cette bd au découpage original en adéquation avec l'anarchie amenée par les chaos Riders menés par Ratko Jungic las de la décadence de l'univers utopique virtuel qu'il a crée via son IA nommée Cherry Red (représentée par la fille violée sur certaines planches) pour laquelle il porte une réelle affection.
On suit le récit de leurs aventures a postériori via une protagoniste de l'époque, Aminata Sari, qui assurait la sécurité sur ghostown city (la cité virtuelle) à l'époque des faits.
Vu la qualité du dessin et le temps qu'il faut pour réaliser des planches de cette qualité ça mérite le coup d’œil attentif.
Quant à savoir si la suite sortira un jour je ne sais pas et si quelqu'un avait des informations précises je suis preneur.
C'est une série époustouflante où le graphisme étonne à chaque planche. S'il est plus édulcoré dans le premier tome, il s'affine et s'autorise des excentricités au fur et à mesure des épisodes. Le point culminant se trouve dans "Guilio et le drôle de monde" qui représente une suite originale à "la Malédiction des Sept boules vertes". Le héros est un doux mélange de Johan et Pirlouit, avec un zeste de Tintin et l'intérêt réside, à mon avis, dans les rencontres avec des personnages hauts en couleur. Merci à l'auteur de nous sortir des sentiers battus.
J’ai eu un très grand plaisir à découvrir cette nouvelle série. C’est toujours un plaisir que de commencer une nouvelle saga qui nous accompagnera un peu plus loin. En effet j’avais quitté l’inde et ses secret avec « India Dream’s » avec beaucoup de regret. C’est avec le même élan que je repars Elisabeth l’héroïne de « Secrets : Samsara » une fille brillante, intelligente, humaniste et belle ! Voilà pour ce que l’histoire peut avoir d’incontournable … Une série à suite mais GIROUD sait nous en donner pour notre argent le scénario est complet et l’intrigue n’est pas inutilement coupée pour nous obliger à acheter le suivant.
J’achèterai le suivant parce que les dessins sont superbes dans leurs compositions et leurs couleurs, les expressions, les personnages, les décors tout est soigné et léché ! Alors je reviendrai à Samsara !
Le 19ème siècle dans le futur.
Un couple de jeune enquêteur aux prises avec des méchants sans compassion aux étranges pouvoirs ou secrets et l'étau se referme sur ce(s) drôle(s) de héro.
Des livres sans violence ostentatoire dans la veine des BD des années 60 avec un dessin lumineux et moderne.
Les scénarios nous tiennent en haleine jusqu'au bout de chaque tome bien malin qui devine la fin.
Alors oui je conseille à tous ces voyages entre Jules Verne et Sherlock Holmes ! et vivement le prochain.
Murena est un chef d'oeuvre et par conséquent incontournable.
Je connais cette BD (de nom) depuis quelques années mais l'an dernier je me suis décidé à la démarrer.
J'ai trouvé le premier volume assez difficile car il y a beaucoup de similitudes entre certains personnages.
Après quelques lectures ça a passé plutôt bien. Ensuite, j'ai enchaîné tous les volumes d'un seul coup.
L'intrigue est superbe, les dessins de plus en plus précis. Les couleurs collent vraiment bien à cette ambiance peplum. C'est également super documenté et assez fidèle à l'histoire de Néron. Les notes en fin de volume sont vraiment utiles.
Je prends du plaisir à chaque fois que je relis la série et j'attends avec impatience la parution du prochain volume.
Encore une fois bravo pour cette magnifique série.
J’ai découvert l’ordre impair grâce à Shane… et j’ai tout de suite été emballé par l’intrigue. Cette malédiction qui parcourt les siècles et semble répondre à un inévitable dénouement au cœur même de notre actualité ! Une petite similitude avec Le Décalogue !
Moi je conseille cette BD avec beaucoup de plaisir !
Pour une bonne surprise, en voici une excellente...
J’avais acheté ce manga pour avoir (vaguement) entendu parler de son adaptation animée. Et sur le seul écho de ce souvenir j’ai commandé Venus Versus Virus sans même m’intéresser à sa trame, sur la seule foi de son titre, qui me promettait un ouvrage plein de drôlerie. Et par la couverture attiré, qui me promettait de jolies filles, un soupçon de gothisme voire d’érotisme, et quelques combats.
Au fond, c’est bel et bien ce que j’ai découvert dans ce manga, mais absolument point ainsi que je l’attendais, moi qui croyais n’y découvrir que pure distraction.
Gothic lolita... C’est là l’illustration de couverture, qui figure Lucia, et c’est parfois le genre que prendra Sumiré, personnage apparemment falot, qui pourtant vole presque la vedette à Lucia. Gothic Lolita, en effet, car tel était le thème imposé par un magazine japonais.
Gothics lolitas... Après avoir refermé le premier tome de Venus Versus Virus, vous ne les verrez sûrement plus du même œil, usurpatrices d’un genre qu’elles ramènent à un aspect clownesque et totalement superficiel. Car, si ses monstres évoquent l’imaginaire japonais, c’est bel et bien le genre du gothisme littéraire qu’Atsushi Suzumi est parvenu à faire revivre dans ce titre, et à nous rappeler ce qu’il fut vraiment.
Certes, il le fait avec sa patte et son génie propre, dans un univers qui emprunte aux codes des genres du manga japonais. Ainsi de l’humour, qui semble un passage obligé dans nombre de manga. Mais il est ici plus fin qu’ailleurs. Et surtout il ne parvient guère à effacer l’aspect angoissant, poignant et effrayant de ce titre. Même l’ambiguïté de la relation qui unit Lucia et Sumiré renforce cette impression gothique, avec une Lucia qui évoque autant la protectrice que la prédatrice.
Tout cela, que ce soit dans cette relation où il est laissé au seul lecteur le soin de s’imaginer ce qu’il veut bien s’imaginer, ou dans la construction générale de l’histoire et des intrigues qui la composent, tout cela, donc, est mené de main de maître.
Main de maître qui se retrouve, logiquement, dans le dessin parfaitement maîtrisé des personnages (dont les yeux évoquent ceux des chats, ce qui rajoute à la sensation d’étrangeté qui sourd de ce titre), et dans celui des monstres, réellement glaçants ou effrayants.
Aussi, bien que le fantastique horrifique ne soit guère mon genre de prédilection, je ne peux que m’incliner devant la qualité de ce titre dont je n’attendais rien de tel. Une réussite qui ne saurait, j’en suis sûr, que se confirmer dans le second tome à venir.
Au sujet du tome 2 :
En concluant la chronique du premier tome, j’affirmais que le second tome, au vu des qualités du premier, ne pouvait être qu’excellent. J’aurais aussi pu parier, et j’aurais alors gagné mon pari (au moins avec moi-même). Excellent, le deuxième tome de Venus Versus Virus l’est en effet. J’aurais même tendance à penser que l’histoire se bonifie. L’aspect horrifique, limite gore, s’estompe en effet pour céder la place au suspense et au mystère. La relation trouble et ambiguë entre Sumiré et Lucia s’éclaircit quelque peu, mais pour porter de nouvelles interrogations sur la nature d’une Sumiré dont le personnage s’étoffe diablement, de même qu’apparaissent de nouveaux personnages qui apportent leurs propres lots de mystère. Mystères qui devraient être résolus dans les tomes à venir avec, je l’espère, autant que maestria qu’Atsushi Suzumi en a démontré dans ces deux premiers tomes.
Palais, c’est à la fois une heureuse, et une désagréable surprise.
Une heureuse, de par sa qualité même, à laquelle je ne m’attendais pas du tout. Une désagréable, parce que Gochawon, la collection manhwa de Soleil, a cessé d’exister. Résultat, les trois tomes actuellement parus en France risquent longtemps d’attendre leur suite, laquelle se monte déjà à seize tomes en Corée, à l’heure actuelle...
Des coups pareils, ce serait à se tourner vers le scantrad (traduction des planches scannées en Corée (ou au Japon, pour les mangas) par des équipes d’amateurs français, opérant sur le net), pour connaître la suite d’un manhwa dont on peut sérieusement se demander si elle verra le jour sous nos latitudes.
D’un autre côté, si Gochawon n’avait pas fermé ses portes, aurais-je découvert Palais ? Parce que, honnêtement, si les trois premiers tomes n’avaient pas été bradés à 15 euros le lot, il est fort possible que j’ignorasse encore que Palais fut si bon. Il faut dire que, jusqu’à l’instant même d’ouvrir ce manhwa, j’étais persuadé qu’il s’agissait d’une énième histoire de fantasy ou pseudo-fantasy, voyant une jeune roturière être promise au roi dans un quelconque royaume d’opérette plus ou moins vaguement inspiré des contes chinois. Étant informé que la Corée est une république, je n’imaginais bien sûr pas une seule seconde que ce manhwa put se dérouler « de nos jours ». Enfin, « de nos jours... parallèles ».
Découvrant cette caractéristique avec les premières pages du manhwa, j’ai été certes intrigué (« tiens une idée assez intéressante, qui change de l’ordinaire, et limite casse-gueule : comment va-t-elle traiter cela ? »), en même temps que j’étais alarmé (« ouh la la, je crains le pire du pire... »). Le pire, j’ai d’ailleurs pensé le voir survenir lorsqu’il m’a semblé que cette histoire s’orientait façon « Lady Di en Corée », Lady Di s’appelant là-bas Shin Chae-Gyeong. Sauf que, non. En vérité, Park So-Hee réussit un excellent manhwa, réaliste malgré les passages comiques et SD, nous faisant partager les doutes et les angoisses de son héroïne, les lourdeurs protocolaires d’une monarchie qui aurait sans doute trouvé Louis XIV et son étiquette un peu rustre et libertine... Le tout avec quelques moments d’humour, de légèreté, qui n’empêchent cependant l’histoire, de par sa nature, de baigner dans une atmosphère aussi pesante que la cour est guindée, l’ensemble formant, néanmoins, une histoire assez captivante.
Et au final, donc, l’envie de pousser un cri de détresse : mais pourquoi diable Soleil a-t-il cessé Gochawon ? Et, ô dieux de l’olympe, se trouvera-t-il un éditeur pour reprendre Palais ? (S’iou plaît... S’iou plaît...)
L’histoire ayant donc reçu son lot de fleurs tressées et de louanges, un petit mot sur le dessin, qui, typique du sunjung (shojo coréen), m’aurait presque autant rebuté que l’histoire m’a passionné. Déjà que je n’aime pas le dessin shojo « typique » (silhouettes longilignes, gars efféminés), là, le sunjung typique... Je dois avouer avoir eu du mal avec ces visages d’un triangulisme étrange, ces lèvres presque adipeuses, ces regards presque toujours sombres (on a l’impression que les gars ont constamment du rimmel). Mais si cela m’a gêné, le dessin ne m’a pas empêché d’apprécier l’histoire, pas plus qu’il ne m’empêcherait d’acheter la suite, et au prix fort... *ceci était un message subliminal à un éditeur généreux et audacieux qui voudrait bien passer par là, merci d’avance...* *y’a pas quelqu’un qui voudrait bien me prêter quelques centaines de milliers d’euros pour racheter les droits, lancer la production, etc. ?* *hein, dites ?*
Enfin, votre information ne serait pas complète si je ne vous signalais que Palais fut adapté en drama (série télévisée avec des acteurs) en Corée, sous le nom de Goong (qui ne signifie autre que « palais » en coréen). Lequel drama fut un carton d’audience, suite à quoi le Korean Times conclut : « sortir des sentiers battus peut se révéler payant » (ceci était un nouveau message subliminal...).
Bref, cette série étant arrêtée, je ne saurais théoriquement en conseiller l’achat, mais en même temps, au prix où elle est, si vous pouvez encore dégotter un pack bradé...
« Les funérailles de Luce » raconte l'histoire d'une petite fille qui passe quelques unes de ses journées avec son Papi, à la campagne. Elle y rencontre les ami(e)s de son grand-père, les joies d'aller vendre avec lui ses légumes au marché du village, mais aussi un homme nu grand et maigre qui tient par la main une petite fille dont le corps est recouvert d'un linceul et qui porte une petite boîte. Ce couple incongru, c'est la mort, qui va là où les âmes sont à prendre. Et Luce les voit tous deux, et va y être confrontée indirectement.
C'est une histoire simple, comme il s'en passe tous les jours, avec ses joies, ses peines. L'histoire d'une petite fille de 5 ou 6 ans et qui découvre ce que mourir veut dire.
Le dessin en noir et blanc paraît brouillon au feuilletage, mais se révèle particulièrement maîtrisé, et au final très beau. L'expressivité des protagonistes est de plus, exemplaire.
Un ouvrage de 80 pages absolument magnifique, comme il en sort très très peu chaque année.
Un album que j'aimerais voir couvert d'une foultitude de récompenses.
Note : 4,5/5 + coup de coeur.
Superbe !!!!
Trois tomes dévorés pour ne pas dire savourés.
Difficile de définir cette série qui mélange les styles, mais qui met en avant deux personnages atypiques et si humains. Cette amitié nous entraîne dans des périples hauts en couleurs : l'ensemble du scénario peut paraître brouillon, pourtant tout se tient et nous fournit un concentré de plaisir.
Le dessin est impressionnant, un vrai régal pour les yeux.
Petit spoiler : Etonnant parallèle entre le nom du dessinateur de "Carême" et celui du livre Leviathan dans la BD ;-)
Il y a tant de choses à voir et à interpréter dans cette série, que je me délecte déjà à l'idée des prochaines lectures.
J'hésitais entre 4 et 5 pour la note et je me suis décidé à donner un petit coup de main à cette série méconnue en lui mettant le 5, qui lui permettra une entrée dans les immanquables.
Je me posais une question quant au nom de la capitale : "Lanmeurbourg" : ça ne s'invente pas, et près de chez moi il y a une commune qui s'appelle Lanmeur. Je me dis qu'il doit y avoir un lien.... D'ailleurs, il semble y avoir un peu d'autobiographie de la part de Bec, il est difficile de faire la part des choses entre la fiction et le reste.
Rq : cette série sortira certainement de l'anonymat avec la sortie du futur projet de ce binôme d'auteurs : "Deus" programmé cette année chez Soleil.
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Ultima Parano
cette bd au découpage original en adéquation avec l'anarchie amenée par les chaos Riders menés par Ratko Jungic las de la décadence de l'univers utopique virtuel qu'il a crée via son IA nommée Cherry Red (représentée par la fille violée sur certaines planches) pour laquelle il porte une réelle affection. On suit le récit de leurs aventures a postériori via une protagoniste de l'époque, Aminata Sari, qui assurait la sécurité sur ghostown city (la cité virtuelle) à l'époque des faits. Vu la qualité du dessin et le temps qu'il faut pour réaliser des planches de cette qualité ça mérite le coup d’œil attentif. Quant à savoir si la suite sortira un jour je ne sais pas et si quelqu'un avait des informations précises je suis preneur.
La Malédiction des sept boules vertes
C'est une série époustouflante où le graphisme étonne à chaque planche. S'il est plus édulcoré dans le premier tome, il s'affine et s'autorise des excentricités au fur et à mesure des épisodes. Le point culminant se trouve dans "Guilio et le drôle de monde" qui représente une suite originale à "la Malédiction des Sept boules vertes". Le héros est un doux mélange de Johan et Pirlouit, avec un zeste de Tintin et l'intérêt réside, à mon avis, dans les rencontres avec des personnages hauts en couleur. Merci à l'auteur de nous sortir des sentiers battus.
Secrets - Samsara
J’ai eu un très grand plaisir à découvrir cette nouvelle série. C’est toujours un plaisir que de commencer une nouvelle saga qui nous accompagnera un peu plus loin. En effet j’avais quitté l’inde et ses secret avec « India Dream’s » avec beaucoup de regret. C’est avec le même élan que je repars Elisabeth l’héroïne de « Secrets : Samsara » une fille brillante, intelligente, humaniste et belle ! Voilà pour ce que l’histoire peut avoir d’incontournable … Une série à suite mais GIROUD sait nous en donner pour notre argent le scénario est complet et l’intrigue n’est pas inutilement coupée pour nous obliger à acheter le suivant. J’achèterai le suivant parce que les dessins sont superbes dans leurs compositions et leurs couleurs, les expressions, les personnages, les décors tout est soigné et léché ! Alors je reviendrai à Samsara !
Les Arcanes du Midi-minuit
Le 19ème siècle dans le futur. Un couple de jeune enquêteur aux prises avec des méchants sans compassion aux étranges pouvoirs ou secrets et l'étau se referme sur ce(s) drôle(s) de héro. Des livres sans violence ostentatoire dans la veine des BD des années 60 avec un dessin lumineux et moderne. Les scénarios nous tiennent en haleine jusqu'au bout de chaque tome bien malin qui devine la fin. Alors oui je conseille à tous ces voyages entre Jules Verne et Sherlock Holmes ! et vivement le prochain.
Murena
Murena est un chef d'oeuvre et par conséquent incontournable. Je connais cette BD (de nom) depuis quelques années mais l'an dernier je me suis décidé à la démarrer. J'ai trouvé le premier volume assez difficile car il y a beaucoup de similitudes entre certains personnages. Après quelques lectures ça a passé plutôt bien. Ensuite, j'ai enchaîné tous les volumes d'un seul coup. L'intrigue est superbe, les dessins de plus en plus précis. Les couleurs collent vraiment bien à cette ambiance peplum. C'est également super documenté et assez fidèle à l'histoire de Néron. Les notes en fin de volume sont vraiment utiles. Je prends du plaisir à chaque fois que je relis la série et j'attends avec impatience la parution du prochain volume. Encore une fois bravo pour cette magnifique série.
L'Ordre impair
J’ai découvert l’ordre impair grâce à Shane… et j’ai tout de suite été emballé par l’intrigue. Cette malédiction qui parcourt les siècles et semble répondre à un inévitable dénouement au cœur même de notre actualité ! Une petite similitude avec Le Décalogue ! Moi je conseille cette BD avec beaucoup de plaisir !
Venus Versus Virus
Pour une bonne surprise, en voici une excellente... J’avais acheté ce manga pour avoir (vaguement) entendu parler de son adaptation animée. Et sur le seul écho de ce souvenir j’ai commandé Venus Versus Virus sans même m’intéresser à sa trame, sur la seule foi de son titre, qui me promettait un ouvrage plein de drôlerie. Et par la couverture attiré, qui me promettait de jolies filles, un soupçon de gothisme voire d’érotisme, et quelques combats. Au fond, c’est bel et bien ce que j’ai découvert dans ce manga, mais absolument point ainsi que je l’attendais, moi qui croyais n’y découvrir que pure distraction. Gothic lolita... C’est là l’illustration de couverture, qui figure Lucia, et c’est parfois le genre que prendra Sumiré, personnage apparemment falot, qui pourtant vole presque la vedette à Lucia. Gothic Lolita, en effet, car tel était le thème imposé par un magazine japonais. Gothics lolitas... Après avoir refermé le premier tome de Venus Versus Virus, vous ne les verrez sûrement plus du même œil, usurpatrices d’un genre qu’elles ramènent à un aspect clownesque et totalement superficiel. Car, si ses monstres évoquent l’imaginaire japonais, c’est bel et bien le genre du gothisme littéraire qu’Atsushi Suzumi est parvenu à faire revivre dans ce titre, et à nous rappeler ce qu’il fut vraiment. Certes, il le fait avec sa patte et son génie propre, dans un univers qui emprunte aux codes des genres du manga japonais. Ainsi de l’humour, qui semble un passage obligé dans nombre de manga. Mais il est ici plus fin qu’ailleurs. Et surtout il ne parvient guère à effacer l’aspect angoissant, poignant et effrayant de ce titre. Même l’ambiguïté de la relation qui unit Lucia et Sumiré renforce cette impression gothique, avec une Lucia qui évoque autant la protectrice que la prédatrice. Tout cela, que ce soit dans cette relation où il est laissé au seul lecteur le soin de s’imaginer ce qu’il veut bien s’imaginer, ou dans la construction générale de l’histoire et des intrigues qui la composent, tout cela, donc, est mené de main de maître. Main de maître qui se retrouve, logiquement, dans le dessin parfaitement maîtrisé des personnages (dont les yeux évoquent ceux des chats, ce qui rajoute à la sensation d’étrangeté qui sourd de ce titre), et dans celui des monstres, réellement glaçants ou effrayants. Aussi, bien que le fantastique horrifique ne soit guère mon genre de prédilection, je ne peux que m’incliner devant la qualité de ce titre dont je n’attendais rien de tel. Une réussite qui ne saurait, j’en suis sûr, que se confirmer dans le second tome à venir. Au sujet du tome 2 : En concluant la chronique du premier tome, j’affirmais que le second tome, au vu des qualités du premier, ne pouvait être qu’excellent. J’aurais aussi pu parier, et j’aurais alors gagné mon pari (au moins avec moi-même). Excellent, le deuxième tome de Venus Versus Virus l’est en effet. J’aurais même tendance à penser que l’histoire se bonifie. L’aspect horrifique, limite gore, s’estompe en effet pour céder la place au suspense et au mystère. La relation trouble et ambiguë entre Sumiré et Lucia s’éclaircit quelque peu, mais pour porter de nouvelles interrogations sur la nature d’une Sumiré dont le personnage s’étoffe diablement, de même qu’apparaissent de nouveaux personnages qui apportent leurs propres lots de mystère. Mystères qui devraient être résolus dans les tomes à venir avec, je l’espère, autant que maestria qu’Atsushi Suzumi en a démontré dans ces deux premiers tomes.
Palais
Palais, c’est à la fois une heureuse, et une désagréable surprise. Une heureuse, de par sa qualité même, à laquelle je ne m’attendais pas du tout. Une désagréable, parce que Gochawon, la collection manhwa de Soleil, a cessé d’exister. Résultat, les trois tomes actuellement parus en France risquent longtemps d’attendre leur suite, laquelle se monte déjà à seize tomes en Corée, à l’heure actuelle... Des coups pareils, ce serait à se tourner vers le scantrad (traduction des planches scannées en Corée (ou au Japon, pour les mangas) par des équipes d’amateurs français, opérant sur le net), pour connaître la suite d’un manhwa dont on peut sérieusement se demander si elle verra le jour sous nos latitudes. D’un autre côté, si Gochawon n’avait pas fermé ses portes, aurais-je découvert Palais ? Parce que, honnêtement, si les trois premiers tomes n’avaient pas été bradés à 15 euros le lot, il est fort possible que j’ignorasse encore que Palais fut si bon. Il faut dire que, jusqu’à l’instant même d’ouvrir ce manhwa, j’étais persuadé qu’il s’agissait d’une énième histoire de fantasy ou pseudo-fantasy, voyant une jeune roturière être promise au roi dans un quelconque royaume d’opérette plus ou moins vaguement inspiré des contes chinois. Étant informé que la Corée est une république, je n’imaginais bien sûr pas une seule seconde que ce manhwa put se dérouler « de nos jours ». Enfin, « de nos jours... parallèles ». Découvrant cette caractéristique avec les premières pages du manhwa, j’ai été certes intrigué (« tiens une idée assez intéressante, qui change de l’ordinaire, et limite casse-gueule : comment va-t-elle traiter cela ? »), en même temps que j’étais alarmé (« ouh la la, je crains le pire du pire... »). Le pire, j’ai d’ailleurs pensé le voir survenir lorsqu’il m’a semblé que cette histoire s’orientait façon « Lady Di en Corée », Lady Di s’appelant là-bas Shin Chae-Gyeong. Sauf que, non. En vérité, Park So-Hee réussit un excellent manhwa, réaliste malgré les passages comiques et SD, nous faisant partager les doutes et les angoisses de son héroïne, les lourdeurs protocolaires d’une monarchie qui aurait sans doute trouvé Louis XIV et son étiquette un peu rustre et libertine... Le tout avec quelques moments d’humour, de légèreté, qui n’empêchent cependant l’histoire, de par sa nature, de baigner dans une atmosphère aussi pesante que la cour est guindée, l’ensemble formant, néanmoins, une histoire assez captivante. Et au final, donc, l’envie de pousser un cri de détresse : mais pourquoi diable Soleil a-t-il cessé Gochawon ? Et, ô dieux de l’olympe, se trouvera-t-il un éditeur pour reprendre Palais ? (S’iou plaît... S’iou plaît...) L’histoire ayant donc reçu son lot de fleurs tressées et de louanges, un petit mot sur le dessin, qui, typique du sunjung (shojo coréen), m’aurait presque autant rebuté que l’histoire m’a passionné. Déjà que je n’aime pas le dessin shojo « typique » (silhouettes longilignes, gars efféminés), là, le sunjung typique... Je dois avouer avoir eu du mal avec ces visages d’un triangulisme étrange, ces lèvres presque adipeuses, ces regards presque toujours sombres (on a l’impression que les gars ont constamment du rimmel). Mais si cela m’a gêné, le dessin ne m’a pas empêché d’apprécier l’histoire, pas plus qu’il ne m’empêcherait d’acheter la suite, et au prix fort... *ceci était un message subliminal à un éditeur généreux et audacieux qui voudrait bien passer par là, merci d’avance...* *y’a pas quelqu’un qui voudrait bien me prêter quelques centaines de milliers d’euros pour racheter les droits, lancer la production, etc. ?* *hein, dites ?* Enfin, votre information ne serait pas complète si je ne vous signalais que Palais fut adapté en drama (série télévisée avec des acteurs) en Corée, sous le nom de Goong (qui ne signifie autre que « palais » en coréen). Lequel drama fut un carton d’audience, suite à quoi le Korean Times conclut : « sortir des sentiers battus peut se révéler payant » (ceci était un nouveau message subliminal...). Bref, cette série étant arrêtée, je ne saurais théoriquement en conseiller l’achat, mais en même temps, au prix où elle est, si vous pouvez encore dégotter un pack bradé...
Les Funérailles de Luce
« Les funérailles de Luce » raconte l'histoire d'une petite fille qui passe quelques unes de ses journées avec son Papi, à la campagne. Elle y rencontre les ami(e)s de son grand-père, les joies d'aller vendre avec lui ses légumes au marché du village, mais aussi un homme nu grand et maigre qui tient par la main une petite fille dont le corps est recouvert d'un linceul et qui porte une petite boîte. Ce couple incongru, c'est la mort, qui va là où les âmes sont à prendre. Et Luce les voit tous deux, et va y être confrontée indirectement. C'est une histoire simple, comme il s'en passe tous les jours, avec ses joies, ses peines. L'histoire d'une petite fille de 5 ou 6 ans et qui découvre ce que mourir veut dire. Le dessin en noir et blanc paraît brouillon au feuilletage, mais se révèle particulièrement maîtrisé, et au final très beau. L'expressivité des protagonistes est de plus, exemplaire. Un ouvrage de 80 pages absolument magnifique, comme il en sort très très peu chaque année. Un album que j'aimerais voir couvert d'une foultitude de récompenses. Note : 4,5/5 + coup de coeur.
Carême
Superbe !!!! Trois tomes dévorés pour ne pas dire savourés. Difficile de définir cette série qui mélange les styles, mais qui met en avant deux personnages atypiques et si humains. Cette amitié nous entraîne dans des périples hauts en couleurs : l'ensemble du scénario peut paraître brouillon, pourtant tout se tient et nous fournit un concentré de plaisir. Le dessin est impressionnant, un vrai régal pour les yeux. Petit spoiler : Etonnant parallèle entre le nom du dessinateur de "Carême" et celui du livre Leviathan dans la BD ;-) Il y a tant de choses à voir et à interpréter dans cette série, que je me délecte déjà à l'idée des prochaines lectures. J'hésitais entre 4 et 5 pour la note et je me suis décidé à donner un petit coup de main à cette série méconnue en lui mettant le 5, qui lui permettra une entrée dans les immanquables. Je me posais une question quant au nom de la capitale : "Lanmeurbourg" : ça ne s'invente pas, et près de chez moi il y a une commune qui s'appelle Lanmeur. Je me dis qu'il doit y avoir un lien.... D'ailleurs, il semble y avoir un peu d'autobiographie de la part de Bec, il est difficile de faire la part des choses entre la fiction et le reste. Rq : cette série sortira certainement de l'anonymat avec la sortie du futur projet de ce binôme d'auteurs : "Deus" programmé cette année chez Soleil.