Je suis toujours accro à ce scénario palpitant, mais le dessin et les couleurs sont… assez laids. Je remarque une très nette dégradation graphique, rien avoir avec les superbes planches des premiers cycles et surtout les belles couleurs (d’Isabelle Merlet). Tout ceci me fait penser à une autre série où il y a une grosse dégradation graphique (Chroniques de la lune noire).
Mais "Le Chant des Stryges" reste pour moi une très bonne bd. Vivement la suite et le dénouement de ce polar brillant.
Putain de boulot...
Partir tous les jours pour faire un boulot de merde, c'est une sensation que beaucoup d'entre nous connaissent. Ici Efix illustre et adapte le roman de Jean-Pierre Levaray, qui livre son témoignage sur 30 ans de trime à l'usine (Total ?).
C'est un électrochoc. Bien sûr, si vous êtes bien informé(e)(s), vous savez que la vie en usine est rude, qu'il y a beaucoup d'accidents, des suicides, des dépressions à la chaîne... Mais il vous manquait un témoignage fort.
Le voilà, ce témoignage. On aurait plutôt vu un Etienne Davodeau dans ce genre d'exercice, lui qui est un peu la tête de pont de la BD engagée et sociale. Mais c'est Efix qui se colle au dessin, fidèle de la maison Petit à Petit, mais aussi et surtout auteur entier, libre d'esprit, et ancien ouvrier. Son style très rond n'a pas, de prime abord, d'atomes crochus avec ce type d'histoire. Mais c'est un maître du noir et blanc, et l'on oublie bien vite son style lorsqu'on est pris par une histoire, comme c'est le cas ici.
Les ambiances, les expressions, les cadrages, tout est très bon, et l'on passe un très bon moment de lecture, et de réflexion. Iannick en parle bien mieux que moi, mais croyez-moi, c'est une excellente BD.
La claque, une bd d'enfer à se procurer le plus rapidement possible. Fan de Tarantino et d'un univers noir et malsain jetez-vous dessus.
Le scénario est très bon et les dialogues sont percutants, le dessin est très bien approprié à ce style de scénario et les couleurs reflètent parfaitement l'atmosphère.
Bref, ça sent la bd culte à plein nez et c'est tant mieux.
Ma côte 4,5/5.
Je ne suis pas une adepte de l'écriture-catharsis, pas plus que du quotidien de gens ordinaires à qui il n'arrive pas grand chose. Et pourtant, j'ai adoré cette bd.
Pourquoi ? Parce que Larcenet a trouvé selon moi la recette du parfait "roman graphique".
La narration possède une intériorité dénuée d'intellectualisme, de leçons de morale, d'apitoiement et de complaisance. Marco n'est pas un homme fort et, bien que ses ressemblances avec l'auteur soient évidentes, ce dernier ne lui trouve pas d'excuses. Mais il montre que même un homme ordinaire peut, à force d'intelligence, d'empathie et de courage, faire de sa vie une belle histoire.
Larcenet sait mettre en exergue ce qu'il y a de grand, d'intéressant et de digne d'intérêt en chaque être humain. Et si le "combat" de son héros est essentiellement contre lui-même, l'intelligence du propos en fait une lutte universelle. Bien que ne me reconnaissant pas dans les personnages, j'ai été extrêmement touchée par ce récit intelligent qui, loin des props gauchisants ou moralistes qu'on a voulu lui prêter, n'a pour but "que" d'exposer une certaine vision de l'existence. Un essai périlleux (de nombreux auteurs s'y essayant ne font qu'étaler leurs névroses, livrant au public une triste psychothérapie ratée) mais transformé avec brio.
Je pense que les idées fausses concernant cette bd viennent surtout... de son public. En effet, une histoire plébiscitée par les grands enfants intellos, les bobos dépressifs et les tanguys tripants a de quoi rebuter a priori... C'est même la raison qui m'a conduite a ne découvrir cette série que plusieurs années après sa sortie ! Mais que quelques personnes n'aient retiré de l'oeuvre que ce qu'ils voulaient y trouver ne change en rien ses qualités. Le Combat Ordinaire est "juste" un récit anecdotique, un constat psychologique et une ode à l'humanité dont l'intériorité touche à l'excellence. Et chacun y trouvera les pistes qui conviennent à sa propre personnalité.
S'il fallait nécessairement en dégager une morale, ce serait sans doute "nul besoin d'un destin exceptionnel pour faire un homme d'exception".
Ca faisait longtemps que je voulais le lire, ce "Pilules bleues". Tout auréolé d'un "buzz" flatteur, il fallait que je le lise.
Ce témoignage de l'auteur, qui parle sans retenue, mais avec pudeur (si si, c'est possible) de son rapport avec la séropositivité, au travers de sa relation avec sa compagne, est vraiment une histoire touchante, incroyable de fraîcheur, de tendresse, d'amour, de... rhaaa, c'est pas croyable.
J'ai été totalement pris par l'histoire. En plus Fred Peeters utilise un graphisme véritablement expressif, il y a une alchimie incroyable... Je n'arrive pas à trouver les mots pour qualifier cet album, tellement c'est fort. Fort comme la vie.
Tout simplement un témoignage poignant. Lisez "Pilules bleues".
J'ai d'abord vu l'anime et je suis restée sur ma faim car l'histoire ne se termine pas... J'ai donc décidé de lire le manga et... je n'ai pas décrochée. D'abord un peu inquiète par le système de tomes et ne sachant pas combien il y en aurait (la série n'était pas terminée quand j'ai commencé) la qualité de l'histoire m'a fait accrocher. Du coup je les achetés en attendant impatiemment chaque nouveau tome. D'ailleurs là j'attends le dernier...
L'histoire est, je trouve, très intéressante et les personnages vraiment attachant. J'aime beaucoup le concept de la malédiction, il vous donne vraiment envie de savoir comment ça va se terminer.... Et puis mon coté midinette voulais savoir lequel des garçons serai l'heureux élu (au début) ils sont tellement touchants à leur façon. Ce que j'aime aussi c'est la qualité des seconds rôles. Ils ont une personnalité qui leur est propre :) Bon certes la jeune demoiselle est parfois un peu nunuche mais elle est touchante !
Voilà c'est une série que je conseille, elle m'a fait passer de très bons moments.
Quand même, De Crécy, quel auteur !
Avec ce nouvel album, il continue à explorer les voies nébuleuses de la création artistique, et celles d'un auteur de BD en particulier. Au gré de 3 récits, reliés entre eux par un long interlude aéroporté, il nous propose ni plus ni moins qu'une analyse passionnante de son art. Assimilant un dessin à un fantôme, il base toute son argumentation là-dessus, et c'est véritablement passionnant.
C'est difficile de classer un tel album, car il brasse tellement de thèmes, le voyage, le documentaire, la création, avec donc une part d'autobiographie. C'est tellement touffu que je ne saurais en rendre la richesse.
Sachez cependant que si le processus de création artistique vous intéresse, c'est un ouvrage majeur d'un auteur majeur sur le sujet.
Alors que ce soit clair, en temps normal, j'aurais mis 4 étoiles mais après la lecture du second volume, je mets un 5/5.
Côté scénario :
Ca commence un peu comme un épisode de La Quatrième Dimension et c'est parfaitement assumé. L'histoire type du paumé, un peu bourrin et amateur de catch mexicain, qui tombe dans une aventure qu'il ne contrôle pas du tout et qui le transformera probablement en héros. Mais en plus de ça, toute une histoire parallèle se construit avec d'autres personnages. Une histoire encore plus grande apparemment. C'est vraiment un régal !
Côté dessin :
Alors là, c'est la totale ! Run, le dessinateur, a vu les choses en grand !! Jamais il ne se repose sur ses lauriers !! Il essaie continuellement d'innover dans le style de dessin. Et on retrouve tout plein de style différents qui se mélangent pour n'en former plus qu'un !! C'est un bonheur ! Graphiquement, on dirait un film de Tarantino où plusieurs styles sont placés et assumés (genre noir et blanc, dessin manga, couleurs flashies, couleurs plus pastels) C'est un régal !
Côté personnages :
Les personnages ne sont pas en reste. C'est un bonheur de voir ce petit Angelino (qui a tout du plouc de base) vivre ses aventures avec ses potes (excellentissimes). Les personnages secondaire sont vraiment bien pensés et vraiment sympa. Ils sont des caricatures (quoi que pas tant que ça d'ailleurs) de membres de gangs, de flics texans ou encore de mecs bizarres qu'on croise dans la rue. Il faut vraiment s'arrêter sur chacun des visages que croise les héros et on peut reconnaitre des célébrités genre Takeshi Kitano, Clint Eastwood et d'autres encore !
Au final, cette bande dessinée est vraiment un pur plaisir car c'est une sorte d'aventure de science fiction qui se transforme en road movie qui va à 100 à l'heure !! Vraiment un pur bonheur !
Excellent !!!
Après la formidable série Le Pouvoir des innocents, le duo Brunschwig/Hirn se retrouve.
Et la magie opère à nouveau. Difficile de savoir où l'histoire va nous mener.
Côté scénario, ça promet d'être grandiose à nouveau comme dans Le Pouvoir des innocents et L'Esprit de Warren. J'affectionne particulièrement ce genre de récit, où la fiction intègre du social, de la politique, des personnes brisées ou manipulatrices, etc...
C'est si riche que l'évolution de l'histoire laisse entrevoir de belles surprises à venir.
Côté dessin, Hirn a clairement progressé. C'est propre, réaliste et colorisé avec brio.
Vivement la suite.
Surprenant que cette série ne soit pas encore sur BDT. Elle date pourtant de 2001. Enfin, voici cette lacune comblée. Car il aurait été dommage que soit passée sous silence une bd possédant tant de qualités.
Cette série brille surtout par sa qualité narrative. Trillo n’est pas le premier venu. Il a l’art et la manière de maîtriser son sujet avec une verve et des dialogues au poil. Il revisite des classiques de manière bien personnelle en mélangeant les diverses influences sans rendre le tout indigeste ou anarchique. On y trouve pèle mêle le baron de Frankenstein, Dracula, Merlin et Excalibur. La fluidité du récit est bluffant. On notera aussi que les thèmes développés sont chers à Trillo puisqu’il est question d’enquêtes policières sur fond de fantastique. Une nouveauté toutefois : l’humour prend ici une place dominante et est moins acerbe. Contrairement à ses autres séries, celle-ci est donc clairement à la portée des enfants.
Le dessin ne laissera pas le lecteur indifférent : il aimera ou pas. Toutefois, on ne peut nier la personnalité du style de Juan Bobillo. Je dois dire que ce type de planches, qui d’ordinaire aurait tendance à me faire fuir, a eu sur moi un effet attractif. Et franchement, même si on n’est pas amateur du style, on s’y fait vite et cela ne gène en rien la lecture.
A noter que chaque tome forme une histoire complète.
Une série qui n’a pas eu le succès mérité. C’est bien dommage . . .
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Le Chant des Stryges
Je suis toujours accro à ce scénario palpitant, mais le dessin et les couleurs sont… assez laids. Je remarque une très nette dégradation graphique, rien avoir avec les superbes planches des premiers cycles et surtout les belles couleurs (d’Isabelle Merlet). Tout ceci me fait penser à une autre série où il y a une grosse dégradation graphique (Chroniques de la lune noire). Mais "Le Chant des Stryges" reste pour moi une très bonne bd. Vivement la suite et le dénouement de ce polar brillant.
Putain d'usine
Putain de boulot... Partir tous les jours pour faire un boulot de merde, c'est une sensation que beaucoup d'entre nous connaissent. Ici Efix illustre et adapte le roman de Jean-Pierre Levaray, qui livre son témoignage sur 30 ans de trime à l'usine (Total ?). C'est un électrochoc. Bien sûr, si vous êtes bien informé(e)(s), vous savez que la vie en usine est rude, qu'il y a beaucoup d'accidents, des suicides, des dépressions à la chaîne... Mais il vous manquait un témoignage fort. Le voilà, ce témoignage. On aurait plutôt vu un Etienne Davodeau dans ce genre d'exercice, lui qui est un peu la tête de pont de la BD engagée et sociale. Mais c'est Efix qui se colle au dessin, fidèle de la maison Petit à Petit, mais aussi et surtout auteur entier, libre d'esprit, et ancien ouvrier. Son style très rond n'a pas, de prime abord, d'atomes crochus avec ce type d'histoire. Mais c'est un maître du noir et blanc, et l'on oublie bien vite son style lorsqu'on est pris par une histoire, comme c'est le cas ici. Les ambiances, les expressions, les cadrages, tout est très bon, et l'on passe un très bon moment de lecture, et de réflexion. Iannick en parle bien mieux que moi, mais croyez-moi, c'est une excellente BD.
Jazz Maynard
La claque, une bd d'enfer à se procurer le plus rapidement possible. Fan de Tarantino et d'un univers noir et malsain jetez-vous dessus. Le scénario est très bon et les dialogues sont percutants, le dessin est très bien approprié à ce style de scénario et les couleurs reflètent parfaitement l'atmosphère. Bref, ça sent la bd culte à plein nez et c'est tant mieux. Ma côte 4,5/5.
Le Combat ordinaire
Je ne suis pas une adepte de l'écriture-catharsis, pas plus que du quotidien de gens ordinaires à qui il n'arrive pas grand chose. Et pourtant, j'ai adoré cette bd. Pourquoi ? Parce que Larcenet a trouvé selon moi la recette du parfait "roman graphique". La narration possède une intériorité dénuée d'intellectualisme, de leçons de morale, d'apitoiement et de complaisance. Marco n'est pas un homme fort et, bien que ses ressemblances avec l'auteur soient évidentes, ce dernier ne lui trouve pas d'excuses. Mais il montre que même un homme ordinaire peut, à force d'intelligence, d'empathie et de courage, faire de sa vie une belle histoire. Larcenet sait mettre en exergue ce qu'il y a de grand, d'intéressant et de digne d'intérêt en chaque être humain. Et si le "combat" de son héros est essentiellement contre lui-même, l'intelligence du propos en fait une lutte universelle. Bien que ne me reconnaissant pas dans les personnages, j'ai été extrêmement touchée par ce récit intelligent qui, loin des props gauchisants ou moralistes qu'on a voulu lui prêter, n'a pour but "que" d'exposer une certaine vision de l'existence. Un essai périlleux (de nombreux auteurs s'y essayant ne font qu'étaler leurs névroses, livrant au public une triste psychothérapie ratée) mais transformé avec brio. Je pense que les idées fausses concernant cette bd viennent surtout... de son public. En effet, une histoire plébiscitée par les grands enfants intellos, les bobos dépressifs et les tanguys tripants a de quoi rebuter a priori... C'est même la raison qui m'a conduite a ne découvrir cette série que plusieurs années après sa sortie ! Mais que quelques personnes n'aient retiré de l'oeuvre que ce qu'ils voulaient y trouver ne change en rien ses qualités. Le Combat Ordinaire est "juste" un récit anecdotique, un constat psychologique et une ode à l'humanité dont l'intériorité touche à l'excellence. Et chacun y trouvera les pistes qui conviennent à sa propre personnalité. S'il fallait nécessairement en dégager une morale, ce serait sans doute "nul besoin d'un destin exceptionnel pour faire un homme d'exception".
Pilules bleues
Ca faisait longtemps que je voulais le lire, ce "Pilules bleues". Tout auréolé d'un "buzz" flatteur, il fallait que je le lise. Ce témoignage de l'auteur, qui parle sans retenue, mais avec pudeur (si si, c'est possible) de son rapport avec la séropositivité, au travers de sa relation avec sa compagne, est vraiment une histoire touchante, incroyable de fraîcheur, de tendresse, d'amour, de... rhaaa, c'est pas croyable. J'ai été totalement pris par l'histoire. En plus Fred Peeters utilise un graphisme véritablement expressif, il y a une alchimie incroyable... Je n'arrive pas à trouver les mots pour qualifier cet album, tellement c'est fort. Fort comme la vie. Tout simplement un témoignage poignant. Lisez "Pilules bleues".
Fruits Basket
J'ai d'abord vu l'anime et je suis restée sur ma faim car l'histoire ne se termine pas... J'ai donc décidé de lire le manga et... je n'ai pas décrochée. D'abord un peu inquiète par le système de tomes et ne sachant pas combien il y en aurait (la série n'était pas terminée quand j'ai commencé) la qualité de l'histoire m'a fait accrocher. Du coup je les achetés en attendant impatiemment chaque nouveau tome. D'ailleurs là j'attends le dernier... L'histoire est, je trouve, très intéressante et les personnages vraiment attachant. J'aime beaucoup le concept de la malédiction, il vous donne vraiment envie de savoir comment ça va se terminer.... Et puis mon coté midinette voulais savoir lequel des garçons serai l'heureux élu (au début) ils sont tellement touchants à leur façon. Ce que j'aime aussi c'est la qualité des seconds rôles. Ils ont une personnalité qui leur est propre :) Bon certes la jeune demoiselle est parfois un peu nunuche mais elle est touchante ! Voilà c'est une série que je conseille, elle m'a fait passer de très bons moments.
Journal d'un fantôme
Quand même, De Crécy, quel auteur ! Avec ce nouvel album, il continue à explorer les voies nébuleuses de la création artistique, et celles d'un auteur de BD en particulier. Au gré de 3 récits, reliés entre eux par un long interlude aéroporté, il nous propose ni plus ni moins qu'une analyse passionnante de son art. Assimilant un dessin à un fantôme, il base toute son argumentation là-dessus, et c'est véritablement passionnant. C'est difficile de classer un tel album, car il brasse tellement de thèmes, le voyage, le documentaire, la création, avec donc une part d'autobiographie. C'est tellement touffu que je ne saurais en rendre la richesse. Sachez cependant que si le processus de création artistique vous intéresse, c'est un ouvrage majeur d'un auteur majeur sur le sujet.
Mutafukaz
Alors que ce soit clair, en temps normal, j'aurais mis 4 étoiles mais après la lecture du second volume, je mets un 5/5. Côté scénario : Ca commence un peu comme un épisode de La Quatrième Dimension et c'est parfaitement assumé. L'histoire type du paumé, un peu bourrin et amateur de catch mexicain, qui tombe dans une aventure qu'il ne contrôle pas du tout et qui le transformera probablement en héros. Mais en plus de ça, toute une histoire parallèle se construit avec d'autres personnages. Une histoire encore plus grande apparemment. C'est vraiment un régal ! Côté dessin : Alors là, c'est la totale ! Run, le dessinateur, a vu les choses en grand !! Jamais il ne se repose sur ses lauriers !! Il essaie continuellement d'innover dans le style de dessin. Et on retrouve tout plein de style différents qui se mélangent pour n'en former plus qu'un !! C'est un bonheur ! Graphiquement, on dirait un film de Tarantino où plusieurs styles sont placés et assumés (genre noir et blanc, dessin manga, couleurs flashies, couleurs plus pastels) C'est un régal ! Côté personnages : Les personnages ne sont pas en reste. C'est un bonheur de voir ce petit Angelino (qui a tout du plouc de base) vivre ses aventures avec ses potes (excellentissimes). Les personnages secondaire sont vraiment bien pensés et vraiment sympa. Ils sont des caricatures (quoi que pas tant que ça d'ailleurs) de membres de gangs, de flics texans ou encore de mecs bizarres qu'on croise dans la rue. Il faut vraiment s'arrêter sur chacun des visages que croise les héros et on peut reconnaitre des célébrités genre Takeshi Kitano, Clint Eastwood et d'autres encore ! Au final, cette bande dessinée est vraiment un pur plaisir car c'est une sorte d'aventure de science fiction qui se transforme en road movie qui va à 100 à l'heure !! Vraiment un pur bonheur !
Le sourire du clown
Excellent !!! Après la formidable série Le Pouvoir des innocents, le duo Brunschwig/Hirn se retrouve. Et la magie opère à nouveau. Difficile de savoir où l'histoire va nous mener. Côté scénario, ça promet d'être grandiose à nouveau comme dans Le Pouvoir des innocents et L'Esprit de Warren. J'affectionne particulièrement ce genre de récit, où la fiction intègre du social, de la politique, des personnes brisées ou manipulatrices, etc... C'est si riche que l'évolution de l'histoire laisse entrevoir de belles surprises à venir. Côté dessin, Hirn a clairement progressé. C'est propre, réaliste et colorisé avec brio. Vivement la suite.
Zachary Holmes
Surprenant que cette série ne soit pas encore sur BDT. Elle date pourtant de 2001. Enfin, voici cette lacune comblée. Car il aurait été dommage que soit passée sous silence une bd possédant tant de qualités. Cette série brille surtout par sa qualité narrative. Trillo n’est pas le premier venu. Il a l’art et la manière de maîtriser son sujet avec une verve et des dialogues au poil. Il revisite des classiques de manière bien personnelle en mélangeant les diverses influences sans rendre le tout indigeste ou anarchique. On y trouve pèle mêle le baron de Frankenstein, Dracula, Merlin et Excalibur. La fluidité du récit est bluffant. On notera aussi que les thèmes développés sont chers à Trillo puisqu’il est question d’enquêtes policières sur fond de fantastique. Une nouveauté toutefois : l’humour prend ici une place dominante et est moins acerbe. Contrairement à ses autres séries, celle-ci est donc clairement à la portée des enfants. Le dessin ne laissera pas le lecteur indifférent : il aimera ou pas. Toutefois, on ne peut nier la personnalité du style de Juan Bobillo. Je dois dire que ce type de planches, qui d’ordinaire aurait tendance à me faire fuir, a eu sur moi un effet attractif. Et franchement, même si on n’est pas amateur du style, on s’y fait vite et cela ne gène en rien la lecture. A noter que chaque tome forme une histoire complète. Une série qui n’a pas eu le succès mérité. C’est bien dommage . . .