"Le grand Mort", voyage parmi le petit peuple de Bretagne...
Loisel et Mallié nous livrent une histoire purement fantastique, où une jeune étudiante au caractère bien trempé (Pour être plus clair : une chieuse), se retrouve bien malgré elle, après un concours de circonstances, embarquée dans une dimension parallèle, celle du petit peuple. Rien de révolutionnaire mais un récit fluide avec une narration bien orchestrée et de bons dialogues. Ce premier tome est introductif, et on ne sait pas encore vraiment ce qui attend nos héros car leur mission reste assez floue mais la suite promet d’être intéressante, tout du moins, je l’espère, tout en étant confiant.
En feuilletant cet album, j’ai d’abord cru que c’était Loisel aux pinceaux mais en lisant la répartition des tâches sur la page de garde, je me suis rendu compte que c’était en fait Mallié. Tout ça pour dire que les styles sont très proches et que c’est forcément et logiquement très beau. En y regardant de plus près je trouve que son trait fin pour les visages des personnages est plus soigné, léché et épuré que celui de son illustre confrère mais moins nerveux, en revanche pour ce qui est des magnifiques paysages verdoyants, on se croirait vraiment dans La Quête de l'Oiseau du Temps ou encore dans le pays imaginaire de Peter Pan.
Rien à redire sur les couleurs de Lapierre, de l’excellent travail, pas d’esbroufe c’est juste pile dans le ton. Bravo. Comme le prouve: Magasin général, Avant la quête et maintenant Le grand mort, je crois bien que Loisel s’est trouvé un coloriste de qualité qu’il ne compte pas lâcher comme ça.
La couverture, tout de rouge vêtue, est très jolie. Elle accroche bien le regard sur les étals.
Sans l’avis de l’ami Hervé, il est certain que je serais complètement passé à côté de « De Gaulle à la plage ». Pour moi, les bd qui mettent en scène des personnages célèbres, la plupart du temps, ça me gave ! Mais là, avec un auteur aussi connu que Jean-Yves Ferri (qui est le scénariste du Retour à la terre avec Manu Larcenet au dessin) et un dessin qui, à première vue, est éloigné de la mise en couleurs flashies des autres bds de ce genre, tous les ingrédients étaient réunis pour que je passe un excellent moment de lecture.
Et je ne fus pas du tout déçu par cette bd ! Dès les premières pages parcourues, j’avais déjà le sourire aux lèvres ! Je me suis même surpris à m’éclater plusieurs fois devant les péripéties de De Gaulle qui passe ses vacances à la plage !
L’album se présente sous forme de strips humoristiques en demi-pages. Les gags sont très variés, à aucun moment, je n’ai ressenti de la lassitude à les lire. Je salue très fort Jean-Yves Ferri qui n’a jamais – à mon avis – ridiculisé le général De Gaulle, pourtant la tentation de le faire était très forte ! (il suffit de constater la prolifération des bd sur le personnage de Sarkozy pour en juger, que cela soit justifié ou non).
J’ai fortement adoré les séquences avec Winston Churchill : un vrai régal sur la confrontation amicale et humoristique entre ces deux hommes qui ont beaucoup marqué l’histoire de leur pays ! Et puis, les passages où le lecteur peut apercevoir Charles De Gaulle éduquer son fils sont tordants eux aussi !
J’ai aimé aussi, dans cette bd, le dessin de Jean-Yves Ferri qui est à la fois fort expressif et simple. La mise en couleurs est magnifique, elle retransmet bien les ambiances et les tons employés sont très agréables à l’œil (au moins, le lissage des couleurs par informatique est banni et c’est tant mieux !).
« De Gaulle à la plage » est exactement le genre de bd humoristique que j’apprécie : Jean-Yves Ferri emploie un comique qui évite les blagues salaces sur le physique des personnages, il n’utilise aucun mot vulgaire, les farces se basant sur le pipi-caca sont elles aussi mises au placard. Bref, que du bonheur pour moi !
D’autres tomes mettant en scène Charles De Gaulle sont prévus : je m’en réjouis d’avance surtout si ceux-ci sont au même niveau que ce premier album ! « De Gaulle à la plage » est mon coup de cœur pour cette fin d’année !
Note approximative : 3.5/5
Trop bon, Trolls de Troy, c’est bien, même si c’est une série dérivée de Lanfeust De Troy.
Les scénarios pas toujours très bons, moins bien que Lanfeust de Troy, mais comme le reste est top. Le dessin est très beau, même si certaines cases laissent à désirer. Les couleurs très bonnes. Il y a plein d’humour, souvent à se plier, des fois un peu lourd quand même. Les personnages sont attachants (même si les deux petits me font un peu ch*er). Arleston arrive à faire un bon mélange de fantasy, d'aventure, d'action, et de scènes gores.
On dit que cette bd marche sur la vague médiatique de Lanfeust, mais c’est une bd à lire tout de suite. En deux mots, c’est trop bien.
10 Décembre 2006 :
J’avise mon avis après lecture du tome 8 « Rock’n Troll Attitude », ma note pour cette album :
2/5 (Bof, sans plus)
Je n’ai pas du tout aimé l’histoire, et les gags restent très moyens, c’est dommage car ça fait baissé ma moyenne.
12 Septembre 2007 :
Le tome 9 est moins bon que la plupart de la série, le scénario est bof et on n'arrive pas à lire quand c'est les personnages du Darshan qui parle. Faut que la série arrête là, c'était pourtant bien au début :( (en plus les trolls du darshan sont vraiment nuls comparés à quand on les avait vus dans Lanfeust).
2.5/5
10 Décembre 2007 après lecture du tome 10 :
Bon donc c'est la suite du t.9, le t.10 rattrape un peu le t.9 : il est pas trop mal, même si le scénario est plutôt moyen et le dessin confus (surtout dans les scènes de combats)...
Et ça ma fait penser un peu a Astérix (et pas que dans ce tome, quand j'y repense tous les tomes étaient comme ça) : Trolls=Gaulois, humains=romains... Je pense que maintenant la série DOIT s'arrêter; mais comme le succès commercial est la, ça m'étonnerait :(...
3/5
Il est toujours difficile de parler du plaisir de lecture lorsque vous lisez un ouvrage sur un sujet sensible, voire douloureux. Penchons-nous donc sur ce collectif qui semble être passé inaperçu lors de sa sortie.
Les sans-papiers sont des centaines de milliers en France. Un grand nombre d’entre eux travaillent, vont à l’école, respectent les lois de la République. Mais ils sont sans-papiers, ce qui en fait des pestiférés que l’on veut expulser à tout prix. D’autres n’arrivent même pas dans le pays où ils souhaiteraient se rendre.
Ce sont leurs témoignages qu’une douzaine d’auteurs ont tenté de retranscrire ici. La cruauté, les privations, le silence, la mort parfois sont admirablement rendus par des auteurs très différents, mais tous mobilisés. Alfred, bien sûr, mais aussi des auteurs comme Mattotti (avec une force graphique incroyable), Kokor, Frédérik Peeters, Cyril Pedrosa, Gipi, les frères Jouvray… Et la découverte de Pierre Place, que je ne connaissais pas, et qui me semble à suivre. Il ne faut pas s’attendre à des scènes choc dans ces récits, juste de l’authenticité, une vision de la noirceur de l’âme humaine qui ne doit pas être oubliée.
Un ouvrage fort, dont le sujet nous concerne tous.
Deux adolescents, un garçon et une fille, sont les descendants de familles rivales en pâtisserie et vont bien sûr finir par tomber amoureux l'un de l'autre. Même si j'ai deviné facilement le genre de romance, j'ai bien aimé le manga. Peut-être parce qu'Adachi, même s'il remplit ses mangas de clichés, arrive à nous captiver avec des histoires simples et des personnages attachants.
Le dessin est très bien. Adachi réussit à montrer ce que ressentent les personnages juste en dessinant leurs visages. Dès le début, on rentre facilement dans le scénario et on veut connaître la suite. Le sport utilisé pour ce manga, la natation, est un peu mis à l'écart dans quelques tomes, je trouve (comme le tome 2).
Mise à Jour du 2 novembre 2008
J'ai relu toute la série et je l'adore de plus en plus. Ma note passe donc à 5/5. Dommage que la fin soit un peu nul.
Une BD criante de vérité.
J'ai lu les 2 tomes.
Les histoires imaginaires des 3 personnages principaux croisent des faits réels.
Nos 3 personnages pourraient très bien exister, leurs histoires ressemblent à celles de tibétains bien réels.
Pour qui suis allé au Tibet, cette BD dépeint la réalité.
Et pour ne rien gâcher, en plus d’être instructive, l’histoire est bien menée.
Bravo aux artistes et à l’association « Lions des neiges » qui produit la BD.
Moi je suis pas d'accord avec vous je trouve ce manga très bien c'est vrai qu'il est pas très original mais on s'attache vite au personnage et j'aime bien l'histoire.
PS : je suis impatiente de voir qui il va choisir !!
C'est avec un grand plaisir que je fais découvrir cette Bd : Caligari ! De par son format, (à l'italienne), de par son type de narration ainsi que par sa mise en couleur cette Bd se démarque franchement du lot.
L'histoire tout d'abord nous entraîne à la poursuite d'un serial killer, une sorte de Jack l'éventreur et de docteur Mabuse. Au début du 20ème siècle, un jeune homme va tenter, aidé de ses amis, d'arrêter cet être malfaisant qui terrorise la ville en tuant à plusieurs reprises des personnes de toutes origines sociales. Mal lui en prendra car il y perdra beaucoup (ses amis et sa raison).
Dit comme cela ce scénario n'a rien d'exceptionnel mais c'est surtout la mise en forme du récit qui rend ce livre jubilatoire. En effet, au début de chaque page, une petite case fait la transition entre la page précédente et le contenu à venir. C'est ainsi que l'on découvre l'histoire faite d'une succession de petits chapitres. Un hommage aux feuilletons des quotidiens des années 30/40, très difficile à réaliser. Car il faut à la fois résumer la page précédente, présenter la nouvelle et tout cela sans dévoiler le coeur de la page pour garder le lecteur captif. Et ici l'exercice de style est à mon avis réussi avec brio.
Le graphisme est aussi très intéressant entre gris clair et gris foncé ; la couleur de l'album nous permet encore plus de nous plonger dans l'atmosphère angoissante de ce thriller à la française. Les cases (pas plus de 6 ou 7 à chaque 1/2 page, format à l'italienne je vous le rappelle) alternent plan large ou gros plan au bon moment pour là encore intensifier soit le profil psychologique de chaque personnage soit l'action de la page toute entière. Nous sommes ici à la limite du story board.
Cette adaptation graphique du roman "les cahiers du docteur Caligari" mériterait largement une adaptation cinématographique en respectant les même codes bien sûr (noir et blanc, succession de petit chapitres) tant elle nous captive et nous ravit.
NdM : L'album est en fait une adaptation du film de Robert Wiene "Le cabinet du Dr Caligari", ainsi que précisé sur la page de titre de l'album.
C'est en fait une sorte d'"anti" Tanatos (que j'ai d'ailleurs aussi bien aimé), tant au niveau formel que scénaristique. Pas de grandes cases flamboyantes, pas de couleurs, pas de grands moyens pour les personnages (le tueur n'utilise pas de super machine infernale, le héros est un simple quidam et pas un policier aguerri) et pourtant la magie est là. Comme quoi tout est possible dans la Bd ! Alors bonne lecture de ce petit bijou de chez Akileos qui sort de plus en plus de Bd intéressantes et hors normes.
Je trouve cette série excellente car on se marre bien, les personnages sont tous très attachants.
Ce manga traite de la violence urbaine en décrivant le quotidien d'une bande de "gentils" voyous de 16 ans, sur fond humoristique, enfin pas toujours.
On voit au fil des tomes une bonne évolution des personnages de la bande avec parfois une total éclipse des 2 héros, ce qui n'enlève rien au charme de ce manga.
La petite critique selon moi, du tome 10 au Tome 20 il y a un peu trop de baston, mais cela n'annihile pas le fait que c'est une très bonne série.
Une chose plaisante c'est que la vie du héro principal fait l'objet d'une autre série de manga (GTO) et ça c'est bien sympa.
Univers fantastique, univers héroïque univers réaliste. On ne sait pas trop finalement ce qui se passe, où ça se passe quand ça se passe et même si ça se passe vraiment, mais telle est l’œuvre de Boucq.
Dans cet album l’histoire est très « magique ». Loups garous, homme à mains de fer, magie et voyages dans le temps, le lecteur peut facilement être perdu entre perception du personnage et personnage. Alors on peut être scandalisé par un pervers qui après avoir eu la mère la quitte pour sa fille, mais finalement est-ce le sujet ?
J’y vois plutôt une réflexion sur le temps, l’amour et les apparences au sein de la société. Sous cet angle cet album est une merveille.
Le scénario est parfois un peu prévisible et le dessin toujours aussi particulier pour du Boucq, mais l’ensemble s’harmonise bien. Cependant il me semble que c’est avec le temps que l’on ressent la richesse de cet ouvrage et que ce n’est qu’à la 4ème lecture qu’on commence à en saisir toutes les subtilités ce qui rend donc difficile d’accès cet album magique. Alors que certains personnages paraissent superficiels ou trop clichés, hop ils se dérobent et font apparaître une profondeur déroutante.
Au final, relisez tranquillement cet album vous verrez qu’il s’y cache une belle profondeur.
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Le Grand Mort
"Le grand Mort", voyage parmi le petit peuple de Bretagne... Loisel et Mallié nous livrent une histoire purement fantastique, où une jeune étudiante au caractère bien trempé (Pour être plus clair : une chieuse), se retrouve bien malgré elle, après un concours de circonstances, embarquée dans une dimension parallèle, celle du petit peuple. Rien de révolutionnaire mais un récit fluide avec une narration bien orchestrée et de bons dialogues. Ce premier tome est introductif, et on ne sait pas encore vraiment ce qui attend nos héros car leur mission reste assez floue mais la suite promet d’être intéressante, tout du moins, je l’espère, tout en étant confiant. En feuilletant cet album, j’ai d’abord cru que c’était Loisel aux pinceaux mais en lisant la répartition des tâches sur la page de garde, je me suis rendu compte que c’était en fait Mallié. Tout ça pour dire que les styles sont très proches et que c’est forcément et logiquement très beau. En y regardant de plus près je trouve que son trait fin pour les visages des personnages est plus soigné, léché et épuré que celui de son illustre confrère mais moins nerveux, en revanche pour ce qui est des magnifiques paysages verdoyants, on se croirait vraiment dans La Quête de l'Oiseau du Temps ou encore dans le pays imaginaire de Peter Pan. Rien à redire sur les couleurs de Lapierre, de l’excellent travail, pas d’esbroufe c’est juste pile dans le ton. Bravo. Comme le prouve: Magasin général, Avant la quête et maintenant Le grand mort, je crois bien que Loisel s’est trouvé un coloriste de qualité qu’il ne compte pas lâcher comme ça. La couverture, tout de rouge vêtue, est très jolie. Elle accroche bien le regard sur les étals.
De Gaulle à la plage
Sans l’avis de l’ami Hervé, il est certain que je serais complètement passé à côté de « De Gaulle à la plage ». Pour moi, les bd qui mettent en scène des personnages célèbres, la plupart du temps, ça me gave ! Mais là, avec un auteur aussi connu que Jean-Yves Ferri (qui est le scénariste du Retour à la terre avec Manu Larcenet au dessin) et un dessin qui, à première vue, est éloigné de la mise en couleurs flashies des autres bds de ce genre, tous les ingrédients étaient réunis pour que je passe un excellent moment de lecture. Et je ne fus pas du tout déçu par cette bd ! Dès les premières pages parcourues, j’avais déjà le sourire aux lèvres ! Je me suis même surpris à m’éclater plusieurs fois devant les péripéties de De Gaulle qui passe ses vacances à la plage ! L’album se présente sous forme de strips humoristiques en demi-pages. Les gags sont très variés, à aucun moment, je n’ai ressenti de la lassitude à les lire. Je salue très fort Jean-Yves Ferri qui n’a jamais – à mon avis – ridiculisé le général De Gaulle, pourtant la tentation de le faire était très forte ! (il suffit de constater la prolifération des bd sur le personnage de Sarkozy pour en juger, que cela soit justifié ou non). J’ai fortement adoré les séquences avec Winston Churchill : un vrai régal sur la confrontation amicale et humoristique entre ces deux hommes qui ont beaucoup marqué l’histoire de leur pays ! Et puis, les passages où le lecteur peut apercevoir Charles De Gaulle éduquer son fils sont tordants eux aussi ! J’ai aimé aussi, dans cette bd, le dessin de Jean-Yves Ferri qui est à la fois fort expressif et simple. La mise en couleurs est magnifique, elle retransmet bien les ambiances et les tons employés sont très agréables à l’œil (au moins, le lissage des couleurs par informatique est banni et c’est tant mieux !). « De Gaulle à la plage » est exactement le genre de bd humoristique que j’apprécie : Jean-Yves Ferri emploie un comique qui évite les blagues salaces sur le physique des personnages, il n’utilise aucun mot vulgaire, les farces se basant sur le pipi-caca sont elles aussi mises au placard. Bref, que du bonheur pour moi ! D’autres tomes mettant en scène Charles De Gaulle sont prévus : je m’en réjouis d’avance surtout si ceux-ci sont au même niveau que ce premier album ! « De Gaulle à la plage » est mon coup de cœur pour cette fin d’année !
Trolls de Troy
Note approximative : 3.5/5 Trop bon, Trolls de Troy, c’est bien, même si c’est une série dérivée de Lanfeust De Troy. Les scénarios pas toujours très bons, moins bien que Lanfeust de Troy, mais comme le reste est top. Le dessin est très beau, même si certaines cases laissent à désirer. Les couleurs très bonnes. Il y a plein d’humour, souvent à se plier, des fois un peu lourd quand même. Les personnages sont attachants (même si les deux petits me font un peu ch*er). Arleston arrive à faire un bon mélange de fantasy, d'aventure, d'action, et de scènes gores. On dit que cette bd marche sur la vague médiatique de Lanfeust, mais c’est une bd à lire tout de suite. En deux mots, c’est trop bien. 10 Décembre 2006 : J’avise mon avis après lecture du tome 8 « Rock’n Troll Attitude », ma note pour cette album : 2/5 (Bof, sans plus) Je n’ai pas du tout aimé l’histoire, et les gags restent très moyens, c’est dommage car ça fait baissé ma moyenne. 12 Septembre 2007 : Le tome 9 est moins bon que la plupart de la série, le scénario est bof et on n'arrive pas à lire quand c'est les personnages du Darshan qui parle. Faut que la série arrête là, c'était pourtant bien au début :( (en plus les trolls du darshan sont vraiment nuls comparés à quand on les avait vus dans Lanfeust). 2.5/5 10 Décembre 2007 après lecture du tome 10 : Bon donc c'est la suite du t.9, le t.10 rattrape un peu le t.9 : il est pas trop mal, même si le scénario est plutôt moyen et le dessin confus (surtout dans les scènes de combats)... Et ça ma fait penser un peu a Astérix (et pas que dans ce tome, quand j'y repense tous les tomes étaient comme ça) : Trolls=Gaulois, humains=romains... Je pense que maintenant la série DOIT s'arrêter; mais comme le succès commercial est la, ça m'étonnerait :(... 3/5
Paroles sans papiers
Il est toujours difficile de parler du plaisir de lecture lorsque vous lisez un ouvrage sur un sujet sensible, voire douloureux. Penchons-nous donc sur ce collectif qui semble être passé inaperçu lors de sa sortie. Les sans-papiers sont des centaines de milliers en France. Un grand nombre d’entre eux travaillent, vont à l’école, respectent les lois de la République. Mais ils sont sans-papiers, ce qui en fait des pestiférés que l’on veut expulser à tout prix. D’autres n’arrivent même pas dans le pays où ils souhaiteraient se rendre. Ce sont leurs témoignages qu’une douzaine d’auteurs ont tenté de retranscrire ici. La cruauté, les privations, le silence, la mort parfois sont admirablement rendus par des auteurs très différents, mais tous mobilisés. Alfred, bien sûr, mais aussi des auteurs comme Mattotti (avec une force graphique incroyable), Kokor, Frédérik Peeters, Cyril Pedrosa, Gipi, les frères Jouvray… Et la découverte de Pierre Place, que je ne connaissais pas, et qui me semble à suivre. Il ne faut pas s’attendre à des scènes choc dans ces récits, juste de l’authenticité, une vision de la noirceur de l’âme humaine qui ne doit pas être oubliée. Un ouvrage fort, dont le sujet nous concerne tous.
Rough
Deux adolescents, un garçon et une fille, sont les descendants de familles rivales en pâtisserie et vont bien sûr finir par tomber amoureux l'un de l'autre. Même si j'ai deviné facilement le genre de romance, j'ai bien aimé le manga. Peut-être parce qu'Adachi, même s'il remplit ses mangas de clichés, arrive à nous captiver avec des histoires simples et des personnages attachants. Le dessin est très bien. Adachi réussit à montrer ce que ressentent les personnages juste en dessinant leurs visages. Dès le début, on rentre facilement dans le scénario et on veut connaître la suite. Le sport utilisé pour ce manga, la natation, est un peu mis à l'écart dans quelques tomes, je trouve (comme le tome 2). Mise à Jour du 2 novembre 2008 J'ai relu toute la série et je l'adore de plus en plus. Ma note passe donc à 5/5. Dommage que la fin soit un peu nul.
Où la neige ne fond jamais
Une BD criante de vérité. J'ai lu les 2 tomes. Les histoires imaginaires des 3 personnages principaux croisent des faits réels. Nos 3 personnages pourraient très bien exister, leurs histoires ressemblent à celles de tibétains bien réels. Pour qui suis allé au Tibet, cette BD dépeint la réalité. Et pour ne rien gâcher, en plus d’être instructive, l’histoire est bien menée. Bravo aux artistes et à l’association « Lions des neiges » qui produit la BD.
Ichigo 100 %
Moi je suis pas d'accord avec vous je trouve ce manga très bien c'est vrai qu'il est pas très original mais on s'attache vite au personnage et j'aime bien l'histoire. PS : je suis impatiente de voir qui il va choisir !!
Caligari
C'est avec un grand plaisir que je fais découvrir cette Bd : Caligari ! De par son format, (à l'italienne), de par son type de narration ainsi que par sa mise en couleur cette Bd se démarque franchement du lot. L'histoire tout d'abord nous entraîne à la poursuite d'un serial killer, une sorte de Jack l'éventreur et de docteur Mabuse. Au début du 20ème siècle, un jeune homme va tenter, aidé de ses amis, d'arrêter cet être malfaisant qui terrorise la ville en tuant à plusieurs reprises des personnes de toutes origines sociales. Mal lui en prendra car il y perdra beaucoup (ses amis et sa raison). Dit comme cela ce scénario n'a rien d'exceptionnel mais c'est surtout la mise en forme du récit qui rend ce livre jubilatoire. En effet, au début de chaque page, une petite case fait la transition entre la page précédente et le contenu à venir. C'est ainsi que l'on découvre l'histoire faite d'une succession de petits chapitres. Un hommage aux feuilletons des quotidiens des années 30/40, très difficile à réaliser. Car il faut à la fois résumer la page précédente, présenter la nouvelle et tout cela sans dévoiler le coeur de la page pour garder le lecteur captif. Et ici l'exercice de style est à mon avis réussi avec brio. Le graphisme est aussi très intéressant entre gris clair et gris foncé ; la couleur de l'album nous permet encore plus de nous plonger dans l'atmosphère angoissante de ce thriller à la française. Les cases (pas plus de 6 ou 7 à chaque 1/2 page, format à l'italienne je vous le rappelle) alternent plan large ou gros plan au bon moment pour là encore intensifier soit le profil psychologique de chaque personnage soit l'action de la page toute entière. Nous sommes ici à la limite du story board. Cette adaptation graphique du roman "les cahiers du docteur Caligari" mériterait largement une adaptation cinématographique en respectant les même codes bien sûr (noir et blanc, succession de petit chapitres) tant elle nous captive et nous ravit. NdM : L'album est en fait une adaptation du film de Robert Wiene "Le cabinet du Dr Caligari", ainsi que précisé sur la page de titre de l'album. C'est en fait une sorte d'"anti" Tanatos (que j'ai d'ailleurs aussi bien aimé), tant au niveau formel que scénaristique. Pas de grandes cases flamboyantes, pas de couleurs, pas de grands moyens pour les personnages (le tueur n'utilise pas de super machine infernale, le héros est un simple quidam et pas un policier aguerri) et pourtant la magie est là. Comme quoi tout est possible dans la Bd ! Alors bonne lecture de ce petit bijou de chez Akileos qui sort de plus en plus de Bd intéressantes et hors normes.
Young GTO - Shonan Junaï Gumi
Je trouve cette série excellente car on se marre bien, les personnages sont tous très attachants. Ce manga traite de la violence urbaine en décrivant le quotidien d'une bande de "gentils" voyous de 16 ans, sur fond humoristique, enfin pas toujours. On voit au fil des tomes une bonne évolution des personnages de la bande avec parfois une total éclipse des 2 héros, ce qui n'enlève rien au charme de ce manga. La petite critique selon moi, du tome 10 au Tome 20 il y a un peu trop de baston, mais cela n'annihile pas le fait que c'est une très bonne série. Une chose plaisante c'est que la vie du héro principal fait l'objet d'une autre série de manga (GTO) et ça c'est bien sympa.
La Femme du magicien
Univers fantastique, univers héroïque univers réaliste. On ne sait pas trop finalement ce qui se passe, où ça se passe quand ça se passe et même si ça se passe vraiment, mais telle est l’œuvre de Boucq. Dans cet album l’histoire est très « magique ». Loups garous, homme à mains de fer, magie et voyages dans le temps, le lecteur peut facilement être perdu entre perception du personnage et personnage. Alors on peut être scandalisé par un pervers qui après avoir eu la mère la quitte pour sa fille, mais finalement est-ce le sujet ? J’y vois plutôt une réflexion sur le temps, l’amour et les apparences au sein de la société. Sous cet angle cet album est une merveille. Le scénario est parfois un peu prévisible et le dessin toujours aussi particulier pour du Boucq, mais l’ensemble s’harmonise bien. Cependant il me semble que c’est avec le temps que l’on ressent la richesse de cet ouvrage et que ce n’est qu’à la 4ème lecture qu’on commence à en saisir toutes les subtilités ce qui rend donc difficile d’accès cet album magique. Alors que certains personnages paraissent superficiels ou trop clichés, hop ils se dérobent et font apparaître une profondeur déroutante. Au final, relisez tranquillement cet album vous verrez qu’il s’y cache une belle profondeur.