachants et prennent de l'épaisseur, le scénario se tient tout en restant imprévisible sur la fin de cet aventure et le dessin fait preuve quant à lui d'une maturité certaine (chapeau bas pour les regards expressifs, la fluidité dans le découpage et la colorisation).
Mais où donc les tomes 4 et 5 vont-ils nous mener ?
Superbe compromis scénario/graphisme pour un résultat exemplaire.
J'ai emprunté cette série, et je vais certainement acheter l'intégrale cette semaine.
Le scénario est relativement complexe et pourtant très clair. Les personnages sont tous plus intéressants les uns que les autres. Cette histoire d'agents secrets se cale proprement dans des faits historiques réels. C'est vraiment bluffant.
Le dessin n'est pas en reste, il faut quand même un temps d'adaptation car il est original surtout pour les visages des personnages, sans traits mais tout en nuances de pastels, à la manière d'aquarelles. Le rendu mérite vraiment le détour.
Il est inutile d'en parler plus, mais tout simplement d'inciter à lire ce triptyque de très haut niveau, et pourquoi pas profiter de la sortie de l'intégrale.
Un très beau petit album.
Arnaud Quéré y raconte son enfance dorée dans la campagne lyonnaise, au fil de la Saône, rivière si charmante. Ce qui fait véritablement le sel de cet album, c'est le souci d'authenticité dont a fait preuve l'auteur. Arnaud Quéré y a mis tout ce qu'il avait dans le cœur, tous ses souvenirs, ses impressions, sa famille aussi. Les portraits de ses proches sont à la fois drôles et émouvants, sans toutefois verser dans la mélancolie. Il nous livre une série d'instantanés de son enfance, en commençant par l'environnement géographique de cette vieille maison chez ses grands-parents, puis les anecdotes avec ses frères, les voisins, les clients du bar-restaurant tenu par ses grands-parents. C'était le bon temps, qui réveillera sans doute des échos chez certains d'entre nous... Personnellement, j'ai passé pas mal de week-end dans les dépendances d'un château, où un terrible chien-loup s'appelait Gaston et nous terrorisait, ma sœur et moi. Comme dans "Un Air de paradis".
Arnaud Quéré s'est beaucoup investi dans les paysages, les architectures des vieilles maisons (d'après souvenirs seulement ?), et tout ça respire le vrai.
Un seul petit bémol, l'organisation des différentes anecdotes. J'aurais disposé tout cela différemment, de façon un peu plus logique. Mais il est évident que lorsque les sentiments, le cœur parlent, la raison perd ses droits. Et le cœur d'Arnaud Quéré est ici couplé au coup de cœur de son éditrice, qui nous offre ici un bel objet, à la maquette superbe.
Sentez-vous ce parfum d'authenticité ?
Quelle scène d’introduction ! Enorme ! Paul Pope m’avait déjà convaincu de son talent après seulement quelques pages, et une première scène d’action époustouflante. Que les choses soient claires : « année 100 » est avant tout une BD portée sur l’action et l’atmosphère oppressante ; l’intrigue passe au second plan, et est finalement assez basique.
Le background développé est très riche, et devrait ravir les amateurs de dystopies (mondes imaginaires anti-utopiques). Alors attention, cette richesse n’atteint pas les sommets d’œuvres telles que 1984, ce background sert uniquement à créer une ambiance sombre et oppressante, et surtout à donner à Batman un « super vilain » à sa mesure : un régime totalitaire, rien que ça !
Mais finalement, qui se cache derrière le masque de Batman ? Bruce Wayne ? Un fantôme ? Un adorateur qui a pris la relève ? Et surtout a-t-il une chance de réussir contre ce qui ressemble de plus en plus à une conspiration de niveau nationale ? Que de questions auxquelles je me garderai bien de répondre, bande de curieux !
Un mot sur le dessin : il ne fera sans doute pas l’unanimité, mais je le trouve rempli de qualités. Il est très dynamique, très moderne, et retranscrit parfaitement les scènes d’actions et les ruelles sales de Gotham City. Reste que la tête déformée de Batman m’a un peu dérangé sur certaines cases.
Un excellent Batman, qui tranche avec des œuvres plus classiques telles que Batman - Année 1 ou Batman - Un long Halloween. Un coup de cœur !
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Chroniques Birmanes
J'avoue ne pas apprécier les BD "classiques" de Guy Delisle. Par contre, ses tranches de vie lors de ses voyage en Chine (Shenzhen), en Corée du Nord (Pyongyang), et maintenant en Birmanie (pardon... au Myanman) sont une réussite totale. C'est drôle, critique, avec un dessin décalé toujours très réussi. Bref, dans Chroniques birmanes, il nous raconte son voyage d'un an pour accompagner sa moitié qui travaille pour MSF France. Il s'occupe de son tout jeune enfant, donne quelques cours d'animation (il a travaillé dans le dessin animé, en plus de la BD) à des jeunes birmans qui ont su (un peu) évoluer. Ca se passe avant les problèmes dont on a entendu parler il y a quelques temps chez nous, mais en fait, c'était tout pareil déjà. Et il en ressort une chose : les dirigeants de ce pays sont de vrais malades mentaux... Une BD intéressante, rendant bien le regard d'un occidental sur une dictature oubliée de tous.
Viktor
Que c’est beau ! Graphiquement, tout d’abord. Le dessin est certes sobre (en noir et blanc) mais d’un esthétisme remarquable. Les paysages forestiers et campagnards sont somptueux et m’ont vraiment fait rêver. L’histoire est belle, tout simplement. Elle est remplie de poésie et de mélancolie, et se termine sur une note touchante et optimiste. La quête initiatique du petit Viktor est vraiment poignante, à la limite de l’onirisme, mais jamais confuse ou pompeuse. On reste dans le domaine du conte, sans jamais s’égarer dans des délires incompréhensibles. La simplicité et la beauté du message que fait passer cette BD m’ont énormément touché, et j’ai passé un excellent moment de lecture. Encore une bien belle réussite au catalogue de la boite à bulles.
Pinocchio - Histoire d'un enfant
Une Bd sombre et qui pour une fois fait réfléchir en inversant une histoire pour enfants que beaucoup connaissent à travers le métrage de Disney. Un achat conseillé mais pas pour les âmes trop sensibles, en effet l'histoire est assez triste et nous conte le parcours d'un incompris. Le dessin est sublime et possède un certain caractère, à la fois glauque et naïf.
Troubles fêtes
Il suffit de lire La Quête de l'Oiseau du Temps ou Peter Pan pour voir à quel point le dessin de Loisel peut être sensuel. Pélisse et la fée Clochette dégagent en effet une forte présence érotique, bien qu'elles ne soient jamais mises dans des situations olé-olé... Dans "troubles fêtes", Régis Loisel exprime enfin pleinement, serais-je tentée de dire, ses fantasmes si évident dans ses BDs grands publics. Et on le sent motivé par le sujet, car il livre en effet parmi ses plus belles pages, troublantes aquarelles représentant des débordements de chairs rebondies réjouissants, dans ce livre très très coquin mais jamais vulgaire. La première histoire est finalement assez poétique, la deuxième magnifique, un hymne à l'amour à la fois drôle, tendre et très émoustillante, quant à la dernière elle trouve peu d'écho dans mes fantasmes, donc je l'aime moins, mais elle donne lieu à de très belles images. "Troubles fêtes" est donc un très beau livre, où le sexe n'est pas représenté comme un tas de viande désincarné, et où l'image de la femme n'est en rien dégradée (chose rare en littérature pornographique).
Viktor
Ah, le voilà, l'un des gros coups de coeur du moment ! "Viktor" est une réussite quasi-totale. Dès les premières pages le lecteur se fait happer par l'ambiance, par les mots hypnotisants de Tommy Redolfi. On se retrouve dans l'atmosphère oppressante de la forêt, grâce à sa technique graphique proprement incroyable. Alors bien sûr, quelqu'un qui feuilletterait rapidement l'album trouverait le style moche, imprécis, avec un sens des proportions aléatoire. Mais celui qui prend le pari de lire depuis le début intègrera ces torsions et ce style particulier au charme de l'oeuvre elle-même, qui est un tout indivisible. La grande poésie de la plupart des passages en fait sans doute un futur classique. Je pense que n'importe quel éditeur aimerait éditer "Viktor". Bravo et merci à la Boîte à Bulles de l'avoir fait.
Alcibiade Didascaux
Pas grand chose à dire sur cette bd, si ce n'est qu'elle permet d'apprendre l'histoire en s'amusant. Ainsi, les adolescents ou même n'importe qui, préfère lire une bd, qu'un gros livre d'histoire de 2 tomes... J'adore beaucoup cette série, drôle et instructive !
Tatanka
(après lecture des 3 tomes sur 5). Après un tome 1 classique mais très agréable à lire, les tomes 2 et 3 offrent une belle montée en puissance ! Les personnages sont attachants et prennent de l'épaisseur, le scénario se tient tout en restant imprévisible sur la fin de cet aventure et le dessin fait preuve quant à lui d'une maturité certaine (chapeau bas pour les regards expressifs, la fluidité dans le découpage et la colorisation). Mais où donc les tomes 4 et 5 vont-ils nous mener ?
Sir Arthur Benton
Superbe compromis scénario/graphisme pour un résultat exemplaire. J'ai emprunté cette série, et je vais certainement acheter l'intégrale cette semaine. Le scénario est relativement complexe et pourtant très clair. Les personnages sont tous plus intéressants les uns que les autres. Cette histoire d'agents secrets se cale proprement dans des faits historiques réels. C'est vraiment bluffant. Le dessin n'est pas en reste, il faut quand même un temps d'adaptation car il est original surtout pour les visages des personnages, sans traits mais tout en nuances de pastels, à la manière d'aquarelles. Le rendu mérite vraiment le détour. Il est inutile d'en parler plus, mais tout simplement d'inciter à lire ce triptyque de très haut niveau, et pourquoi pas profiter de la sortie de l'intégrale.
Un Air de paradis
Un très beau petit album. Arnaud Quéré y raconte son enfance dorée dans la campagne lyonnaise, au fil de la Saône, rivière si charmante. Ce qui fait véritablement le sel de cet album, c'est le souci d'authenticité dont a fait preuve l'auteur. Arnaud Quéré y a mis tout ce qu'il avait dans le cœur, tous ses souvenirs, ses impressions, sa famille aussi. Les portraits de ses proches sont à la fois drôles et émouvants, sans toutefois verser dans la mélancolie. Il nous livre une série d'instantanés de son enfance, en commençant par l'environnement géographique de cette vieille maison chez ses grands-parents, puis les anecdotes avec ses frères, les voisins, les clients du bar-restaurant tenu par ses grands-parents. C'était le bon temps, qui réveillera sans doute des échos chez certains d'entre nous... Personnellement, j'ai passé pas mal de week-end dans les dépendances d'un château, où un terrible chien-loup s'appelait Gaston et nous terrorisait, ma sœur et moi. Comme dans "Un Air de paradis". Arnaud Quéré s'est beaucoup investi dans les paysages, les architectures des vieilles maisons (d'après souvenirs seulement ?), et tout ça respire le vrai. Un seul petit bémol, l'organisation des différentes anecdotes. J'aurais disposé tout cela différemment, de façon un peu plus logique. Mais il est évident que lorsque les sentiments, le cœur parlent, la raison perd ses droits. Et le cœur d'Arnaud Quéré est ici couplé au coup de cœur de son éditrice, qui nous offre ici un bel objet, à la maquette superbe. Sentez-vous ce parfum d'authenticité ?
Batman - Année 100
Quelle scène d’introduction ! Enorme ! Paul Pope m’avait déjà convaincu de son talent après seulement quelques pages, et une première scène d’action époustouflante. Que les choses soient claires : « année 100 » est avant tout une BD portée sur l’action et l’atmosphère oppressante ; l’intrigue passe au second plan, et est finalement assez basique. Le background développé est très riche, et devrait ravir les amateurs de dystopies (mondes imaginaires anti-utopiques). Alors attention, cette richesse n’atteint pas les sommets d’œuvres telles que 1984, ce background sert uniquement à créer une ambiance sombre et oppressante, et surtout à donner à Batman un « super vilain » à sa mesure : un régime totalitaire, rien que ça ! Mais finalement, qui se cache derrière le masque de Batman ? Bruce Wayne ? Un fantôme ? Un adorateur qui a pris la relève ? Et surtout a-t-il une chance de réussir contre ce qui ressemble de plus en plus à une conspiration de niveau nationale ? Que de questions auxquelles je me garderai bien de répondre, bande de curieux ! Un mot sur le dessin : il ne fera sans doute pas l’unanimité, mais je le trouve rempli de qualités. Il est très dynamique, très moderne, et retranscrit parfaitement les scènes d’actions et les ruelles sales de Gotham City. Reste que la tête déformée de Batman m’a un peu dérangé sur certaines cases. Un excellent Batman, qui tranche avec des œuvres plus classiques telles que Batman - Année 1 ou Batman - Un long Halloween. Un coup de cœur !