Ce récit est prenant. Une fois démarré, impossible de lâcher le bouquin. Comme souvent pour les bons documentaires autobiographiques, c'est plein d'humanisme, d'humour, de drames, d'aventures, de rencontres...
Le regard d'un novice, photographe professionnel, sur une mission humanitaire en période de guerre est peut-être la meilleur façon de transmettre cette expérience à nous, lecteurs occidentaux confortablement installés dans notre sécurité quotidienne et donc complètement novice aux réalités d'une guerre.
Cette lecture est instructive pour les curieux de l'Afghanistan, et salutaire pour ceux qui croient difficilement à la capacité de bonté de l'homme.
Le format du récit parait secondaire tant l'oeuvre est réussi. Mais tout de même, quitte à paraître puriste, on s'éloigne de la BD avec les inserts photographiques. Surtout que beaucoup de photos paraissent superflues. Ceci dit, cela rajoute de la vraisemblance à l'ensemble.
Ma BD de l'été assurément. D'abord, il y a plus de 100 pages de magnifiques dessins N&B. C'est massif. Y a du dessin au kilo pour les gourmands !
Puis évidemment, ce parti pris de proposer un Landru en victime de personnages plus crapuleux que lui, c'est tout bonnement excellent.
Voilà, une bonne BD type polar pour adulte...
Série historique qui nous plonge dans la guerre du pacifique entre le japon et les USA
On se plait à imaginer une autre histoire au fur et à mesure que les tomes paraissent...
A la rivalité historique d'alors entre les 2 états belligérant s'ajoute un dualisme entre les personnages (tous japonais) qui ont la capacité de modifier le cours des évènements (faut-il s'impliquer ou interférer le moins possible ?)
Passionnant débat !
Bémol : La série semble être assez longue (on doit approcher la trentaine de volumes parus au Japon)
A peine lauréat du prix du meilleur premier album des lycéens picards 2007 grâce à Voies off, Yannick Corboz s’associe avec Wilfrid Lupano (auteur de Alim le tanneur) au scénario pour concevoir une bd pleine de fraîcheur : « Célestin gobe-la lune » !
L’histoire se déroule apparemment au XVIème, XVIIème ou XVIIIème siècle (à vous de choisir !), elle met en scène un jeune citadin au nom de Célestin. Ce dernier est un orphelin doux rêveur et libertin, il est convaincu d’être l’héritier d’une noble filiation. Ainsi, pour retrouver rapidement le rang qu’il aspire, il se mettra tous ses moyens en oeuvre pour séduire une riche demoiselle… et comme par hasard, il trouve sa cible de choix en la personne de Pimprinule : la charmante fille du roi…
Plusieurs points forts ressortent de cette bd :
Premièrement, bien que le scénario soit classique, les dialogues empreints de poésie et les situations dans lesquelles va se retrouver Célestin sont vraiment hilarants ! L’histoire est très vivante, aucun temps mort n’est à déplorer, j’ai lu cette bd d’un trait avec grand plaisir.
Deuxièmement, les personnages sont la plupart très attachants. Célestin m’est apparu comme un antihéros un peu niais qui déborde d’affections qu’on a envie à tout prix de le protéger ! D’ailleurs, le scénariste a eu l’intelligence d’insérer pertinemment dans son histoire le passé de celui-ci. Les personnages secondaires ne sont pas en reste : Pimprinule est l’archétype de la princesse hautaine et capricieuse qui semble se désintéresser complètement de la gente masculine, l’ami de Célestin semble être son complément idéal car ils sont de caractères pratiquement différents.
Troisièmement, des intrigues supplémentaires apparaissent dans la bd qui rendent la lecture intéressante (je préfère ne rien dévoiler…).
Et enfin, j’aime énormément le style de Yannick Corboz, il représente en grande partie que j’apprécie dans le dessin : un trait légèrement gras, des décors fouillis, un coup de patte relâché mais pas trop, une mise en couleurs en parfaite adéquation avec le récit avec des tons chauds et agréables à l’œil. Le découpage m’est apparu excellent et le choix des cadrages participe beaucoup à la grande vivacité de ce récit.
Bon, vous l’aurez compris, j’ai grandement apprécié « Célestin gode-la-lune ». Cette série semble être bien partie pour être un classique de la bd franco-belge. Le prochain tome devrait clore ce premier cycle : je l’attends impatiemment !
Ce manga mérite de devenir culte : l'auteur tient sa promesse, il s'agit réellement d'une réflexion sur le sexe - et le couple, mais aussi sur l'amour. Nous sommes loin, très loin de ceux qui ne proposent que des situations scabreuses et des scénarios douteux - même si ce genre est amusant aussi :)...
On entre vraiment dans l'intimité avec Love Story, et c'est assez proche de la réalité sur beaucoup de points.
Après un mariage raté, et trois ans de vie commune avec mon ami (je ne suis donc pas une novice en la matière, ni même une prude...), j'apprends encore des choses dans ce manga !!
Mon avis ? A mettre entre toutes les mains, même celles des ados : ils y apprendront plus qu'en cours d'éducation sexuelle sur pas mal de sujets, et surtout bien plus qu'en regardant les chaînes cryptées, le tout sans vulgarité.
Pour moi, la série des Valérian et Laureline est, au moins jusqu’à Métro Châtelet, une des pierres angulaires de la BD SF, et probablement un des monuments de la SF en général.
Inutile de redévelopper en long et en large ce qui a déjà été développé, ni de marquer ma déception quant à l’évolution de la « trame Galixity ». À vouloir expliciter la non-création du monde de Galixity, en 1986, la série a perdu la force de ses one-shots si savoureux, qui savaient se renouveler et renouveler le genre.
Malgré cela, la série mérite largement le titre de culte.
Néanmoins, sortons un peu de la critique stricte de la série, et profitons de l’espace qui m’est gentiment accordé par Alix et ses GM (gentils modos) :
Pourquoi diable cette série ne s’appelle pas officiellement Valérian et Laureline ?
Lorsque je me suis avisé de l’aviser^^, je me suis soudain aperçu que la série était référencée « Valérian ». Et là, je me suis dit : ‘tin, les idiots, savent pas que c’est « Valérian et Laureline » ? Machos, va...
Alors, j’ai observé les jaquettes dans la partie « série », et je suis même allé jusqu’à vérifier sur mes albums, devant mon ébahissement.
Et... et... Je n’en reviens toujours pas.
Dans ma tête, cette série, je l’ai toujours appelée « Valérian et Laureline », tant Laureline est un personnage central et incontournable (personne ne me contredira sur ce point). Il arrive même, par moment, que Laureline apparaisse comme le personnage principal, servi par un faire-valoir un peu brouillon et benêt dénommé Valérian.
C’est donc non seulement une hérésie, mais en sus une injustice. Amis de la BD, fans de Laureline, à vos crayons, à vos claviers, lançons une grande pétition pour restituer à César ce qui revient... à Laureline !
Allez 4,5 / 5. Vraiment pas loin de 5.
J'ai adoré et me suis fait emporter par l'histoire, l'ambiance autour de la marine, les personnages, le suspens.
Les dessins sont très très bons, et pourtant je suis difficile pour ce style de Bds. Mais c'est à la fois propre et riche, envoûtant et réaliste. Bref du grand art. Les personnages sont griffés comme il faut, tous facilement identifiables. La mer est très bien faite, tout comme l'intérieur des bateaux.
Le scénario est d'une grande qualité. Tantôt haletant, tantôt romantique. Le rythme est assez lent. J'ai parfois eu l'envie d'accélérer le récit, mais c'est positif ici.
Les personnages sont très attachants. Les femmes surtout et Floch. Même si notre capitaine n'est pas en reste. Enfin un héros qui doute.
Le 1er cycle est meilleur que le second (pas encore terminé il faut dire).
J'adore cette série !
Cela présente la vie d'une équipe de profs dans un lycée rempli d'élèves qui n'en ont strictement rien à faire des cours et qui passent leur temps à faire la vie dure à leurs profs. C'est bourré de gags, tous les profs ont quelque chose de spécial, de drôle (mon préféré étant le prof de philo), la prof d'espagnol dépressive, la prof d'anglais peau de vache, le prof de français vieux coincé, la prof de français sexy ou encore le prof d'histoire qui trouve toujours un moyen de ne pas faire cours et bien sûr, le pauvre proviseur qui en voit de toutes les couleurs et le CPE aux grandes oreilles ("qu'est-ce qu'elles ont mes oreilles ???'").
Avec un dessin dynamique bien qu'assez simple, on rit beaucoup et on a pitié de ces pauvres profs qui sont "les indiana jones " des lycées modernes^^
Une des meilleures BD !!!
Oh là là qu'est-ce que j'ai pu rire avec ces deux-là !! Ils forment un sacré couple. Tout, absolument tout dans cette bd est drôle. Des dessins jusqu'aux dédicaces finales en passant par les dialogues et la bêtise de Robert ! Des situations toujours plus marrantes les unes que les autres. Ce n'est pas du tout une bd d'aventures, on pourrait même dire que les scénarios en soi sont assez banals, puisque c'est souvent des situations de tous les jours, mais elles sont tellement étoffées par toutes sortes de gags que ça devient franchement extra.
A lire de toute urgence !!
Une de mes BD préférées. Je l'ai découverte il n'y a pas très longtemps mais j'adore ! J'adore cette série car elle est drôle, intelligente, très riche en toutes sortes de choses. On ne s'ennuie jamais, les scénarios sont toujours assez innovants. Les personnages sont également très attachants (en particulier Fantasio qui est mon perso préféré), Spip, Spirou, le comte de Champignac, Seccotine (dont les disputes avec Fantasio sont toujours drôles).
On s'évade très facilement à travers toutes ces aventures, ces gags....
Côté dessin, je dois avouer que j'ai bien aimé Franquin (pas celui de 1950), Tome et Janry (pas celui de 1998.) et Morvan et Munuera avec une petite préférence pour ces derniers et Franquin.
Bref, une série culte de chez culte qui n'est pas près de disparaître (du moins je l'espère !!!)
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Le Photographe
Ce récit est prenant. Une fois démarré, impossible de lâcher le bouquin. Comme souvent pour les bons documentaires autobiographiques, c'est plein d'humanisme, d'humour, de drames, d'aventures, de rencontres... Le regard d'un novice, photographe professionnel, sur une mission humanitaire en période de guerre est peut-être la meilleur façon de transmettre cette expérience à nous, lecteurs occidentaux confortablement installés dans notre sécurité quotidienne et donc complètement novice aux réalités d'une guerre. Cette lecture est instructive pour les curieux de l'Afghanistan, et salutaire pour ceux qui croient difficilement à la capacité de bonté de l'homme. Le format du récit parait secondaire tant l'oeuvre est réussi. Mais tout de même, quitte à paraître puriste, on s'éloigne de la BD avec les inserts photographiques. Surtout que beaucoup de photos paraissent superflues. Ceci dit, cela rajoute de la vraisemblance à l'ensemble.
Henri Désiré Landru
Ma BD de l'été assurément. D'abord, il y a plus de 100 pages de magnifiques dessins N&B. C'est massif. Y a du dessin au kilo pour les gourmands ! Puis évidemment, ce parti pris de proposer un Landru en victime de personnages plus crapuleux que lui, c'est tout bonnement excellent. Voilà, une bonne BD type polar pour adulte...
Zipang
Série historique qui nous plonge dans la guerre du pacifique entre le japon et les USA On se plait à imaginer une autre histoire au fur et à mesure que les tomes paraissent... A la rivalité historique d'alors entre les 2 états belligérant s'ajoute un dualisme entre les personnages (tous japonais) qui ont la capacité de modifier le cours des évènements (faut-il s'impliquer ou interférer le moins possible ?) Passionnant débat ! Bémol : La série semble être assez longue (on doit approcher la trentaine de volumes parus au Japon)
Célestin Gobe-la-lune
A peine lauréat du prix du meilleur premier album des lycéens picards 2007 grâce à Voies off, Yannick Corboz s’associe avec Wilfrid Lupano (auteur de Alim le tanneur) au scénario pour concevoir une bd pleine de fraîcheur : « Célestin gobe-la lune » ! L’histoire se déroule apparemment au XVIème, XVIIème ou XVIIIème siècle (à vous de choisir !), elle met en scène un jeune citadin au nom de Célestin. Ce dernier est un orphelin doux rêveur et libertin, il est convaincu d’être l’héritier d’une noble filiation. Ainsi, pour retrouver rapidement le rang qu’il aspire, il se mettra tous ses moyens en oeuvre pour séduire une riche demoiselle… et comme par hasard, il trouve sa cible de choix en la personne de Pimprinule : la charmante fille du roi… Plusieurs points forts ressortent de cette bd : Premièrement, bien que le scénario soit classique, les dialogues empreints de poésie et les situations dans lesquelles va se retrouver Célestin sont vraiment hilarants ! L’histoire est très vivante, aucun temps mort n’est à déplorer, j’ai lu cette bd d’un trait avec grand plaisir. Deuxièmement, les personnages sont la plupart très attachants. Célestin m’est apparu comme un antihéros un peu niais qui déborde d’affections qu’on a envie à tout prix de le protéger ! D’ailleurs, le scénariste a eu l’intelligence d’insérer pertinemment dans son histoire le passé de celui-ci. Les personnages secondaires ne sont pas en reste : Pimprinule est l’archétype de la princesse hautaine et capricieuse qui semble se désintéresser complètement de la gente masculine, l’ami de Célestin semble être son complément idéal car ils sont de caractères pratiquement différents. Troisièmement, des intrigues supplémentaires apparaissent dans la bd qui rendent la lecture intéressante (je préfère ne rien dévoiler…). Et enfin, j’aime énormément le style de Yannick Corboz, il représente en grande partie que j’apprécie dans le dessin : un trait légèrement gras, des décors fouillis, un coup de patte relâché mais pas trop, une mise en couleurs en parfaite adéquation avec le récit avec des tons chauds et agréables à l’œil. Le découpage m’est apparu excellent et le choix des cadrages participe beaucoup à la grande vivacité de ce récit. Bon, vous l’aurez compris, j’ai grandement apprécié « Célestin gode-la-lune ». Cette série semble être bien partie pour être un classique de la bd franco-belge. Le prochain tome devrait clore ce premier cycle : je l’attends impatiemment !
Step up love story
Ce manga mérite de devenir culte : l'auteur tient sa promesse, il s'agit réellement d'une réflexion sur le sexe - et le couple, mais aussi sur l'amour. Nous sommes loin, très loin de ceux qui ne proposent que des situations scabreuses et des scénarios douteux - même si ce genre est amusant aussi :)... On entre vraiment dans l'intimité avec Love Story, et c'est assez proche de la réalité sur beaucoup de points. Après un mariage raté, et trois ans de vie commune avec mon ami (je ne suis donc pas une novice en la matière, ni même une prude...), j'apprends encore des choses dans ce manga !! Mon avis ? A mettre entre toutes les mains, même celles des ados : ils y apprendront plus qu'en cours d'éducation sexuelle sur pas mal de sujets, et surtout bien plus qu'en regardant les chaînes cryptées, le tout sans vulgarité.
Valérian
Pour moi, la série des Valérian et Laureline est, au moins jusqu’à Métro Châtelet, une des pierres angulaires de la BD SF, et probablement un des monuments de la SF en général. Inutile de redévelopper en long et en large ce qui a déjà été développé, ni de marquer ma déception quant à l’évolution de la « trame Galixity ». À vouloir expliciter la non-création du monde de Galixity, en 1986, la série a perdu la force de ses one-shots si savoureux, qui savaient se renouveler et renouveler le genre. Malgré cela, la série mérite largement le titre de culte. Néanmoins, sortons un peu de la critique stricte de la série, et profitons de l’espace qui m’est gentiment accordé par Alix et ses GM (gentils modos) : Pourquoi diable cette série ne s’appelle pas officiellement Valérian et Laureline ? Lorsque je me suis avisé de l’aviser^^, je me suis soudain aperçu que la série était référencée « Valérian ». Et là, je me suis dit : ‘tin, les idiots, savent pas que c’est « Valérian et Laureline » ? Machos, va... Alors, j’ai observé les jaquettes dans la partie « série », et je suis même allé jusqu’à vérifier sur mes albums, devant mon ébahissement. Et... et... Je n’en reviens toujours pas. Dans ma tête, cette série, je l’ai toujours appelée « Valérian et Laureline », tant Laureline est un personnage central et incontournable (personne ne me contredira sur ce point). Il arrive même, par moment, que Laureline apparaisse comme le personnage principal, servi par un faire-valoir un peu brouillon et benêt dénommé Valérian. C’est donc non seulement une hérésie, mais en sus une injustice. Amis de la BD, fans de Laureline, à vos crayons, à vos claviers, lançons une grande pétition pour restituer à César ce qui revient... à Laureline !
Tramp
Allez 4,5 / 5. Vraiment pas loin de 5. J'ai adoré et me suis fait emporter par l'histoire, l'ambiance autour de la marine, les personnages, le suspens. Les dessins sont très très bons, et pourtant je suis difficile pour ce style de Bds. Mais c'est à la fois propre et riche, envoûtant et réaliste. Bref du grand art. Les personnages sont griffés comme il faut, tous facilement identifiables. La mer est très bien faite, tout comme l'intérieur des bateaux. Le scénario est d'une grande qualité. Tantôt haletant, tantôt romantique. Le rythme est assez lent. J'ai parfois eu l'envie d'accélérer le récit, mais c'est positif ici. Les personnages sont très attachants. Les femmes surtout et Floch. Même si notre capitaine n'est pas en reste. Enfin un héros qui doute. Le 1er cycle est meilleur que le second (pas encore terminé il faut dire).
Les Profs
J'adore cette série ! Cela présente la vie d'une équipe de profs dans un lycée rempli d'élèves qui n'en ont strictement rien à faire des cours et qui passent leur temps à faire la vie dure à leurs profs. C'est bourré de gags, tous les profs ont quelque chose de spécial, de drôle (mon préféré étant le prof de philo), la prof d'espagnol dépressive, la prof d'anglais peau de vache, le prof de français vieux coincé, la prof de français sexy ou encore le prof d'histoire qui trouve toujours un moyen de ne pas faire cours et bien sûr, le pauvre proviseur qui en voit de toutes les couleurs et le CPE aux grandes oreilles ("qu'est-ce qu'elles ont mes oreilles ???'"). Avec un dessin dynamique bien qu'assez simple, on rit beaucoup et on a pitié de ces pauvres profs qui sont "les indiana jones " des lycées modernes^^
Les Bidochon
Une des meilleures BD !!! Oh là là qu'est-ce que j'ai pu rire avec ces deux-là !! Ils forment un sacré couple. Tout, absolument tout dans cette bd est drôle. Des dessins jusqu'aux dédicaces finales en passant par les dialogues et la bêtise de Robert ! Des situations toujours plus marrantes les unes que les autres. Ce n'est pas du tout une bd d'aventures, on pourrait même dire que les scénarios en soi sont assez banals, puisque c'est souvent des situations de tous les jours, mais elles sont tellement étoffées par toutes sortes de gags que ça devient franchement extra. A lire de toute urgence !!
Spirou et Fantasio
Une de mes BD préférées. Je l'ai découverte il n'y a pas très longtemps mais j'adore ! J'adore cette série car elle est drôle, intelligente, très riche en toutes sortes de choses. On ne s'ennuie jamais, les scénarios sont toujours assez innovants. Les personnages sont également très attachants (en particulier Fantasio qui est mon perso préféré), Spip, Spirou, le comte de Champignac, Seccotine (dont les disputes avec Fantasio sont toujours drôles). On s'évade très facilement à travers toutes ces aventures, ces gags.... Côté dessin, je dois avouer que j'ai bien aimé Franquin (pas celui de 1950), Tome et Janry (pas celui de 1998.) et Morvan et Munuera avec une petite préférence pour ces derniers et Franquin. Bref, une série culte de chez culte qui n'est pas près de disparaître (du moins je l'espère !!!)