Superbe !!!!
Trois tomes dévorés pour ne pas dire savourés.
Difficile de définir cette série qui mélange les styles, mais qui met en avant deux personnages atypiques et si humains. Cette amitié nous entraîne dans des périples hauts en couleurs : l'ensemble du scénario peut paraître brouillon, pourtant tout se tient et nous fournit un concentré de plaisir.
Le dessin est impressionnant, un vrai régal pour les yeux.
Petit spoiler : Etonnant parallèle entre le nom du dessinateur de "Carême" et celui du livre Leviathan dans la BD ;-)
Il y a tant de choses à voir et à interpréter dans cette série, que je me délecte déjà à l'idée des prochaines lectures.
J'hésitais entre 4 et 5 pour la note et je me suis décidé à donner un petit coup de main à cette série méconnue en lui mettant le 5, qui lui permettra une entrée dans les immanquables.
Je me posais une question quant au nom de la capitale : "Lanmeurbourg" : ça ne s'invente pas, et près de chez moi il y a une commune qui s'appelle Lanmeur. Je me dis qu'il doit y avoir un lien.... D'ailleurs, il semble y avoir un peu d'autobiographie de la part de Bec, il est difficile de faire la part des choses entre la fiction et le reste.
Rq : cette série sortira certainement de l'anonymat avec la sortie du futur projet de ce binôme d'auteurs : "Deus" programmé cette année chez Soleil.
Les artistes nous signent, avec une grande maturité, une belle histoire avec de vrais moments de vérité.
Ils nous font aborder pas mal de sujets qui nous amènent à réfléchir sur les relations humaines et sur quelques questions de société. J'y adore les petits piques subtiles et sympathiques qui ponctuent ce récit, ce qui le rend encore plus crédible à mes yeux.
Tout au long de ce récit, nous nous demandons lequel des 2 personnages changera pour l'autre. Et surtout comment cela va-t-il finir ?
J'adore le dessin fluide et mangatisé car le dessinateur sait bien mettre en avant certains détails par rapport à d'autres. Son dessin apporte ce sentiment franc et naturel à l'ensemble de cette BD de 70 pages qui se lit sans voir le temps passer.
Bref un premier album qui est très prometteur : Artistes à suivre...
Ce manga est mon coup de coeur. C'est d'ailleurs lui qui m'a fait découvrir l"univers des mangas.
Il est pour moi le meilleur manga jusqu'a présent, les sentiments sont très bien ressortis.
Les personnages sont attachants et profonds, surtout Madoka (qui n'a pas rêver de rencontrer une femme comme Madoka, à la fois forte, fragile et mystérieuse).
C'est aussi le seul manga que je visionne lors de mes moments de solitude et autres.
Il me remonte le moral.
J'aime la pureté des sentiments qui y sont dévoilés.
Excellent manga, que je recommande fortement.
Certes l'univers créé est relativement commun au BD "medievalo-celtique". Cependant le rythme est prenant. La ponctuation de l'action est constante et on souhaite vraiment en apprendre plus tout du long.
Les graphismes accrocheurs et très colorés offre un univers à cette BD. On pourra cependant regretter le manque de grandes illustrations au profit de vignettes très détaillées.
La fin du premier volume appelle vraiment à une suite riche. Espérons que la suite viendra vite.
Je trouve l'idée de cet album excellente. Je suis d'accord avec le lecteur précédent, c'est album propose une vision humoristique et satirique sur le Japon que je n'ai pas trouvé dans des albums plus 'grand public'. Cette collaboration franco-japonaise est vraiment sympa et unique. A lire absolument si vous voulez découvrir un Japon qui sort des sentiers battus.
Dans plusieurs de ses bds, Joann Sfar cite ce commentaire de son rabbin : « La mort, c’est une honte ! Je m’en plains tous les jours à Dieu ! », je le plussois et c’est un peu la même chose qui me revient à l’esprit après avoir lu « Les funérailles de Luce » !
Je le dis dès maintenant : ce one-shot est une petite merveille ! Ok, il faudra tout de même aimer le dessin de Springer mais la bd regorge tellement de petits moments de tendresse et de finesse qu’il me semble difficile de ressortir indifférent de cette lecture.
A travers les regards de Luce, une petite fille mignonne toute pleine et curieuse, et de son grand-père, le lecteur est invité de suivre le quotidien d’un petit village provincial dont les habitants cohabitent au rythme de la vie et de la… mort.
Tiens, au fait, puisque le thème de la mort est le principal sujet des « Funérailles de Luce », sachiez que les discussions qui en découlent entre la jeune héroïne et son entourage ne versent jamais dans le tragique. De plus, les dialogues me sont apparus d’une justesse et d’une simplicité étonnantes !
Dans cette bd, j’ai également et hautement apprécié les séquences sans commentaire où le dessin expressif de Springer suffit à me procurer quelques frissons. J’ai eu également l’impression d’y découvrir des instants que j’ai réellement vécus surtout à la vue des planches se déroulant sur un marché.
J’adore le dessin de Springer pour cet album (cet auteur réalise également Volunteer chez les éditions Delcourt d’un style complètement différent aux « Funérailles de Luce » !). J’aime fortement son trait épais (ou gras) et d’un aspect charbonneux qui me rappelle une autre bd dessinée par Rémi Mabesoone que j’ai appréciée : Achevé d'imprimer.
« Les funérailles de Luce » m’est apparu comme un album émouvant qui ne me laissera pas un vague souvenir de sa lecture. En effet, le difficile thème de la mort y est abordé d’une façon tellement légère et juste qu’il me semble difficile de finir cette histoire sans méditer.
Les personnages que ce soit la fille, le grand-père, l’autre vieux, etc… sont tous attachants.
Au final, cet album est à découvrir absolument surtout si vous appréciez en plus le dessin de Springer !
Même si cette série est en suspens, même si un seul album est sorti, Meridionn vaut absolument le détour.
Les auteurs ont imaginé un univers passionnant, des personnages charismatiques et mystérieux, une intrigue fantastico-politique intelligente et ambitieuse ainsi qu'un traitement graphique de très belle facture.
Meridionn est à lire et à garder au chaud car un tel potentiel ne peut rester inexploité indéfiniment.
Une BD type médiévale fantastique super sympa, des dessins genre manga à l'européenne très colorés et quoiqu'un peu enfantins assez bien réalisés.
Un scénar' classique, le bien contre le mal, une fois de plus....... mais la petite originalité réside dans le fait que le monde où évoluent les héros est un monde d'enfants.
Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement à cause justement des héros, les adultes (persos principaux compris) se sont tous transformés en enfants suite à leur combat avec leur ennemi juré DARKHELL le sorcier qui voulait régner sur la terre..... depuis ils essaient de réparer leur erreur.
Cette BD s'adresse plutôt à un jeune public mais certaines références, touches humoristiques et jeux de mot s'adressent aux adultes.
En conclusion, je conseille cette BD parce qu'elle est bien faite et originale, elle permet de passer un bon moment et son prix est correct (- de 10 euros en moyenne) ce qui est un luxe en ces temps obscurs...
Après le fantastique, Trois ombres de Cyril Pedrosa (Delcourt) et le très réussi Les Petits Ruisseaux de Rabaté (Futuropolis) l'année dernière, Benoît Springer se saisit à son tour de la camarde avec "les funérailles de Luce".
Cette fois Springer est seul aux commandes, pour ce livre qui parait chez Vents d'Ouest. Même si son dessin est assez éloigné de Volunteer, série faite en collaboration avec Sevestre, nous avions déjà pu constater les différents styles graphiques dont il est capable dans ce bouquin tout en noir et blanc intitulé 3 ardoises (Carabas).
Springer aborde ici la mort, à travers les yeux d'une petite fille. Un thème certes peu porteur mais traité avec tact et intelligence. Mais il ne se limite pas à cela puisque l'amour, la vieillesse, la maladie ne sont pas absents de cet album.
J'ai été assez bouleversé par l'histoire de ces personnages, Roger, Simon et tout ce petit monde rural.
Il est des livres dont on oublie l'intrigue au bout de quelques jours, et d'autres, comme celui-ci, qui resteront dans votre mémoire.
Un sujet difficile voire douloureux mais servi magistralement par un dessin de Benoît Springer au mieux de sa forme.
A lire… et à méditer surtout car ces personnages nous les connaissons tous, nous les côtoyons tous (du fils pressé, au petit vieux seul, en passant par le grand-père attachant et la petite fille curieuse).
J’arrive un peu tard sur cette série mais ça été un vrai coup de cœur en effet.
L’univers de F. Lebeault est un vrai plaisir pour les sens. Un monde à la fois poétique et mécanique, ce qui pourrait être antinomique, porté à son paroxysme. Une vision pointue des interactions politiques et religieuses de l’ultra socialisation d’une société engluée dans ses dogmes et ses paradoxes. L’architecture et les machines de Lebeault sont un régal pour l’esprit. On est dans le monde des jouets avec la férocité, et l’implacabilité de la vie en plus.
Si je devais ajouter un petit bémol ce serait sur l’histoire qui traîne un peu en longueur mais quand ça marche on à un peu tendance à tirer sur les planches...
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Carême
Superbe !!!! Trois tomes dévorés pour ne pas dire savourés. Difficile de définir cette série qui mélange les styles, mais qui met en avant deux personnages atypiques et si humains. Cette amitié nous entraîne dans des périples hauts en couleurs : l'ensemble du scénario peut paraître brouillon, pourtant tout se tient et nous fournit un concentré de plaisir. Le dessin est impressionnant, un vrai régal pour les yeux. Petit spoiler : Etonnant parallèle entre le nom du dessinateur de "Carême" et celui du livre Leviathan dans la BD ;-) Il y a tant de choses à voir et à interpréter dans cette série, que je me délecte déjà à l'idée des prochaines lectures. J'hésitais entre 4 et 5 pour la note et je me suis décidé à donner un petit coup de main à cette série méconnue en lui mettant le 5, qui lui permettra une entrée dans les immanquables. Je me posais une question quant au nom de la capitale : "Lanmeurbourg" : ça ne s'invente pas, et près de chez moi il y a une commune qui s'appelle Lanmeur. Je me dis qu'il doit y avoir un lien.... D'ailleurs, il semble y avoir un peu d'autobiographie de la part de Bec, il est difficile de faire la part des choses entre la fiction et le reste. Rq : cette série sortira certainement de l'anonymat avec la sortie du futur projet de ce binôme d'auteurs : "Deus" programmé cette année chez Soleil.
Effleurés
Les artistes nous signent, avec une grande maturité, une belle histoire avec de vrais moments de vérité. Ils nous font aborder pas mal de sujets qui nous amènent à réfléchir sur les relations humaines et sur quelques questions de société. J'y adore les petits piques subtiles et sympathiques qui ponctuent ce récit, ce qui le rend encore plus crédible à mes yeux. Tout au long de ce récit, nous nous demandons lequel des 2 personnages changera pour l'autre. Et surtout comment cela va-t-il finir ? J'adore le dessin fluide et mangatisé car le dessinateur sait bien mettre en avant certains détails par rapport à d'autres. Son dessin apporte ce sentiment franc et naturel à l'ensemble de cette BD de 70 pages qui se lit sans voir le temps passer. Bref un premier album qui est très prometteur : Artistes à suivre...
Kimagure orange road - Max et Compagnie
Ce manga est mon coup de coeur. C'est d'ailleurs lui qui m'a fait découvrir l"univers des mangas. Il est pour moi le meilleur manga jusqu'a présent, les sentiments sont très bien ressortis. Les personnages sont attachants et profonds, surtout Madoka (qui n'a pas rêver de rencontrer une femme comme Madoka, à la fois forte, fragile et mystérieuse). C'est aussi le seul manga que je visionne lors de mes moments de solitude et autres. Il me remonte le moral. J'aime la pureté des sentiments qui y sont dévoilés. Excellent manga, que je recommande fortement.
Arawn
Certes l'univers créé est relativement commun au BD "medievalo-celtique". Cependant le rythme est prenant. La ponctuation de l'action est constante et on souhaite vraiment en apprendre plus tout du long. Les graphismes accrocheurs et très colorés offre un univers à cette BD. On pourra cependant regretter le manque de grandes illustrations au profit de vignettes très détaillées. La fin du premier volume appelle vraiment à une suite riche. Espérons que la suite viendra vite.
Le Japon Révélé - Visions of Japan
Je trouve l'idée de cet album excellente. Je suis d'accord avec le lecteur précédent, c'est album propose une vision humoristique et satirique sur le Japon que je n'ai pas trouvé dans des albums plus 'grand public'. Cette collaboration franco-japonaise est vraiment sympa et unique. A lire absolument si vous voulez découvrir un Japon qui sort des sentiers battus.
Les Funérailles de Luce
Dans plusieurs de ses bds, Joann Sfar cite ce commentaire de son rabbin : « La mort, c’est une honte ! Je m’en plains tous les jours à Dieu ! », je le plussois et c’est un peu la même chose qui me revient à l’esprit après avoir lu « Les funérailles de Luce » ! Je le dis dès maintenant : ce one-shot est une petite merveille ! Ok, il faudra tout de même aimer le dessin de Springer mais la bd regorge tellement de petits moments de tendresse et de finesse qu’il me semble difficile de ressortir indifférent de cette lecture. A travers les regards de Luce, une petite fille mignonne toute pleine et curieuse, et de son grand-père, le lecteur est invité de suivre le quotidien d’un petit village provincial dont les habitants cohabitent au rythme de la vie et de la… mort. Tiens, au fait, puisque le thème de la mort est le principal sujet des « Funérailles de Luce », sachiez que les discussions qui en découlent entre la jeune héroïne et son entourage ne versent jamais dans le tragique. De plus, les dialogues me sont apparus d’une justesse et d’une simplicité étonnantes ! Dans cette bd, j’ai également et hautement apprécié les séquences sans commentaire où le dessin expressif de Springer suffit à me procurer quelques frissons. J’ai eu également l’impression d’y découvrir des instants que j’ai réellement vécus surtout à la vue des planches se déroulant sur un marché. J’adore le dessin de Springer pour cet album (cet auteur réalise également Volunteer chez les éditions Delcourt d’un style complètement différent aux « Funérailles de Luce » !). J’aime fortement son trait épais (ou gras) et d’un aspect charbonneux qui me rappelle une autre bd dessinée par Rémi Mabesoone que j’ai appréciée : Achevé d'imprimer. « Les funérailles de Luce » m’est apparu comme un album émouvant qui ne me laissera pas un vague souvenir de sa lecture. En effet, le difficile thème de la mort y est abordé d’une façon tellement légère et juste qu’il me semble difficile de finir cette histoire sans méditer. Les personnages que ce soit la fille, le grand-père, l’autre vieux, etc… sont tous attachants. Au final, cet album est à découvrir absolument surtout si vous appréciez en plus le dessin de Springer !
Méridionn
Même si cette série est en suspens, même si un seul album est sorti, Meridionn vaut absolument le détour. Les auteurs ont imaginé un univers passionnant, des personnages charismatiques et mystérieux, une intrigue fantastico-politique intelligente et ambitieuse ainsi qu'un traitement graphique de très belle facture. Meridionn est à lire et à garder au chaud car un tel potentiel ne peut rester inexploité indéfiniment.
Les Légendaires
Une BD type médiévale fantastique super sympa, des dessins genre manga à l'européenne très colorés et quoiqu'un peu enfantins assez bien réalisés. Un scénar' classique, le bien contre le mal, une fois de plus....... mais la petite originalité réside dans le fait que le monde où évoluent les héros est un monde d'enfants. Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement à cause justement des héros, les adultes (persos principaux compris) se sont tous transformés en enfants suite à leur combat avec leur ennemi juré DARKHELL le sorcier qui voulait régner sur la terre..... depuis ils essaient de réparer leur erreur. Cette BD s'adresse plutôt à un jeune public mais certaines références, touches humoristiques et jeux de mot s'adressent aux adultes. En conclusion, je conseille cette BD parce qu'elle est bien faite et originale, elle permet de passer un bon moment et son prix est correct (- de 10 euros en moyenne) ce qui est un luxe en ces temps obscurs...
Les Funérailles de Luce
Après le fantastique, Trois ombres de Cyril Pedrosa (Delcourt) et le très réussi Les Petits Ruisseaux de Rabaté (Futuropolis) l'année dernière, Benoît Springer se saisit à son tour de la camarde avec "les funérailles de Luce". Cette fois Springer est seul aux commandes, pour ce livre qui parait chez Vents d'Ouest. Même si son dessin est assez éloigné de Volunteer, série faite en collaboration avec Sevestre, nous avions déjà pu constater les différents styles graphiques dont il est capable dans ce bouquin tout en noir et blanc intitulé 3 ardoises (Carabas). Springer aborde ici la mort, à travers les yeux d'une petite fille. Un thème certes peu porteur mais traité avec tact et intelligence. Mais il ne se limite pas à cela puisque l'amour, la vieillesse, la maladie ne sont pas absents de cet album. J'ai été assez bouleversé par l'histoire de ces personnages, Roger, Simon et tout ce petit monde rural. Il est des livres dont on oublie l'intrigue au bout de quelques jours, et d'autres, comme celui-ci, qui resteront dans votre mémoire. Un sujet difficile voire douloureux mais servi magistralement par un dessin de Benoît Springer au mieux de sa forme. A lire… et à méditer surtout car ces personnages nous les connaissons tous, nous les côtoyons tous (du fils pressé, au petit vieux seul, en passant par le grand-père attachant et la petite fille curieuse).
Horologiom
J’arrive un peu tard sur cette série mais ça été un vrai coup de cœur en effet. L’univers de F. Lebeault est un vrai plaisir pour les sens. Un monde à la fois poétique et mécanique, ce qui pourrait être antinomique, porté à son paroxysme. Une vision pointue des interactions politiques et religieuses de l’ultra socialisation d’une société engluée dans ses dogmes et ses paradoxes. L’architecture et les machines de Lebeault sont un régal pour l’esprit. On est dans le monde des jouets avec la férocité, et l’implacabilité de la vie en plus. Si je devais ajouter un petit bémol ce serait sur l’histoire qui traîne un peu en longueur mais quand ça marche on à un peu tendance à tirer sur les planches...