Un chef-d’oeuvre, tout simplement !
L’histoire est envoûtante au possible, nous prend par la main et nous fait faire le tour du monde à la recherche du chat échappé du kimono. On a affaire à un conte dans la plus pure tradition, avec ses légendes et ses passages oniriques, entre rêve et réalité.
Ce qui est fort, c’est que le début de la BD propose plusieurs histoires sans lien apparent… mais plus on avance, plus les histoires deviennent imbriquées, jusqu'à n’en former plus qu’une pour un final où les péripéties des différents personnages se recoupent de manière ingénieuse… j’adore !
Et que dire du dessin ? Nancy s’est surpassée, et si vous aviez apprécié ses œuvres précédentes, vous allez être ravis. La BD mélange pages traditionnelles, et pages pleines dessin + texte sur le côté, apportant une certaine variété à l’ensemble.
En conclusion, si vous êtes fan du travail de Nancy Pena, vous ne serez pas déçus par le chat du kimono. Si vous ne connaissez pas encore cette jeune auteure, voici l’occasion idéale de la découvrir !
(Après lecture des deux tomes)
J’ai a-do-ré !
Le background mis en place en à peine deux tomes est d’une richesse qui n’a rien à envier aux 4 tomes de Lupus ou aux cycles d’Aldébaran. L’environnement créé n’est d’ailleurs pas sans rappeler les délires de Léo. L’intrigue est parfaitement exécutée, avec un début tout embrouillé, et des indices divulgués au compte-goutte. La fin du 1er tome est énorme d’intensité, et je plains les lecteurs qui ont dû attendre des mois avant de pouvoir lire la suite !
Les thèmes abordés font très SF : écologie, folie humaine, importance d’une vie humaine comparée à la nature… C’est profond mais sans jamais être lourd ou prétentieux.
Par contre le 2eme tome, bien que passionnant, conclut l’histoire un peu abruptement je trouve. Comme si un 3eme tome était prévu puis abandonné. Il restait largement de quoi continuer en tout cas. Bizarre. Bon cette fin un peu ouverte va peut-être en décevoir certains, mais moi elle m’a quand même plu. Mais dommage que ca soit déjà fini, snif.
Enfin, le dessin est stylisé au possible, et donne un coté années 70 super attachant à l’ensemble. Vraiment une belle découverte SF, terminée en deux tomes coutant à peine 9 euros 80 chacun. A ce prix, pourquoi se priver ?
Mon avis va trancher avec le précédent. Je suis moi-même militaire, donc je craignais le pire au début. Mais j'ai été agréablement surpris. Le dessin est sympa et la lecture des gags très agréable. Certes ce n'est pas toujours le summum de l'humour mais on sourit facilement aux péripéties des collègues. Malgré quelques défauts, je conseille tout de même la lecture de cette BD à tous ceux qui aime ce genre.
« Le combat ordinaire », ça raconte la vie d’un trentenaire nommé Marco… … … euh, c’est tout ? Bin, oui, c’est presque ça, c’est un gus qui au début vit mal son quotidien, qui se demande ce qu’il doit faire sur cette fichue planète… ah j’oubliais une chose : c’est que ce n’est pas une autobiographie et que contrairement à ce que je vous laisse croire, cette bd m’a fait passer de très bons moments !
Trois tomes sont sortis à ce jour, le premier album du « Combat ordinaire » en 2003 a été primé à Angoulême et a fait l’objet d’une espèce de mode sur les fora de bd où les intervenants s’interpelaient entre eux par des « Georges ! » (Pour comprendre, il faut absolument lire l’album, je vous assure que ce n’est pas si simple que ça de vous l’expliquer !)… et pourtant, ce premier tome ne m’avait pas si enthousiasmé que ça. Je dois reconnaître que les thèmes abordés dans cet album dont les « gros pétards » et la crise du trentenaire (avec les consultations de Marco chez le psy…) me désintéressaient com-plè-te-ment !
Cependant, il y avait dans cette bd des passages qui m’avaient tout de même touché grâce à la qualité de narration et des moments de silence qui étaient franchement émouvants ! C’est d’ailleurs en souvenir de ces séquences que je me suis mis à lire le 2ème tome.
La grosse claque ! Voilà comment j’ai ressenti la lecture du second album de la série « les quantités négligeables » ! Bon, il faut dire aussi que j’ai été très fortement sensibilisé par le sujet qui tourne autour de la relation entre Marco (le personnage principal) et son père. A mon avis, cette liaison dont le lecteur devinera rapidement qu’elle touche à sa fin par la force des choses, est très émouvante. Une fin de relation à laquelle la plupart des trentenaires (dont je fais partie) pensent de plus en plus et qu'ils ont du mal à admettre, à accepter cette idée que leurs parents (adorés, pour mon cas) vieillissent et s’approchent irrévocablement de la mort.
Mais, il n’y a pas que ce thème dans cette bd, j’ai été également touché par les réactions de la compagne de Marco qui lui fera (enfin) comprendre son envie de fonder une famille. Que dire aussi de l’apparition d’un ancien soldat qui a vécu l’Algérie ? Une rencontre qui démarrait entre Marco et ce personnage et va se compliquer ensuite…
Bref, « les quantités négligeables » m’est apparu comme un album très riche en émotions, très riche aussi en réflexions, très riche en passages mémorables… et j’en passe ! Une vraie claque je vous dis !
Le troisième album « Ce qui est précieux » m’est apparu également comme très intéressant et très émouvant aussi.
Dans ce récit, Marco va rencontrer des hommes et femmes qui ont travaillé avec son père. Ces derniers ont la particularité d’être ouvriers d’un chantier naval et l’auteur va dresser à travers les commentaires un exposé réaliste (car je partage leurs craintes) de leur vision de l’industrie française. Et puis, il y a aussi ses moments touchants lorsque Marco revient au domicile de ses parents et lorsque sa tendre et chère va le mettre face à ses responsabilités… sans oublier l’ancien de la guerre d’Algérie…
« Ce qui est précieux » m’est donc apparu comme un album plus engagé que « les quantités négligeables », une bd qui pourrait rebuter certains lecteurs par les choix à tendance politiques de Manu Larcenet.
Pour ma part, la seule chose qui m’a fait tiquer dans cette bd, c’est le retour de Marco aux entretiens avec un psy… Eh oui, que voulez-vous ? Je déteste la psychanalyse !
Il n’y a pas grand’chose à dire sur le traitement graphique de la série : le dessin est très expressif mais les grandes qualités de cette bd sont à rechercher au niveau de la narration qui m’est apparue irréprochable et au niveau des nombreuses séquences silencieuses qui sont très émouvantes.
Après trois tomes parus et un premier album qui ne m’a pas convaincu, je dois reconnaître que « le combat ordinaire » fait partie des séries qui m’ont le plus ému. Les thèmes abordés notamment dans « les quantités négligeables » (à mon avis) sont la plupart du temps très touchants et très intéressants. La série comporte des séquences silencieuses très émouvantes qui ont depuis fait « la marque de fabrique » de Manu Larcenet. Une série à lire absolument !
Un nouveau Trondheim, ça ne se refuse pas, d'autant plus que passé la déception qu'il ne soit que scénariste est vite oubliée lorsqu'on reconnaît le trait enjoué de Yoann qui a su enchanter les lectures de ma fille avec son Ornithorynque !!!!
La mise en page est superbe, découpée en 2 strips de 6 cases par page pouvant être lues de façon individuelle (avec une chute humoristique) et constituant un tout et une histoire cohérente et complète !!!
Contrairement à l'avis précèdent que j'ai trouvé excellent et qui m'a conforté dans l'acquisition du présent ouvrage, j'apprécie particulièrement la colorisation en aquarelle qui donne des couleurs chaudes et optimistes à un monde animal cruel, pertinent et finalement très marrant !!! L'Afrique n'est pas si lointaine finalement...
Le fennec est à croquer, ce que les nombreux autres prédateurs tacheront de faire et sa quête (trouver le collier du shaman afin de faire tomber la pluie et de chasser les vilains serpents sic !!!) ira d'errances en errances entre les singes myopes et les tapirs débiles, le Petit Prince de St Exupery vu par la lorgnette du Renard/Fennec en mode acide et acidulé !!!
Bref, que du bonheur, un dessin merveilleux, une petite B.D. à garder sous le coude les jours de grisaille pour sa bonne humeur, son humour noir et ses couleurs chaleureuses...
Un reproche ? C'est trop court ! Un excellent One Shot donc !
Salut, alors je voudrais expliquer deux, trois petites choses concernant les tomes 1, 2 et 3.
L'univers, l'ambiance :
Premièrement cet abord froid que présentent ces trois premiers tomes est du au fait que le lecteur se retrouve plongé "brutalement" dans un univers d'héroic fantasy dont il ignore tout, que ce soit les règles, la culture etc ... et plongé dans l'histoire de Guts dont il ignore tout et dont il voit un comportement froid, presque animal, et l'on ne découvre sa façon d'être et sa personnalité qu'a travers les yeux du petit elf qui l'accompagne. Néanmoins ces tomes posent les bases de l'histoire, et l'on voit que le caractère de guts n'est qu'une façade en réaction à son vécu et au malheur qui l'entoure, une façon de se protéger, on comprend alors un peu la construction psychologique du personnage, bien qu'elle soit très étrange (il y a la volonté de se punir soit même aussi).
L'histoire ?
Une histoire quasi inexistante ? Un prétexte aux massacres et autres effusions de sang ?
On ne comprend pas très bien l'histoire de Guts si ce n'est qu'il chasse des démons, qui eux semblent connaître ce personnage de "ouie dire". Pourtant les planches sont truffées d'indices à chaque tome, laissant apparaître des détails de l'histoire. C'est ainsi que les fans de cette série crient au génie en prétextant une histoire bien ficelée, certes mais il faut avoir lu la suite.
Rien qu'en se basant sur ces trois premiers tomes, je peux dire que l'histoire ne cesse de susciter un intérêt croissant. Le côté humain se reflétant sur le visage de guts (point culminant au tome 3) qu'il ne peut cacher en dépit de ses efforts pour se déshumaniser, ainsi que ses combats inéluctables commandés par des mélanges de sentiments (dont le petit elf ressent le moindre) défont bien cette vision imperturbable et froide qu'il veut laisser paraître.
Les graphismes et détails du personnage sont donc assez importants, mais il est parfois difficile de le remarquer à cause de la narration (qui s'améliore au fil de la parution de cette série). Ces trois premiers tomes sont donc un prémisse à l'histoire, et une ébauche de la psychologie troublée du personnage.
Pour ma part j'ai lu jusqu'au tome 12 puis j'ai recommencé la lecture des trois premiers tomes, ils prennent là tout leur côté palpitant.
Le graphisme:
C'est vraiment dommage qu'on puisse passer à côté de détails en profusions car la narration (entendre par là les successions d'images et la construction des planches) ainsi que le graphisme ne sont pas encore très bien établis, encore un peu hésitant. Le graphisme lui n'est pas aussi dégueu que certains le pensent, il est même parfois bien fait (il s'améliore de plus en plus au fil de la série) et donne un côté fourni à l'univers dans lequel évolue guts, et auquel on ne connaît rien. Je dirais donc que même ces détails ont leur importance même si l'on ne s'en rend pas compte. Certaines séries sont tout l'inverse, on évolue dans un univers simpliste que tout le monde comprend et en guise de décor on à parfois un fond blanc ce qui donne une impression de facilité à lire et à comprendre (je parle ici de certains shonens, shojos ...).
Bref Berserk est une série avec un intérêt croissant même si l'on peut avoir du mal à en saisir l'essence au début, et dont l'histoire se révèle tout simplement superbe.
Super comics !!!
Dessin magnifique, scénario original qui reprend les films cultes de zombie en racontant en profondeur l'histoire de certains personnages. Un long voyage sur ce que serait le monde avec des zombies. Imaginez un film de George A. Romero de 10 heures où on voyagerait avec un groupe de personnages traversant les Etats-Unis à la recherche d'un endroit tranquille avec nourriture et sécurité ; mais un bon film de zombie ne se déroule jamais sans accroc et là dans "Walking Dead" les personnages vont souffrir, il y a plein de rebondissements.
Dessin magnifique d'un grand détail et d'une grande finesse.
Je ne suis pas encore très familier avec l'oeuvre de Cyril Pedrosa. Certes, j'ai lu Shaolin Moussaka, mais pas encore Ring Circus, qui a révélé sont rait si particulier.
Ici Pedrosa se pose en auteur complet, mêlant dessin, scénario et couleurs... Euh non attends, y'a pas de couleurs, c'est du noir et blanc. Bref, c'est Pedrosa qui a tout fait, et je dois dire que le résultat est plutôt plaisant.
Nanti d'un graphisme virtuose, à la fois tourbillonnant et vibrionnant, "Trois Ombres" nous emmène sur les pas de Joachim et de son père, poursuivis par... trois ombres. Le début du récit est très prenant, tétanisant, on a du mal à se décramponner du bouquin. Et puis le père et le fils partent, afin de s'éloigner de cette menace sourde et inconnue. L'atmosphère est envoûtante, très travaillée. Mais hélas, la fin de l'album m'a déçu. J'aurais aimé quelque chose d('encor)e plus mystique, qui tire vers un fantastique différent. Mais cette fin-là ne m'a pas trop plu.
Un ouvrage à lire, certes, mais je pense que les avis divergeront sur le fin mot de l'histoire.
C’est la première œuvre complète d’Andréas que j’avise. J’ai toujours eu peur des remarques du genre « soit on aime, soit on déteste » l’auteur car c’est très spécial. Je suis plutôt difficile dans mes choix surtout à force et à mesure de lire énormément de bd.
J’aime pouvoir démêler un scénario complexe mais encore faut 'il que cela ne soit pas confus. Il faut bien reconnaître que les techniques narratives de l’œuvre sont bien au-dessus du lot. On décèle ici et là les métaphores utilisées par l’auteur pour décrire le monde réel.
Rork est un personnage intéressant qui vit des aventures surnaturelles et fantastiques. Il aime résoudre les énigmes, s’intéresse au paranormal et aux légendes. C’est à la fois un être cultivé qui sait décrypter les écritures anciennes mais également un super héros aux pouvoirs très spéciaux.
Le graphisme paraît époustouflant mais il faut aimer car il peut apparaître par moment assez obscur. La mise en case est des plus astucieuse. On est vraiment au cœur d’une œuvre tout à fait originale et presque avant-gardiste.
Je n’ai pas encore découvert Capricorne ou Arq. Je n'ai pas encore été sous le charme total de l'auteur. Je comprends qu'on puisse apprécier son talent. Après, il faut que cela nous parle et que cela ne soit pas trop hermétique.
Aude Picault est l'une des jeunes auteur(e)s qui m'emballe actuellement le plus, notamment à travers ses pages drôles et inventives du fameux blog à 4 mains Chicou-chicou. Malheureusement, elle n'a à ce jour quasiment rien publié, et le peu qui était disponible jusqu'à il y a peu date d'il y a quelques années (Papa et le tome 1 de "Moi je").
Aussi est-ce avec un enthousiasme bondissant que je me suis jetée sur le tome 2 de "Moi je", qui vient de sortir, et avec un enthousiasme non moindre que je l'ai refermé : il est ex-cel-lent !
Mais prenons les choses dans l'ordre, avec le tome 1 : sur le moment, ce fut une petite déception. Le trait se cherche encore, les pages sont inégales, l"histoire" est un peu décousue... Bref, malgré des qualités et une originalité indéniables, le tome 1 de "moi je" souffrait de défauts de jeunesse. Un livre sympathique, mais sans plus (3/5).
Mais le tome 2... on se rend compte de tout le chemin parcouru par Aude Picault et de la maturité graphique et narrative qu'elle a acquis au cours des quelques années qui séparent les deux tomes. Elle excelle dans le dessin expressif, où l'attitude, l'expression de ses personnages, leurs actes, sauront suggérer mieux qu'aucun texte toute une palette d'humeurs, la déprime, l'enthousiasme, l'ennui, la joie, etc. En quelques traits très simples en apparence, elle parvient à communiquer au lecteur son état d'humeur du moment... du grand art !
Le tout est d'une légèreté et d'une drôlerie exquises, et se dévore littéralement (4/5).
Un petit bémol tout de même : les livres en eux-mêmes. Ce sont de tout petits livres banals, au papier ordinaire, pas particulièrement soignés ni bien imprimés, qu'on nous vend au prix prohibitif de 8 € pièce !... il y a fort à parier que ce soit un frein important à l'achat pour la plupart des lecteurs potentiels.
Je conseille néanmoins l'achat, surtout du tome 2, vous l'aurez compris, qui peut se lire complètement indépendamment du premier. Parce qu'Aude Picault le vaut bien :)
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Nos enjeux environnementaux
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Nos enjeux culturels et sociétaux
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Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
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Le chat du kimono
Un chef-d’oeuvre, tout simplement ! L’histoire est envoûtante au possible, nous prend par la main et nous fait faire le tour du monde à la recherche du chat échappé du kimono. On a affaire à un conte dans la plus pure tradition, avec ses légendes et ses passages oniriques, entre rêve et réalité. Ce qui est fort, c’est que le début de la BD propose plusieurs histoires sans lien apparent… mais plus on avance, plus les histoires deviennent imbriquées, jusqu'à n’en former plus qu’une pour un final où les péripéties des différents personnages se recoupent de manière ingénieuse… j’adore ! Et que dire du dessin ? Nancy s’est surpassée, et si vous aviez apprécié ses œuvres précédentes, vous allez être ravis. La BD mélange pages traditionnelles, et pages pleines dessin + texte sur le côté, apportant une certaine variété à l’ensemble. En conclusion, si vous êtes fan du travail de Nancy Pena, vous ne serez pas déçus par le chat du kimono. Si vous ne connaissez pas encore cette jeune auteure, voici l’occasion idéale de la découvrir !
Biotope
(Après lecture des deux tomes) J’ai a-do-ré ! Le background mis en place en à peine deux tomes est d’une richesse qui n’a rien à envier aux 4 tomes de Lupus ou aux cycles d’Aldébaran. L’environnement créé n’est d’ailleurs pas sans rappeler les délires de Léo. L’intrigue est parfaitement exécutée, avec un début tout embrouillé, et des indices divulgués au compte-goutte. La fin du 1er tome est énorme d’intensité, et je plains les lecteurs qui ont dû attendre des mois avant de pouvoir lire la suite ! Les thèmes abordés font très SF : écologie, folie humaine, importance d’une vie humaine comparée à la nature… C’est profond mais sans jamais être lourd ou prétentieux. Par contre le 2eme tome, bien que passionnant, conclut l’histoire un peu abruptement je trouve. Comme si un 3eme tome était prévu puis abandonné. Il restait largement de quoi continuer en tout cas. Bizarre. Bon cette fin un peu ouverte va peut-être en décevoir certains, mais moi elle m’a quand même plu. Mais dommage que ca soit déjà fini, snif. Enfin, le dessin est stylisé au possible, et donne un coté années 70 super attachant à l’ensemble. Vraiment une belle découverte SF, terminée en deux tomes coutant à peine 9 euros 80 chacun. A ce prix, pourquoi se priver ?
Les Militaires
Mon avis va trancher avec le précédent. Je suis moi-même militaire, donc je craignais le pire au début. Mais j'ai été agréablement surpris. Le dessin est sympa et la lecture des gags très agréable. Certes ce n'est pas toujours le summum de l'humour mais on sourit facilement aux péripéties des collègues. Malgré quelques défauts, je conseille tout de même la lecture de cette BD à tous ceux qui aime ce genre.
Le Combat ordinaire
« Le combat ordinaire », ça raconte la vie d’un trentenaire nommé Marco… … … euh, c’est tout ? Bin, oui, c’est presque ça, c’est un gus qui au début vit mal son quotidien, qui se demande ce qu’il doit faire sur cette fichue planète… ah j’oubliais une chose : c’est que ce n’est pas une autobiographie et que contrairement à ce que je vous laisse croire, cette bd m’a fait passer de très bons moments ! Trois tomes sont sortis à ce jour, le premier album du « Combat ordinaire » en 2003 a été primé à Angoulême et a fait l’objet d’une espèce de mode sur les fora de bd où les intervenants s’interpelaient entre eux par des « Georges ! » (Pour comprendre, il faut absolument lire l’album, je vous assure que ce n’est pas si simple que ça de vous l’expliquer !)… et pourtant, ce premier tome ne m’avait pas si enthousiasmé que ça. Je dois reconnaître que les thèmes abordés dans cet album dont les « gros pétards » et la crise du trentenaire (avec les consultations de Marco chez le psy…) me désintéressaient com-plè-te-ment ! Cependant, il y avait dans cette bd des passages qui m’avaient tout de même touché grâce à la qualité de narration et des moments de silence qui étaient franchement émouvants ! C’est d’ailleurs en souvenir de ces séquences que je me suis mis à lire le 2ème tome. La grosse claque ! Voilà comment j’ai ressenti la lecture du second album de la série « les quantités négligeables » ! Bon, il faut dire aussi que j’ai été très fortement sensibilisé par le sujet qui tourne autour de la relation entre Marco (le personnage principal) et son père. A mon avis, cette liaison dont le lecteur devinera rapidement qu’elle touche à sa fin par la force des choses, est très émouvante. Une fin de relation à laquelle la plupart des trentenaires (dont je fais partie) pensent de plus en plus et qu'ils ont du mal à admettre, à accepter cette idée que leurs parents (adorés, pour mon cas) vieillissent et s’approchent irrévocablement de la mort. Mais, il n’y a pas que ce thème dans cette bd, j’ai été également touché par les réactions de la compagne de Marco qui lui fera (enfin) comprendre son envie de fonder une famille. Que dire aussi de l’apparition d’un ancien soldat qui a vécu l’Algérie ? Une rencontre qui démarrait entre Marco et ce personnage et va se compliquer ensuite… Bref, « les quantités négligeables » m’est apparu comme un album très riche en émotions, très riche aussi en réflexions, très riche en passages mémorables… et j’en passe ! Une vraie claque je vous dis ! Le troisième album « Ce qui est précieux » m’est apparu également comme très intéressant et très émouvant aussi. Dans ce récit, Marco va rencontrer des hommes et femmes qui ont travaillé avec son père. Ces derniers ont la particularité d’être ouvriers d’un chantier naval et l’auteur va dresser à travers les commentaires un exposé réaliste (car je partage leurs craintes) de leur vision de l’industrie française. Et puis, il y a aussi ses moments touchants lorsque Marco revient au domicile de ses parents et lorsque sa tendre et chère va le mettre face à ses responsabilités… sans oublier l’ancien de la guerre d’Algérie… « Ce qui est précieux » m’est donc apparu comme un album plus engagé que « les quantités négligeables », une bd qui pourrait rebuter certains lecteurs par les choix à tendance politiques de Manu Larcenet. Pour ma part, la seule chose qui m’a fait tiquer dans cette bd, c’est le retour de Marco aux entretiens avec un psy… Eh oui, que voulez-vous ? Je déteste la psychanalyse ! Il n’y a pas grand’chose à dire sur le traitement graphique de la série : le dessin est très expressif mais les grandes qualités de cette bd sont à rechercher au niveau de la narration qui m’est apparue irréprochable et au niveau des nombreuses séquences silencieuses qui sont très émouvantes. Après trois tomes parus et un premier album qui ne m’a pas convaincu, je dois reconnaître que « le combat ordinaire » fait partie des séries qui m’ont le plus ému. Les thèmes abordés notamment dans « les quantités négligeables » (à mon avis) sont la plupart du temps très touchants et très intéressants. La série comporte des séquences silencieuses très émouvantes qui ont depuis fait « la marque de fabrique » de Manu Larcenet. Une série à lire absolument !
Fennec
Un nouveau Trondheim, ça ne se refuse pas, d'autant plus que passé la déception qu'il ne soit que scénariste est vite oubliée lorsqu'on reconnaît le trait enjoué de Yoann qui a su enchanter les lectures de ma fille avec son Ornithorynque !!!! La mise en page est superbe, découpée en 2 strips de 6 cases par page pouvant être lues de façon individuelle (avec une chute humoristique) et constituant un tout et une histoire cohérente et complète !!! Contrairement à l'avis précèdent que j'ai trouvé excellent et qui m'a conforté dans l'acquisition du présent ouvrage, j'apprécie particulièrement la colorisation en aquarelle qui donne des couleurs chaudes et optimistes à un monde animal cruel, pertinent et finalement très marrant !!! L'Afrique n'est pas si lointaine finalement... Le fennec est à croquer, ce que les nombreux autres prédateurs tacheront de faire et sa quête (trouver le collier du shaman afin de faire tomber la pluie et de chasser les vilains serpents sic !!!) ira d'errances en errances entre les singes myopes et les tapirs débiles, le Petit Prince de St Exupery vu par la lorgnette du Renard/Fennec en mode acide et acidulé !!! Bref, que du bonheur, un dessin merveilleux, une petite B.D. à garder sous le coude les jours de grisaille pour sa bonne humeur, son humour noir et ses couleurs chaleureuses... Un reproche ? C'est trop court ! Un excellent One Shot donc !
Berserk
Salut, alors je voudrais expliquer deux, trois petites choses concernant les tomes 1, 2 et 3. L'univers, l'ambiance : Premièrement cet abord froid que présentent ces trois premiers tomes est du au fait que le lecteur se retrouve plongé "brutalement" dans un univers d'héroic fantasy dont il ignore tout, que ce soit les règles, la culture etc ... et plongé dans l'histoire de Guts dont il ignore tout et dont il voit un comportement froid, presque animal, et l'on ne découvre sa façon d'être et sa personnalité qu'a travers les yeux du petit elf qui l'accompagne. Néanmoins ces tomes posent les bases de l'histoire, et l'on voit que le caractère de guts n'est qu'une façade en réaction à son vécu et au malheur qui l'entoure, une façon de se protéger, on comprend alors un peu la construction psychologique du personnage, bien qu'elle soit très étrange (il y a la volonté de se punir soit même aussi). L'histoire ? Une histoire quasi inexistante ? Un prétexte aux massacres et autres effusions de sang ? On ne comprend pas très bien l'histoire de Guts si ce n'est qu'il chasse des démons, qui eux semblent connaître ce personnage de "ouie dire". Pourtant les planches sont truffées d'indices à chaque tome, laissant apparaître des détails de l'histoire. C'est ainsi que les fans de cette série crient au génie en prétextant une histoire bien ficelée, certes mais il faut avoir lu la suite. Rien qu'en se basant sur ces trois premiers tomes, je peux dire que l'histoire ne cesse de susciter un intérêt croissant. Le côté humain se reflétant sur le visage de guts (point culminant au tome 3) qu'il ne peut cacher en dépit de ses efforts pour se déshumaniser, ainsi que ses combats inéluctables commandés par des mélanges de sentiments (dont le petit elf ressent le moindre) défont bien cette vision imperturbable et froide qu'il veut laisser paraître. Les graphismes et détails du personnage sont donc assez importants, mais il est parfois difficile de le remarquer à cause de la narration (qui s'améliore au fil de la parution de cette série). Ces trois premiers tomes sont donc un prémisse à l'histoire, et une ébauche de la psychologie troublée du personnage. Pour ma part j'ai lu jusqu'au tome 12 puis j'ai recommencé la lecture des trois premiers tomes, ils prennent là tout leur côté palpitant. Le graphisme: C'est vraiment dommage qu'on puisse passer à côté de détails en profusions car la narration (entendre par là les successions d'images et la construction des planches) ainsi que le graphisme ne sont pas encore très bien établis, encore un peu hésitant. Le graphisme lui n'est pas aussi dégueu que certains le pensent, il est même parfois bien fait (il s'améliore de plus en plus au fil de la série) et donne un côté fourni à l'univers dans lequel évolue guts, et auquel on ne connaît rien. Je dirais donc que même ces détails ont leur importance même si l'on ne s'en rend pas compte. Certaines séries sont tout l'inverse, on évolue dans un univers simpliste que tout le monde comprend et en guise de décor on à parfois un fond blanc ce qui donne une impression de facilité à lire et à comprendre (je parle ici de certains shonens, shojos ...). Bref Berserk est une série avec un intérêt croissant même si l'on peut avoir du mal à en saisir l'essence au début, et dont l'histoire se révèle tout simplement superbe.
Walking Dead
Super comics !!! Dessin magnifique, scénario original qui reprend les films cultes de zombie en racontant en profondeur l'histoire de certains personnages. Un long voyage sur ce que serait le monde avec des zombies. Imaginez un film de George A. Romero de 10 heures où on voyagerait avec un groupe de personnages traversant les Etats-Unis à la recherche d'un endroit tranquille avec nourriture et sécurité ; mais un bon film de zombie ne se déroule jamais sans accroc et là dans "Walking Dead" les personnages vont souffrir, il y a plein de rebondissements. Dessin magnifique d'un grand détail et d'une grande finesse.
Trois ombres
Je ne suis pas encore très familier avec l'oeuvre de Cyril Pedrosa. Certes, j'ai lu Shaolin Moussaka, mais pas encore Ring Circus, qui a révélé sont rait si particulier. Ici Pedrosa se pose en auteur complet, mêlant dessin, scénario et couleurs... Euh non attends, y'a pas de couleurs, c'est du noir et blanc. Bref, c'est Pedrosa qui a tout fait, et je dois dire que le résultat est plutôt plaisant. Nanti d'un graphisme virtuose, à la fois tourbillonnant et vibrionnant, "Trois Ombres" nous emmène sur les pas de Joachim et de son père, poursuivis par... trois ombres. Le début du récit est très prenant, tétanisant, on a du mal à se décramponner du bouquin. Et puis le père et le fils partent, afin de s'éloigner de cette menace sourde et inconnue. L'atmosphère est envoûtante, très travaillée. Mais hélas, la fin de l'album m'a déçu. J'aurais aimé quelque chose d('encor)e plus mystique, qui tire vers un fantastique différent. Mais cette fin-là ne m'a pas trop plu. Un ouvrage à lire, certes, mais je pense que les avis divergeront sur le fin mot de l'histoire.
Rork
C’est la première œuvre complète d’Andréas que j’avise. J’ai toujours eu peur des remarques du genre « soit on aime, soit on déteste » l’auteur car c’est très spécial. Je suis plutôt difficile dans mes choix surtout à force et à mesure de lire énormément de bd. J’aime pouvoir démêler un scénario complexe mais encore faut 'il que cela ne soit pas confus. Il faut bien reconnaître que les techniques narratives de l’œuvre sont bien au-dessus du lot. On décèle ici et là les métaphores utilisées par l’auteur pour décrire le monde réel. Rork est un personnage intéressant qui vit des aventures surnaturelles et fantastiques. Il aime résoudre les énigmes, s’intéresse au paranormal et aux légendes. C’est à la fois un être cultivé qui sait décrypter les écritures anciennes mais également un super héros aux pouvoirs très spéciaux. Le graphisme paraît époustouflant mais il faut aimer car il peut apparaître par moment assez obscur. La mise en case est des plus astucieuse. On est vraiment au cœur d’une œuvre tout à fait originale et presque avant-gardiste. Je n’ai pas encore découvert Capricorne ou Arq. Je n'ai pas encore été sous le charme total de l'auteur. Je comprends qu'on puisse apprécier son talent. Après, il faut que cela nous parle et que cela ne soit pas trop hermétique.
Moi je
Aude Picault est l'une des jeunes auteur(e)s qui m'emballe actuellement le plus, notamment à travers ses pages drôles et inventives du fameux blog à 4 mains Chicou-chicou. Malheureusement, elle n'a à ce jour quasiment rien publié, et le peu qui était disponible jusqu'à il y a peu date d'il y a quelques années (Papa et le tome 1 de "Moi je"). Aussi est-ce avec un enthousiasme bondissant que je me suis jetée sur le tome 2 de "Moi je", qui vient de sortir, et avec un enthousiasme non moindre que je l'ai refermé : il est ex-cel-lent ! Mais prenons les choses dans l'ordre, avec le tome 1 : sur le moment, ce fut une petite déception. Le trait se cherche encore, les pages sont inégales, l"histoire" est un peu décousue... Bref, malgré des qualités et une originalité indéniables, le tome 1 de "moi je" souffrait de défauts de jeunesse. Un livre sympathique, mais sans plus (3/5). Mais le tome 2... on se rend compte de tout le chemin parcouru par Aude Picault et de la maturité graphique et narrative qu'elle a acquis au cours des quelques années qui séparent les deux tomes. Elle excelle dans le dessin expressif, où l'attitude, l'expression de ses personnages, leurs actes, sauront suggérer mieux qu'aucun texte toute une palette d'humeurs, la déprime, l'enthousiasme, l'ennui, la joie, etc. En quelques traits très simples en apparence, elle parvient à communiquer au lecteur son état d'humeur du moment... du grand art ! Le tout est d'une légèreté et d'une drôlerie exquises, et se dévore littéralement (4/5). Un petit bémol tout de même : les livres en eux-mêmes. Ce sont de tout petits livres banals, au papier ordinaire, pas particulièrement soignés ni bien imprimés, qu'on nous vend au prix prohibitif de 8 € pièce !... il y a fort à parier que ce soit un frein important à l'achat pour la plupart des lecteurs potentiels. Je conseille néanmoins l'achat, surtout du tome 2, vous l'aurez compris, qui peut se lire complètement indépendamment du premier. Parce qu'Aude Picault le vaut bien :)