Un excellent western fantastique qui ne fait pas partie de ces livres que l’on lit, que l’on ferme et que l’on oublie, celui-ci, on s’en rappellera à coup sûr !
Le point fort… très fort, de cette BD, réside dans le dessin de Griffon avec des encrages en noir et blanc tellement superbes que l’on se surprend parfois sur certaines cases à de longs moments de contemplation et des cadrages inhabituels pour un western, mais à couper le souffle.
Côté scénario, ne vous attendez pas à une histoire complexe remplie de milliers de rebondissements et/ou d'un héros à la Lucky Luke, mais attendez-vous plutôt à une histoire sans fioritures, une idée de départ originale et un déroulement dynamique agrémenté de flash-backs sur la vie d’un héros devenu impitoyable.
D’où vient le secret de Billy Wild ? Qui est donc vraiment Linus ?, autant de questions qui seront assouvies par la lecture du second et dernier tome dont la sortie est désormais très attendue.
Cela faisait un moment que je n’avais plus eu de coup de cœur… Voilà, ça, c’est fait !
Une idée super originale du scénariste que d'avoir voulu s'inspirer d'une nouvelle.
Le découpage est intéressant et c'est avec une habile subtilité qu'il nous emmène vers une chute à laquelle on ne s'attend pas. Le dessin est très agréable est les noirs mis pour les reliefs, la profondeur et les scènes de nuits ajoutent et servent considérablement cette histoire au caractère sombre.
Une histoire en un album est un très bon compromis pour ne pas attendre pendant 20 ans la suite d'un premier album et ici on attend plein d'autres albums d' Histoires Noires...
Je ne connaissais pas le dessinateur TCHITCHI mais j'ai déjà lu une première série de LAYE le scénariste qui s'appelle "M99" et on remarque un découpage original. L'oeil du cinéphile vers la BD c'est un renouveau... Je suis fan !!
Enorme !
Cette série est vraiment énorme ! J’ai d’abord été repoussée par le dessin, franchement pas top. Les visages de certains des protagonistes manquent d'unité, par exemple, et la colorisation insipide avec ces minables effets de flou pour suggérer le mouvement est franchement insupportable. Pouah !
En commençant à lire, j’ai de surcroît trouvé les situations ridicules. Le coup de la minette sexy qui demande au vendeur -déjà tout transpirant- de palper ses melons, non mais franchement ! La scène dans le bar, les propos bourrins,... Bref, je me suis alors dit “Et voilà, bienvenue en Amerloquie profonde !”
Mais bon, cette série ayant reçu de très bonnes critiques, j’ai donc persévéré, et je peux dire que je ne le regrette vraiment pas !
En effet, les choses évoluent vite et l’intrigue se met très rapidement en place.
Et là, on ne lâche plus sa lecture, ce n’est tout simplement plus possible. C’est bien simple, heureusement que je n’avais que les deux premiers tomes sous la main, sinon je me serais très probablement couchée très tard, sans avoir mangé !
On a une situation de crise, dont l’ampleur nous est dévoilée avec une grande maîtrise du timing, je trouve. Certes, les poncifs du genre sont là, à savoir, une galerie de personnages assez disparates (on pourrait même parler de panel !), comment chacun réagit à la situation en fonction de son caractère et de son histoire, et comment la crise exacerbe les tensions. Rien de nouveau sous le soleil, donc.
Mais les dialogues, qui m’horripilaient au début, gagnent en vraisemblance et en naturel. De même, plusieurs personnages se distinguent et ont assez d’épaisseur pour donner de la substance à l’histoire.
Parmi eux, celui de Wes sort du lot. Parce qu’il est celui qui “recadre” tous les autres et prend le commandement des opérations, il est très attachant même s’il représente un peu l’archétype du type bien, de l’homme sage auquel le statut social ou la personnalité confère une sorte d’autorité que personne ne s’avise de remettre en question, et qui sait garder son sang-froid en toute circonstances, façon Paul Newman dans La Tour infernale (ma référence absolue ;) ).
Les autres sont assez marqués, voire stéréotypés (le lâche et soumis à sa femme, le prêcheur un brin illuminé, l’allumeuse aux melons et à la forte tête (à claque), les Picket père et fils,... La liste est longue, ils ne sont pas tous attachants ou sympathiques, mais tous sonnent assez juste, et leurs relations ajoutent de l’intérêt à l’histoire.
Et puis, il y a le scénario en lui-même, indépendamment des personnages. Il est en béton armé. Qui sont ces femmes ? D’où viennent-elles ? Pourquoi agissent-elles ainsi ? Comment tout cela va -t’il finir ? Dès le premier tome, on est littéralement captivé, passionné, et on veut à tout prix lire la suiiiiiite !!
Je suis emballé par cette série, point barre.
C'est exactement le genre de dessins et de colorisation que j'aime, très précis, très étudié et en même temps remarquablement fluide et dynamique.
L'univers fantastique créé sur les bases de la mythologie et de l'histoire nippones est intéressant, et riche de potentialités et de promesses.
Et les histoires, qu'il s'agisse du cycle de l'Eau (terminé) ou du cycle de la Terre (en cours), elles sont sobres, souvent inquiétantes tout en contenant la dose nécessaire d'action.
Je suis conquis et j'en redemande.
C'est tout simple : j'adore !..
"Kid" fait sa première apparition dans l'hebdo Spirou n° 2887 du 10 Novembre 1993 (gloups !... déjà 13 ans !?...)
Kid, Horace et Big-Bang ?... un fabuleux trio né de l'imagination fertile et débordante de Midam.
Sincèrement, je pense souvent : "Mais où va-t-il chercher tout ça ?..."
Et c'est vrai que chaque parution d'un gag de Kid est -pour moi- un véritable régal.
"Kid" ?... c'est un gamin de "maintenant", féru de jeux vidéo et passionné d'inventer toutes les formes de torture possibles à l'encontre des jouets, poupées et nounours de sa "grande" soeur.
"Kid", c'est un fantastique petit univers où gravitent aussi son papa, le gardien de la salle de jeux-video, son chien, sa cousine, son grand-père.
"Kid" ?... c'est l'iconoclaste dans toute sa splendeur (naïve) ; un gamin dans les mains duquel il ne fait pas bon être un jouet ; un véritable surexcité du joystick qui -régulièrement- m'amène de vrais rires en fin de lecture d'un gag ou d'un tome.
Le graphisme ?... assez "raide" à ses débuts, le trait de Midam s'est vite affiné pour donner un dessin attirant, clair, lisible, fourmillant d'inventivité. La mise en page est classique, certes, mais elle offre ainsi un réel attrait de lecture.
Vraiment pas grand chose à jeter.
Une série dont le style de chaque gag se "renouvelle" à chaque planche.
J'apprécie vraiment.
Arf ! Je me suis bien éclaté sur le premier opus qui voit les "kids Halloween" chercher après la mort qui a mystérieusement disparu. Même le diable et St Pierre s’en inquiètent ! Le récit est truculent, rythmé et bourré de références diverses. C’est irrévérencieux, immoral... bref, c'est vraiment bien foutu et les dessins ne sont pas en reste. Seules les couleurs sont un chouïa flashies mais ça passe bien pour ce type de bd.
A noter que le deuxième tome, qui revisite le mythe de Frankenstein, est un niveau en-dessous du premier (l’effet de découverte en moins) mais reste toutefois un bon moment de lecture. Cette bande de sales mioches n’a décidément rien à envier à ceux de la famille Addams !
Bref, je ne regrette pas mon achat (faut dire que à 1.9 € pièce, j’ai pas de quoi non plus) ;)
Cycle entamé il y a presque 15 ans, l'oeuvre de François Bourgeon et Claude Lacroix est d'une rare densité. Complexe, riche et extrêmement bien documentée (Lacroix est scientifique et Bourgeon un incorrigible perfectionniste) et préparée (construction de maquettes, cartes géographiques, etc.). La BD est un exemple de recherche extrême du réalisme et de la vraisemblance de l'univers décrit.
L'histoire est toutefois complexe et joue beaucoup sur la notion de paradoxe temporel. Un ouvrage complémentaire : "la clef des confins", apporte un complément d'info sur l'univers ici exploré (bestiaire, cartes, plans, histoire des mondes, personnages, etc.).
La BD est construite comme sur de réelles bases historiques et les auteurs se font force de recréer tout un monde "virtuel", avec son écriture propre, sa culture, ses modes vestimentaires, ses codes, son histoire, son architecture, etc. Bref, un univers hyper réaliste et du jamais vu dans le monde de la BD (et même du cinéma et de la littérature de SF).
A découvrir et à lire et relire sans modération.
C’est un très bon livre plein d'humour décalé ; je pense qu'il doit y avoir matière a réflexion sur l'alphabet car les bulles ne sont pas placées au hasard.
Il semble être une bonne satire de la société qui nous entoure.
L'histoire traite de la civilisation post-industrielle où le thème principal est le manque d'eau ; nous avons affaire à une superbe bd poétique et épique qui décrit assez bien ce que pourrait être le futur - un superbe ovni à mi chemin entre Mad Max et Le petit prince.
Le dessin du premier tome rappelle étrangement le style de Manara (on sent bien l'influence du maître), mais évolue très nettement au cours des 3 autres tomes pour devenir plus personnel ; toutefois, l'écriture est forte et très empreinte de poésie (contexte assez rare dans le monde de la bd contemporaine pour être signalé).
L'histoire : sur un monde desséché, des navires échoués se livrent une guerre sans merci ;
Juan arpente ce monde moribond à la recherche d'eau ; son chemin croise celui de personnages truculents : Alléluia (qui se prostitue pour de l'eau), le petit prince (personnage mystérieux qui le sort de bien des dangers), etc. Le récit tout entier est orienté sur la quête initiatique du héros ; messie malgré lui.
L'oeuvre de Félix Véga, auteur chilien par trop méconnu, fait malheureusement partie de ces oeuvres passées totalement inaperçues (même des librairies spécialisées) et c'est profondément dommage, car cette oeuvre et cet auteur sont incontournables.
Moi je n'ai rien à reprocher à cette BD. Pour moi le scénario est bon et la fin donnant une touche d'humour noir, je n'ai rien à redire.
Pour préciser certaines choses, je ne suis qu'un petit lecteur...
Je tiens à souligner la performance du coloriste qui ma étonné...
Comme je l'ai dit précédemment je suis un petit lecteur, en conséquence je n'avais jamais entendu de telles histoires.
Le point de vue du narrateur est très intéressant et cette BD se lit relativement vite.
Je ne tiens pas à détailler les histoires car toutes m'ont plu.
Mais ce qui est le plus horrible c'est l'humour noir ; on rit sans pouvoir s'arrêter alors que la chose en elle-même est traumatisante...
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Billy Wild
Un excellent western fantastique qui ne fait pas partie de ces livres que l’on lit, que l’on ferme et que l’on oublie, celui-ci, on s’en rappellera à coup sûr ! Le point fort… très fort, de cette BD, réside dans le dessin de Griffon avec des encrages en noir et blanc tellement superbes que l’on se surprend parfois sur certaines cases à de longs moments de contemplation et des cadrages inhabituels pour un western, mais à couper le souffle. Côté scénario, ne vous attendez pas à une histoire complexe remplie de milliers de rebondissements et/ou d'un héros à la Lucky Luke, mais attendez-vous plutôt à une histoire sans fioritures, une idée de départ originale et un déroulement dynamique agrémenté de flash-backs sur la vie d’un héros devenu impitoyable. D’où vient le secret de Billy Wild ? Qui est donc vraiment Linus ?, autant de questions qui seront assouvies par la lecture du second et dernier tome dont la sortie est désormais très attendue. Cela faisait un moment que je n’avais plus eu de coup de cœur… Voilà, ça, c’est fait !
Histoires noires
Une idée super originale du scénariste que d'avoir voulu s'inspirer d'une nouvelle. Le découpage est intéressant et c'est avec une habile subtilité qu'il nous emmène vers une chute à laquelle on ne s'attend pas. Le dessin est très agréable est les noirs mis pour les reliefs, la profondeur et les scènes de nuits ajoutent et servent considérablement cette histoire au caractère sombre. Une histoire en un album est un très bon compromis pour ne pas attendre pendant 20 ans la suite d'un premier album et ici on attend plein d'autres albums d' Histoires Noires... Je ne connaissais pas le dessinateur TCHITCHI mais j'ai déjà lu une première série de LAYE le scénariste qui s'appelle "M99" et on remarque un découpage original. L'oeil du cinéphile vers la BD c'est un renouveau... Je suis fan !!
Girls
Enorme ! Cette série est vraiment énorme ! J’ai d’abord été repoussée par le dessin, franchement pas top. Les visages de certains des protagonistes manquent d'unité, par exemple, et la colorisation insipide avec ces minables effets de flou pour suggérer le mouvement est franchement insupportable. Pouah ! En commençant à lire, j’ai de surcroît trouvé les situations ridicules. Le coup de la minette sexy qui demande au vendeur -déjà tout transpirant- de palper ses melons, non mais franchement ! La scène dans le bar, les propos bourrins,... Bref, je me suis alors dit “Et voilà, bienvenue en Amerloquie profonde !” Mais bon, cette série ayant reçu de très bonnes critiques, j’ai donc persévéré, et je peux dire que je ne le regrette vraiment pas ! En effet, les choses évoluent vite et l’intrigue se met très rapidement en place. Et là, on ne lâche plus sa lecture, ce n’est tout simplement plus possible. C’est bien simple, heureusement que je n’avais que les deux premiers tomes sous la main, sinon je me serais très probablement couchée très tard, sans avoir mangé ! On a une situation de crise, dont l’ampleur nous est dévoilée avec une grande maîtrise du timing, je trouve. Certes, les poncifs du genre sont là, à savoir, une galerie de personnages assez disparates (on pourrait même parler de panel !), comment chacun réagit à la situation en fonction de son caractère et de son histoire, et comment la crise exacerbe les tensions. Rien de nouveau sous le soleil, donc. Mais les dialogues, qui m’horripilaient au début, gagnent en vraisemblance et en naturel. De même, plusieurs personnages se distinguent et ont assez d’épaisseur pour donner de la substance à l’histoire. Parmi eux, celui de Wes sort du lot. Parce qu’il est celui qui “recadre” tous les autres et prend le commandement des opérations, il est très attachant même s’il représente un peu l’archétype du type bien, de l’homme sage auquel le statut social ou la personnalité confère une sorte d’autorité que personne ne s’avise de remettre en question, et qui sait garder son sang-froid en toute circonstances, façon Paul Newman dans La Tour infernale (ma référence absolue ;) ). Les autres sont assez marqués, voire stéréotypés (le lâche et soumis à sa femme, le prêcheur un brin illuminé, l’allumeuse aux melons et à la forte tête (à claque), les Picket père et fils,... La liste est longue, ils ne sont pas tous attachants ou sympathiques, mais tous sonnent assez juste, et leurs relations ajoutent de l’intérêt à l’histoire. Et puis, il y a le scénario en lui-même, indépendamment des personnages. Il est en béton armé. Qui sont ces femmes ? D’où viennent-elles ? Pourquoi agissent-elles ainsi ? Comment tout cela va -t’il finir ? Dès le premier tome, on est littéralement captivé, passionné, et on veut à tout prix lire la suiiiiiite !!
Okko
Je suis emballé par cette série, point barre. C'est exactement le genre de dessins et de colorisation que j'aime, très précis, très étudié et en même temps remarquablement fluide et dynamique. L'univers fantastique créé sur les bases de la mythologie et de l'histoire nippones est intéressant, et riche de potentialités et de promesses. Et les histoires, qu'il s'agisse du cycle de l'Eau (terminé) ou du cycle de la Terre (en cours), elles sont sobres, souvent inquiétantes tout en contenant la dose nécessaire d'action. Je suis conquis et j'en redemande.
Kid Paddle
C'est tout simple : j'adore !.. "Kid" fait sa première apparition dans l'hebdo Spirou n° 2887 du 10 Novembre 1993 (gloups !... déjà 13 ans !?...) Kid, Horace et Big-Bang ?... un fabuleux trio né de l'imagination fertile et débordante de Midam. Sincèrement, je pense souvent : "Mais où va-t-il chercher tout ça ?..." Et c'est vrai que chaque parution d'un gag de Kid est -pour moi- un véritable régal. "Kid" ?... c'est un gamin de "maintenant", féru de jeux vidéo et passionné d'inventer toutes les formes de torture possibles à l'encontre des jouets, poupées et nounours de sa "grande" soeur. "Kid", c'est un fantastique petit univers où gravitent aussi son papa, le gardien de la salle de jeux-video, son chien, sa cousine, son grand-père. "Kid" ?... c'est l'iconoclaste dans toute sa splendeur (naïve) ; un gamin dans les mains duquel il ne fait pas bon être un jouet ; un véritable surexcité du joystick qui -régulièrement- m'amène de vrais rires en fin de lecture d'un gag ou d'un tome. Le graphisme ?... assez "raide" à ses débuts, le trait de Midam s'est vite affiné pour donner un dessin attirant, clair, lisible, fourmillant d'inventivité. La mise en page est classique, certes, mais elle offre ainsi un réel attrait de lecture. Vraiment pas grand chose à jeter. Une série dont le style de chaque gag se "renouvelle" à chaque planche. J'apprécie vraiment.
Les Kids Halloween
Arf ! Je me suis bien éclaté sur le premier opus qui voit les "kids Halloween" chercher après la mort qui a mystérieusement disparu. Même le diable et St Pierre s’en inquiètent ! Le récit est truculent, rythmé et bourré de références diverses. C’est irrévérencieux, immoral... bref, c'est vraiment bien foutu et les dessins ne sont pas en reste. Seules les couleurs sont un chouïa flashies mais ça passe bien pour ce type de bd. A noter que le deuxième tome, qui revisite le mythe de Frankenstein, est un niveau en-dessous du premier (l’effet de découverte en moins) mais reste toutefois un bon moment de lecture. Cette bande de sales mioches n’a décidément rien à envier à ceux de la famille Addams ! Bref, je ne regrette pas mon achat (faut dire que à 1.9 € pièce, j’ai pas de quoi non plus) ;)
Le Cycle de Cyann
Cycle entamé il y a presque 15 ans, l'oeuvre de François Bourgeon et Claude Lacroix est d'une rare densité. Complexe, riche et extrêmement bien documentée (Lacroix est scientifique et Bourgeon un incorrigible perfectionniste) et préparée (construction de maquettes, cartes géographiques, etc.). La BD est un exemple de recherche extrême du réalisme et de la vraisemblance de l'univers décrit. L'histoire est toutefois complexe et joue beaucoup sur la notion de paradoxe temporel. Un ouvrage complémentaire : "la clef des confins", apporte un complément d'info sur l'univers ici exploré (bestiaire, cartes, plans, histoire des mondes, personnages, etc.). La BD est construite comme sur de réelles bases historiques et les auteurs se font force de recréer tout un monde "virtuel", avec son écriture propre, sa culture, ses modes vestimentaires, ses codes, son histoire, son architecture, etc. Bref, un univers hyper réaliste et du jamais vu dans le monde de la BD (et même du cinéma et de la littérature de SF). A découvrir et à lire et relire sans modération.
ALIEEN
C’est un très bon livre plein d'humour décalé ; je pense qu'il doit y avoir matière a réflexion sur l'alphabet car les bulles ne sont pas placées au hasard. Il semble être une bonne satire de la société qui nous entoure.
Jean Cherchemers (Les Quatre voyages de Juan Buscamares)
L'histoire traite de la civilisation post-industrielle où le thème principal est le manque d'eau ; nous avons affaire à une superbe bd poétique et épique qui décrit assez bien ce que pourrait être le futur - un superbe ovni à mi chemin entre Mad Max et Le petit prince. Le dessin du premier tome rappelle étrangement le style de Manara (on sent bien l'influence du maître), mais évolue très nettement au cours des 3 autres tomes pour devenir plus personnel ; toutefois, l'écriture est forte et très empreinte de poésie (contexte assez rare dans le monde de la bd contemporaine pour être signalé). L'histoire : sur un monde desséché, des navires échoués se livrent une guerre sans merci ; Juan arpente ce monde moribond à la recherche d'eau ; son chemin croise celui de personnages truculents : Alléluia (qui se prostitue pour de l'eau), le petit prince (personnage mystérieux qui le sort de bien des dangers), etc. Le récit tout entier est orienté sur la quête initiatique du héros ; messie malgré lui. L'oeuvre de Félix Véga, auteur chilien par trop méconnu, fait malheureusement partie de ces oeuvres passées totalement inaperçues (même des librairies spécialisées) et c'est profondément dommage, car cette oeuvre et cet auteur sont incontournables.
Les Véritables Légendes urbaines
Moi je n'ai rien à reprocher à cette BD. Pour moi le scénario est bon et la fin donnant une touche d'humour noir, je n'ai rien à redire. Pour préciser certaines choses, je ne suis qu'un petit lecteur... Je tiens à souligner la performance du coloriste qui ma étonné... Comme je l'ai dit précédemment je suis un petit lecteur, en conséquence je n'avais jamais entendu de telles histoires. Le point de vue du narrateur est très intéressant et cette BD se lit relativement vite. Je ne tiens pas à détailler les histoires car toutes m'ont plu. Mais ce qui est le plus horrible c'est l'humour noir ; on rit sans pouvoir s'arrêter alors que la chose en elle-même est traumatisante...