Un modèle de couverture assez souvent utilisé, le portrait en gros plan du visage d'un personnage. Ici une femme, Rosangella, représentée de face, une belle femme au regard lointain. Une image forte et idéale pour un premier contact avec cette héroïne ordinaire, Rosangella, mère courage.
Les beaux dessins d'Olivier Berlion, aux traits fins, à la couleur directe, font la part belle à la couleur justement, une couleur qui varie selon les circonstances. Ces dessins nous plongent immédiatement dans l'ambiance, il n'y a qu'à ouvrir le livre, parcourir les deux pages muettes faisant office de prologue, pour s'en trouver convaincu. Du point de vue purement pictural, Rosangella est une franche réussite.
Le scénario est simple, sans artifice, sans vrai rebondissement il se déroule tranquillement mais sans temps mort, on est évidemment en droit de lui reprocher sa forme trop classique, en même temps cela semble idéal pour conter cette histoire, une histoire dramatique, mettant en scène une famille face aux bouleversements occasionnés par un personnage issu du passé.
Mais ce récit, plutôt que de s'étendre sur une histoire, s'attarde sur les personnages, et particulièrement sur Rosangella. Rosangella, une femme comme il en existe beaucoup, comme je l'ai écrit un peu plus haut, une héroïne ordinaire. Rosangella, un personnage raconté avec assez de retenue et de justesse pour que l'on s'y attache.
La narration utilise la "voix", issue du journal intime de la fille de Rosangella pour conter cette histoire, et c'est sur une lettre de Rosangella à sa fille que se clôt le récit, bouclant ainsi la boucle pourrait-on dire...
Il y a quelques longueurs, des bavardages parfois un peu inutiles et un manque certain d'originalité... pourtant cette histoire est touchante, en fermant le livre c'est cet aspect que j'en ai retenu. Cet album mérite d'être lu.
JJJ
Etonnant. Vraiment...
Un opus à lire "à fleur de peau"...
Avec son crayon gras, le père de "Sergent Rock" -une mégastar de la bande dessinée aux Etats-Unis- m'a littéralement plongé dans l'horreur du ghetto de Varsovie.
Une oeuvre en noir et blanc aussi poignante qu'efficace.
Ici, pas de voyeurisme ni de misérabilisme : juste un récit fort et juste. Edifiant même, pour la "jeune génération" qui -doucement- oublie (bien involontairement parfois) les véritables massacres organisés dont ont été victimes les Juifs au cours de la dernière guerre mondiale.
Joe Kubert n'a vraiment plus rien à prouver et pourtant il parvient à atteindre un niveau graphique que je ne lui soupçonnais pas.
Et là, c'est quelque chose qui dépasse les limites de la BD. C'est de l'Art.
Je mets un 4,5/5. Très rare de ma part...
Tout d'abord je remercie Nijal d'avoir ajouté cette fabuleuse BD, ce monument de l'univers Disney. Je remercie évidemment aussi Don Rosa sans qui ce bonheur de lecture ne serait jamais arrivé. Je remercie tous ceux qui m'ont soutenu... ah euh non je m'égare :-p
Vous l'aurez compris, la Jeunesse de Picsou est tout simplement gé-ni-ale, un incontournable de la bande dessinée Disney. Fan ou pas fan, jeune ou vieux, qui que vous soyez il vous faut impérativement lire cette magnifique épopée !
Tout y est et tout est bon, Don Rosa a respecté l'oeuvre posée par le maître Carl Barks et pour cela il a dû relire des milliers de planches, ce qui représente déjà un formidable boulot. Le scénario est parfaitement maîtrisé, alliant aventure, humour, émotion (la première fois j'ai failli pleurer quand Picsou abandonne ses soeurs). Quel plaisir de découvrir le passé de Picsou ! Mais ce qui me plaît le plus c'est de découvrir sa famille, ses relations avec ses proches, une vraie tranche de vie. L'épisode avec les ancêtres écossais ! C'est découvrir comment il est devenu le canard que nous connaissons riche et solitaire. C'est assister à la fondation de Donaldville.
C'est aussi un cadre historique où Picsou intervient dans de grands moments de l'Histoire et rencontre d'illustres personnages !
Le dessin est époustouflant, le trait est très précis, très fidèle aussi. Ca fourmille de détails, de clins d'oeil, de références ! De l'Ecosse natale à Donaldville en passant par l'Alaska ou l'Australie, chaque épisode nous entraîne dans un paysage différent, tous plus réussis les uns que les autres. Don Rosa apporte un nouveau souffle, plus adulte, au dessin davantage "simpliste" de son illustre prédécesseur. Un style que j'apprécie beaucoup !
Bref, la Jeunesse de Picsou est un grand cru Disney, un must, autant par l'histoire que par les dessins. Un seul conseil : jetez-vous dessus !
Jolie réussite cette BD. Le scénario est des plus simples et pourrait s’apparenter à un conte moderne. Mais son traitement qui met plus en valeur les sentiments exprimés par l'image que par le texte en est le point fort. Et cela en ne dessinant aucun visage. Quel pari osé!
Graphiquement c’est novateur et superbe. Enchaînement des cases, personnages, couleurs, dessin… On en redemande.
Dommage que l’histoire soit si courte.
C'est surprenant. On commence la lecture en imaginant une BD genre "tranches de vie" plutôt poussive, puis tout doucement, on y prend goût et on suit le quotidien de chaque personnage avec intérêt et jubilation.
Avec intérêt parce qu’on est impressionné par la justesse des situations, des dialogues, des non-dits, des sentiments... La psychologie des personnages et leurs interactions au quotidien sont tellement bien présentées qu'on pourrait imaginer cette histoire comme du vécu. Une sorte de biographie personnelle.
Puis avec jubilation car cet album, à ma grande surprise, est truffé de gags.
Et bien sur, le dessin N&B est simple et bien équilibré. Le cadrage et l'enchaînement des cases, toujours lisible, peut paraître traditionnel. Mais le rendu de certaines planches, esthétiquement plus travaillées, sont de toute beauté. Les dernières scènes du livre en sont un bon exemple.
Magnifique, change des combats irréels et peut être promis pour un futur proche qui sait ? ^^ Les jeux online sont en plein développements alors... pourquoi pas ? ^^ Scénario magnifique et plein de rebondissements. ^^
A vos portes-monnaie ! Le prix est moins élevé que la plupart des manga alors pourquoi s'en priver ? ^^
Durant ma jeunesse, j'aimais beaucoup Picsou dont je lisais les aventures avec passion. Depuis, j'ai vieilli et même si je garde de l'affection pour le personnage et mes souvenirs d'enfance, je n'arrive plus à lire une de ses aventures récentes dans Super Picsou Géant ou autres sans m'ennuyer rapidement car ce n'est "plus pour moi".
Aussi, quand j'ai eu la grande chance de me procurer l'édition de 1998 de la Jeunesse de Picsou, c'est avec un sentiment d'espoir prudent que j'ai entamé sa lecture.
Mais cette oeuvre-là est excellente, vraiment excellente ! Et sans doute encore plus précisément quand on est un adulte qui aimait Picsou dans sa jeunesse, car le récit est mature, intelligent, plein d'humour et d'originalité.
Le dessin de Don Rosa est très bon. Il a une touche de dessin de l'univers Disney qui me plait beaucoup. Sans jamais tomber dans la facilité, il n'hésite pas à fournir, outre des personnages dynamiques, des décors fouillés et emplis de détails parfois amusants. J'aime beaucoup par exemple la façon dont il dessine les animaux avec lesquels il offre souvent au lecteur de très bons gags de second plan. Au final, ses planches sont belles et agréables tout en gardant la simplicité des dessins à la Disney.
Le scénario de cette jeunesse de Picsou est vraiment excellent. Divisé en 12 chapitres + un chapitre "0", il nous amène aux 4 coins du monde, Ecosse, Rives du Mississipi, Montana, Afrique du Sud, Australie, Yukon (évidemment), Californie, plus tous les lieux où Picsou a ensuite amassé sa fortune une fois ses premiers millions engrangés à la sueur de son front.
Chaque chapitre forme une histoire complète et chaque histoire se suit pour former une vraie saga. Les scénarios ne manquent jamais d'une vraie originalité, le lecteur adulte et blasé que je suis ne sachant jamais comment les choses allaient se terminer et quels rebondissements allaient arriver. Car ils sont à la fois pleins de rêve et de magie mais aussi réalistes et ancrés dans l'Histoire des USA et du monde entre la fin du 19e et le début du 20e siècle.
Le personnage de Picsou est en outre fouillé, complexe, très attachant malgré les évènements qui vont véritablement l'endurcir voire le rendre antipathique quand il atteindra le maximum de sa richesse.
Sincèrement captivé, souvent même ému à certains passages, seuls quelques moments où le rythme baisse un tout petit peu m'empêchent de mettre la note maximale à cette BD formidable pour le lecteur nostalgique de ce que Picsou, le personnage et ses aventures, peut offrir de mieux.
Pour information, j'ai eu un peu le sentiment que cette saga aurait pu de très belle manière se terminer à la fin du chapitre 10, quand Picsou s'installe à Donaldville et qu'on voit poindre la naissance de Donald lui-même. Les chapitres suivants m'ont un peu moins captivé, notamment peut-être par une baisse du niveau d'humour et d'aventure. Mais ils font un lien excellent entre la saga de la jeunesse de Picsou et ses aventures actuelles avec Donald et les 3 neveux face aux Rapetou et à Miss Tick. Et puis dans le chapitre 12, j'ai adoré la référence à Citizen Kane.
Bref, un INDISPENSABLE total pour qui aime ou aimait Picsou, quelque soit son âge désormais.
Et je donnerais très cher pour que ces aventures soient rééditées dans la belle intégrale cartonnée de luxe qu'elles méritent !
Appollo et Brüno lancent une nouvelle série policière de science-fiction au look résolument rétro (70’s) et au ton plutôt original.
Voir un héros black qui semble sorti des films black des années 70 se rendre sur une base sur une planète pratiquement vierge, pour résoudre un mystérieux crime passionnel, j’aime bien l’idée. Quand en plus, ce crime ne s’avère pas si passionnel que ça et que tous les scientifiques de la base semblent un peu zarbis, ça devient encore plus intéressant.
Biotope, c’est un peu comme si Shaft partait résoudre les problèmes de la station Solaris. J’aime le caractère bougon du personnage principal, et le mystère qui grandit tout au long de la lecture de l’album.
Depuis longtemps, j'avais envie d'acheter les albums Betelgeuse de Léo. Je l'ai fait lorsque l'intégrale est sortie- ce qui m'a valu une nuit blanche (J'ai lu du début à la fin...).
Je pense que c'est une des bandes dessinées les plus merveilleuses que j'ai lues à ce jour. Par la suite, j'ai voulu acheter le cycle d'Aldébaran en intégrale : épuisé (ou alors en occasion, mais à un prix trop élevé pour mon budget). J'ai fini par trouver les quatre derniers tomes, le premier est commandé.
Je pense honnêtement que Léo ne fait que progresser au fil des albums, - les dessins sont de mieux en mieux, et je suis très sensible à ce genre de choses. Le scénario est très bien ficelé - par la suite, sur le web, j'ai appris que les origines de Léo sont d'une grande importance pour la série.
J'attends avec impatience la suite des aventures dans l'espoir que Léo continue d'avoir les qualités dignes d'un Hergé.
Je trouve cette série parfaitement délirante, je n'ai pas mis 5/5 car j'attends le dernier tome pour me prononcer sur sa "cultitude" ;) mais pour le moment, je suis fan!
Les différents calembours, et allusion à toutes sortes de films, musiques ou autres m'ont bien accroché ! D'autant qu'ils sont bien intégrés dans l'histoire et ne ralentissent pas la narration, en fait on passe à coté de plein de choses à la première lecture mais on y retourne avec plaisir !
De plus, ce personnage du Capitaine qui fait planter tous ces plans "trésors" volontairement me séduit et titille ma curiosité au plus au point pour savoir ou il veut en venir (c'est d'ailleurs de cela que dépendra le 5/5 !).
De plus les dessins cartoonesques et les couleurs pastelles sont très agréables à admirer!
J'adore donc cette BD sur tous les points et j'attends la conclusion avec impatience, si vous ne connaissez pas courrez-y...
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Rosangella
Un modèle de couverture assez souvent utilisé, le portrait en gros plan du visage d'un personnage. Ici une femme, Rosangella, représentée de face, une belle femme au regard lointain. Une image forte et idéale pour un premier contact avec cette héroïne ordinaire, Rosangella, mère courage. Les beaux dessins d'Olivier Berlion, aux traits fins, à la couleur directe, font la part belle à la couleur justement, une couleur qui varie selon les circonstances. Ces dessins nous plongent immédiatement dans l'ambiance, il n'y a qu'à ouvrir le livre, parcourir les deux pages muettes faisant office de prologue, pour s'en trouver convaincu. Du point de vue purement pictural, Rosangella est une franche réussite. Le scénario est simple, sans artifice, sans vrai rebondissement il se déroule tranquillement mais sans temps mort, on est évidemment en droit de lui reprocher sa forme trop classique, en même temps cela semble idéal pour conter cette histoire, une histoire dramatique, mettant en scène une famille face aux bouleversements occasionnés par un personnage issu du passé. Mais ce récit, plutôt que de s'étendre sur une histoire, s'attarde sur les personnages, et particulièrement sur Rosangella. Rosangella, une femme comme il en existe beaucoup, comme je l'ai écrit un peu plus haut, une héroïne ordinaire. Rosangella, un personnage raconté avec assez de retenue et de justesse pour que l'on s'y attache. La narration utilise la "voix", issue du journal intime de la fille de Rosangella pour conter cette histoire, et c'est sur une lettre de Rosangella à sa fille que se clôt le récit, bouclant ainsi la boucle pourrait-on dire... Il y a quelques longueurs, des bavardages parfois un peu inutiles et un manque certain d'originalité... pourtant cette histoire est touchante, en fermant le livre c'est cet aspect que j'en ai retenu. Cet album mérite d'être lu. JJJ
Yossel
Etonnant. Vraiment... Un opus à lire "à fleur de peau"... Avec son crayon gras, le père de "Sergent Rock" -une mégastar de la bande dessinée aux Etats-Unis- m'a littéralement plongé dans l'horreur du ghetto de Varsovie. Une oeuvre en noir et blanc aussi poignante qu'efficace. Ici, pas de voyeurisme ni de misérabilisme : juste un récit fort et juste. Edifiant même, pour la "jeune génération" qui -doucement- oublie (bien involontairement parfois) les véritables massacres organisés dont ont été victimes les Juifs au cours de la dernière guerre mondiale. Joe Kubert n'a vraiment plus rien à prouver et pourtant il parvient à atteindre un niveau graphique que je ne lui soupçonnais pas. Et là, c'est quelque chose qui dépasse les limites de la BD. C'est de l'Art. Je mets un 4,5/5. Très rare de ma part...
La Grande Epopée de Picsou (La Jeunesse de Picsou)
Tout d'abord je remercie Nijal d'avoir ajouté cette fabuleuse BD, ce monument de l'univers Disney. Je remercie évidemment aussi Don Rosa sans qui ce bonheur de lecture ne serait jamais arrivé. Je remercie tous ceux qui m'ont soutenu... ah euh non je m'égare :-p Vous l'aurez compris, la Jeunesse de Picsou est tout simplement gé-ni-ale, un incontournable de la bande dessinée Disney. Fan ou pas fan, jeune ou vieux, qui que vous soyez il vous faut impérativement lire cette magnifique épopée ! Tout y est et tout est bon, Don Rosa a respecté l'oeuvre posée par le maître Carl Barks et pour cela il a dû relire des milliers de planches, ce qui représente déjà un formidable boulot. Le scénario est parfaitement maîtrisé, alliant aventure, humour, émotion (la première fois j'ai failli pleurer quand Picsou abandonne ses soeurs). Quel plaisir de découvrir le passé de Picsou ! Mais ce qui me plaît le plus c'est de découvrir sa famille, ses relations avec ses proches, une vraie tranche de vie. L'épisode avec les ancêtres écossais ! C'est découvrir comment il est devenu le canard que nous connaissons riche et solitaire. C'est assister à la fondation de Donaldville. C'est aussi un cadre historique où Picsou intervient dans de grands moments de l'Histoire et rencontre d'illustres personnages ! Le dessin est époustouflant, le trait est très précis, très fidèle aussi. Ca fourmille de détails, de clins d'oeil, de références ! De l'Ecosse natale à Donaldville en passant par l'Alaska ou l'Australie, chaque épisode nous entraîne dans un paysage différent, tous plus réussis les uns que les autres. Don Rosa apporte un nouveau souffle, plus adulte, au dessin davantage "simpliste" de son illustre prédécesseur. Un style que j'apprécie beaucoup ! Bref, la Jeunesse de Picsou est un grand cru Disney, un must, autant par l'histoire que par les dessins. Un seul conseil : jetez-vous dessus !
Missy
Jolie réussite cette BD. Le scénario est des plus simples et pourrait s’apparenter à un conte moderne. Mais son traitement qui met plus en valeur les sentiments exprimés par l'image que par le texte en est le point fort. Et cela en ne dessinant aucun visage. Quel pari osé! Graphiquement c’est novateur et superbe. Enchaînement des cases, personnages, couleurs, dessin… On en redemande. Dommage que l’histoire soit si courte.
L'Immeuble d'en face
C'est surprenant. On commence la lecture en imaginant une BD genre "tranches de vie" plutôt poussive, puis tout doucement, on y prend goût et on suit le quotidien de chaque personnage avec intérêt et jubilation. Avec intérêt parce qu’on est impressionné par la justesse des situations, des dialogues, des non-dits, des sentiments... La psychologie des personnages et leurs interactions au quotidien sont tellement bien présentées qu'on pourrait imaginer cette histoire comme du vécu. Une sorte de biographie personnelle. Puis avec jubilation car cet album, à ma grande surprise, est truffé de gags. Et bien sur, le dessin N&B est simple et bien équilibré. Le cadrage et l'enchaînement des cases, toujours lisible, peut paraître traditionnel. Mais le rendu de certaines planches, esthétiquement plus travaillées, sont de toute beauté. Les dernières scènes du livre en sont un bon exemple.
Yureka
Magnifique, change des combats irréels et peut être promis pour un futur proche qui sait ? ^^ Les jeux online sont en plein développements alors... pourquoi pas ? ^^ Scénario magnifique et plein de rebondissements. ^^ A vos portes-monnaie ! Le prix est moins élevé que la plupart des manga alors pourquoi s'en priver ? ^^
La Grande Epopée de Picsou (La Jeunesse de Picsou)
Durant ma jeunesse, j'aimais beaucoup Picsou dont je lisais les aventures avec passion. Depuis, j'ai vieilli et même si je garde de l'affection pour le personnage et mes souvenirs d'enfance, je n'arrive plus à lire une de ses aventures récentes dans Super Picsou Géant ou autres sans m'ennuyer rapidement car ce n'est "plus pour moi". Aussi, quand j'ai eu la grande chance de me procurer l'édition de 1998 de la Jeunesse de Picsou, c'est avec un sentiment d'espoir prudent que j'ai entamé sa lecture. Mais cette oeuvre-là est excellente, vraiment excellente ! Et sans doute encore plus précisément quand on est un adulte qui aimait Picsou dans sa jeunesse, car le récit est mature, intelligent, plein d'humour et d'originalité. Le dessin de Don Rosa est très bon. Il a une touche de dessin de l'univers Disney qui me plait beaucoup. Sans jamais tomber dans la facilité, il n'hésite pas à fournir, outre des personnages dynamiques, des décors fouillés et emplis de détails parfois amusants. J'aime beaucoup par exemple la façon dont il dessine les animaux avec lesquels il offre souvent au lecteur de très bons gags de second plan. Au final, ses planches sont belles et agréables tout en gardant la simplicité des dessins à la Disney. Le scénario de cette jeunesse de Picsou est vraiment excellent. Divisé en 12 chapitres + un chapitre "0", il nous amène aux 4 coins du monde, Ecosse, Rives du Mississipi, Montana, Afrique du Sud, Australie, Yukon (évidemment), Californie, plus tous les lieux où Picsou a ensuite amassé sa fortune une fois ses premiers millions engrangés à la sueur de son front. Chaque chapitre forme une histoire complète et chaque histoire se suit pour former une vraie saga. Les scénarios ne manquent jamais d'une vraie originalité, le lecteur adulte et blasé que je suis ne sachant jamais comment les choses allaient se terminer et quels rebondissements allaient arriver. Car ils sont à la fois pleins de rêve et de magie mais aussi réalistes et ancrés dans l'Histoire des USA et du monde entre la fin du 19e et le début du 20e siècle. Le personnage de Picsou est en outre fouillé, complexe, très attachant malgré les évènements qui vont véritablement l'endurcir voire le rendre antipathique quand il atteindra le maximum de sa richesse. Sincèrement captivé, souvent même ému à certains passages, seuls quelques moments où le rythme baisse un tout petit peu m'empêchent de mettre la note maximale à cette BD formidable pour le lecteur nostalgique de ce que Picsou, le personnage et ses aventures, peut offrir de mieux. Pour information, j'ai eu un peu le sentiment que cette saga aurait pu de très belle manière se terminer à la fin du chapitre 10, quand Picsou s'installe à Donaldville et qu'on voit poindre la naissance de Donald lui-même. Les chapitres suivants m'ont un peu moins captivé, notamment peut-être par une baisse du niveau d'humour et d'aventure. Mais ils font un lien excellent entre la saga de la jeunesse de Picsou et ses aventures actuelles avec Donald et les 3 neveux face aux Rapetou et à Miss Tick. Et puis dans le chapitre 12, j'ai adoré la référence à Citizen Kane. Bref, un INDISPENSABLE total pour qui aime ou aimait Picsou, quelque soit son âge désormais. Et je donnerais très cher pour que ces aventures soient rééditées dans la belle intégrale cartonnée de luxe qu'elles méritent !
Biotope
Appollo et Brüno lancent une nouvelle série policière de science-fiction au look résolument rétro (70’s) et au ton plutôt original. Voir un héros black qui semble sorti des films black des années 70 se rendre sur une base sur une planète pratiquement vierge, pour résoudre un mystérieux crime passionnel, j’aime bien l’idée. Quand en plus, ce crime ne s’avère pas si passionnel que ça et que tous les scientifiques de la base semblent un peu zarbis, ça devient encore plus intéressant. Biotope, c’est un peu comme si Shaft partait résoudre les problèmes de la station Solaris. J’aime le caractère bougon du personnage principal, et le mystère qui grandit tout au long de la lecture de l’album.
Bételgeuse
Depuis longtemps, j'avais envie d'acheter les albums Betelgeuse de Léo. Je l'ai fait lorsque l'intégrale est sortie- ce qui m'a valu une nuit blanche (J'ai lu du début à la fin...). Je pense que c'est une des bandes dessinées les plus merveilleuses que j'ai lues à ce jour. Par la suite, j'ai voulu acheter le cycle d'Aldébaran en intégrale : épuisé (ou alors en occasion, mais à un prix trop élevé pour mon budget). J'ai fini par trouver les quatre derniers tomes, le premier est commandé. Je pense honnêtement que Léo ne fait que progresser au fil des albums, - les dessins sont de mieux en mieux, et je suis très sensible à ce genre de choses. Le scénario est très bien ficelé - par la suite, sur le web, j'ai appris que les origines de Léo sont d'une grande importance pour la série. J'attends avec impatience la suite des aventures dans l'espoir que Léo continue d'avoir les qualités dignes d'un Hergé.
Ratafia
Je trouve cette série parfaitement délirante, je n'ai pas mis 5/5 car j'attends le dernier tome pour me prononcer sur sa "cultitude" ;) mais pour le moment, je suis fan! Les différents calembours, et allusion à toutes sortes de films, musiques ou autres m'ont bien accroché ! D'autant qu'ils sont bien intégrés dans l'histoire et ne ralentissent pas la narration, en fait on passe à coté de plein de choses à la première lecture mais on y retourne avec plaisir ! De plus, ce personnage du Capitaine qui fait planter tous ces plans "trésors" volontairement me séduit et titille ma curiosité au plus au point pour savoir ou il veut en venir (c'est d'ailleurs de cela que dépendra le 5/5 !). De plus les dessins cartoonesques et les couleurs pastelles sont très agréables à admirer! J'adore donc cette BD sur tous les points et j'attends la conclusion avec impatience, si vous ne connaissez pas courrez-y...