Les derniers avis (8858 avis)

Par L'Ymagier
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Bessy
Bessy

Bessy ?... c'est MA série !... Elle débute dans le quotidien belge "La Libre Belgique", n° 359, 69ème année, du 24 Décembre 1952. Elle existe toujours... mais éditée en langue flamande. Une bien belle série, inspirée par le film "Lassie". Aux commandes ?... Willy Vandersteen et Karel Verschuere, qui signent sous le pseudo commun de Wirel (WIlly/KaREL). C'est vers mes dix ans que je l'ai connue, directement en albums. J'attendais vraiment avec impatience la sortie de chaque nouvel opus (un par mois puis- plus tard- un par quinzaine !) où je rencontrais bandits, hors-la-loi, indiens, renégats, malfrats de tous genres. J'appréciais également des planches didactiques relatives à la faune et la flore et qui -occasionnellement- "ornaient" les pages. Les histoires ?... chacune est basée sur un fait, un type de personnages ayant vécus dans cet Ouest mythique : les chercheurs d'or, les forestiers, le pony-express, le chemin de fer, etc... Chaque album permet ainsi de revivre une tranche de vie de cette époque révolue. Bessy ?... c'est 151 albums édités en langue française. Les 68 premiers sont en bichromie (2 pages au trait rouge, 2 autres au trait bleu, etc... Par la suite, les opus auront un format quasi de type A4 en hauteur, seront en couleurs et réalisés par un collectif de dessinateurs. Pourquoi ?... En Belgique le succès est énorme : plusieurs MILLIONS d'albums vendus à ce jour. Un studio a ainsi été créé pour faire face à la demande et soutenir un rythme rapproché de parutions. Fini le travail "artisanal" ; productivité et rentabilité pour l'éditeur obligent. Et là, j'aime beaucoup moins. Le dessin ?... Un magnifique trait réaliste de Verschuere ; lequel n'a pas son pareil -dans son style- pour croquer personnages et animaux. Les décors sont parfois "simples" mais m'ont toujours fait ressentir ce qu'était l'Ouest d'alors. Bessy ?... Une très belle série qui -curieusement- n'a jamais captivé le public français ; ce malgré plusieurs tentatives d'édition. Personnellement, " Bessy", ce sont les 68 premiers albums à "bord bleu" qui composent une très belle saga. Les autres ?... de bonnes histoires de "cow-boys" -bien faites, certes- mais qui n'ont plus cette aura des années 50-60. Néanmoins, c'est mon vrai coup de coeur de ma jeunesse... et encore maintenant. 5/5. C'est comme ça !...

23/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Trucs en Vrac
Trucs en Vrac

Une formidable "série" où j'ai retrouvé le Père Noël, l'élève Chaprot, le Professeur Blurp et maints personnages délirants. Ces histoires datent d'avant la création de la Coccinelle, coléoptère complètement fou que vous ne trouverez pas dans cet opus. "Trucs-en Vrac" ?... c'est un véritable fourre-tout du délire Gotlibien qui m'a balancé ses versions de la nuit de Noël, des rêveries en classe, de la vie d'une cigogne, de l'éléphant, des films de gangsters, de détective, du western, du jeu d'échecs, du "clou" à travers l'histoire et maintes autres choses délectables.... Chaque planche est une merveille d'imagination, en noir et blanc ou en couleurs. De multiples personnages sont restés dans ma mémoire : Newton, le savant-professeur Blurp, la Coccinelle (plus tard), Tarzan, le Petit Chaperon Rouge... Gotlib laisse ici vagabonder sa puissance créatrice -une vraie déferlante par moments- au gré des pages et des situations qu'il met en scène. Un trait reconnaissable entre mille, le sens du gag et de la dérision poussé à l'extrême, des situations complètement folles, des historiettes loufoques font de ces "rubriques" un must à posséder. Pionnier d'une bande dessinée libre et sans complexe, Gotlib pratique un dessin "excessif", n'hésite pas à décomposer et amplifier chaque mouvement de ses protagonistes. Du "pur jus" visuel de très haut niveau. Je cote 4,5/5. Très rare de ma part. Ah que oui !...

22/01/2007 (modifier)
Par JJJ
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le King
Le King

Un mythe peut-il mourir? Ce livre propose un postulat des plus intéressant et pose des questions non moins intéressantes. Dans cette histoire un journaliste de seconde zone à l'imagination fertile, le très désabusé Paul Erfurt, va être confronté à un personnage mystérieux et charismatique, affublé d'une étrange coiffe, se faisant appeler "le King". Qui se cache derrière ce casque d'or? Quel est cet homme adulé? Ce personnage à la présence si forte, qu'il parvient à redonner la foi à ceux qui ont renoncé à croire? Elvis Presley, le dieu du Rock semble être de retour. Entouré de ses fidèles, la star renaissante et dissimulée parle, Erfurt l'écoute avec attention. Le King parle par énigme, Erfurt fouine avec passion. Deux personnages s'opposent, entre faux-semblants et réalités, la frontière s'amenuise au fil de l'histoire, mais le mystère reste entier. On est pris par ce récit, intelligent et original, on s'y trouve embarqué malgré nous. Je ne suis pas spécialement fan d'Elvis, pourtant je tournais les pages avec frénésie, j'étais impatient de savoir ou me mènerait cette étrange aventure. Rich Koslowski est doué, il arrive à maintenir le lecteur dans le flou sur plus de deux cent pages, sans jamais user de facilité, sans jamais se contredire ni se répéter inutilement. L'idée en plus d'être originale, réussissant telle quelle à capter l'attention, se paye le luxe de sortir de son cadre, et, nous pousse à nous questionner sur la capacité de nos convictions et la force de nos croyances. Et même si l'on ne parvient pas à être touché par tout ça, ce livre offre quand même une histoire magnifique et émouvante, se suffisant amplement à elle-même. Les dessins sont bons et soignés, le style de Rich Koslowski est très net, la couleur, distillée par petites touches, fluctue légèrement selon l'ambiance, cela colle très bien au ton surréaliste de l'ensemble. Ce livre est l'une des meilleures surprises que j'ai eue depuis longtemps, une BD inclassable et inventive, une oeuvre qui a amplement mérité son Eisner Eward. Une Perle! JJJ

22/01/2007 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Rosangella
Rosangella

Un modèle de couverture assez souvent utilisé, le portrait en gros plan du visage d'un personnage. Ici une femme, Rosangella, représentée de face, une belle femme au regard lointain. Une image forte et idéale pour un premier contact avec cette héroïne ordinaire, Rosangella, mère courage. Les beaux dessins d'Olivier Berlion, aux traits fins, à la couleur directe, font la part belle à la couleur justement, une couleur qui varie selon les circonstances. Ces dessins nous plongent immédiatement dans l'ambiance, il n'y a qu'à ouvrir le livre, parcourir les deux pages muettes faisant office de prologue, pour s'en trouver convaincu. Du point de vue purement pictural, Rosangella est une franche réussite. Le scénario est simple, sans artifice, sans vrai rebondissement il se déroule tranquillement mais sans temps mort, on est évidemment en droit de lui reprocher sa forme trop classique, en même temps cela semble idéal pour conter cette histoire, une histoire dramatique, mettant en scène une famille face aux bouleversements occasionnés par un personnage issu du passé. Mais ce récit, plutôt que de s'étendre sur une histoire, s'attarde sur les personnages, et particulièrement sur Rosangella. Rosangella, une femme comme il en existe beaucoup, comme je l'ai écrit un peu plus haut, une héroïne ordinaire. Rosangella, un personnage raconté avec assez de retenue et de justesse pour que l'on s'y attache. La narration utilise la "voix", issue du journal intime de la fille de Rosangella pour conter cette histoire, et c'est sur une lettre de Rosangella à sa fille que se clôt le récit, bouclant ainsi la boucle pourrait-on dire... Il y a quelques longueurs, des bavardages parfois un peu inutiles et un manque certain d'originalité... pourtant cette histoire est touchante, en fermant le livre c'est cet aspect que j'en ai retenu. Cet album mérite d'être lu. JJJ

22/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Yossel
Yossel

Etonnant. Vraiment... Un opus à lire "à fleur de peau"... Avec son crayon gras, le père de "Sergent Rock" -une mégastar de la bande dessinée aux Etats-Unis- m'a littéralement plongé dans l'horreur du ghetto de Varsovie. Une oeuvre en noir et blanc aussi poignante qu'efficace. Ici, pas de voyeurisme ni de misérabilisme : juste un récit fort et juste. Edifiant même, pour la "jeune génération" qui -doucement- oublie (bien involontairement parfois) les véritables massacres organisés dont ont été victimes les Juifs au cours de la dernière guerre mondiale. Joe Kubert n'a vraiment plus rien à prouver et pourtant il parvient à atteindre un niveau graphique que je ne lui soupçonnais pas. Et là, c'est quelque chose qui dépasse les limites de la BD. C'est de l'Art. Je mets un 4,5/5. Très rare de ma part...

21/01/2007 (modifier)
Par Redman
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Grande Epopée de Picsou (La Jeunesse de Picsou)
La Grande Epopée de Picsou (La Jeunesse de Picsou)

Tout d'abord je remercie Nijal d'avoir ajouté cette fabuleuse BD, ce monument de l'univers Disney. Je remercie évidemment aussi Don Rosa sans qui ce bonheur de lecture ne serait jamais arrivé. Je remercie tous ceux qui m'ont soutenu... ah euh non je m'égare :-p Vous l'aurez compris, la Jeunesse de Picsou est tout simplement gé-ni-ale, un incontournable de la bande dessinée Disney. Fan ou pas fan, jeune ou vieux, qui que vous soyez il vous faut impérativement lire cette magnifique épopée ! Tout y est et tout est bon, Don Rosa a respecté l'oeuvre posée par le maître Carl Barks et pour cela il a dû relire des milliers de planches, ce qui représente déjà un formidable boulot. Le scénario est parfaitement maîtrisé, alliant aventure, humour, émotion (la première fois j'ai failli pleurer quand Picsou abandonne ses soeurs). Quel plaisir de découvrir le passé de Picsou ! Mais ce qui me plaît le plus c'est de découvrir sa famille, ses relations avec ses proches, une vraie tranche de vie. L'épisode avec les ancêtres écossais ! C'est découvrir comment il est devenu le canard que nous connaissons riche et solitaire. C'est assister à la fondation de Donaldville. C'est aussi un cadre historique où Picsou intervient dans de grands moments de l'Histoire et rencontre d'illustres personnages ! Le dessin est époustouflant, le trait est très précis, très fidèle aussi. Ca fourmille de détails, de clins d'oeil, de références ! De l'Ecosse natale à Donaldville en passant par l'Alaska ou l'Australie, chaque épisode nous entraîne dans un paysage différent, tous plus réussis les uns que les autres. Don Rosa apporte un nouveau souffle, plus adulte, au dessin davantage "simpliste" de son illustre prédécesseur. Un style que j'apprécie beaucoup ! Bref, la Jeunesse de Picsou est un grand cru Disney, un must, autant par l'histoire que par les dessins. Un seul conseil : jetez-vous dessus !

21/01/2007 (modifier)
Couverture de la série Missy
Missy

Jolie réussite cette BD. Le scénario est des plus simples et pourrait s’apparenter à un conte moderne. Mais son traitement qui met plus en valeur les sentiments exprimés par l'image que par le texte en est le point fort. Et cela en ne dessinant aucun visage. Quel pari osé! Graphiquement c’est novateur et superbe. Enchaînement des cases, personnages, couleurs, dessin… On en redemande. Dommage que l’histoire soit si courte.

20/01/2007 (modifier)
Couverture de la série L'Immeuble d'en face
L'Immeuble d'en face

C'est surprenant. On commence la lecture en imaginant une BD genre "tranches de vie" plutôt poussive, puis tout doucement, on y prend goût et on suit le quotidien de chaque personnage avec intérêt et jubilation. Avec intérêt parce qu’on est impressionné par la justesse des situations, des dialogues, des non-dits, des sentiments... La psychologie des personnages et leurs interactions au quotidien sont tellement bien présentées qu'on pourrait imaginer cette histoire comme du vécu. Une sorte de biographie personnelle. Puis avec jubilation car cet album, à ma grande surprise, est truffé de gags. Et bien sur, le dessin N&B est simple et bien équilibré. Le cadrage et l'enchaînement des cases, toujours lisible, peut paraître traditionnel. Mais le rendu de certaines planches, esthétiquement plus travaillées, sont de toute beauté. Les dernières scènes du livre en sont un bon exemple.

20/01/2007 (modifier)
Par Fan de ff
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Yureka
Yureka

Magnifique, change des combats irréels et peut être promis pour un futur proche qui sait ? ^^ Les jeux online sont en plein développements alors... pourquoi pas ? ^^ Scénario magnifique et plein de rebondissements. ^^ A vos portes-monnaie ! Le prix est moins élevé que la plupart des manga alors pourquoi s'en priver ? ^^

19/01/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Grande Epopée de Picsou (La Jeunesse de Picsou)
La Grande Epopée de Picsou (La Jeunesse de Picsou)

Durant ma jeunesse, j'aimais beaucoup Picsou dont je lisais les aventures avec passion. Depuis, j'ai vieilli et même si je garde de l'affection pour le personnage et mes souvenirs d'enfance, je n'arrive plus à lire une de ses aventures récentes dans Super Picsou Géant ou autres sans m'ennuyer rapidement car ce n'est "plus pour moi". Aussi, quand j'ai eu la grande chance de me procurer l'édition de 1998 de la Jeunesse de Picsou, c'est avec un sentiment d'espoir prudent que j'ai entamé sa lecture. Mais cette oeuvre-là est excellente, vraiment excellente ! Et sans doute encore plus précisément quand on est un adulte qui aimait Picsou dans sa jeunesse, car le récit est mature, intelligent, plein d'humour et d'originalité. Le dessin de Don Rosa est très bon. Il a une touche de dessin de l'univers Disney qui me plait beaucoup. Sans jamais tomber dans la facilité, il n'hésite pas à fournir, outre des personnages dynamiques, des décors fouillés et emplis de détails parfois amusants. J'aime beaucoup par exemple la façon dont il dessine les animaux avec lesquels il offre souvent au lecteur de très bons gags de second plan. Au final, ses planches sont belles et agréables tout en gardant la simplicité des dessins à la Disney. Le scénario de cette jeunesse de Picsou est vraiment excellent. Divisé en 12 chapitres + un chapitre "0", il nous amène aux 4 coins du monde, Ecosse, Rives du Mississipi, Montana, Afrique du Sud, Australie, Yukon (évidemment), Californie, plus tous les lieux où Picsou a ensuite amassé sa fortune une fois ses premiers millions engrangés à la sueur de son front. Chaque chapitre forme une histoire complète et chaque histoire se suit pour former une vraie saga. Les scénarios ne manquent jamais d'une vraie originalité, le lecteur adulte et blasé que je suis ne sachant jamais comment les choses allaient se terminer et quels rebondissements allaient arriver. Car ils sont à la fois pleins de rêve et de magie mais aussi réalistes et ancrés dans l'Histoire des USA et du monde entre la fin du 19e et le début du 20e siècle. Le personnage de Picsou est en outre fouillé, complexe, très attachant malgré les évènements qui vont véritablement l'endurcir voire le rendre antipathique quand il atteindra le maximum de sa richesse. Sincèrement captivé, souvent même ému à certains passages, seuls quelques moments où le rythme baisse un tout petit peu m'empêchent de mettre la note maximale à cette BD formidable pour le lecteur nostalgique de ce que Picsou, le personnage et ses aventures, peut offrir de mieux. Pour information, j'ai eu un peu le sentiment que cette saga aurait pu de très belle manière se terminer à la fin du chapitre 10, quand Picsou s'installe à Donaldville et qu'on voit poindre la naissance de Donald lui-même. Les chapitres suivants m'ont un peu moins captivé, notamment peut-être par une baisse du niveau d'humour et d'aventure. Mais ils font un lien excellent entre la saga de la jeunesse de Picsou et ses aventures actuelles avec Donald et les 3 neveux face aux Rapetou et à Miss Tick. Et puis dans le chapitre 12, j'ai adoré la référence à Citizen Kane. Bref, un INDISPENSABLE total pour qui aime ou aimait Picsou, quelque soit son âge désormais. Et je donnerais très cher pour que ces aventures soient rééditées dans la belle intégrale cartonnée de luxe qu'elles méritent !

19/01/2007 (modifier)