Les derniers avis (9279 avis)

Couverture de la série Nana
Nana

J'adooooore "Nana" !!!!!! C'est vraiment trop bien !! Félicitations à l'auteur ... Je vous le conseille !!! L'histoire est trop trop bien, et puis la qualité des images et des dessins est vraiment super !!!! Bravo Ai Yazawa !!!

15/11/2007 (modifier)
Couverture de la série Pietrolino
Pietrolino

Pietrolino et son ami Simio, tels Don Quichotte et Sancho Panza, se mettent en marche malgré eux contre le destin. Pietrolino aux mains magiques perd leur usage mais, grâce à son ami, arrive à rebondir et trouver une nouvelle voie pour faire ce qui lui plaît le plus au monde : faire rire, sourire, s'évader et procurer du bonheur à ceux qui le regardent. Deux choses sont importantes dans sa vie : l'amour et ses mains. La perte de son amour est à la source même de la perte de ses mains, n'est-ce pas son amie qui l'a abandonné aux nazis ? Mais cet amour est aussi à l'origine de sa renaissance. En effet, c'est en découvrant la jeune fille qu'il renaît à la vie. Mime à la tragique destinée, Pietrolino est un conteur, un fabricant de rêves dont la poésie est à l'image du dessin de Boiscommun. Les couleurs et la rondeur du dessin nous transportent dés la couverture dans un univers poétique et violent. Poétique de par l'atmosphère qui se dégage des planches et la personnalité de Pietrolino ; et violent de par le contexte historique, la destinée de Pietrolino et certains de ses mimes (il raconte la victoire des Français sur les nazis avec seulement ses mains, lui-même étant caché derrière un rideau rouge). Jodorowsky signe là une histoire qui ne vous laissera pas insensible, peut-être est-ce dû à l'imaginaire et la poésie de celui qui l'a inspiré : le mime Marceau. INTERVIEWS des auteurs publiés par les Humanoïdes Associés " J’ai écrit ce texte pour le mime Marceau, il y a longtemps. Il était déjà âgé. Il était venu me voir chez moi. Je me souviens qu’il avait monté les quatre étages à pied. Quand je lui ai ouvert la porte, il a soulevé sa chemise, m’a montré sa musculature impeccable et m’a dit : « On va les enterrer tous ! ». C’était du pur Marceau… [...] Je lui ai écrit l’'histoire de l'’amour d'un vieil homme pour une jeune fille..." Alejandro Jodorowsky "[...] je me suis senti intimement lié au destin insolite des personnages dès la première lecture de ce texte. Ces quelques pages réunissaient tellement d´éléments qui sont les raisons mêmes qui me poussent à écrire ou dessiner des histoires [...] la passion, de l´Art ou d´une femme, violente et destructrice [...] l´amour, profond, altruiste et inconditionnel [...] l´amitié fidèle entre deux hommes [...] la poésie et le romantisme dans un contexte dur et sombre. J´ai lu ces quelques pages et j´ai été bouleversé." Olivier G. Boiscommun

15/11/2007 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Transports sentimentaux
Transports sentimentaux

Les ouvrages collectifs chez la Boîte à Bulles sont souvent l'occasion de très beaux moments de lecture, avec parfois des découvertes à la clé. "Transports sentimentaux" ne déroge pas à cette belle règle, puisqu'on nous propose 14 récits ayant donc pour thème les transports en commun, et les émotions qu'ils procurent ou dont ils sont le théâtre. Humour, amour, tendresse, sincérité sont au rendez-vous, parfois à l'heure, parfois en décalé, mais toujours là. J'ai aimé la quasi-totalité du recueil, cela m'a permis de relire avec plaisir des auteurs un peu perdus de vue, ou d'en découvrir d'autres, qui ont réussi à écrire et illustrer des histoires fortes, bien qu'un peu courtes parfois, et c'est vraiment un régal. A lire dans le métro ou le bus, puis regarder les gens autour de soi.

14/11/2007 (MAJ le 15/11/2007) (modifier)
Couverture de la série L'Arbre au soleil
L'Arbre au soleil

C'est plus fort que moi : je n'ai pas encore fini le tome 1 (mais presque) que déjà me vient l'envie d'exprimer ici tout le bien que je pense de cette excellente série ! Le scénario est original et instructif : l'affrontement entre deux écoles, deux façons d'appréhender la médecine, deux civilisations en fait, s'incarne dans le face à face entre Taki, médecin traditionnel, au service du Shogun et Tezuka (tiens, ce nom me dit quelque chose) représentant de la modernité occidentale, et relayé par son fils Ryoann, également attiré par la gent féminine, ce qui nous vaut des scènes assez cocasses. En effet, l'histoire est traitée sur un ton proche de celui de la comédie, avec des passages plus graves. Il y a aussi quelques combats de Samouraï, histoire que les amateurs du genre y trouvent leur compte et aussi afin de mieux resituer le contexte historique et de servir le propos de Tezuka. Lequel ? Les trois ! Le dessin, quant à lui, est exquis de précision et de finesse. Si j'osais je dirais qu'il a été ciselé au scalpel. Les visages sont gracieux, ce à quoi ne m'ont pas accoutumée les autres mangas que j'ai lus ; et les paysages, notamment, ont la beauté des estampes d'Hiroshige ! C'est le premier manga de Tezuka que je lis, et certainement pas le dernier ! MAJ J'ai fini le tome 5, et je suis toujours autant passionnée par cette histoire. Tezuka mêle avec talent, le récit de la vie des personnages et la grande histoire, faite de complots politiques, de catastrophes diverses (tremblement de terre, choléra,...) confrontant le jeune samouraï et l'apprenti médecin à ces évènements afin d'illustrer leur caractère et de souligner leur évolution. C'est... passionnant, oui, je sais je me répète, mais c'est vraiment le qualificatif qui me paraît le mieux adapté à cette série. J'évoquais Hiroshige dans mon premier avis, hé hé, il est en "guest-star" dans le tome 4, représenté -Ô génial clin d'oeil- en tant que personnage d'une de ses estampes :) Que du bonheur ! vous disais-je ;) MAJ Parvenue à la fin du tome 8, je suis perplexe ; en effet, je ne vois vraiment pas comment il pourrait y avoir une suite à une telle fin. En tous cas, l'épilogue m'a profondément émue par la révélation de l'auteur quant à l'origine des personnages principaux. Je ne peux conclure sur la série sans émettre un bémol : la traduction est exécrable, et la relecture probablement inexistante. Ainsi, lorsque le traducteur a hésité entre deux termes, hé bien il a laissé les deux ! par ailleurs, afin de mieux suggérer que les protagonistes se déplacent dans le sud du pays, il s'est sans doute dit "voyons,.... qu'est-ce qui pourrait sonner méridional ?" et du coup il n'a pas hésité à nous gratifier de "té !" "vé !" et autre "peuchère" que pour ma part je trouve tout-à-fait ridicules, étant donné le contexte. Voilà, mis à part ces défauts un peu voyants à mon goût, je ne peux nier avoir passer d'excellentes heures de lecture avec cette série.

15/05/2005 (MAJ le 14/11/2007) (modifier)
Par ManuB
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Quartier lointain
Quartier lointain

Il s’agit du premier manga pour lequel je poste un avis, et je pense qu’on ne peut vraiment pas mieux commencer. J’ai avalé les 400 pages de l’intégrale en une tout petite soirée, sans lâcher un seul instant cet album, complètement immergé dans la lecture et coupé du monde extérieur. Cette histoire qui nous permet de suivre un homme de 48 ans, Hiroshi, qui s’éloigne petit à petit de sa famille et qui, sans s’en rendre compte reproduit un schéma qu’il a déjà connu. Puis de retour dans sa ville d’enfance, il va se retrouver dans son corps d’enfant avec son esprit d’adulte, il va revivre l’année de ces 14 ans mais avec un angle de vue complètement différent. Cette histoire est dès le début intéressante, intelligente mais elle est surtout parfaitement racontée. La narration est vraiment très fluide, ce qui fait que l’on dévore littéralement les planches et qu’on ne peut pas arrêter la lecture. Il y a également une forte dose émotionnelle qui passe et fait qu’on se retrouve souvent avec une sorte de boule dans la gorge. Les personnages ne sont pas en reste, attachants, réels, leur destin ne nous est donc pas indifférent. Au final, il s’agit d’une belle réflexion sur la famille que chacun verra selon son vécu : pour ma part, en tant que père d’une famille recomposée, j’ai été très touché et marqué par cette lecture. Pour le dessin, je ne suis pas trop habitué au manga et à ce noir et blanc. Je trouve que la couleur permet de rendre de meilleure manière les différentes atmosphères mais au vu du scénario je pense finalement que le noir et blanc s’adapte très bien ici. Les décors sont souvent détaillés, précis et rendent parfaitement le Japon des années 60, les personnages quant à eux sont bien dessinés mais sans plus. Un gros coup de cœur indispensable !

13/11/2007 (modifier)
Par pol
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Garnimos
Les Garnimos

Les Garnimos, c'est l'histoire d'une bande de copains, des enfants animaux qui vivent dans la savane. Il y a Sam le lion, Blandine l'antilope, Mitch le Buffle, et Bob l'alligator. Leur passe-temps ? S'amuser et essayer de manger. Les dessins sont un régal, ces jeunes animaux ont des bouilles extraordinaires. Les couleurs vont à merveille avec les décors de la savane. Je n'irai pas par 4 chemins : j'ai trouvé cette BD absolument géniale. L'humour est omniprésent, on enchaîne gag sur gag, j'ai rigolé à chaque page, pour ne pas dire à chaque case. Les dialogues sont purement merveilleux. Les répliques fusent, toutes plus drôles les unes que les autres. Il y a tellement de passages où j'ai ri aux éclats qu'il est dur d'en mettre un en avant. La partie de cache-cache, les mésaventures de Mitch avec les vautours, les hyènes qui font du rap... En fait Il y en a trop pour tous les citer, et puis je ne veux rien gâcher à ceux qui liront cet avis avant la BD. Si je devais reprocher quelque chose, c'est que c'est trop court ! J'en redemande et je ne sais hélas pas quand sort le prochain tome. En tout cas, à l'approche de noël, voilà le cadeau idéal à offrir aux petits... et aux grands. 12/11/2007 Un second tome dans lequel on se marre toujours très souvent. Sans doute un peu moins que dans le premier mais la barre était tellement haute. Ca reste de la série humoristique jeunesse mais moi j’adore.

13/12/2006 (MAJ le 12/11/2007) (modifier)
Par sécateur
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La zen attitude
La zen attitude

Voici un nouveau tome d'une série humoristique sur le Zen de Chez Claire De Lune. Les auteurs signent là encore une bonne brochette de gags en une ou plusieurs pages, toujours drôles, jamais méchants, et surtout évitant la plupart du temps les clichés de la BD humoristique. Je dis bien la plupart du temps, car il faut bien avouer que La Zen attitude en prend parfois pour son grade. C'est peut-être d'ailleurs ce qui rend l'album "La zen Attitude", des Editions Claire De Lune, bien agréable a lire.

11/11/2007 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Manhole
Manhole

Ah, moi j'aime les histoires comme ça. Les thrillers biologiques, quand ils sont bien menés, qu'ils ne prennent pas les lecteurs ou les spectateurs pour des imbéciles (comme c'est souvent le cas avec les téléfilms catastrophe américains, par exemple). "Manhole" émarge dans cette catégorie. La filariose est une maladie terrible, et elle peut en effet faire l'objet d'une bonne histoire. Tsutsui a réussi là une série tout à fait honorable, menée de façon assez logique, nerveuse, et sans développements interminables. J'avais un peu peur, en lisant le début, que cela ne tienne pas en 3 tomes. Eh bien ça rentre bien. Par contre je trouve certains raisonnements un peu hâtifs, et le commissaire principal hautement théâtral, pour ne pas dire outré. Ce sont les seuls défauts de ce manga, qui vaut largement la lecture. En tous les cas, ça m'a donné envie de lire les autres oeuvres de Tsutsui. Ma note finale est donc de 3,5/5.

10/11/2007 (MAJ le 10/11/2007) (modifier)
Par Basile
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Heavy Liquid
Heavy Liquid

HL est une oeuvre emblématique du travail de Pope. Un futur plutôt sombre, assez sale, cohérent et (hélas) pas si éloigné que ça de notre présent, un héros beau gosse en marge de la société, des filles fragiles en apparence qui se révèlent être des tigresses, l'ombre planante du gouvernement, des gangsters et puis la création, l'Art. Le cadre est solide et maintes fois éprouvé, c'est l'histoire d'un homme contre les autres, de la recherche d'un passé, de la fuite. Le voyage est l'occasion pour S, le héros, de se poser des questions. Pope a l'intelligence de semer ça et là des idées qu'il se garde bien de développer. Idées fantastiques pour la plupart, ce qui confirme définitivement son statut d'auteur de science-fiction, elles sont en général sa réinterprétation de classiques du genre (pouvoir psychique, robots, etc...). Réinterprétation inventive et élégante bien sûr. Cette dissémination entretient une ambiance mystérieuse, une brume à travers laquelle on distingue des silhouettes familières. Pope met en pratique son amour pour la magie et le cirque jusque dans la composition de ses récits, les transformant en jeu de miroirs et de fumée. Les non-dits sont utilisés avec malice, surtout lorsque le récit touche à sa fin, afin de relever un peu la sauce. On a dès lors le choix de pardonner le relatif manque d'inventivité du scénario au profit de ce background assez riche. Il reste tout de même regrettable (voire frustrant) que Pope n'exploite pas davantage son extraordinaire pouvoir créatif faute d'un canevas plus élaboré structurellement parlant. La composition graphique est en revanche au dessus de tout reproche. Le trait est affiné, précis et dynamique. L'ensemble bouge diaboliquement vite, sans jamais trembler ou trébucher. Pope manie le crayon comme un pinceau scalpel : il sait où aller et souligne son mouvement avec assurance et sensualité. Le résultat est souple, fluide, sans manquer de mordant. Il ménage ses effets avec précaution pour assurer le maximum d'efficacité sur les scènes d'action (poursuite en vélo ou attaque de robots), évite le tape à l'oeil tout en insufflant dans chaque case une ambiance électrique. La colorisation en gris et rose amène une touche funky et charnelle. On a devant les yeux un travail abouti, un vrai régal pour les yeux pour peu que l'on adhère au style particulier de Pope. Sa singularité reste une véritable bouffée d'air frais bien appréciable dans l'univers de la bande dessinée. A ce sujet, on ne peut s'empêcher de demander si Pope n'a pas fait du Heavy Liquid une métaphore (inconsciente ou pas) de la BD : un matériau étrange peu connu du grand public, une drogue pour marginaux initiés, et la matière première destinée à devenir la plus grande oeuvre d'art moderne, c'est tout de même troublant... Quoiqu'il en soit, Heavy Liquid, parmi les autres albums de Paul Pope, mérite que l'on s'y attarde, que l'on fasse l'effort de le décrypter. C'est un excellent ticket d'entrée dans la galaxie Pope, accessible sans être aseptisé.

10/11/2007 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Islandia
Islandia

L'Islande. Terre hostile, propice à de nombreuses superstitions. Une terre également chamboulée par l'époque papiste, puis protestante. C'est dans ce contexte troublé qu'arrive Jacques, guidé par des visions étranges. Les contes nordiques sont fascinants. Ils ont une faculté quasi-hypnotique, qui a sans doute agi sur Marc Védrines, le dessinateur du remarqué Phenomenum. Au travers du voyage de Jacques, c'est clairement un hommage à ces eddas nordiques qui est rendu. Mais "Islandia" est aussi et surtout une bonne série d'aventure. Au début de l'histoire, j'ai eu du mal avec le style de l'auteur, qui me semblait hésitant, un poil trop anguleux... Et puis très vite j'ai oublié ce détail, car l'ensemble est tout de même assez joli à regarder, notamment les paysages, encore sous-utilisés à mon goût. La fin du tome 2 offre un cliffhanger assez sympa, j'aimerais bien lire la suite.

09/11/2007 (modifier)